Auteur Sujet: L’évanouissement ou le malaise vagal !! ... Conduite à Tenir !!!  (Lu 161546 fois)

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Hors ligne gendy

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(MFI) L’évanouissement ou le malaise vagal comme le nomment les médecins, regroupe un ensemble de symptômes désagréables qui peuvent aller jusqu’à la perte de connaissance complète. Nos arrières grand-mères qui y étaient très sujettes, s’en prémunissaient en respirant des sels d'ammoniaque qu’elles conservaient dans de ravissants flacons. « Vite, mes sels » parvenaient-elles à peine à articuler avant de « tomber dans les pommes » ou de se « trouver mal ».  :)

Un malaise vagal est le fait de perdre connaissance à la suite de la baisse brutale de la tension artérielle. Le sang n’arrive plus en quantité suffisante dans le cerveau et c’est la perte de conscience. Elle est très brève, en général quelques secondes et on reprend connaissance, on va voir ce qu’il faut faire pour accélérer les choses.

Malaise vagal vient du nerf vague, la dixième paire de nerfs crâniens encore appelé nerf pneumogastrique. Ce nerf a un rôle important, il empêche le cœur de battre trop vite.
S'il s’excite, par exemple en cas de stress ou d'angoisse, il va donner l’ordre au cœur de ralentir, et un cœur qui ralentit envoie moins de sang dans les artères donc moins d'oxygène au cerveau et la tension chute.
C’est la perte de connaissance uniquement le temps que l’organisme réagisse afin qu'il envoie des ordres par d’autres nerfs pour accélérer le rythme cardiaque et faire remonter la tension afin d'irriguer de nouveau suffisamment le cerveau.
Le diagnostic est facile à faire pour un médecin mais c’est impressionnant pour le public.
La personne devient toute pâle (pas assez de sang dans le visage), elle se sent mal (elle part dans les pommes), la vue se trouble (voile noir devant les yeux), et elle tombe.

Devant un tel malaise, et même si vous n’êtes pas certain que ce soit une malaise vagal, pendant que quelqu’un appelle les secours, il faut allonger la personne sur le dos et lui surélever les jambes... le sang remontera plus facilement au cerveau.
La prévention consiste à avoir une tension suffisante pour éviter les baisses brutales, voir avec son médecin si des analyses peuvent être nécessaires .

La syncope : un coup de frein du système vagal !

Tomber dans les pommes, dans les vapes, s'évanouir...  :P  :-[  ???
Les syncopes récidivantes sont un motif fréquent de consultation aux urgences.
Une syncope simple, non associée à d'autres symptômes, est une perte de connaissance brève qui dure de quelques secondes à quelques minutes seulement. Elle survient quand le cerveau ne reçoit plus assez de sang pendant un temps très bref.
Les cellules du cerveau ne reçoivent plus assez d'oxygène, la personne perd connaissance brutalement, elle tombe souvent, avec le risque de se faire mal. Puis, elle redevient consciente de manière aussi brutale qu'elle avait perdu connaissance. Les personnes à qui cela arrive ne se souviennent pas forcément de cette perte de connaissance.
Le plus souvent, on fait une syncope à cause d'un choc émotionnel ou simplement à la vue du sang. Le responsable est le système nerveux autonome. Il contrôle (sans dépendre d'une décision ou d'un ordre particulier du cerveau) toutes les fonctions vitales : la respiration, les battements du cœur mais aussi tous les organes de la digestion.

Qu’est-ce qui provoque le malaise vagal ?

Les causes d'un malaise vagal peuvent donc être physiques (douleur violente, forte chaleur, effort intense) et/ou psychologiques (stress ou anxiété importants, émotion forte). Un malaise vagal simple, bien qu'impressionnant, est sans gravité.
La survenue de ce malaise est due à un excès d’activité du système nerveux parasympathique sur le cœur et les vaisseaux. Le nerf vagal qui est ici en cause agit sur la rapidité des battements cardiaques qu’il modère. De nombreux réflexes sont aussi du ressort du nerf vagal qui adapte ainsi le rythme de notre pouls en fonction des besoins de notre organisme. Il peut ainsi ralentir notre rythme cardiaque en fonction d’informations reçues et entraîner de ce fait une baisse de la tension artérielle et finalement le malaise.

