Oula ! je vais essayer de répondre :
c'est une fatigue excessive ... un épuisement professionnel
Le Burnout c'est la «maladie des efficaces»
Les gens qui s’engagent et pour lesquels des bons résultats sont importants, qui sont très consciencieux dans leurs activités et qui ne savent pas s’en décrocher, sont particulièrement menacés.
Définition :
Le syndrome de Burnout ou syndrome d'épuisement professionnel est un terme générique désignant un état de fatigue émotionnel, mental et physique caractérisé par un manque de motivation et de performance après des mois ou voire des années de surmenage et de surenchère; c’est un cercle vicieux. «Burnout» et «Burn out» et «syndrome Burnout» et «épuisement professionnel» et «syndrome d'épuisement professionnel» désignent la même chose.Fatigué(e), découragé(e), démotivé(e)… tout n'est plus aussi rose au bureau, au travail et vous avez du mal à vous lever chaque matin. Attention, vous êtes peut-être touché par le burn-out, ce fameux syndrome d'épuisement professionnel. Comment redresser la barre et retrouver l'énergie nécessaire ?
Un concept récent :
Le terme de burn-out a été employé pour la première fois en 1974 par le psychiatre américain Herbert Freudenberger dans un article, Staff burnout. Il l’a défini alors comme une « brûlure interne ».
Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ».
« C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel », explique Catherine Vasey, psychologue et auteure de Burn-out : le détecter et le prévenir (Editions Jouvence, 2007).
En cause ? Le stress chronique que nous sommes nombreux à subir au travail.
« Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique.
Il est dû à un stress important et répété. Le stress est une réaction du corps, qui lui permet de se mettre en alerte le temps d’un danger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, l’urgence est devenu un mode de vie. Les gens sont sur le qui-vive 24 heures sur 24. Résultat : leur corps est épuisé. Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ». Doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.
Le burn-out « est un processus, et non un état », précise la psychologue. Processus qui peut d’ailleurs avoir différents degrés de gravité. « On n’est pas obligés d’aller jusqu’au fond pour rebondir.
Sachant que l’évolution d’un burn-out est très lente ».
Mais un jour, on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain, j’ai craqué », « il/elle a pété les plombs », peut-on entendre. Le propre du burn-out : bien souvent, la personne qui en est atteinte ne s’en rend pas toute de suite compte. Pas plus que son entourage. « Cette personne va avoir tendance à en faire beaucoup, analyse Catherine Vasey. Elle va penser sans cesse à son travail, se rendre toujours disponible et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, elle va perdre contact avec elle-même, s’oublier, et finir par ne plus tenir compte de ses limites ». Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.
Source http://www.psychologies.com/Travail/Souffrance-au-travail/Burn-out/