Montagnes, garrigues, déserts, milieux à risques.. Des Conseils de Sécurité !!

[Jeano 11]

L'objectif est de réduire les risques par une analyse intellectuelle permanente en amont, pendant l'activité et en aval de sa sortie.
En été ou en hiver, notamment, le risque « avalanche », intrinsèque au milieu montagnard, est omniprésent quel que soit l'activité pratiquée (ski, cascade de glace, varappe et alpinisme, randonnée à pied, en raquettes ou à skis ...).
Une préparation physique et un équipement spécifique au milieu et à la sortie sont donc indispensables.
Être prévoyant c'est prendre conscience que de l'accident découlent de véritables drames humains.
En effet, étant donné le profil des victimes (hommes de plus de 40 ans), ces dernières sont souvent parents d'enfants ou de petits enfants en bas voire en très bas âge. Des mères se retrouvent donc sans mari ou compagnon souvent sans emploi et parfois sans ressource pour assumer l'avenir. Il est donc primordial pour le pratiquant de la montagne d'être prévoyant bien au-delà de la préparation de sa course. Il doit « admettre » que la montagne est dangereuse.
Analyser les feux rouges 
Lors de la préparation et lors de la réalisation d'une course, il faut savoir écouter les avertissements.
Le pratiquant ne doit pas s'autoriser à franchir plusieurs « feux rouges » :  comme un mauvais réveil, un départ retardé, un oubli ou une casse de matériel, une météo non conforme aux prévisions, une difficulté non prévue, une erreur d'itinéraire sont autant de signes, quand ils commencent à s'accumuler, qui doivent conduire au renoncement.
En montagne, le renoncement est une preuve de lucidité et de courage.
En hiver, lire et analyser de BRA de météo France (Bulletin d'estimation des Risques d'Avalanche) La prise en compte du chiffre n'est pas suffisante. Une lecture complète du
bulletin est indispensable pour sélectionner sa sortie en fonction de l'enneigement, des chutes récentes, du vent, des expositions solaires ...
En revanche, le BRA ne doit pas être considéré comme une autorisation de sortie. Il est simplement un outil supplémentaire au service du pratiquant pour prendre sa décision.
Chaque pratiquant doit se responsabiliser.
En montagne, domaine de liberté, le risque doit être accepté et partagé avec ses Les Conseils de Sécuritéompagnons. 
A défaut, les plaisirs de plaine ou de montagnette sont suffisants.
Confronter en permanence les prévisions avec la réalité du terrain - Une course se prépare intellectuellement sur carte mais ne se vit et ne se ressent que sur le terrain.

Matériels indispensables en neige, en cas d’avalanche :
Le DVA (Détecteur de Victime d'Avalanche) indissociable de la pelle et de la sonde sont à emporter mais le plus primordial est de savoir s'en servir. Il existe des ARVA Parcs pour s'entraîner (Chamrousse, Col de Portes, Collet d'Allevard ...). En effet, l'arrivée des secours spécialisés est souvent malheureusement trop tardive pour dégager des personnes vivantes des avalanches. Les chances de survie résident donc essentiellement dans la capacité des compagnons de cordée à se porter secours et à transmettre l'alerte.
En hiver, le sac gonflable est devenu un outil indispensable de sécurité. Les chances de survie en avalanche s'élèvent à 90%. Ce système est l'un des plus beaux cadeaux pouvant être offert à un montagnard par ses proches.
Les distances de sécurité en neige :
Le meilleur moyen de se sortir d'une avalanche est de ne pas être pris dedans. Il est donc fondamental d'adapter les distances de sécurité entre les membres de la cordée en fonction de la configuration du terrain. Plus il est exposé, plus les distances seront longues.
L'objectif est de ne pas être pris dans la même coulée afin de pouvoir mutuellement se porter secours.
Les moyens de liaison :
Le téléphone portable doit être considéré comme une sécurité supplémentaire. Il est donc regrettable de s'en priver pour des raisons philosophiques. Le délai de transmission de l'alerte et la rapidité de l'intervention conditionnent les chances de survie.
Bien entendu, cet équipement ne doit pas conduire à prendre plus de risque.
Cette tendance n'est heureusement pas constatée.