Y-a-t-il des signes annonciateurs ?

Oui, juste avant (mais aussi après) un évanouissement, il est fréquent de ressentir des nausées, de vomir et d’avoir des sueurs ; autant de symptômes dus à l’excitation du nerf vague. L’entourage remarquera aussi une pâleur inhabituelle et la prise du pouls révèlera un ralentissement de celui-ci à moins de 50 battements par minute.
Sous l’effet de la chaleur, d’un stress, de la peur, d’un environnement confiné, la personne peut se sentir mal. De même, le fait de manger insuffisamment, de faire un effort en étant à jeun ou au contraire après un repas trop riche ou trop arrosé peut être à l’origine d’une perte de connaissance. Chez les personnes âgées, le fait de passer brutalement de la position allongée à la station debout peut provoquer une chute de la pression artérielle et un évanouissement.

Combien de temps peut durer l’évanouissement ?

La perte de connaissance (qui peut être partielle ou complète) est d’une durée variable, de quelques secondes à quelques minutes. Il est rare qu’on se blesse en tombant car la plupart du temps, on sent venir le malaise et plus qu’une perte totale de conscience, on ressent davantage une faiblesse extrême. C’est un incident banal qui ne nécessite pas de traitement particulier sauf s’il se répète trop souvent ou dure plus de dix minutes.
Suite à un malaise vagal, la récupération est toujours complète, rapide mais progressive. Il faut donc attendre un peu avant de reprendre ses activités sous peine de voir le malaise se répéter.

Quels gestes faut-il faire ?

Quelle que soit sa position, essayez d’assurer la stabilité du malade pour lui éviter la chute. Assis, il convient de pencher la tête en avant entre les genoux de façon à propulser le flux sanguin vers le cerveau. Il est toutefois préférable, quand on le peut, d’allonger le malade, les jambes surélevées (à 45 degrés sur une chaise) toujours pour favoriser l’oxygénation du cerveau.
Desserrez les vêtements, col de chemise, ceinture, éventez-le et écartez éventuellement le public. Lorsqu’il a repris conscience, laissez le malade allongé au calme au moins 10 à 15 minutes, le temps qu’il récupère complètement.

Et si c’était grave ?

Si la personne reste inconsciente ou si la sensation de malaise persiste plus de 10 minutes, si le pouls est faible, il faut appeler les secours. En fait, il ne s’agit peut-être pas d’un simple évanouissement mais d’une anomalie du rythme cardiaque dont le début est différent du malaise vagal : il est brutal et il n’y a pas de signes prémonitoires. Dans ce cas, le malade récupère instantanément et n’a aucun souvenir d’avoir perdu connaissance.
Si la personne est consciente, il faut lui demander à quand remonte son dernier repas (peut-être une hypoglycémie), si elle ressent des douleurs au thorax (signe d’une crise cardiaque), si elle prend un traitement (diabète, épilepsie), si elle a de violents maux de tête (possibilité d’accident cérébral).

Peut-on prendre un traitement pour eviter ces malaises ?

Il n’existe pas de traitement préventif des malaises vagaux communs. Par contre, si vous y êtes souvent sujets et que vous devez subir une petite intervention (points de suture, par exemple), on pourra vous donner de l’atropine pour vous éviter de « tourner de l’œil ». L’atropine a la propriété de paralyser le nerf vague.
Sinon, dans la vie courante, quand vous ressentez les symptômes annonçant un malaise, avertissez votre entourage et ne cherchez pas à vous déplacer ou à vous lever. Restez où vous êtes, respirez profondément ; bien que pénible, votre malaise sera fugace, sans conséquence et il passera en moins d’une minute.

Claire Viognier
Source : RFI

Hors ligne atlas

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Question : les positions d'attente ::)

Principe :
Une victime doit être installée dès que possible dans une position correspondant à ses lésions. Cette position peut être nécessaire pour pratiquer les gestes de soins ou de survie, pour limiter le risque de complications ou augmenter le confort de la victime (lutte contre la douleur et le stress).

Damien

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La position latérale de sécurité (PLS)
La position allongée sur le dos
La position demi-assise lors d'atteinte ventilatoire isolée (pouls bien frappé)
La position assise jambes pendantes
La position allongée jambes surélevées et position déclive
La positions jambes fléchies (patients qui présentent de violentes douleurs abdominales; la victime peut être allongée sur le dos ou sur le côté.)

