Auteur Sujet: L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t'on "coup de feu" ?  (Lu 25586 fois)

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Bonjour,
Qu'appelle t'on "coup de feu" en parlant d'oxygénothérapie ?

Comment l'éviter ?
Merci

Ambu17

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #1 le: 31 août 2004, 20:22:48 »
Je pense que toutes les réponses sont là dedans et voici se qu'en dit "Turbulance" : http://www.turbulances.fr/contenu/p4e.htm

Le « coup de feu » se traduit par une inflammation au niveau du détendeur intégré au robinet. Il peut, dans certains cas, s’extérioriser et causer un incendie avec risque de brûlure du patient et des personnes à proximité.

OXYGENE ATTENTION DANGER
" Il meurt carbonisé à cause d'une cigarette " (Aubagne)
" FATALE MANIPULATION " (Grenoble)
" Appareil de vie ou de mort ? " (Genève)
" OXYGENOTHERAPIE DANGEREUSE " (Floirac)
" La démonstration tourne au drame " (Metz)

Le Ministre s'émeut !
Ces récents titres de presse illustrent des accidents mortels lors de manipulations courantes de matériel d'oxygènothérapie. Ce type d'accident avait déjà motivé une circulaire du 22 mars 94, rappelant aux utilisateurs les consignes de sécurité.

La circulaire commençait ainsi :
"Les détendeurs montés sur bouteilles de gaz, oxygène principalement, constituent l'une des interfaces les plus critiques en matière de sécurité d'utilisation des gaz. Chaque année, des accidents surviennent dans l'environnement de l'hôpital, des ambulances ou des domiciles des patients utilisateurs; le danger potentiel maximal est un danger de mort pour les personnes se trouvant à proximité immédiate. Le danger est fortement accru quand le gaz utilisé est l'oxygène."

Devant la fréquence des accidents, une seconde circulaire du 30 janvier 96 vient d'être transmise à tous les Centres Ambulanciers par l'intermédiaire des D.D.A.S.S. .

En effet, le plus souvent manipulée à la hâte, la bouteille d'oxygène fait partie du décor familier des ambulanciers.
L'ambulancier sauvé au dixième de seconde près !
Le mois dernier à Tours, un ambulancier manipule la bouteille d'oxygène d'un IRC (Insuffisant Respiratoire Chronique). Ce dernier venait d'être victime d'un accident de la route. Son véhicule avait effectué plusieurs tonneaux. Comme il ne se déplaçait qu'avec oxygène, sa bouteille avait subi des chocs mais sans dégâts apparents. (10 000 patients circulent en France avec oxygène en caddie en permanence).
Lors de l'ouverture du robinet de la bouteille, l'ambulancier perçoit un ronflement suspect allant en s'amplifiant. Il coupe aussitôt la vanne par réflexe... Par prudence, il apporte la bouteille en l'état à un réparateur agréé.

Il vient d'échapper in extremis, sans s'en rendre compte, à un accident grave ou mortel.
L’Afssaps rappelle l’importance de signaler tout incident ou défaut de qualité constaté avec une bouteille d’oxygène à usage médical.

L’Afssaps souligne également qu’il est essentiel de respecter les consignes d’utilisation des bouteilles d’oxygène à usage médical. Les bouteilles munies d’un robinet détendeur intégré présentent une plus grande facilité d’emploi, mais la même vigilance doit être observée en ce qui concerne le respect des consignes de sécurité pour leur utilisation et pour leur manipulation.

Contacts presse : Elise Hatinguais  01 55 87 30 33 / Magali Rodde  01 55 87 30 22 / presse@afssaps.sante.fr


La coupe du détendeur (cf ci-dessus) montre le début d'un "coup de feu" qui aurait entraîné en quelques dixièmes de secondes un jet de métal en fusion tout azimut. Ouf ! Mais que s'est-il donc passé?

UN PEU DE THÉORIE
Pour comprendre les différents types d'accidents, il est indispensable de rappeler trois principes physiques de base.

Premier principe :
L'oxygène est un gaz comburant, permettant donc la combustion de tous les matériaux ou presque. Certains matériaux sont plus sensibles que d'autres, par exemple, le plastique est plus sensible que le métal. Pour enflammer des matériaux, la concentration d'oxygène ambiante est un facteur déterminant. Tous les enfants s'étonnent de voir s'enflammer dans la cheminée une braise lorsque l'on souffle dessus (apport d'oxygène). Ainsi, pour chaque matériau est déterminé un indice correspondant à la concentration minimale d'oxygène ambiant nécessaire pour entretenir la combustion de ce matériau.