Infos extraites de la fiche ci-dessous

[Jeano 11]

La pratique de la montagne est-elle devenue un produit de consommation comme un autre ?
La randonnée est un jeu d’enfant que quasiment tout le monde peut pratiquer mais ce n’est pas pour autant une activité à sous-estimer. Une bonne préparation est indispensable à la réussite d’une sortie en montagne ou ailleurs.
Le plus grand défi de la préparation d’une randonnée est la météo, le temps n’a rien de comparable en montagne qu’en plaine. Il peut changer très brusquement. Donc équipez-vous pour la chaleur, le froid et la pluie. Par tous les temps, munissez-vous de bonnes chaussures. Prenez votre temps pour choisir et acheter de bons souliers de marche avec des chaussettes de randonnée adéquates afin de limiter au mieux les ampoules (c’est généralement un investissement pour plusieurs années) et n’hésitez pas à demander conseil, achetez les en fin de journée parce le pied gonfle.

Pour bien se préparer, il convient de respecter les points suivants :
- Informez-vous sur l’itinéraire prévu au moyen de cartes au 1/25000 (1cm=250m) actuelles, le ou la dénivelé est plus pertinent que la distance pure sur les sentiers pentus.
- Calculez le temps nécessaire approximatif et prévoyez suffisamment de temps car il n’y a pas de randonneur moyen.
La distance se calcule d’abords en temps et pas en mètres, en montagne on considère que la moyenne est de 300m/heure.
- Informez votre famille, vos amis, l'hotelier ou le gardien de la cabane de l’itinéraire prévu et annoncez votre retour de la randonnée afin d'éviter un déclenchement inutile d'un secours.
- Mettez dans votre sac à dos, aussi peu de choses que possible mais autant que nécessaire. Ne vous compliquez pas inutilement la vie, un sac à dos bien préparé satisfait à tous vos besoins pour un jour afin d'être prêt à toutes les éventualités sans être trop lourd.
Enfin les principales règles en montagne c'est de ne prendre aucun risque. Ça veut dire, rebroussez chemin si vous vous sentez peu sûr, ( pensez à vous retourner de temps en temps afin de visionner l'itinéraire retour, vérifier le temps car 1h à l'aller fera 1h voir plus au retour ) pas bien ou que le temps se détériore. Il y a aussi quelques règles à respecter avec les animaux sauvages et le bétail en pâture.

“L’hélico n’est pas un taxi et parfois il vaut mieux savoir renoncer.”

 

