Auteur Sujet: Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]  (Lu 21492 fois)

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Hors ligne leburon63

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Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« le: 13 mars 2005, 20:51:44 »
Dans quel cas allons nous faire une compression à distance pour stopper une hémorragie ?
1 - ...
2 - ...
3 - ...

lhamo dondup

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #1 le: 13 mars 2005, 22:23:52 »
1 - lorsque la victime a un de ses membres sectionné
2 - lorsqu'il y a présence d'un objet contondant ou piquant
3 - lorsqu'un pansement compressif n'est pas réalisable (section carotide)

La mise en place d'un garrot n'est possible que dans le cas ou le secouriste est isolé et qu'il y a plusieurs victimes.

... j'ai bon ?

réponse :
http://www.secourisme.info/afps/afps.php3?MODULE=4&seul=1

http://www.april.fr/informations/point-de-compression-d-une-hemorragie

Hors ligne duffydeuf

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #2 le: 14 mars 2005, 00:25:33 »
Point de compression  :

- lorsque le pansement compressif est impossible à réaliser (difficile d'accès ou objet dans la plaie) ou inefficace.

Garrot  :

- lorsque point de compression irréalisable, difficile à tenir, ou inefficace
- lors des sections ou arrachements de membres
- lorsque le sauveteur est seul, isolé et doit passer l'alerte
- lorsque le sauveteur est en présence de plusieurs victimes en détresse vitale, ou d'une victime avec plusieurs détresses vitales (hémorragie et ACR ...)

Dans tous les cas le garrot doit rester visible, noter l'heure de pose, ne doit être desserré que par un médecin.

Nico

Hors ligne leburon63

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #3 le: 14 mars 2005, 01:34:10 »
1 de faux ... enfin selon le GNRFPS

1 -  lorsque la victime a un des membres sectionné
2 - lorsqu'il y a présence d'un objet contendant
3 - lorsqu'un pansement compréssif n'est pas réalisable (section carotide)

La mise en place d'un garot n'est possible que dans le cas ou le secouriste est isolé et qu'il y a plusieurs victimes.

j'ai bon ?

 ???

Hors ligne leburon63

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #4 le: 14 mars 2005, 19:33:01 »
réponse :

1 - la compression directe sur la plaie est impossible : fracture ouverte, plaie inaccessible ou avec corps etranger

2 - la compression directe sur la plaie est inefficace

3 - le sauveteur présente une plaie des mains et ne possede pas de moyen de protection.

Hors ligne adriana76

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #5 le: 26 août 2005, 22:17:10 »
A moi,
- en présence d'un corps étranger dans la plaie
- quand une compression directe est inefficace
- quand le sauveteur présente des plaies des mains ou n'a aucun autre moyen pour se protéger ?


Correcteur : http://www.distrimed.com/conseils/page_hemorragies.php

Voici un QCM sur le sujet !!

Question :
Ayant récemment suivi la formation PSC1 celle-ci fait l'impasse sur les points de compression  :o
Lors d'une précédente formation ADFPS, on m'avait enseigné la compression manuelle à distance pour interrompre une hémorragie qui ne pouvait être arrêtée par une compression manuelle sur la plaie.
Est ce que les points de compression à distance ont été définitivement abandonnés ?

PRINCIPAUX POINTS DE COMPRESSION
http://www.vulgaris-medical.com/urgences/arreter-une-hemorragie-externe-98.html
Carotides : artères allant de la base du cou vers la mâchoire, de part et d’autre de la trachée.

    * si la carotide est sectionnée, l’écraser avec le pouce contre les vertèbres, entre la plaie et le cœur

Sous-clavières : artères passant dans le creux derrière la clavicule, entre le cou et l’épaule.

    * en cas d’hémorragie au niveau de l’épaule ou de bras sectionné, écraser l’artère sous-clavière du côté de la blessure avec le pouce contre les côtes entre la plaie et le cœur

Axillaires : artères passant au creux de chaque aisselle.

    * si un bras est sectionné ou broyé, écraser l’artère axillaire du bras blessé avec les 2 pouces contre l’humérus (os du bras) entre la plaie et le cœur

Humérales : artères passant entre le creux de l’aisselle et le coude, le long de l’humérus (os du bras).

    * en cas d’hémorragie grave au niveau du coude ou au-dessus, écraser l’artère humérale avec le pouce contre l’humérus (os du bras) entre la plaie et le cœur

Iliaques : artères passant au creux du pli de l’aine.

    * en cas de blessure en haut de la cuisse ou dans le pli de l’aine, écraser l’artère iliaque avec le poing, bras tendu, en pesant de tout son poids et longuement entre la plaie et le cœur

Fémorales : artères passant entre le fémur et le bord interne du genou (le côté proche de l’autre genou).

