Le plan rouge Alpha a été déclenché vendredi soir après les attaques à Paris.
Il s'agit d'un dispoditif de riposte multi-attentat destiné aux situations d'extrême urgence.
Créé en 1978, ce plan vise à secourir plusieurs personnes en un même lieu et à coordonner les soins. Il vise principalement à mutualiser les moyens des différents services de secours, comme le SAMU, les sapeurs-pompiers, la Protection civile, la Croix Rouge ou encore les ambulanciers privés.
Un commandement opérationnel est alors spécialement mis en place. L'objectif est d'évacuer et de prendre en charge les victimes, y compris via un soutien psychologique.
Le plan rouge est déclenché en cas d'attentat, d'incendie de grande ampleur ou d’effondrement d'immeuble.
Les hôpitaux mobilisés
Les médecins, en grève ce vendredi, se sont mobilisés en appelant à la fin du blocage sanitaire dans les centres hospitaliers parisiens. Par ailleurs, des médecins et pompiers de l'ensemble de la région parisienne sont venus prêter main forte aux agents de l'AP-HP et à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
L’attentat de la rue de Rennes, le 17 septembre 1986, fait 7 morts et 55 blessés. Perpétré devant le magasin Tati, dans le 6ème arrondissement de Paris, c’est le dernier et le plus meurtrier d’une série de 13 attentats qui débute en février 1985, qui a fait 13 morts et près de 300 blessés. L’attentat a été revendiqué par le « Comité de solidarité avec les prisonniers arabes et du Proche-Orient », un faux nom dissimulant le Hezbollah. [AFP / ARCHIVES]
Le 18 juin 1961, l’attentat du train Strasbourg-Paris fait 24 morts et 132 blessés. Le train a déraillé après l’explosion d’une bombe placée sous un rail. L’attentat est souvent attribué à l’OAS, l’Organisation armée secrète pour la défense de la présence française en Algérie, bien que le doute subsiste encore. [INA]