Sans parler d'exceptions, comme ceux qui grimpent en tongues par exemple, très clairement, la montagne évolue. Sur le plan climatique tout d'abord. L'évolution la plus importante est probablement d'ordre sociétal. Un virage a été pris de façon très marquée, c'est la pratique de la montagne à travers de nouveaux sports et les multiactivités : la randonnée, la via ferrata, l'hydrospeed, le canyoning, le rafting, l'accrobranche, le VTT, le parapente, etc... C'est la montagne ludique, accessible, sans risque. C'est une évolution importante depuis bien des années déjà. Les pratiquants demandent désormais des émotions, des sensations et du plaisir mais avec un apprentissage très court.... c'est la génération speed 
La montagne ne sera jamais un univers sécurisé et le fossé se creuse entre ceux qui veulent des pratiques sans risque, faciles et ceux qui, au contraire, viennent chercher une aventure qui restera une expérience risquée, même si cette pratique est encadrée par un professionnel. Il y aura toujours une part d'imprévu qu'il faut intégrer dans la préparation des activités. La montagne peut toujours hélas être dangereuse et féroce... La montagne est et restera dangereuse en toutes saisons.  Des reportages sur les missions du PGHM ont été diffusées à la télévision. On y a vu des images difficiles, voire morbides. Mais l'on a oublié une chose, il y a une moyenne de trente décès par an en montagne. Dans ces reportages, on peut voir des secours qui se terminent bien pour les vicitmes et les sauveteurs mais on y voit aussi des alpinistes morts, que l'on place dans des sacs. Cela existe, bien évidemment mais la montagne, ce n'est pas que cela bien heureusement.
La montagne est un espace de liberté où les gens font des choix individuels mais ils   doivent être conscients et responsables par rapport à eux-mêmes, aux autres pratiquants et aussi par rapport aux sauveteurs qui vont engager leur vie pour tenter de sauver la leur qu'ils auront mise en danger.
La randonnée pédestre est à l’origine de la plus grande part des décès de loisirs en montagne. Les plus vulnérables ? Ce sont les quadragénaires et les jeunes seniors – 40/55 ans – ainsi que les jeunes attirés par le sport extrême. Les activités physiques en montagne connaissent un perpétuel développement. La méconnaissance des conditions météorologiques, un équipement mal adapté et une condition physique trop juste sont autant de facteurs de risques. En montagne, ne négligez rien. Pas même l’été !
La chaleur rend la montagne plus dangereuse en été et se dégrade tous les jours un peu plus. » « Il faut partir très tôt pour franchir les passages délicats » - Sur le terrain, certaines courses peuvent devenir périlleuses. « Il y a de gros risques de chutes de pierres, explique le capitaine commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de l'Isère. La neige et la glace, qui fondent très vite avec la chaleur, ne retiennent plus les cailloux. Il faut donc partir très tôt pour franchir les passages délicats avant que les rayons du soleil réchauffent certaines parois. Le seul message qu'il faut renforcer, c'est la nécessité de l'information, de la prévention. Tout en gardant l'esprit aventurier lié à ces pratiques ludiques et sportives.

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Randonnées en Pyrénées : appel à la prudence  :ange:
Après un hiver rigoureux, les conditions climatiques exceptionnelles que le massif pyrénéen a dû affronter depuis le début du printemps ont pour conséquence de maintenir un enneigement très important pour la saison. Les sorties en montagne nécessitent donc, y compris sur les itinéraires de randonnées balisés, un équipement adapté et une expérience de la pratique hivernale de la haute montagne.

Le Conseil général de l’Ariège recommande ainsi vivement aux randonneurs de se munir de matériels de progression adaptés (crampons et piolet) et de veiller aux conditions météo (alternance brutale et journalière du phénomène gel/dégel). Les risques d’avalanches, de coulées, de chutes de blocs, de ruptures de ponts de neige ou encore d’éboulements sont avérés. Même à basse altitude, les risques sont réels en raison des débits très importants des torrents gonflés par la fonte du manteau neigeux et la hausse parfois brutale des températures.
Le Conseil général de l’Ariège a implanté des panneaux d’appel à la prudence à chaque départ de sentier montagnard. Pour que la montagne reste un plaisir, il invite également chaque randonneur à prendre contact auprès des professionnels de la montagne, des services météo et de secours avant toute sortie en altitude.

Les apparences sont trompeuses : partir se balader en montagne n’est pas sans risque. Vélo, canyoning, randonnée équestre, escalade, via ferrata : il convient, pour toutes ces activités, de prendre les précautions et le matériel nécessaire, afin de parer à toute éventualité.
Voici les conseils du commandant Dominique, chef des opérations de secours en montagne : « Notre principale difficulté, est de localiser les blessés. Il convient donc de s’équiper d’une carte IGN ou d’un GPS (si l’on sait s’en servir), de mémoriser les points caractéristiques sur votre parcours, d’informer une tierce personne de votre itinéraire et heure de retour, de s’équiper d’un téléphone pour joindre, en cas de besoin, les secours au 112. » Côté sécurité, le chef conseille également de « choisir votre parcours en fonction de vos capacités, de prendre un minimum de nourriture et de boisson, ainsi qu’un coupe-vent et un pull. »
Demander conseil lors de l’achat de matériel est aussi vivement recommandé.
« Il est également important de rester groupés et d’avoir de quoi prodiguer les premiers soins, ne serait-ce que pour une petite plaie ou un mal de tête. »