    * en cas d’hémorragie grave au niveau de la cuisse ou du genou, écraser l’artère fémorale avec le poing contre le fémur (os de la cuisse) entre la plaie et le cœur


Réponse :
concernant les points de compressions à distances, oui ils ont bien disparus. Une partie de l'explication réside dans le fait qu'il était difficile pour les "sauveteurs" de se rappeler où ils devaient les faire, comment placer ses mains, ses doigts,... bref un temps perdu très précieux dans le cadre d'une hémorragie.
La justification est sensiblement la même pour le garrot.
Pour conclure le PSC1 est basé sur des statistiques de ce qui se passe sur le terrain et ces dernières montrent que presque à chaque fois, le corps étranger (qui nous empêchait de faire la compression manuelle directe) est retiré par la victime elle même, c'est une sorte de réflexe humain. Donc plus besoin de points de compression ou de garrot. Voilà pour ces disparitions.


Hors ligne Jeano 11

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Re : Points de compression [niveau ex-AFPS -> PSC1]
« Réponse #6 le: 25 mai 2013, 15:44:31 »
Comment stopper une hémorragie ?
source : www.allodocteurs.fr/actualite-sante-comment-stopper-une-hemorragie--3997.asp?1=1
Notre organisme comporte 70 ml/kg de sang, soit environ 5 litres de sang chez l'adulte. La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse qui menace immédiatement ou à très court terme la vie d'une victime. Tout saignement nécessite une action de secours immédiate, rapide et efficace.

On distingue deux cas lorsqu'une victime présente une perte de sang par une plaie :
- un saignement dû à une écorchure, éraflure ou abrasion cutanée qui s’arrête spontanément ;
- un saignement abondant ou hémorragie, qui imbibe de sang un mouchoir de toile ou de papier en quelques secondes et qui ne s'arrête pas spontanément. C'est le cas de l'hémorragie artérielle avec du sang rouge qui jaillit de manière pulsatile, à chaque battement cardiaque, ou une hémorragie à partir d'une veine.

Une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé car elle peut être temporairement masquée par la position de la victime ou un vêtement particulier (manteau, blouson...). Dans ce cas, il faut écarter les vêtements si nécessaire.

Lors d'une hémorragie, l'objectif est d'arrêter le saignement et d'en limiter les conséquences. Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l’endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre. On appuie directement sur l'endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main.

Le sauveteur peut se faire aider par un témoin ou même par la victime pour réaliser cette compression. Cette technique est facile et rapide. Elle suffit pour arrêter le saignement en comprimant les vaisseaux qui saignent. Si on doit se libérer et que l'on n'a pas de téléphone sur soi pour donner l’alerte, la compression manuelle doit être remplacée par un tampon de tissu ou de papier maintenu en place par un lien large. Ce tampon doit être mis en place rapidement et recouvrir toute la plaie qui saigne. On applique ensuite un lien large en faisant au moins 2 tours. Le lien doit être suffisamment serré pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et éviter que le saignement reprenne.

Dans tous les cas, il faut allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empêche l’installation d’une détresse liée à la perte importante de sang. Ensuite, faire alerter ou à défaut alerter soi-même les secours et maintenir la compression jusqu’à l’arrivée des secours. Vérifier que l’hémorragie est arrêtée et parler régulièrement à la victime en attendant les secours. Enfin, il ne faut pas donner à boire !

Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie sur les mains du sauveteur. On pense souvent au VIH mais en réalité le risque de transmission concerne surtout d'autres virus comme les hépatites, notamment B et C, qui peuvent se transmettre ainsi. On parle d’accident d’exposition au sang. Il faut donc limiter le contact direct avec le sang. Idéalement, le port de gants ou un morceau de plastique peuvent faire l’affaire.

Après avoir porté secours, il faut adopter des réflexes d'hygiène. Il faut toujours se laver les mains, les désinfecter (eau de javel, dakin...) et retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible après que l’action de secours soit terminée. Ne pas porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux ou manger avant de s’être lavé les mains. En cas d’inquiétude, à la suite d’un contact avec le sang d’une victime, le sauveteur peut consulter un service d’urgence pour évaluer le risque.

Le garrot n’est plus enseigné car on considère qu’en 2011 avec les téléphones portables, l’alerte peut être donnée très facilement tout en maintenant une compression. Si la compression locale est impossible ou inefficace, on mettra en place un garrot réalisé avec un lien large non élastique. On notera l'heure de pose, et on ne le retirera en aucun cas. Seul un médecin est habilité à le retirer. Ce cas est exceptionnel.

La présence d'un corps étranger dans la plaie contre indique la compression locale. Il faut donc alerter immédiatement le SAMU – Centre 15 et appliquer les consignes données dans l’attente de l’arrivée des secours. Il ne faut en aucun cas enlever le corps étranger, car il diminue le saignement et son retrait pourrait aggraver la lésion.