Deuxième principe :
Un autre facteur déterminant dans l'inflammation des matériaux est la température. Tous les enfants s'étonnent de voir soudain s'enflammer d'un coup dans la cheminée toute une bûche, restée intacte alors qu'elle chauffait. Ainsi, pour chaque matériau est déterminé un indice correspondant à la température minimale nécessaire à l'auto-inflammation de ce matériau (en fonction également de la teneur en oxygène ambiant).

Troisième principe :
Le fait de comprimer rapidement un gaz, entraîne un échauffement. Plus on comprime rapidement un gaz, plus la température s'élève. Tous les enfants s'étonnent de sentir chauffer la partie inférieure de leur pompe à vélo lors d'un gonflage rapide. C'est ce que l'on appelle la compression "adiabatique".

Échauffement lors de montée de gaz en pression, inflammation spontanée de matériaux suivant la température, combustion suivant la teneur en oxygène : ces trois principes expliquent très clairement l'accident le plus redoutable pour l'utilisateur de matériel d’oxygénothérapie, le coup de feu.

LE COUP DE FEU
Dans un détendeur, se trouve une chambre haute pression, capable de supporter la pression de l'oxygène issu de la bouteille.
Le détendeur restituera l'oxygène à une pression de 3,5 bars pour utilisation.
La pression de l'oxygène est de 200 bars dans les bouteilles d'utilisation courante. Avant d'ouvrir le robinet de la bouteille, la chambre haute pression du détendeur est à une pression de 1 bar. En ouvrant la bouteille, l'oxygène s'engouffre à 200 bars. En passant de 1 à 200 bars, la température s'élève facilement à 500 ou 600 degrés. A cette température, tout matériau organique s'enflamme instantanément, d'autant plus facilement que la teneur en oxygène est très élevée. Ainsi, la moindre pollution risque de déclencher un processus de coup de feu.

Il y a trois types de pollutions possibles :

La Poussière :
La poussière peut venir s'accumuler sur le filtre en billes de laiton poreux, et s'enflammer à l'ouverture du robinet. NE METTEZ PAS EN SERVICE UN DÉTENDEUR AYANT SUBIT UN TRAITEMENT SUSCEPTIBLE DE POLLUER LE FILTRE! Purgez également le robinet de la bouteille par une ouverture brève avant de monter le détendeur afin de chasser d'éventuelles poussières.

La Graisse :
Toute introduction de graisse, volontaire (lubrification du filetage) ou accidentelle (transpiration, mains grasses) est à proscrire. Une tête d'épingle (15 milligrammes) de graisse suffit pour déclencher un coup de feu... MANIPULEZ LE MATÉRIEL OXYGÉNOTHÉRAPIE AVEC PRÉCAUTION ET LES MAINS PROPRES !

Un Joint :
Le joint est en silicone et répond à des normes précises. Le silicone résiste à la chaleur contrairement au joint en caoutchouc d'un bricoleur qui peut s'enflammer facilement. NE BRICOLEZ JAMAIS VOTRE DÉTENDEUR, FAITES APPEL A UN RÉPARATEUR AGRÉE !

Que se passe-t-il alors ?
En utilisation normale, le détendeur est prévu pour résister aux brusques montées en pression. En effet, pour être agréé, un détendeur doit résister à 20 montées en pression brutales par ouverture rapide en moins de dix minutes, sous une pression de 240 bars d'oxygène à 60 degrés centigrades (ce qui équivaut à la pression d'une bouteille en plein soleil). Cependant, en cas de pollution accidentelle ou d'utilisation de matériaux non compatibles (joint en caoutchouc), la combustion de ces polluants va entraîner l'inflammation du métal constituant le détendeur. La température peut alors atteindre 1100 degrés! Il se produit un phénomène d'oxycoupage, c'est - à - dire qu'à l'image du chalumeau, le métal brûle, fond et se coupe sans qu'il y ait flamme.
Sous l'effet de la pression, on assiste alors à un jet de métal en fusion, avec sortie tout azimut d'un gaz à plus de 1000 degrés. Ce phénomène est d'autant plus ravageur, que le bruit avant l'explosion attire le regard de l'utilisateur qui approchera immanquablement son visage du détendeur pour constater de visu l'anomalie. C'est ce qui se serait certainement produit, dans notre exemple de Tours, si l'ambulancier n'avait pas eu le réflexe salvateur de couper à temps la source d'oxygène, mettant un terme à la combustion, faute de comburant.
Outre la montée en température, qui peut provoquer l'inflammation du détendeur par oxycoupage, lorsque le manipulateur ouvre le robinet d'un coup sec, la brusque pression peut entraîner la rupture mécanique et la projection d'un élément du détendeur. Cet accident est souvent causé par une défaillance de la soupape de sécurité.