Toutefois si la victime consciente et qui est capable de dire dans quelle position elle se sent le mieux on l'aidera à s'installer sans qu'elle ait besoin de faire d'effort. Si une victime refuse de changer de position, sous prétexte qu'elle ne se sent pas bien autrement, ne pas chercher à la forcer.  
Si la victime préfère adopter une position dans laquelle elle se sent le mieux, la laisser choisir.
Éventuellement, desserrer les vêtements qui entourent son col et sa ceinture.
Faire en sorte qu'elle soit dans un endroit calme et lui parler de manière à la rassurer.
Surveiller la victime et la réconforter. Si son état s'aggrave, appeler le 15 / 112  ^-^


CFAPSE

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Un malaise est considéré ici comme une perte brutale des capacités physiques et/ou mentales habituelles, associée ou pas à une perte de connaissance.
La victime de ce malaise va ressentir tout ou une partie de ces symptômes :
- grande sensation de faiblesse, de malaise à venir
- voile gris ou voile noir,
- bâillements,
- respiration ample,
- sueurs,
- nausées, voire vomissements,
- perte de connaissance,
- maux de ventre et diarrhée,
- maux de tête --> pensez à l'AVC http://www.sante.gouv.fr/qu-est-ce-qu-un-avc.html
- Sécheresse de la bouche
- Bouffée de chaleur importante
- acouphènes unies ou bilatérales
Le malaise peut être isolé, mais peut parfois être récidivant.


Position d'attente extrait du site : -http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/secourisme/position-d-attente.html   04.03.2009 | Mise à jour le 27.04.2009

1. PRINCIPES

Une victime doit être installée dès que possible dans une position correspondant à ses lésions. Cette position peut être nécessaire pour pratiquer les gestes de soins ou de survie, pour limiter le risque de complications ou augmenter le confort de la victime (lutte contre la douleur et le stress).

2. DIFFÉRENTES POSITIONS

2.1 La position latérale de sécurité (PLS)

On ne peut passer laisser sans risque une victime inconsciente sur le dos: la langue perd son tonus et, attirée par la pesanteur, a tendance à tomber en arrière vers le carrefour aéro-digestif en gênant ou bloquant la respiration; le risque de vomissements, important chez ce type de victime, risque d'inonder les poumons ce qui serait dramatique pour sa survie; de même, les voies aériennes peuvent être menacées par un saignement de la bouche ou de la face. ..
La PLS consiste à allonger la victime sur un côté, bouche tournée vers le sol, et vise donc à protéger les voies aériennes.
C'est donc un geste élémentaire de survie qui doit être pris sans délai chez toute victime inconsciente qui ventile, après avoir assuré la libération des voies aériennes (cf. Abord et bilan d'une victime). Mais son indication doit être étendue à tous les cas où il existe une menace de perte de connaissance ou d'obstruction secondaire des voies aériennes: somnolence, vomissements, saignement de la face, intoxication médicamenteuse...
La PLS peut aussi être employée chez la femme enceinte, en dehors de tout contexte de détresse, dans un but de confort : en fin de grossesse, elle doit être allongée sur le côté gauche pour éviter que l'utérus appuie sur la veine cave inférieure qui ramène vers le coeur le sang de la moitié inférieure du corps.

2.2 La position allongée

On retrouve la plupart des victimes en position allongée sur le dos; ce qui permet d'effectuer le bilan et de pratiquer la plupart des gestes de survie. Mais la position horizontale du corps est également nécessaire chez toute victime qui présente des signes de détresse circulatoire: pâleur de la peau, des conjonctives, pouls filant...
En cas d'hémorragie importante, ou lorsque ces signes sont prononcés, on peut surélever les jambes ou mettre la civière en position déclive, tête plus basse que les pieds (cf. ces positions).

2.3 La position demi-assise

Cette position est indiquée chez les victimes qui présentent une atteinte ventilatoire isolée (pouls bien frappé) car elle améliore la respiration: la masse des viscères abdominaux n'appuie plus sur le diaphragme dont les mouvements sont ainsi facilités.
C'est aussi une position de transport à proposer à toutes les victimes à évacuer qui ne présentent pas de signe de détresse vitale: malaises, plaies, atteintes du squelette...
Elle est plus confortable sur le plan psychologique et limite les désagréments liés aux secousses du transport.