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Sécurité en montagne : hors-piste, vous êtes responsable de votre propre avalanche

« Chaque année en France, plus de 200 personnes se font emporter par des avalanches.  Dans 90 % des cas, c'est le skieur qui déclenche l'avalanche qui l'emporte ! et 30 skieurs ne survivront pas. Vous êtes responsable de votre propre avalanche ». 

C'est par ce constat que commence la vidéo que nous vous proposons ce soir, émanant du ministère de la ville, de la jeunesse et des sports.

Que vous soyez « free rider débutant » ou « rider expérimenté », il est juste inconcevable de s'engager hors-piste sans être équipé un minimum, avoir consulté le bulletin météo ou les prévisions de risques d'avalanche. Il faut évoluer avec une personne de confiance qui sache se servir de son matériel de sécurité et réagir en cas d'accident. Et bien évidemment, connaître la montagne et savoir l'observer, sans oublier de consulter des professionnels avant le départ.

Des conseils précieux à écouter attentivement dans cette vidéo sportive et riche en images. A défaut de contrôler le risque, essayons ensemble de le minimiser !
Lorsque l’on part rider on pense souvent à beaucoup de choses mais on oublie souvent qu’il y a des risques, principalement d’avalanches. Thibaud Duchosal vous donne quelques conseils et rappels pour une session sans risques.

[Jeano 11]

[PRÉVENTION] 10 règles pour randonner en toute sécurité 
Les vacances estivales approchent à grands pas et pour ceux qui fuient les plages du Sud et préfèrent prendre de la hauteur en montagne, nous vous proposons aujourd'hui 10 conseils pratiques pour vos randonnées.
Car, pour pratiquer la randonnée en montagne l’été dans les meilleures conditions de sécurité, vos sorties doivent être préparées.

10 règles d'or (source www.prevention-securite-montagne.fr) :
1- Préparez et adaptez votre sortie au niveau le plus faible du groupe
2-Envisagez la possibilité de faire appel à un encadrement professionnel qualifié
3-Renseignez-vous sur le niveau de difficultés de l'itinéraire et sur sa durée
4-Consultez la météo avant votre départ
5-Informez un proche de votre itinéraire et des horaires prévus
6-Pratiquez en groupe, jamais seul
7-N'hésitez pas à faire demi-tour, à renoncer
8-N'oubliez pas que les enfants se fatiguent vite
9-Prévoyez un moyen de communication pour alerter les secours (112)
10-Campez uniquement dans les endroits autorisés, respectez la nature et les réglementations locales

[PRÉVENTION] VTT en montagne, quelques règles de sécurité 
Des conseils pour vos sorties en VTT, car pour pratiquer ces activités l'été en montagne, dans les meilleures conditions de sécurité, vos sorties doivent également être préparées.

Avant la sortie :
- vérifiez l'état de votre vélo (freins, pneus, serrages et direction)
- informez-vous sur le parcours (dénivelé, difficulté, balisage, etc.)
- préparez une trousse de réparation

Pendant la sortie :
- portez des vêtements adaptés et des équipements de protection
- désignez un serre-file
- donnez des consignes de conduite précises au groupe
- prévenez le groupe des difficultés
- adaptez le rythme au pratiquant le moins expérimenté
- respectez les autres usagers
- pensez à boire régulièrement
- pensez à descendre du VTT du côté montagne

Si vous pratiquez le VTT de descente, pensez à reconnaître les sauts avant votre premier passage et, surtout, roulez avec tout l'équipement de protection : casque intégral, gants, protections rigides.
Et comme toute sortie en montagne, pensez à consulter la météo avant le départ et prévoyez un moyen de communication pour alerter les secours (112).

