SECURITE > Police Nationale

Questions diverses sur : l'Ecole de Police ... avant d'y entrer ?

(1/54) > >>

fab95:
Sujet dont les 1ères questions sont anciennes mais toujours utiles.
Bonjour à tous,
je vais rentrer en école de police prochainement (en septembre de cette année, concours = ok) comme élève gardien de la paix, je voulais savoir si je pouvais commencer à réviser certaines matières en particulier pour mettre un max de chances de mon coté (en plus du sport car ça je pense gérer ? )   ::)

je suis ancien militaire (sous-officier) et ne sais pas trop se qui m'attend...   :P

j'ai lu quelques articles sur ce forum et je pense que certain d'entre vous pourraient faire partager leur expérience ... avec aussi ce qui concerne l'orientation en sortie d école...??

merci  ;)

GPx-ENP:
Salut,
Les programmes changent d'une année à l'autre, parfois de manière très significative. Commencer à bûcher maintenant les programmes même récents ne te servirait à rien entraine toi plutôt aux QCM, à bien écrire et à composer en Français (phrase courte = un sujet un verbe et un complément au présent et au passé) révise les fondamentaux scolaires en orthographe, vocabulaire, grammaire et syntaxe ainsi que les calculs arithmétiques et algébriques simples, améliore ta culture générale en lisant les journaux (évènements qui font l'actualité, cadre institutionnel politique français et européen, règles du comportement citoyen, etc...).... tu peux aussi réviser les langues étrangères : anglais, allemand, espagnol, italien ; sans oublier de te maintenir en bonne condition physique  ^-^

Gardien de la paix - Annales pour s'entrainer ICI

Concours externe -> Admissibilité : ICI
Étude de texte
Permet de vérifier, à partir de questions courtes, la capacité du candidat à repérer et à analyser les informations contenues dans le texte.
Durée : 2 h 30 ; coefficient 3. Toute note inférieure à 07/30 est éliminatoire.
Tests psychotechniques

Obligatoires et non notés, destinés à évaluer notamment le profil psychologique du candidat.
Durée : 2 h 30.
Les résultats de ces tests sont utilisés, à l’admission, lors de l’épreuve d’entretien.

Questionnaires à choix multiples en deux parties :
Première partie :
portant sur le socle de connaissances scolaires fondamentales permettant d’évaluer le sens de l’observation du candidat. Coefficient 1
Deuxième partie :
- soit sur les connaissances générales (événements qui font l’actualité, cadre institutionnel politique français et européen, règles du comportement citoyen, ainsi que l’organisation générale du ministère de l’Intérieur et des services de police). Coefficient 2
- soit sur le programme du baccalauréat professionnel spécialité « sécurité prévention » en vigueur au 1er janvier de l’année d’ouverture du concours. Coefficient 2
Durée impartie pour les 2 questionnaires : 1 heure 30

Le candidat indique son choix dans sa demande d’inscription au concours et ne peut en aucun cas en changer après la clôture des inscriptions.

Par ailleurs, le temps que l'on t'incorpore en école, tu risques d'attendre entre 12 et 18 mois.  :o
D'ici là, ne te relâche pas en PPG (course à pied en tout terrain - pompes bras et jambes - grimpé de corde + abdominaux - saut, etc.. ) cela sera déjà pas mal.

On a beau dire que les exigences au départ ne seront pas surhumaines, vaut mieux avoir un peu d'acquis dès le début cela évite les surprises.  :(

Vidéos : http://www.la-tactique-du-candidat.fr/sport-concours-gardien-paix.php

Ensuite, si tu es prêt à investir un peu, achète un code pénal et un code de procédure pénale (si tu as internet va sur le site de Légifrance  http://www.legifrance.gouv.fr/ ).  Tu pourras bouquiner dedans (à moins qu'il n'y ait que les fêlés comme moi qui le fassent pour le plaisir). Ça te fera une petite "culture G" du pénal.

