Auteur Sujet: Concours : réussir son oral d’admission... entretien avec le jury !  (Lu 3459 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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L’entretien sert à compléter et expliciter les informations contenues dans votre dossier.
Il permet au jury de vérifier l’authenticité du dossier, de vérifier le niveau de maîtrise de l’ensemble des compétences requises pour obtenir la certification et d’échanger sur l’expérience et la pratique acquises au regard des activités ou fonctions que le titulaire a été amené à exercer.
Déroulement type d’un entretien (en général) :
- Vérification de la convocation et de l’identité du candidat
- Présentation par le jury du déroulement de l’entretien
- Questions posées par le jury : approfondir les points clés, éclairer les zones de flou, montrer le degré d’autonomie et la capacité d’adaptation. Les membres du jury peuvent également demander une présentation synthétique du parcours professionnel et de formation, les motivations et apports concernant la démarche de VAE, etc.

A l’issue de l’entretien, le jury délibère. Dans la majorité des cas, la décision est envoyée par courrier dans les jours qui suivent.

Bon vous entrez dans la salle. Face à vous le jury, généralement composé d’un enseignant de l’école ou d’un responsable pédagogique et d’un représentant du monde économique. Pendant plusieurs dizaines de minutes, ils vont chercher à comprendre qui vous êtes et vérifier que vous (votre parcours, votre personnalité, vos projets) êtes bien en adéquation avec la formation proposée par l’école, son esprit, ses valeurs, et avec les besoins des entreprises.

Sachez vous présenter

Activités associatives et sportives, voyages à l’étranger, loisirs, stages, jobs ou visites d’entreprises seront donc passés au crible. Tirez-en les dominantes de votre personnalité, de vos aptitudes et de vos potentiels. Évoquez dans la mesure du possible votre projet professionnel et tentez de réfléchir en quoi l’école peut vous aider à concrétiser ce projet.

Soyez passionné

Montrez au cours de l’entretien votre curiosité d’esprit, votre vivacité, la conviction voire la passion que vous avez pu mettre dans un loisir, un centre d’intérêt quel qu’il soit. Démontrez et apportez toujours la preuve de ce que vous avancez. Exemple : « vous aimez travailler en équipe », expliquez pourquoi avec des éléments tangibles. Tirez toujours des enseignements et des enrichissements de ce que vous avez vécu. « Pourquoi ce projet est-il révélateur de ma personnalité ? »

Valorisez vos choix

Mettez en avant les atouts de votre personnalité en valorisant vos études, vos projets, votre motivation et la pertinence de vos choix. Sens de l’équipe ou du collectif, solidarité, honnêteté, authenticité, motivation, leadership, esprit de synthèse, sens des priorités, vision d’ensemble, ouverture, curiosité, sociabilité, mobilité, volonté d’organisation sont quelques qualités et atouts que chercheront à déceler les membres du jury.

Montrez votre culture générale

Inutile de faire étalage de ses connaissances, car c’est d’abord votre individualité qui doit plaire au jury. Néanmoins, celui-ci attend de vous que vous ayez un certain niveau de culture générale. Si l’un de vos projets suscite l’intérêt sur un domaine en particulier, vous devez être capable d’élargir le débat. Vous devez être capable de vous exprimer sur n’importe quel sujet (actualité, art et culture…) si l’entretien comporte un exposé sur un sujet précis.

Sachez argumenter

Pour qu’il soit efficace, vous devez vous y être préparé concrètement, savoir argumenter, communiquer et vous exprimer.

Soyez honnête et naturel

Tachez d’avoir réfléchi à ce que vous souhaitez montrer ou démontrer. Mettez à plat les arguments que vous souhaitez développer au cours de cet entretien. Identifiez avant cela vos qualités mais aussi vos limites et vos marges de progression. Écrivez noir sur blanc vos réalisations, vos désirs, vos projets, vos atouts, vos difficultés et vos attentes vis-à-vis de l’école dans laquelle vous postulez.