[Jeano 11]

[PRÉVENTION] Ne mobilisez pas les hélicoptères des secours pour rien !

Si le principe des secours en France est bien la gratuité, sachez que de les solliciter pour rien peut vous coûter cher ! Le capitaine Patrice Ribes, du PGHM de Chamonix, rappelle que les secours ne sont pas des taxis.

Rappel : “L’hélico n’est pas un taxi et parfois il vaut mieux savoir renoncer.”
... les secours sont gratuits mais ne font pas Taxi !
Un alpiniste a été condamné à 3 000€ d'amende, dont 1500€ avec sursis, par le tribunal correctionnel de Bonneville (Haute-Savoie) pour avoir abusivement fait appel aux secours lors d'une ascension dans le massif du Mont-Blanc. L'alpiniste, âgé de 31 ans était jugé pour «fausse divulgation de renseignements afin d'engager des secours».
L'alpiniste avait affirmé être victime de gelures pour susciter l'intervention des secours alors qu'il effectuait avec un ami l'ascension des Droites (4001 mètres d'altitude) par le couloir Lagarde, une voie classée «très difficile». Épuisés, les compagnons de cordée avaient une première fois appelé le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix vers 19 heures, où un secouriste leur avait suggéré de bivouaquer sur place et de terminer leur course le lendemain. 
C'est dans la soirée, vers 21 heures, que les deux randonneurs ont rappelé les secours en affirmant être victimes de gelures. Malgré la nuit tombée, les secouristes sont allés les chercher en hélicoptère puis les ont déposés à l'hôpital de Sallanches (Haute-Savoie).
Les deux alpinistes en sont ressortis une demi-heure plus tard avant de se rendre au PGHM pour récupérer leurs affaires.
Constatant l'absence de gelures, les gendarmes ont relevé l'infraction et des poursuites judiciaires ont été engagées contre l'alpiniste ayant appelé les secours. A l'audience, ce dernier s'est justifié en expliquant qu'il avait paniqué, qu'il ne se voyait pas passer la nuit à près de 4 000 mètres d'altitude et que ses gants étaient gelés.

Le parquet a requis 2000€ d'amende. «C'est un comportement irresponsable, incivique scandaleux», a déclaré le procureur car ce genre de comportements monopolise les services de secours inutilement et met en péril la vie des secouristes soulignant aussi le caractère financier des secours.
Les procès de ce type sont très rares cependant des randonneurs appellent fréquemment les secours alors qu'ils sont simplement épuisés mais ils mentent rarement sur leur état de santé présumé. Les services de secours sont dans une position inconfortable parce que, s'ils décident de ne pas intervenir et qu'un drame survient, ils peuvent en effet être poursuivis pour non assistance à personne en danger. 

[Jeano 11]

Faits divers :  cirque de Troumouse
La montagne a été de nouveau endeuillée hier matin. Depuis la veille au soir, les CRS de Gavarnie avaient entrepris des recherches pour tenter de retrouver un individu de 80 ans qui avait quitté l'auberge du Maillet, dans le secteur du cirque de Troumouse. C'est au petit matin que les secouristes ont retrouvé le corps sans vie de ce randonneur landais, décrit comme un montagnard averti et correctement équipé. Selon les premiers éléments, il semblerait que ce randonneur, qui a volontairement emprunté un itinéraire moins coutumier, a glissé, mortellement, sur la première partie du parcours, au niveau de barres rocheuses.

Cirque de Gavarnie
Un alpiniste de 28 ans a fait une chute mortelle de 50 mètres, dimanche, sur une voie d'escalade du cirque de Gavarnie, où le relais auquel il s'était attaché a cédé. L'accident s'est produit vers 11h, par beau temps, alors qu'il escaladait la face sud des Sarradets avec trois amis d'un club de montagne, en deux cordées de deux. Le jeune homme, un habitant de la Charente-Maritime, "s'est "longé" (accroché) à un relais qui s'est descellé", a indiqué un porte-parole du peloton CRS secours en montagne de Gavarnie. "Il a alors chuté d'environ 50 mètres et est mort sur le coup".