Quant à l'affectation en sortie d'école, tout dépend de tes envies, de tes capacités à étudier durant ta formation et de ton classement de fin d'études.
Mais attends toi de manière générale (sorti école) à débuter pendant 5 années à Paris (c'est la région qui offre le plus de places vacantes) et à y faire un travail "traditionnel", c'est à dire bosser dans un commissariat de sécurité publique et de porter la tenue.

A lire : La scolarité de Gardien de la paix :police:   
http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Blog/La-scolarite-de-Gardien-de-la-paix-Affectations-et-cloture-de-la-scolarite

La scolarité de Gardien de la paix (Partie 2)
http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Blog/La-scolarite-de-Gardien-de-la-paix-Partie-2

La scolarité de Gardien de la paix : 3ème partie / Séquence C
http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Blog/La-scolarite-de-Gardien-de-la-paix-3eme-partie-Sequence-C

fab95:
Par ailleurs, le temps qu'on t'incorpore en école, tu risques d'attendre entre 12 et 18 mois > je rentre en septembre j ai reçu ma lettre d entrée en école recensement ( c'est vrai que j'attend déjà depuis plus d'un an )

oulala ça doit être très vaste  ::), quel seraient les choses plus particulièrement importantes ? (je pense arrêter l'intérim pour me préparer pendant 1 mois et j'elabore un emploi du temps pour cela )
code pénal et code procédure pénale l> lequel est le plus souvent utilisé ? peu être question bête mais je ne suis pas du tout initié au droit ... les deux surement ?

serait il possible de me parler d une journée type en commissariat ?

mci

ZECOP89:

--- Citation de: frogman le 26 juillet 2005, 17:32:21 ---Quant à l'affectation en sortie d'école, tout dépend de tes envies, de tes capacités à étudier et de ton classement de fin d'études.

Mais attends toi de manière générale à débuter pendant 5 années à Paris (c'est la région qui offre le plus de places vacantes) et à y faire un travail "traditionnel", c'est à dire bosser dans un commissariat de sécurité publique et de porter la tenue.

--- Fin de citation ---

tout à fait cher Frogman, de plus cher FAB95, je te souhaite la bienvenue dans la "maison".
je rapporte les mêmes propos que mon collègue modérateur, fais un max de sport et déjà ça sera une partie de faite.
Pour te préparer intellectuellement au concours de Gardien de la paix clique ICI et LA des infos ICI et LA

Concernant une journée type dans un commissariat, ce n'est pas trop compliqué :

le matin ( je parle pour l'hôtel de police dont je dépends ), l'équipe débute à 04h30.... elle relève la brigade de nuit.

Passage de consignes sur les affaires de la veille et de la nuit passée.
un des gardiens est désigné chef de poste, ce que l'on appelait nous, en gendarmerie le "planton" :

réception des appels, liaisons radio avec ses équipages en patrouille, accueil du public...

le reste de la brigade est dispatché en plusieurs équipages de patrouille dite "portée", c'est à dire en véhicule.
très souvent, un des véhicules est affecté PS, c'est à dire "Police Secours", c'est à dire que c'est le premier équipage qui "gère" tous les appels tombant au 17.
très généralement les autres équipages emboitent le pas selon le degré de gravité de l'intervention ( car il ne sert à rien d'être à 50 sur un accident du travail par exemple !! )
ceux qui ne font pas de PS , patrouillent, effectuent de la surveillance générale, font de la police route ( infractions au C.R ) etc....

voilà grosso modo comment se déroule une journée type. ils finissent à 12.30.
ils sont relevés par ceux qui prennent l'après midi ( logique ) qui eux; finissent à 20.30.

Ceux qui ne sont pas en brigades prennent plus tard dans la matinée et font "tourner la boutique", accueil des plaignants et des convoqués , plaintes etc..etc..

voilà la journée type du commissariat de "province" de ma circo qui abrite 29 000 habitants.
Ensuite, les moyens et effectifs sont proportionnels à la grosseur de l'agglo où tu es affecté...
Et Paris est quasiment le passage obligatoire pour les jeunes gardiens...