Avant de raccorder le détendeur, n'oubliez pas d'effectuer une purge légère de la bouteille afin de contrôler le bon fonctionnement du robinet et de chasser toutes les particules susceptibles de déclencher un coup de feu. DANS TOUS LES CAS, OUVREZ LE ROBINET DE LA BOUTEILLE D’OXYGÈNE AVEC DOUCEUR ! En cas de bruit suspect, détournez votre visage en refermant vivement le robinet, puis reposez la bouteille et éloignez-vous ; portez enfin le détendeur en l'état chez un concessionnaire agréé par le fabricant. En cas d'accident, la responsabilité de l'ambulancier peut être engagée.

OXYGÈNE ATTENTION DANGER

Dans notre précédent numéro, nous avions abordé les risques inhérents à l'utilisation du mano-détendeur d'oxygène et notamment le "coup de feu". D'autres types d'accidents peuvent se produire, avec cette fois du matériel en parfait état de fonctionnement, mais une mauvaise utilisation.

Méfiez-vous des bouteilles vides
Ainsi, un livreur d'oxygène à domicile gare son Peugeot J5 devant le domicile de monsieur X, insuffisant respiratoire. Il livre trois bouteilles d'un mètre cube chacune et récupère trois bouteilles vides qu'il cale derrière son siège.

Puis il retourne au domicile établir la facture. Après un brin de conversation, il s'installe au volant de son véhicule cigarette à la main tout en fermant la portière. Tout s'enflamme alors. Comme il n'a pas encore claqué la portière, le souffle le projette hors du camion. Il sera admis quelques heures plus tard au service des grands brûlés de l'hôpital Percy à Clamart.

Explications :
Parmi les bouteilles vides calées derrière le siège de la fourgonnette, l'une d'entre elles au moins était insuffisamment fermée. La manipulation a suffi à ouvrir légèrement le robinet. Le peu de gaz restant s'est alors échappé et a facilement enrichi l'air ambiant d'une petite cabine de conduite.

Il y a 21% d'oxygène dans l'air ambiant que nous respirons. L'accroissement de la teneur en oxygène favorise la combustion de façon dangereuse au-delà de 25%.

Il suffit que l'air ambiant passe à 25% d'oxygène pour que le moindre point incandescent (cigarette, allume cigare...), provoque l'inflammation de la plupart des matériaux organiques.

La suroxygénation des vêtements
Monsieur Saurin, 74 ans, est mort carbonisé dans la salle de séjour de son appartement d'Aubagne, appartement détruit à 100%. Monsieur Saurin suivait un traitement continue d'oxygénothérapie à domicile. Son infirmier lui avait interdit de fumer. Ses vêtements se sont soudain enflammés à l'approche de la cigarette.

Explications
Le débit d'oxygène fonctionne en continu. Pourtant, lorsque nous respirons, 1/3 du temps est consacré à l'inspiration, et 2/3 du temps à l'expiration. L'insuffisant respiratoire n'inhale donc qu'un tiers de l'oxygène qui lui est destiné. Ainsi, la teneur en oxygène à proximité du visage de Monsieur Saurin était-elle supérieure à la normale puisqu'au moins deux tiers de l'oxygène distribué ne sont pas inhalés. L'oxygène descend donc le long du torse du malade et pénètre ses vêtements.

L'oxygène a tendance à se fixer sur les textiles et imprègne donc les vêtements, draps et matelas.

On ignore si Monsieur Saurin avait ou non coupé l'oxygène avant d'allumer sa cigarette, mais quand bien même aurait-il pris cette précaution, la teneur en oxygène dans l'air ambiant ainsi que l'imprégnation de ses vêtements auraient suffi à causer l'incendie.

En allumant sa cigarette, la victime s'est aussitôt transformé en torche. En présence d'un air enrichi en oxygène, un simple point incandescent peut provoquer l'embrasement.