Une Parisienne de 62 ans (née à Pau) a fait une chute entre le col du Pourtalet et le pic du Cuyalaret, à plus de 1 800 m d'altitude. Avec une suspicion de fracture de la cheville droite à la clé. Les hommes du PGHM et l'hélicoptère de Tarbes l'ont évacué vers l'hôpital de Pau. Vers 15 h 50, toujours sur Laruns, mais vers le lac d'Er, c'est un Oloronais de 51 ans qui s'est écarté d'un sentier et est tombé dans un trou d'environ 2 mètres de profondeur. Il était indemne, mais bloqué. Les gendarmes du PGHM l'ont sorti de ce mauvais pas et déposé vers le lac d'Er.

Plusieurs secours en hélicoptère ont par ailleurs eu lieu ce week-end en Béarn. 
Une alpiniste a reçu une pierre sur la tête dans l'ascension du pic du Midi d'Ossau.
Heureusement, la jeune femme portait un casque, qui a été fendu par le choc, elle souffrait d'un léger traumatisme crânien et d'une plaie superficielle nécessitant quelques pointes de suture. Deux hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne d'Oloron et un médecin du Smur se sont portés à son secours avec l'hélicoptère de la gendarmerie de Tarbes. Elle a été évacuée vers l'hôpital de Pau.

La randonnée / trekking nécessite une certaine préparation physique. 
Longues marches, natation, footing, pour acquérir de l'endurance entraînez-vous au moins 1 mois avant, plusieurs fois (3/4) par semaine.
Évitez de partir seul. Randonner à 2, en groupe ou avec un guide permet d'aller chercher du secours en cas d'accident.
Pour éviter les problèmes musculaires, mieux vaut aller à une allure modérée, au moins pendant la première demi-heure (ayez des gélules ou comprimés de magnésium dans votre trousse de secours).
Faites des pauses régulières. Profitez-en pour vous restaurer et vous hydrater.
Prévoyez une solution de repli en cas de mauvais temps (refuge, autre itinéraire, etc.).
Pensez à emporter eau et nourriture (barres de céréales, biscuits et fruits secs, etc...) en quantité suffisante.
Avant de partir, prévenez toujours quelqu'un du parcours prévu. En cas de problème, les secours sauront plus facilement où débuter pour vous rechercher.

[Jeano 11]

Prévention en montagne pour la saison estivale 

Une campagne de prévention, menée conjointement par les services de l’État, les PGHM, les sapeurs-pompiers et les Jeunes Agriculteurs rappellent une nouvelle fois les règles de bonne conduite et les gestes à adopter en montagne pour la saison estivale. 

POUR QUE L'ÉTÉ EN MONTAGNE RESTE UN PLAISIR !
En période estivale, les Pyrénées et les Alpes attirent un grand nombre de randonneurs : touristes, amateurs comme professionnels, …Or, cet engouement pour la montagne comprend quelques risques. 

Avant de partir en balade AYEZ LES BONS RÉFLEXES :
- choisissez une activité à votre mesure et un itinéraire en fonction de vos capacités,
- prenez connaissance de la météo,
- informez une personne du jour et de l'heure de votre départ et de votre retour,
- évitez de partir seul,
- équipez vous de bonnes chaussures, n'hésitez pas à vous renseigner auprès des professionnels de la montagne,
- emportez avec vous : de quoi vous alimenter et vous hydrater, des vêtements adaptés aux changements climatiques (gants, bonnet, casquette, lunettes de soleil, …), de la crème solaire, une trousse de premiers secours et une couverture de survie, un téléphone portable et les numéros d'urgence, un sifflet, un couteau multifonctions et une lampe torche,
- EN CAS D'ACCIDENT, alertez les secours en composant le 112 (numéro d'urgence tout mobile) ou le 17 (Gendarmerie). Enfin, pensez à protéger la victime d'un danger imminent, la couvrir, la mettre au sec et la réconforter.