2.4 La position assise jambes pendantes

Elle complète la position demi-assise pour les malades qui présentent des signes d'œdème aigu du poumon (ventilation rapide, difficile, bruyante avec expectoration mousseuse) associé un pouls rapide et bien frappé. Elle permet d'améliorer la fonction cardiaque, donc l'état du patient, en faisant baisser la pression du sang.

2.5 Position allongée jambes surélevées et position déclive

Le fait de maintenir les jambes surélevées (à l'aide d'une chaise, d'une couverture, ou d'un équipier affecté à cette tâche) permet d'augmenter le volume sanguin irriguant les organes vitaux. Il faut donc installer dans cette position la victime dont l'hémorragie externe a été particulièrement abondante ou le traumatisé qui présente des signes de détresse circulatoire : pâleur conjonctivale, pouls carotidien rapide et filant, pouls radial imprenable, pâleur ou marbrures cutanées ( signes pouvant faire évoquer une hémorragie interne).
Il faut faire attention, dans ce cas, à ne jamais rabaisser les membres surélevés avant la prise en charge médicalisée de la victime : l'appel brutal de sang dans les membres risquerait d'entraîner un désamorçage de la pompe cardiaque et donc la mort.
Lorsque la victime est installée sur une civière (brancard, matelas coquille ), on peut aussi, dans le même but et avec les mêmes conséquences, surélever les pieds par rapport à la tête. On peut ainsi associer PLS et jambes surélevées.

2.6 Positions jambes fléchies

La flexion des cuisses par rapport au bassin permet de détendre les muscles abdominaux et améliore le confort des blessés de l'abdomen ou des patients qui présentent de violentes douleurs abdominales; la victime peut être allongée sur le dos ou sur le côté.

3. REMARQUES

La victime consciente est capable de dire dans quelle position elle se sent le mieux :
on l'aidera à s'installer sans qu'elle ait besoin de faire d'effort. Si une victime refuse de changer de position, sous prétexte qu'elle ne se sent pas bien autrement, ne pas chercher à la forcer. ..
La position jambes surélevées chez les victimes ayant beaucoup saigné pose un problème en cas de perte de connaissance secondaire : sachant qu'il ne faut pas rabaisser les membres sans autorisation médicale, il n'est pas question de l'installer en PLS et on se contentera donc de libérer les voies aériennes par une bascule de la tête en arrière et un maintien du menton en avant, tout en surveillant attentivement l'évolution des autres fonctions vitales, aspirateur de mucosité prêt à servir...
En cas de saignement d'une oreille (otorragie), il est classique d'allonger la victime inconsciente sur le côté qui saigne : on le fait pour protéger les voies aériennes (cf. PLS) et non pour éviter un saignement intracrânien. En cas d'association avec une fracture d'une autre partie du corps, c'est celle-ci qui conditionne le côté sur lequel on allongera la victime inconsciente et non l'otorragie : soit, en règle générale, du côté blessé pour le membre inférieur et le thorax et côté sain pour le membre supérieur ; charge au secouriste d'éviter un encombrement des voies aériennes par le saignement !

Hors ligne atlas

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la position que choisira elle meme la victime sera la troisième position

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oui surtout si c'est un OAP  ou œdème aigu du poumon !

Les jambes sur-élevées ne sont pas une position d'attente en secourisme, je me trompe ?

Hors ligne Toutenelle

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Bien ben moi ..je répond !

Moi-même j'ai eu plusieurs malaises à répétitions alors bon je connais unpeu maintenant comment cela se passe ;D.
 
Pour un malaise :
Si la personne est consciente, la mettre demi-assise ou lui demander de rester allongée.
Si la personne est inconsciente, la mettre en PLS au cas ou qu'elle vomirait et NE JAMAIS laisser une personne inconsciente sur le dos.

Voilà je pense que c'est bonne réponse !! Je n'ai pas L'afps mais bon étant eu des malaises souvent , on m'a expliqué ce que je devais faire .
@+
Patricia   ;)   :-[  :P

Hors ligne Tigrou54

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La personne inconsciente QUI RESPIRE doit être mise en PLS.