N'exagérez pas les débits d'oxygène. Méfiez-vous de l'accumulation possible dans les textiles.

L'obus d'oxygène mérite bien son nom !
Lors des tests, les bouteilles et mano-détendeurs sont utilisés sous une température de 60 degrés, correspondant à la chaleur maximale dans un véhicule en plein soleil. La température au cœur d'un brasier n'est évidemment pas comparable. La bouteille se déforme à la chaleur jusqu'à exploser ou s'oxycouper.

A Tours, un Renault Espace ambulance a pris feu suite à un banal court circuit. Les ambulanciers ont poussé le véhicule contre un mur, puis se sont éloignés et ont maintenu les badauds à 30 mètres. 30 mètres vous semblent sans doute suffisant !!! Une bouteille a explosé. L'autre a fait de l'oxycoupage. Certains morceaux ont été projetés à 150 mètres !!!

Explications
Une bouteille non munie de mano-détendeur ne dispose que du "fusible" en nylon constitué par le clapet du robinet qui, par forte chaleur (incendie), va rapidement fondre.

Le gaz va donc s'échapper et faire de l'oxycoupage (cf TURBULANCES n°3). La présence de ce "fusible" supprime les risques d'explosion.

En revanche, une bouteille munie d'un mano-détendeur résistera beaucoup plus longtemps. En effet, le mano-détendeur offre une protection en laiton extrêmement résistante. Ainsi, la bouteille en métal va chauffer et ses caractéristiques vont se modifier progressivement jusqu'à l'explosion.

A 15 degrés, la pression à l'intérieur de la bouteille est de 200 bars. Mais à 300 degrés, cette pression a doublé et dépasse déjà les 400 bars.

Or, si les bouteilles sont conçues pour résister à une pression maximale de 800 bars à température ambiante, les caractéristiques de résistance du métal décroissent très rapidement avec la chaleur. Ainsi, une bouteille d'oxygène exposée à un incendie peut exploser à 400 bars.

En effet, un choc, et plus particulièrement la chute d'une bouteille, peut endommager la structure de la bouteille.

Lorsqu'une bouteille échappe à son utilisateur et tombe sur le mano-détendeur : le robinet risque de se casser, le gaz s'échappant violemment de la bouteille transforme cette dernière en obus, par la force de réaction. " L'obus" d'oxygène mérite ainsi bien son nom.

La photo ci-contre à gauche a été prise de la pièce voisine de l'accident d'une chute de bouteille. L'obus a percé le mur. Pour limiter ce type d'accident les bouteilles sont obligatoirement fournies avec chapeau de protection. Cependant, le mano-détendeur dépasse généralement de la structure et, si le choc se produit sur le mano-détendeur, la cassure peut se répercuter sur le cou de la bouteille.

La chute anodine d'une bouteille laissée debout peut également endommager le mano-détendeur entraînant alors des risques d'oxycoupage (cf TURBULANCES n°3). Le mano-détendeur doit alors être retourné pour révision.

En cas d'incendie où vous suspectez la présence de bouteilles d'oxygène, et notamment l'incendie d'une ambulance :
évacuez votre patient, sortez si possible les bouteilles d'oxygène, sinon, éloignez les badauds aussi loin que possible en les mettant à l'abri des projections directes et des retombées.

Ne négligez pas d'aviser les pompiers, lors de leur arrivée, de la présence des bouteilles d'oxygène dans le brasier.
Toute bouteille exposée à une forte chaleur (incendie...) doit être impérativement renvoyée au fabricant pour révision.

En cas d'accident de votre ambulance, sortez rapidement les bouteilles dans la mesure du possible.
Après un accident, ou un choc important, faites réviser les bouteilles et les mano-détendeurs avant de les remettre en service.

NOTEZ :
Cependant, certaines recommandations de sécurité doivent être appliquées, comme l'arrimage des bouteilles en position verticale, leur protection contre les chutes et les chocs, une ventilation suffisante du véhicule, l'interdiction de fumer…

Hors ligne nico44

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #2 le: 29 janvier 2010, 00:40:56 »
Plusieurs questions à vous proposer concernant l'o2. Alors allons-y, combien de bouteille d'o2 avez-vous dans un gros volume? dans un petit volume? Je voudrais savoir aussi le nombre de masque HC et normaux dans vos ambus? Et les dernières, le coût d'une consigne d'une bouteille de 1m3 et de 3m3? Le coût d'un "remplissage" d'une 1m3 et d'une 3m3? Et comment effectuez vous le "remplissage" de vos bouteilles d'o2?