Enfin....dis toi que les meilleurs postes à pourvoir en sortie d'école sont pour les majors de promotion et têtes de liste....
A toi d'être le meilleur !
Et patiente...avant ton entrée en E.N.P !!

Je laisse Frogman apporter d'autres infos et pour anticiper ton concours voici quelques annales en téléchargement !
ZECOP89.

frogman:
Salut, pour une journée type dans un CSP, je te renvoie à un sujet sur un autre forum (que tu pourras consulter après inscription): clic ici

Concernant les codes, le Code Pénal (CP) fait catalogue de tout ce qui est répréhensible. Le code de procédure pénale (CPP) quant à lui définit les conditions qui régissent les acteurs de la procédure : droits des magistrats, des procureurs et substituts, des Officiers  et Agents de police judiciaire, des ADS, etc  ...
cependant avant d'aller claquer 80 € voir plus, regarde un peu si ça pourrait vraiment te plaire de bouquiner là dedans pour le plaisir. ::)  ou avant de les acheter, sur le forum www.police-info.com/pn, regarde la rubrique "aide procédures législations" qui te donnera un aperçu des deux codes.
Tu peux aussi aller sur Légifrance où tu pourras consulter à loisir le Code de la Route  ^-^


Une journée dans la peau d'un policier ou gendarme   ^-^
Pourquoi veulent-ils devenir policiers ?
En quoi consiste leur formation ?
Que ressent-on avec une arme à feu à la ceinture ?
Prend-on du plaisir à apprendre, puis à exercer ce métier des plus particuliers, dont l'image répressive colle à l'uniforme ?
La réalité du métier de Policier Français ressemble-t-elle à l'image véhiculée par les séries policières américaines ?
Pour répondre à ces questions, rien de tel qu'une immersion totale à l'École nationale supérieure d'application de la police nationale. Une journée à la Police Academy, c'est ce que nous avons fait.

Dès les premiers instants passés dans l'enceinte de l'école de la rue du commandant Le Goff se dégage une évidence : ici règne l'ordre. Les futurs gardiens de la paix sont âgés de 18 à 35 ans (le plus ancien a 40 ans grâce à une dérogation) et marchent au pas dès qu'ils sont en section. De la salle de cours au gymnase, du gymnase à la cantine, du dojo au dortoir. Au pas. Toujours. Et se mettent au garde à vous à l'arrivée d'une autorité. Toujours. L'ordre… Lorsqu'on leur demande ce qui les motive à devenir policier, c'est bien souvent cette raison qu'invoquent les élèves en vertu d'une conception un peu manichéenne : il y a les bons, et il y a les méchants. Eux sont les bons. « L'ordre, la hiérarchie, l'uniforme. Faire respecter la loi », expliquent ainsi Jérémy, fils de gendarme, ou Damien, ex-militaire réformé à 22 ans pour un pépin physique.

Depuis toute petite, depuis toujours pour ainsi dire, Julie voulait entrer dans la police. Julie fait partie des cinq filles de sa section de 24 élèves ; une proportion féminine à peu près calquée sur la moyenne nationale de 20 %. Elle aussi fille de militaire, et sœur de gendarme, comme si le biotope familial favorisait la vocation, cite également « l'ordre, la régulation », comme motivations premières.

D'autres y ajoutent la polyvalence du métier, l'horreur de la routine, le contact avec le public ou « l'envie d'aider les gens », dit Clément, le benjamin de la promotion.

Un aspect sous-estimé de la profession, selon le major Thierry Costes : « La plupart du temps nous venons en aide aux gens. La répression, ce n'est que 15 % du métier. Et pourtant on ne retient que ça. »

90 % des élèves seront affectés en région parisienne

Quoi qu'il en soit, dans quelques semaines les élèves de la 217e promo quitteront l'école. Au terme d'un an de formation rémunérée à un niveau légèrement supérieur au SMIC, dont trois mois sur le terrain. « Ici, nous avons deux promotions de 50 élèves par an, et trente cadets de la République, rappelle le commissaire divisionnaire Jean-Pierre C..., le directeur de l'école.
La spécificité de l'ENSAPN est qu'elle regroupe formation initiale des gardiens de la paix, formation continue pour la passation de grades, et formation des cadets de la République ».

