Je me permet de réagir sur la décompensation respiratoire:
En effet, le premier risque (en terme de gravité) est celui de DÉPRESSION respiratoire (on parlera plus volontiers de décompensation chez un BPCO ou un insuffisant respi, par ex.) c'est un détail
La surveillance, bien avant la saturation, est la fréquence respiratoire. Cette dépression respi va en effet entrainer une diminution de celle-ci, pour finalement aboutir à une apnée.
Lorsque la saturation en oxygène commence à baisser, c'est que notre fréquence est déjà sérieusement abaissée et qu'elle ne correspond plus aux besoins de l'organisme. La réaction du secouriste doit donc avoir lieu AVANT toute diminution de la SpO2, dès que la Fréquence respi chute. (inhalation à 15 l/mn, insufflations entre les cycles de la victime si FR < 6, stimulation +++)
Concrètement, cette dépression respiratoire est accompagnée de somnolence, et la simple stimulation (parfois "rude") suffit à passer le cap délicat.
Pour mémoire, les principaux effets indésirables par ordre de fréquence:
- Nausées, vomissements
- Somnolence
- Hypotension, bradycardie
- Dépression respiratoire
Antidote: Narcan (Naloxone)
Le myosis serré est normal, pas la peine de suspecter quoi que ce soit de neuro
Thomas
(qui a passé sa nuit à passer de la morphine...)