Face à une personne consciente qui présente un malaise (les positions) :

- Allongée dans presque tous les cas.
- Si elle adopte spontanément une autre position, la respecter.
- Difficultés respiratoires, position demi-assise.

Voilà ce qui est enseigné en secourisme. On ne parle pas de jambes sur-élevées.

Au CCA, on en parle, mais la durée de formation n'est pas vraiment la même qu'au CFAPSE.

Donc on sur-élève les jambes seulement sur conseils du centre 15 ; il est parfois dangereux de faire certains gestes sans en connaitre les conséquences (par exemple sur-élever les jambes dans tous les cas). Par conséquent, en secourisme il ne doit être enseigné uniquement ce que j'ai cité ci-dessus, et il doit être fait de même sur le terrain afin d'éviter toutes dérives.

Je conseille à Toutenelle de passer l'AFPS... aujourd'hui le PSC.1

Hors ligne leburon63

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Citation de: Tigrou54
Les jambes sur-élevées ne sont pas une position d'attente en secourisme,.... je me trompe ?

mais Oui ... pour soulager une douleur abdominale.

Hors ligne Tigrou54

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Négatif Lubéron.
Ce sont 2 positions tout à fait différentes :

 :arrow:  Victime allongée, jambes sur-élevées :
Pourquoi ? Le sang contenu dans les jambes est dirigé vers les organes nobles grace à la sur-élévation.
Quand ? Le seul cas en secourisme, en CFAPSE = hémorragie importante, victime consciente.

:arrow:  Victime allongée, jambes sur-élevées, CUISSES FLECHIES :
Pourquoi ? Afin de soulager la douleur en détendant la paroi abdominale.
Quand ? Face à une plaie abdominale.

Ce sont donc 2 positions COMPLETEMENT différentes, dont l'objectif n'est pas du tout le même.

J'espère avoir répondu à certaines questions.

Amicalement.

Hors ligne leburon63

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oui mais ca change pas le probleme la position jambe surelevé est enseigné en secourisme.
Ecoutes avec le bouquin sous les yeux (je l'avoue :p)
il y en a 8
-position horizontale
- jambes surelevées
- jambe horizontales et cuisses flechies (autant pour moi :) )
- position demi-assise
- tronc surelevé en appui sur le coté lésé
- à plat ventre
- à plat dos tete calée
- PLS

Doc blanc

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D'autant plus qu'une fois qu'elles sont surélevés ces belles jambes elles doivent y rester :P mais si le patient est inconscient il risque d'avaler sa langue  ::) alors mise en place d'une canule ou PLS ?
Et s'il faut relever les jambes en général comment met-on le patient en PLS + jambes levées...? c'est difficilement jouable...  :-\
dans l'AFGSU il n'est plus préconisé de lever les jambes en cas de malaise vagal, ils se sont rendus comptent que l'effet n'était pas probant (la seule raison de lever les jambes serait en cas d'hémorragie massive pour renvoyer le sang aux organes nobles.) Donc plus de problème pour la PLS !
Un malaise vagal, comme son nom l'indique, est dû à une stimulation excessive du système para sympathique ( ou système vague). Il peut être provoqué par la douleur, ou une émotion forte, après un effort, spécialement à l’arrêt d’un effort d’endurance ; ou après une émotion ou une contrariété subites, une peur vive ; lors d’épisodes douloureux (souvent par exemple au moment d’accès de douleurs prémenstruelles chez les adolescentes) ou en atmosphère chaude et confinée ou bruyante (transports, spectacles) etc...
Dans plus de la moitié des cas il y a des signes annonciateurs ou « prodromes » tels que : sensations vertigineuses, vue brouillée, bourdonnements d’oreille, nausées, associés à une pâleur du visage et à des sueurs.
Parfois au contraire la perte de conscience survient brusquement avec une chute imprévue (avec alors risque éventuel de blessure ou de contusion).
Il se traduit par une bradycardie et une hypotension et peut aller jusqu'à la perte de connaissance.
La conduite à tenir est la même que sur toute perte de connaissance :
_ alerte
_ on stimule la personne ("ouvrez les yeux, serrez moi la main")
_ LVA
_ PLS
_ O2
_ bilan


http://www.urgencyclopedie.info/index.php/Premiers_secours_:_malaise

Motifs fréquents de consultation et/ou d'hospitalisation les malaises, lipothymies, syncopes et pertes de connaissance nécessitent une approche diagnostique fondée avant tout sur les données cliniques.