Le 16 décembre, entre la sécurité publique, la préfecture de police, les CRS ou la police aux frontières, les élèves gardiens de la paix auront le choix des postes. Enfin, le choix… Si la plupart rêvent d'intégrer Police secours, pour le speed de l'action et la diversité du métier, ils n'auront que peu leur mot à dire. Les affectations étant décidées selon les résultats nationaux aux examens, 90 % d'entre eux seront affectés en région parisienne. Le début de leur vie en bleu.

Reportage. Footing, cours sur le thème « outrage et rébellion », entraînement aux gestes d'intervention, tir... A l'Ecole de police de Toulouse, on a tout essayé.
Un policier efficace est un policier à la condition physique irréprochable. Certains voyous excellant à la course à pied, les gardiens de la paix n'ont d'autre alternative que de rivaliser d'endurance et de vitesse. Il est 8 heures du matin. La cérémonie du lever des couleurs vient de s'achever et nous voici donc partis pour un (éprouvant pour qui a négligé toute activité sportive depuis dix ans) footing. Quatre kilomètres en petites foulées avec en point de mire les baskets rouges du brigadier-chef Serge Muller qu'on soupçonne de posséder trois poumons et deux cœurs. Bucolique parcours, d'ailleurs, sur l'épais tapis de feuilles mortes aux vertus amortissantes qui jonche ce chemin du bord du Touch.

Mais le pire est à venir. Vingt minutes plus tard, retour à l'École. Direction le gymnase pour une douloureuse séance « stato-dynamique », pour « travailler sur la fatigue musculaire », explique Serge. Trois exercices de torture, si vous voulez le savoir ! Exercice 1 (reproduit trois fois): Adossé contre un mur, jambes pliées à 90 ° pendant une interminable minute, puis dix bonds pieds joints sur place avant de traverser le gymnase au sprint.

Exercice 2 (après deux minables minutes de récupération) répété quatre fois : à genoux, gainage en bascule arrière pour bien tirer sur des abdos et des cuisses qui implorent pitié, le dos dans l'axe des cuisses. Puis une éternelle minute de course sur place en montant bien les genoux avant de traverser le gymnase en foulées bondissantes.

Bien en ligne sur toute la largeur, les élèves gardiens de la paix se lancent dans un match vocal pour duper la douleur : « C'est à bâbord, qu'on gueuuuu-le, qu'on gueuuuu-le, c'est à bâbord, qu'on gueule le plus fort », hurle le côté gauche. « C'est à tribord, qu'on gueuuuu-le, qu'on gueuuu-le… », répond le côté droit.

Exercice 3 (deux fois) : sur la longueur du gymnase, montée de genoux en crabe, retour talons-fesses, puis sprint... Vous est-il déjà arrivé de regretter de vous être levé ? Merci Serge…  :-X

L'arme à feu du policier est un Sig Sauer  de calibre 9 mm. Le prolongement de sa main. Une arme létale, c'est-à-dire une arme qui peut donner la mort. Au début de sa carrière, le policier reçoit « son » Sig Sauer. Il le suivra jusqu'à la retraite. Pas besoin de vous faire un dessin sur l'importance de la formation au tir, à la maîtrise de soi. Autour d'un café, après le repas où l'on a ostensiblement dédaigné le poulet pour éviter toute suspicion de provocation, Manu Chaure, le moniteur de tir confirme : « On travaille beaucoup sur la question du discernement. Cette arme est le dernier recours, utilisée uniquement en situation de légitime défense. Savoir tirer, c'est connaître le fonctionnement de l'arme, savoir remédier à un incident de tir. »

De fait, les élèves suivent une séance de tir par semaine. En neuf mois d'école, chacun tirera 700 cartouches. Toute la formation consiste à maîtriser l'arme en espérant ne jamais avoir à s'en servir.