Retrouvez des conseils supplémentaires sur le comportement à adopter face aux animaux en estive ! Quelques conseils pour vos sorties en montagne :
Que vous soyez un randonneur expérimenté ou novice, un marcheur avaleur de kilomètres et de dénivelées, ou un simple promeneur du WE, à vélo ou à pied, quelques petites règles et gestes simples peuvent éviter de gros ennuis. 
En été, la montagne accueille avant tout des animaux montés en estive. Brebis, vaches, chevaux et bien évidemment chiens patous mis là pour protéger les troupeaux. Alors pour mieux appréhender cette présence en montagne, les services de l’État, les sapeurs-pompiers, les PGHM/PGM et les Jeunes Agriculteurs des Pyrénées et des Alpes ont mené une campagne de prévention aux risques encourus avec les animaux qui pâturent.

A l'approche d'une estive et des troupeaux, contournez largement l'aire de pâturage. Dérangez les bêtes le moins possible, n'approchez pas le bétail, notamment les veaux, poulains et agneaux, ne cherchez pas à les caresser, fermez les barrières après votre passage. 
Restez zen, passif, détournez le regard, bâillez .
Courir, crier, avoir des mouvements brusques incitent le bétail à vous poursuivre. Brandir un bâton représente une menace.
Tenez votre chien en laisse et empêchez le d'aboyer.
Cyclistes, descendez de selle, mettez le pied à terre et poussez le vélo.

[Jeano 11]

Des touristes français meurent dans le désert américain mais leur fils a survécu
Un couple de touristes français sont décédés alors qu'ils randonnaient dans le désert du Nouveau-Mexique (sud-ouest des Etats-Unis) avec des températures élevées, et leur fils est le seul à avoir survécu, ont annoncé les autorités.
David Steiner, 42 ans, et Ornella Steiner, 51 ans, tous deux originaires de la commune de Bourgogne, près de Reims (nord-est de la France), se promenaient dans le parc national de White Sands mardi après-midi, lorsqu'ils sont apparemment morts à cause de la chaleur, a indiqué un enquêteur du comté d'Otero, David Hunter.
"Ils semble avoir sous-estimé les éléments", a déclaré l'officier à l'AFP, ajoutant que les résultats d'autopsie n'étaient pas encore disponibles.

Lors d'une patrouille de routine, les rangers du parc ont d'abord trouvé le corps de la mère. Ils ont consulté la mémoire de son appareil photo et vu qu'elle était auparavant en compagnie de deux autres personnes, les autorités ont suivi ses traces et trouvé le père, sans vie, à proximité du garçon de neuf ans. Ce dernier était déshydraté mais conscient et a été transporté dans un hôpital local.
Selon les informations, "David et Ornella auraient donné toutes leurs réserves en eau à leur fils pour lui permettre de survivre. Mais les circonstances exactes de leur mort ne sont pas encore connues" a précisé le policier.

Le shérif du comté, Benny House, a dit à la presse locale que la famille voyageait à travers les États-Unis. Il a précisé qu'il faisait autour de 38°C dans le désert, selon le quotidien Alamogordo Daily News.
C'est une contrée où il n'y a pas d'ombre ni d'eau le long des sentiers qui parcourent le parc couvert de dunes, a souligné auprès du journal le porte-parole des parcs nationaux.

Situé à une centaine de kilomètres d'El Paso, dernier oasis texan avant la frontière mexicaine, le parc national de White Sands Monument, où s'est aventurée la famille, est célèbre pour ses étendues de sable blanc. Mais ces dunes réservent parfois un destin funeste. Un homme d'affaires japonais de 29 ans en 2011 et une Américaine originaire de l'Iowa en 2002 ont trouvé la mort sur le même sentier que le couple de Français.