    * DÉFINITION

      Ces définitions reposent sur des éléments exclusivement recueillis à l'interrogatoire.

      1 - LA SYNCOPE

      Elle réalise une perte de connaissance :- brève en règle quelques secondes à moins de 3 minutes ;- complète s'accompagnant soit d'une chute brutale soit d'un affaissement progressif ;- en général sans mouvements anormaux, ni morsure de la langue ou perte d'urine ;- avec une reprise de conscience rapide et totale sans obnubilation ;- survenant le plus souvent en position debout très rarement en décubitus ou lors du sommeil nocturne.

      2 - LA PERTE DE CONNAISSANCE PROLONGÉE

      - sa durée dépasse 3 minutes et peut atteindre plusieurs dizaines de minutes ;- elle peut s'accompagner de mouvements tonico-cloniques, d'une morsure de la langue et d'une perte d'urine ;- pouvant survenir en toute position ;- le retour à la conscience est souvent progressif avec obnubilation.

      3 - LIPOTHYMIE

      Elle peut précéder la perte de connaissance ou rester isolée réalisant un équivalent mineur de la syncope.La symptomatologie est riche et variée : fatigue extrême, brouillard visuel, acouphènes, étourdissement, oppression respiratoire, palpitations, sueurs.

      4 - MALAISE SANS PERTE DE CONNAISSANCE

      Sensation subjective de mal êre.- Malaise avec perte de connaissance brève = syncope avec phase prodromique ;- malaise sans perte de connaissance = lipothymie.
    * PHYSIOPATHOLOGIE

      Le mécanisme le plus fréquent est la baisse transitoire du débit sanguin cérébral généralement secondaire à une hypotension systémique. - soit par diminution du débit cardiaque- soit par diminution des résistances vasculaires périphériques.Plus rarement il s'agit d'un trouble de l'électrogénèse cérébral.
    * L'INTERROGATOIRE

      L'interrogatoire est absolument fondamental : non seulement celui du malade mais aussi celui de son entourage familial et/ou socio-professionnel.Souvent difficile dans le contexte de l'urgence il doit êre repris à distance dans le calme et en revenant sur les points qui paraissent litigieux.

      Dans tous les cas il devra faire préciser plusieurs éléments :
      - l'existence d'antécédents analogues ;
      - la durée de l'épisode en sachant que dans la plupart des cas les patients ont tendance à la surestimer ;
      - les circonstances d'apparition : heure, lieu, position du corps,activité ;
      - les éléments déclenchant possibles : émotion, jeûne, effort, miction, toux, lever, pression latérale du cou, atmosphère confinée et surchauffée ;- les prises médicamenteuses : traitement habituel, traitement récemment introduit, posologie, horaire des prises ;
      - en cas de perte de connaissance il faudra en particulier rechercher : . une éventuelle phase prémonitoire (lipothymies, palpitations...) . les signes de la période ictale : pâleur, sueurs, secousses tonico-cloniques, bradycardie ;
      - la phase de récupération : rapide ou lente, avec ou sans obnubilation, les signes accompagnateurs (nausées, perte d'urines, morsure de langue, céphalée) .

       
    * L'EXAMEN CLINIQUE

      1 - EXAMEN CARDIOVASCULAIRE - Rythme cardiaque au repos (régulier ou non) et éventuellement après massage sino-carotidien.- Auscultation cardiaque, des vaisseaux cervicaux et des creux sus-claviculaires.- Tension artérielle aux deux bras en position couchée puis après passage en position debout toutes les minutes pendant cinq minutes.- Recherche d'une insuffisance veineuse des membres inférieurs (varices) .

      2 - EXAMEN NEUROLOGIQUE- Paires crâniennes- Réflexes ostéo-tendineux- Fibres longues motrices, sensitives, cérébelleuses.