Voilà, merci d'avance pour vos réponses  ;)

Hors ligne jp77

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #3 le: 29 janvier 2010, 07:08:33 »
dans les ASSUS 2 bouteilles de 1m3 et une de 3m3, dans les petits volumes 2 bouteilles de 1m3, en principe
les bouteilles sont consigées et tu va les échangées dans une pharmacie (liste des pharmacies de ta région donnée par le propriétaire des bouteilles, dans le 77 pour notre marque 3 officines)

Hors ligne jp77

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #4 le: 29 janvier 2010, 11:35:19 »
pour la recharge d'o2 pour 1bt. de 1m3 on paye 42,39 €
pour la location d'une BT de 1m3 c'est 234,22€ pour 3 ans

Hors ligne nico44

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #5 le: 29 janvier 2010, 14:26:44 »
Merci JP77 pour tes réponses. Je suis gourmand, mais à ma connaissances pas de textes régissant la quantité d'o2 embarqué dans une ASSU et petits volumes??

Nous enfin de compte, dans les ASSUS, on a une bouteille de 1m3 et une bouteille de 3m3. Je trouve ça limite en sachant que nous sommes à 30/45 min de l'hôpital, on s'est fait avoir plusieurs fois, mais les boss ne veulent pas payé d'autres consignes....dommage.

Hors ligne Jeano 11

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #6 le: 02 septembre 2013, 09:21:28 »
Arrêté du 10 février 2009 fixant les conditions exigées pour les véhicules et les installations matérielles affectés aux transports sanitaires terrestres -> Version en vigueur au 7 octobre 2014
ICI

Catégorie A : ambulance de secours et de soins d'urgence ASSU / transport en position allongée d'un patient unique :
- Type B : ambulance de soins d'urgence conçue et équipée pour le transport, les premiers soins et la surveillance de patients.
- Type C : ambulance de soins intensifs conçue et équipée pour le transport, les soins intensifs et la surveillance des patients.


Equipements de ventilation / respiration :
Station fixe d'oxygène, minimum 2 000 l, conditions normales de température et de pression, détendeur, débilitre avec robinet de régulation permettant un débit maximal d'au moins 15 l / min, raccord rapide  EN 737-1 : 1998 =  Optionnel
 
Oxygène portable : capacité minimum totale de 2 000 l, dont au moins une bouteille de 400 l, conditions normales de température et de pression, détendeur, débilitre avec robinet permettant un débit d'eau d'au moins 15 l / min, raccord rapide optionnel,   
Insufflateurs manuels avec masques et canules pour tous les âges + Embout de ventilation bouche à masque avec entrée oxygène.

cacachi

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #7 le: 18 février 2015, 18:26:06 »
Comment appelle t on de l'air enrichie en oxygene ?

Hors ligne Jeano 11

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Re : L'oxygène & Oxygénothérapie : qu'appelle t on "coup de feu" ?
« Réponse #8 le: 18 février 2015, 18:31:45 »
Comment appelle t on de l'air enrichie en oxygène ?

Du vent !!! ou Air suroxygéné ??

ou de l'Hyperoxie : Augmentation de la quantité d’oxygène distribuée aux tissus  ???
L'hyperoxie est due à un excès d'apport en oxygène et notamment à des fractions inspirées d'O2 anormalement élevées et prolongées, telles que celles utilisées en secours d'urgence, en réanimation médicale ou en plongée professionnelle  ;)

Hyperoxie = Taux excessif d'oxygène dans le sang.
L'hyperoxie apparaît quand la pression partielle d'oxygène respiré est supérieure à 0,5 bar. Les effets nocifs de l'oxygène, dus à la très grande réactivité chimique des ions O− (« radicaux libres ») peuvent notamment altérer les cellules nerveuses (effet Paul Bert) et être à l'origine d'accidents neurotoxiques (confusion, troubles de la vision, crises convulsives avec perte de
connaissance, etc.).

En fonction de la durée d'exposition et de la pression partielle de l'oxygène respiré, la toxicité cellulaire des métabolites de l'O2 (peroxyde d'hydrogène H2O2, radicaux hydroxyle OH, etc.) peut également se manifester par des lésions des cellules pulmonaires (effet Lorrain-Smith).

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/hyperoxie/179531#ePMSRKy09cj1iQs0.99