Écoutez les questions du jury

Osez poser des questions ou en reformuler une. Sachez gérer les silences. Utilisez un vocabulaire simple et précis mais surtout terminez vos phrases et évitez les expressions familières.

Source http://www.studyrama.com/formations/filieres/ecoles-de-commerce/concours-reussir-son-oral-d-admission-en-7-conseils-76630

NOTA :
L’entretien avec le jury, épreuve reine à l’oral des concours s’adresse aux candidats de concours ou d'examens professionnels, comme à tous ceux qui ont à préparer un exposé sur leurs fonctions ou sur leur carrière. 
L’entretien avec le jury est un exercice très proche de l’entretien d’embauche et répond bien à un objectif majeur de l’administration : recruter les profils dont elle a besoin  ::)

Hors ligne Jeano 11

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10 conseils pour réussir son entretien :
Source http://admissibles.escdijon.eu/mybachelor//index.php?page=10-conseils-pour-un-entretien-beton

1. Souriez à vos interlocuteurs dès votre arrivée !
Montrez que vous avez envie d’échanger.

2. Soyez à l’écoute des questions et des remarques !
N’ayez pas peur des silences.
Faites répéter ou reformuler si vous n’êtes pas sûr(e) d’avoir compris une question.

3. Établissez le contact avec le jury !
Regardez vos interlocuteurs dans les yeux.
Ne croisez pas les bras. Essayez autant que possible de ne pas être figé(e).

4. Gérez votre stress !
Il est normal ! Respirez. Soyez confiant(e) dans vos atouts.

5. Soyez positif(ve) et ouvert(e) !
Parlez de vous en vous valorisant : n’attendez pas que le jury vous interroge pour mettre en avant vos qualités.

6. Illustrez vos propos !
Par des exemples, des expériences que vous avez plaisir à raconter (pas moins de 2 ou 3 pour enrichir votre discours).

7. Soyez synthétique et structuré(e) !
Sélectionnez les bonnes informations.
Soyez organisé(e) dans votre exposé.

8. Soyez décontracté(e)... mais pas trop !
Soyez poli(e) et courtois(e).
Ne vous affaissez pas.

9. Ayez le look adéquat !
Ni trop sombre, ni trop voyant.
Soyez à l’aise dans vos vêtements.

10. Préparez quelques questions à poser au jury !
Vous les adapterez en fonction de l’École et/ou de vos interlocuteurs.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Concours : réussir son oral d’admission... entretien avec le jury !
« Réponse #2 le: 28 février 2016, 14:42:00 »
Au-delà des connaissances, comme dans un entretien de recrutement, le comportement du candidat et sa relation au jury jouent un rôle déterminant. Voici les 12 règles d’or qui pourraient impressionner favorablement les membres du jury qui vous interrogera.  ;)

1 - N’UTILISEZ PAS DE PROBLÉMATIQUES PRÉFABRIQUÉES
Les épreuves orales de culture G ne comportent généralement pas de programme, mais leur intitulé laisse souvent apparaître qu’elles font appel aux « qualités de réflexion » du candidat. L’utilisation trop visible de matériau préexistant, issu de manuels utilisés par de nombreux candidats, doit donc être évitée ; de même, plaquer une problématique préfabriquée et passe-partout sur un sujet n’est pas le plus habile. La « récitation » est en revanche possible lorsqu’on traite un sujet « technique » (droit civil ou finances publiques par exemple), à condition d’adopter un ton qui ne laisse pas entendre que l’on récite. Cependant, dans les concours d’accès à des grades de catégorie A, les jurys préféreront souvent que la réponse à une question « technique » soit organisée autour d’une problématique (exemple : le maire est à la fois puissant et étroitement contrôlé) à un traitement type « question de cours » (Le maire, agent de la commune / Le maire agent de l’Etat). Mais construire un exposé autour d’une problématique ne dispense pas de connaissances précises.

2 - VOTRE EXPOSÉ DOIT ÊTRE VISIBLEMENT STRUCTURÉ
On attend toujours du candidat un exposé structuré par un plan annoncé et compréhensible. Plus précisément, tout exposé doit comprendre une brève introduction comportant une entrée en matière, quelques éléments de contexte et définitions si nécessaire, une problématique et une annonce de plan. Celle-ci est toujours très attendue du jury puisqu’elle va constituer un outil essentiel à la compréhension de l’exposé du candidat. Sur le fond, les épreuves d’interrogation technique (ou spécialisée) sont généralement dotées d’un programme réglementaire précis, qui ne tolère pas d’impasse, alors que le champ de la culture générale est très vaste.

3 - MAÎTRISEZ LE TEMPS IMPARTI À CHAQUE SÉQUENCE
Les oraux durent souvent 15 minutes pour l’accès à des grades de catégorie C, mais 20 minutes voire 30 pour des grades de catégorie A ou B. Certains temps de l’entretien peuvent être réglementairement fixés : c’est le cas de l’exposé du candidat sur son expérience, d’une durée de 5 minutes, qui prend place au début de l’épreuve d’entretien de nombreux concours de 3e voie.

Dans ce cas, le candidat doit, en préparant l’entretien, mémoriser un exposé calibré pour « tenir » en 5 minutes, pas plus et pas beaucoup moins. Les candidats ont souvent tendance à réciter leur CV de manière chronologique, ce qui peut s’avérer chronophage et ennuyeux. Il convient de valoriser cette expérience en mettant en exergue les éléments importants (pourquoi tel choix plutôt que tel autre ? Ce que j’en ai retiré, etc...).

Pour d’autres épreuves, comme les épreuves de conversation à partir d’un texte ou d’un sujet de réflexion (attaché territorial), à partir d’un texte (rédacteur, conseiller socio-éducatif), les attentes du jury sont généralement précisées aux candidats, soit sur leur convocation, soit au plus tard le jour de l’épreuve. Il s’agit fréquemment d’un exposé de 10 minutes. Aux épreuves orales « techniques » de 15 minutes, le temps d’exposé attendu est fréquemment de 7 à 8 minutes. En toute hypothèse, les candidats ont tout intérêt à s’informer avant le concours (annales corrigées, rapport du président du jury…) pour savoir le plus précisément possible comment l’épreuve va réellement se dérouler.

Bâtir un exposé de 10 minutes requiert un entraînement préalable, montre en main : être interrompu par le jury au bout de 10 minutes, alors qu’on aborde seulement la deuxième partie d’un exposé qui en compte deux, augure mal de la suite.

4 - ÉVITEZ D’ÊTRE TROP SCOLAIRE
Le ton joue pour beaucoup : savoir « par cœur » n’est absolument pas interdit, bien au contraire. Il faut alors trouver le ton, savoir hésiter de temps en temps pour que le « par cœur » n’indispose pas. De même, évitez des formules du genre « dans mon ouvrage de préparation, j’ai lu que… » ou « mon formateur m’a dit que ». En revanche, « j’ai lu tout récemment que… » passe assez bien, pourvu que vous soyez capable d’être précis.

5 - NE JAMAIS « FAIRE SEMBLANT » ou faire la danse du Sioux  :P
Faire semblant de savoir quand on ne sait pas peut avoir un effet désastreux : mieux vaut reconnaître honnêtement qu’on n’a pas réponse à une question du jury tout en réfléchissant à une réponse possible (« je ne peux pas répondre précisément à votre question, mais par analogie avec… je dirais que… » ou « je l’ignore, mais on peut aussi aborder ce problème sous un autre angle… »). Le jury n’attend pas du candidat qu’il ait réponse à tout mais aime le voir réfléchir, se poser de bonnes questions, faire des liens…

6 - VOS CONNAISSANCES DOIVENT METTRE EN VALEUR VOS SAVOIR-FAIRE
La connaissance du sujet proposé est évidemment nécessaire, mais elle n’est pas suffisante. La manière de présenter vos connaissances est révélatrice de vos qualités et de vos défauts : êtes-vous capable de les organiser ?
De faire comprendre cette organisation ?
De respecter l’organisation annoncée ? Dans la partie entretien qui suit généralement l’exposé, êtes-vous réellement attentif aux questions posées ?
Comment vous comportez-vous face à une contradiction ?...
On voit bien que l’évaluation des connaissances et celle de la manière de les présenter sont étroitement imbriquées.

7 - NUANCEZ TOUJOURS VOS RÉPONSES
Vous devez donner votre avis chaque fois qu’on vous le demande, tout en mesurant bien que tout avis doit être nuancé et argumenté. C’est bien moins le « oui » ou le « non » qui est attendu que ce qui le fonde. « Moi je dis que », le refus de convenir d’une absurdité passent très mal à l’oral. Il faut également éviter les considérations de type « café du commerce », les banalités (« tout fout le camp », « tout est relatif », « la culture, c’est comme la confiture… »). Une bonne manière de marquer ses distances avec des banalités peut consister à les citer sans les faire siennes (« On entend souvent dire que… »), ce qui permet de les nuancer en les mettant en perspective (« mais d’autres disent aussi que » ou « ce qui semble en contradiction avec… »).

8 - ATTENTION AUX CITATIONS
Vous pouvez illustrer vos propos par une citation, à condition de donner l’impression que vous ne la savez pas tout à fait par coeur et, plus fondamentalement, de mobiliser cette citation à bon escient : la citation « passe partout » utilisable sur tout sujet (« L’enfer, c’est les autres… ») ne sera jamais gratifiante. N’abusez pas des citations. Toutefois, mémoriser des citations peut vous permettre de retrouver assez facilement des « points de vue » différents sur une question.

9 - SACHEZ UTILISER LES ABRÉVIATIONS
Parler dix fois dans un exposé de la Société Nationale des Chemins de Fer français et de la Régie Autonome des Transports Parisiens créerait l’impression fâcheuse que vous cherchez à gagner du temps. Mais développer un sigle ou un acronyme, même connu, lors de sa première utilisation dans la conversation, permettra de souligner une donnée importante (exemple : « le R.M.I, revenu minimum d’insertion, dont le volet insertion demeure souvent oublié… »)

10 - IDENTIFIEZ LES QUESTIONS RÉCURRENTES
Pour identifier les questions récurrentes, lisez les annales et les rapports de jury. Vous y verrez par exemple que, dans les concours d’accès à la FPT, la plupart des épreuves d’entretien portant sur la motivation et les aptitudes à exercer les missions comportent des questions sur la commune, le département, la région, leurs compétences et les modes de désignation de leurs organes. Des questions sur les droits et les obligations des fonctionnaires sont également fréquentes. Ces thèmes ont pour objectif d’évaluer l’intérêt et la curiosité du candidat pour son futur environnement professionnel.

11 - NE REFUSEZ JAMAIS DE RÉPONDRE À UNE QUESTION
Vous pouvez répondre que vous ne savez pas ou que la question vous surprend.
Vous pouvez aussi, avec prudence, reformuler la question : « je crois comprendre que vous me demandez si… ».

12 - NE VOUS LAISSEZ PAS IMPRESSIONNER PAR UNE QUESTION DÉSTABILISANTE
Une question déstabilisante du genre « quelle différence y a-t-il entre vous et un imbécile ? » est toujours possible. Elle vise à mesurer comment le futur fonctionnaire peut se comporter face à l’imprévu. Déstabiliser systématiquement les candidats n’est cependant pas une pratique ni souhaitable ni répandue.
Le candidat doit essayer de jouer le jeu et de répondre : « l’imbécile ne sait pas qu’il l’est, pour ma part j’ai conscience de n’avoir pas parfaitement répondu à telle question.
Mais je me suis efforcé de démontrer dans mon exposé que… ».
Dites-vous bien aussi que les autres membres du jury n’ont peut-être pas le même regard sur la question que son auteur et qu’ils vous sauront particulièrement gré d’y avoir répondu.

Source http://vocationservicepublic.fr/