      3 - CONSEQUENCES EVENTUELLES D'UNE CHUTE : plaies, fractures, hématomes.Habituellement l'interrogatoire et l'examen clinique permettent de poser le diagnostic dans un quart à la moitié des cas.
    * PRINCIPALES ETIOLOGIES

      A - SYNCOPES ET LIPOTHYMIES

      1 - Les syncopes vasculaires réflexesElles font appel à une intervention du système nerveux autonome et/ou à une sensibilité anormale des structures vagales.
            1.1. - La syncope vaso-vagale ou vaso-dépressive ou essentielle est la cause la plus fréquente.Elle est souvent déclenchée par des évènements particuliers (choc émotif, peur, douleurs) ou des situations évocatrices (atmosphère confinée, station debout immobile prolongée) .

            1.2. - Les syncopes vagales de situation ou syncopes réflexesLeur diagnostic repose le plus souvent sur l'interrogatoire :- syncopes mictionnelles- syncope de la défécation- syncope de la toux ou ictus laryngé- syncope réflexe de la déglutition.

            1.3. - L'hypersensibilité sino-carotidienne.Survenue lors du massage du sinus carotidien d'une pause sinusale d'au moins 3 secondes et/ou d'une chute tensionnelle d'au moins 50 mm de mercure.

            1.4. - L'hypotension orthostatiqueBaise tensionnelle atteignant ou dépassant 30 mm de mercure pour la systolique et 20 mm pour la diastolique.Selon la variation concomittante du pouls on distingue : - hypotensions sympathicotoniques s'accompagnant d'une tachycardie importante. L'arc baro-réflexe est anatomiquement intact mais ses capacités d'adaptation sont dépassées par l'intensité de la perturbation périphérique : hypovolémie globale (diminution du volume extra-cellulaire) ou relative (diminution du volume sanguin efficace) souvent en rapport avec des causes médicamenteuses (vaso dilatateurs, diurétiques, antihypertenseurs...) - hypotensions asympathicotoniques où la fréquence cardiaque ne s'accélère pas. Beaucoup plus rares elles témoignent d'une lésion de l'arc réflexe.

      2 - Les syncopes cardiaques.
            2.1. - Les syncopes cardiaques mécaniques obstructivesLa gêne à l'éjection ventriculaire gauche explique leur survenue à l'effort, au cours des rétrécissements aortiques serrés et des myocardiopathies obstructives.

            2.2. - L'angor syncopal

            2.3. - Les syncopes cardiaques rythmiques ou conductivesLe bloc auriculo-ventriculaire de haut degré (syndrome de Stokes-Adams) est une cause fréquente en particulier chez les sujets âgés.Le bloc sino-auriculaireLes troubles du rythme paroxystique : tachycardies ventriculaires, torsades de pointe, tachycardies supra-ventriculaires paroxystiques.

      3 - Les syncopes neurologiques et psychiatriques
            3.1. - Les causes neurologiquesLes accidents vasculaires cérébraux et la pathologie tumorale s'accompagnent exceptionnellement de syncopes.Le véritable problème est celui du diagnostic différentiel que posent les crises d'épilepsie généralisée ou localisée qui entraînent des pertes de connaissances en règle plus longues.

            3.2. - Les causes psychiatriquesL'hyperventilation associée à une attaque de panique peut éventuellement par le biais d'une hypocapnie entraîner une syncope.L'hystérie où la perte de connaissance est simulée, constitue un diagnostic différentiel.

      4 - Les syncopes métaboliques et toxiquesL'hypoglycémie entraîne le plus souvent des lipothymiesL'intoxication par l'oxyde de carbone.

      B - PERTES DE CONNAISSANCE PROLONGEES

      La principale étiologie est constituée par la crise d'épilepsie généralisée.L'intoxication alcoolique aigue est également une cause fréquente en sachant l'intrication avec les crises d'épilepsie.Plus rarement il peut s'agir d'une intoxication au CO, d'une hypersomnie paroxystique (syndrome de Gélineau) ou d'un syndrome d'apnée du sommeil.

      C - MALAISE SANS PERTE DE CONNAISSANCE

      Il peut êre secondaire à des chutes, des vertiges, des crises névropathiques et des hypoglycémies.
    * EN CONCLUSION

      Il faut souligner que l'interrogatoire et l'examen clinique constituent la clé de voûte du diagnostic. Cependant celui-ci comporte de nombreuses embûches liées aux difficultés du recueil des données et à l'intrication des étiologies sur certains terrains tels que les sujets éthyliques et les sujets âgés.

Références :
    Diagnostics difficiles en Médecine Interne, Tome 3. H. ROUSSET, D. VITAL-DURAND.