Tenir pour la première fois une arme létale dans la main n'est pas anodin. Un élève raconte ainsi comment, pris de tremblements, il avait difficilement réussi à gérer ce stress. « Depuis, c'est devenu un plaisir ». Nous n'en sommes pas arrivés à ce stade. Face à la cible, on n'en mène pas bien large. L'arme est lourde, maniable, et la simplicité d'une pression de 5 kg sur la détente vous colle un vilain vertige au moment de viser la silhouette humaine qu'il s'agit de toucher dans la zone la plus large du corps : le buste. L'expérience est forte. On en sort fébrile dans un haut-le-cœur. Et définitivement sûr de n'avoir ni vocation de voyou, ni vocation de policier.

Cours théorique consacré à l'outrage et à la rébellion. Théorique certes, mais très interactif. Quelques-uns des élèves gardiens de la paix sont d'anciens ad-joints de sécurité et leur expérience de terrain alimente le cours dispensé par le brigadier-chef Joseph Dos Santos, officier de police judiciaire. À partir de cas concrets, on en vient ensuite au cadre légal, puis déontologique.

Où l'on apprend par exemple que l'outrage se définit par « toute expression offensante, injurieuse ou diffamante adressée à un représentant de l'autorité publique portant atteinte au respect dû à la fonction ». Où l'on apprend donc qu'un citoyen lambda qu'un Président de la République lambda inciterait à déguerpir en des termes tels que « casse-toi, pauvre con ! » ne pourrait attaquer ledit Président pour outrage. Alors qu'en inversant les rôles, ledit Président pourrait, lui, se sentir outragé et demander réparation.

Gestes d'intervention ; un homme est retranché dans un immeuble en possession du téléphone portable qu'il vient de voler. Un autre qui se cramponne au volant, refusant l'interpellation en flagrant délit de vol d'autoradio. Un dernier affairé à roulotter une moto… Les trois cas sont simulés par les élèves eux-mêmes. Le major Thierry Costes supervise les opérations corrige le tir : rester en permanence en contact radio avec les collègues, assurer sa propre sécurité, ne jamais se perdre de vue, ne pas négliger une palpation, réussir le menottage… Interpeller une personne ne s'improvise pas.

Dans le dojo, le brigadier-chef Serge Muller prodigue ses connaissances en matière d'utilisations multiples du tonfa, ce redoutable bâton à la fois défensif et offensif, en cas d'attaque au couteau. Les techniques empruntent beaucoup à l'aïkido ou au judo, comme les clés de bras ou les immobilisations. Elles persuadent surtout qu'à moins de se ficher de ses abattis, mieux vaut se trouver du bon côté du manche.

Quelles sont les qualités requises pour être élève policier ?

Ne pas avoir ou véhiculer d'idées extrémistes, avoir les aptitudes physiques (acuité visuelle, taille au moins égale à 1,60 m…) pour exercer ce métier, et puis posséder les qualités traditionnelles de respect d'autrui, de bon sens, d'ouverture d'esprit, ainsi que des capacités d'adaptation. Et il faut aussi être au minimum bachelier, de nationalité française, avoir un casier judiciaire vierge.

Quels sont les motifs d'échec ?

Un comportement incompatible avec la fonction de policier : non-respect du règlement intérieur ou de la déontologie, absence de tenue irréprochable en public et en privé. Mais aussi résultats insuffisants ou niveau général nul. On ne cherche pas à former des champions, on demande à chacun de faire des efforts pour progresser. Un élève qui n'est pas capable de tenir ou de maîtriser son arme n'a aucune chance non plus.

Les formes de délinquance évoluent. La formation des policiers suit-elle cette évolution ?

Oui. Par exemple, des modules spécifiques ont été créés sur les violences urbaines. D'une manière générale, la formation a changé. Aujourd'hui, on n'est plus sur un catalogue théorique. On met d'abord les gens en situation réelle - simulation d'interpellation, de contrôle routier, etc. - pour venir ensuite sur la théorie.

Le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Cochard est le directeur de l'École nationale supérieure de la police nationale de Toulouse.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique