Auteur Sujet: Ce que préconisent la police et la gendarmerie en cas d'agression !  (Lu 1844 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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De nombreuses victimes s’opposent et mettent en fuite leurs agresseurs.  >:(
Un comportement à risque qui les met en danger. Et que répriment les services de police et de gendarmerie.

Lors d’un braquage commis le 2 février dernier au bureau de tabac des Piedalloues, la buraliste s’est interposée et « a reçu un coup de crosse, indique le référent sûreté du commissariat de police d’Auxerre, le brigadier-chef Fabrice Charleuf. Il semble que l’arme était en plastique mais si elle avait été métallique, elle aurait pu être grièvement blessée. »

Le policier est catégorique : « Il ne faut pas s’opposer physiquement à son agresseur. La vie humaine ou sa santé physique est bien plus importante que les biens. »

« Le bon réflexe : composer le 17, dès que possible »

Même discours du côté de la gendarmerie. « Il ne faut pas que les gens prennent des risques inconsidérés, au péril de leur vie ou de leur intégrité physique, insiste l’officier adjoint police judiciaire du groupement de gendarmerie de l’Yonne, le capitaine Patrick Lyon. Le bon réflexe, c’est de faire le 17, dès que possible et de donner une description de son agresseur. »

Gardez votre sang froid, observez et recueillez le maximum de renseignements afin d'identifier au mieux vos agresseurs. Noter une plaque d’immatriculation, se souvenir des vêtements qu’il portait, du son de sa voix, d’un signe distinctif, la description physique de votre agresseur et d'éventuels signes distinctifs (voix, tatouage, cicatrice, couleur des yeux, de la peau, des cheveux, etc.), observer s’il a touché des objets, donner une direction de fuite. Autant d’éléments qui pourraient aider les forces de l’ordre dans leur enquête.

« Il faut obtempérer, poursuit le brigadier-chef Fabrice Charleuf. Mettre ses mains bien en évidence, éviter de soutenir son agresseur du regard pour ne pas induire un comportement violent de sa part, et essayer malgré tout de se concentrer pour apporter une description. Même si cela peut engendrer un sentiment de frustration. Ensuite, c’est à la police et à la justice de faire son travail et rechercher les auteurs. »

Lors de cambriolages, les forces de l’ordre rappellent également que « bien souvent, quand les auteurs sont dérangés, ils prennent la fuite ». Et pour les professionnels, notamment les buralistes, il est préconisé d’avoir peu d’argent en caisse et de réduire les stocks.