    Traité de Médecine, P. GODEAU, S. HERSON, J.C. PIETTE, Paris, 3ème Ed. Flammarion, Médecine Sciences.

Malaises chez l'enfant scolarisé http://www.integrascol.fr/fichemaladie.php?id=46

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Que faire en cas de malaise vagal ?  :-[  :P  :-\

Nausées, vertiges, sueurs, pâleur, perte de conscience  ::)
Bien que le malaise vagal soit sans gravité, il est préférable de savoir comment réagir s'il survient.

Le malaise vagal se produit lors d’une stimulation excessive du système nerveux parasympathique, également appelé le nerf vague.
Celui-ci est très long : il parcourt le corps de l’estomac jusqu’au cerveau en passant par le cœur. Contrairement au système nerveux sympathique qui a pour fonction d’accélérer le rythme cardiaque, il sert à le ralentir. Lorsque l’équilibre établi entre ces deux systèmes est rompu, il y a diminution de la fréquence cardiaque et chute de la tension artérielle. Le transport de l’oxygène au cerveau et aux autres organes vitaux s’en trouve perturbé, ce qui peut entrainer des nausées, des vertiges, des sueurs, une pâleur, une perte de tonus et, dans certains cas, l’évanouissement. La perte de conscience est généralement très brève.

Quelles sont les causes d’un malaise vagal ?
Le système nerveux contrôle la fréquence cardiaque sans que nous en ayons conscience. De nombreux facteurs sont susceptibles de stimuler le nerf vague et, ainsi, occasionner un malaise vagal.

Une activité excessive du système nerveux parasympathique peut être causée par :
    le stress ;
    une chaleur incommodante ;
    le confinement ;
    une émotion trop intense ;
    une douleur vive ;
    des phobies variées (la vue du sang, être au milieu d’une foule, etc.) ;
    la station debout prolongée ;
    la grossesse ;
    le rasage chez les hommes, puisque cela stimule une zone particulière de la carotide (=artère amenant le sang du cœur vers la tête) où se situent de nombreux récepteurs du système nerveux parasympathique ;
    certains médicaments pouvant provoquer une excitation du nerf vague.

Dans certains cas, il peut s’agir d’une prédisposition issue de la génétique familiale.

Quels sont les signes avant-coureurs d’un malaise vagal ?  :P

Certains indices peuvent permettre de reconnaître un malaise vagal :
    des bouffées de chaleur ;
    des nausées ;
    de la fatigue extrême ;
    une vision embrouillée ;
    des sueurs ;
    de la pâleur ;
    de la diarrhée ;
    des bâillements successifs ;
    des troubles d’audition tels que des acouphènes.

Comment réagir en cas de malaise vagal ?

Bien qu’il puisse être effrayant, le malaise vagal est sans danger. Lorsqu’il survient, la personne doit s’allonger et appuyer ses jambes contre une chaise, un meuble ou autre, de manière à ce qu’elles soient surélevées. Cette position favorisera le retour sanguin vers le cœur. Si la victime du malaise est accompagnée, au moins une des personnes présentes doit rester à ses côtés afin de lui parler et de s’assurer qu’elle retrouve rapidement ses esprits. Cette personne peut également apporter une serviette d’eau froide afin de rafraichir la victime. En cas d’évanouissement, la personne inconsciente doit être placée en position latérale de sécurité (PLS).  Si la perte de conscience persiste ou si la personne qui en est affectée souffre d’une maladie cardiovasculaire ou de diabète, il est important de contacter les secours.
Comment prévenir un malaise vagal ?

Différents gestes permettent de prévenir le malaise vagal :
    dormir suffisamment, soit environ 8 heures par nuit ;
    manger sainement et régulièrement ;
    boire beaucoup d’eau et adapter la quantité en fonction des activités pratiquées ;éviter de rester debout trop longtemps ;
    faire du sport régulièrement (yoga, natation, marche, etc.).

Que faire en cas de nombreuses récidives ?
Quoique cela soit plutôt rare, certaines personnes peuvent être atteintes de malaises vagaux de façon récurrente. Si c’est le cas, un traitement médical existe. Il s’agit d’injections sous-cutanées d’atropine, un médicament qui permet de calmer la stimulation du système nerveux parasympathique.

Source http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=malaise-vagal