[Jeano 11]

[COUP DE CŒUR] Une chienne victime d'une insolation sauvée par des gendarmes de PGHM

Alors que ses maîtres avaient emmenée en randonnée au Lac des Coubous dans les Hautes-Pyrénées, Finette, leur chienne de race Irish wolfhound ou lévrier irlandais, le plus rustique et le plus grand des lévriers à poils longs, est tombée inanimée.
Après quelques heures sous la forte chaleur, l'animal de 80 kg a été victime, sous ses longs poils, d'un gros coup de chaleur, une insolation dont sont souvent victimes les chiens qui n'ont pas la faculté de transpirer pour se rafraîchir comme le font les humains.

Inanimée sous le poids de la forte chaleur, il était compliqué pour ses maîtres de la transporter en raison de ses 80 kg. Affolés, mais aimant leur compagnon à 4 pattes ils ont alerté les pompiers (112) qui ont prévenu les gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne.
Sur place très vite, les gendarmes du PGHM, dont l'équipe cynophile, se sont servis d'un brancard pour redescendre l'animal.
« On l'a traité comme un être humain ». Une intervention rapide qui a sauvé la vie à Finette.
Aujourd'hui, après avoir été confiée à un vétérinaire, elle est en pleine santé !

Coup de chaleur du chien et du chat : c’est quoi ? 
On connaît l’hyperthermie liée à une maladie, la fièvre, dans le cas d’une infection.
Le coup de chaleur chez le chien et chez le chat correspond, quant à lui, à une hyperthermie sévère liée aux conditions extérieures.
Le chien, plus souvent touché par ce syndrome est, comme le chat, un animal qui ne sue pas ou très peu. Ces deux animaux de compagnie n’ont que très peu de glandes sudoripares, pour la plupart situées sous leurs pattes.

Cependant le chat comme le chien ont forcément été doté par la nature de moyens pour refroidir leur corps quand celui-ci est trop chaud.
Chez eux, la respiration joue un rôle important. Ceci est plus marqué chez le chien que chez le chat. L’air expiré est chargé de vapeur d’eau qui transporte la chaleur vers l’extérieur. L’animal inspire alors de l’air plus frais qui aide au refroidissement du corps mais quand cet air extérieur est à la même température que leur corps...  

Comment réagir face au coup de chaleur 

Ce qu’il ne faut pas faire :
– Ne pas mettre votre chien ou votre chat brutalement dans de l’eau froide voire très froide, ne pas utiliser de glace. Évitez donc de le refroidir trop vite.
– Ne pas refroidir le corps à une température trop basse. Si vous ne pouvez pas amener votre animal immédiatement chez le vétérinaire, il faut viser une température de 39 à 39.5°C.
– Ne pas laisser l’animal sans surveillance.
– Ne pas chercher à forcer votre chien ou votre chat à boire. Présentez lui l’eau fraiche mais pas glacée et laissez le faire.

Ce qu’il faut faire :
– 1/ sortez votre animal des conditions qui ont déclenché la crise, mettez le au frais à l'ombre.
– 2/ appelez votre vétérinaire ou le vétérinaire local car c’est une urgence vitale !
– Si vous êtes amené à initier le refroidissement, faites le progressivement pour éviter le choc thermique.
On commence avec de l’eau fraîche puis de plus en plus froide en prenant régulièrement la température.
Si vous refroidissez brutalement votre animal ses vaisseaux périphériques, qui servent à évacuer la chaleur, vont se contracter brutalement (vasoconstriction) et empêcher cette évacuation.
– 3/ Présentez de l’eau fraîche à boire et laisser votre animal se servir.
– 4/ Quelque soit la gravité des symptômes, présentez toujours votre chien ou votre chat au vétérinaire qui pourra évaluer l’état de l’animal et les risques de séquelles.

Le saviez-vous :
    La température corporelle normale du chien va de 38,5 à 38,7 °C.
    Sa respiration normale va de seize à dix-huit mouvements à la minute
    Sa fréquence cardiaque au repos est généralement entre 70 et 130 battements par minute

http://fr.wikihow.com/traiter-une-insolation-chez-un-chien

[Jeano 11]

En randonnée, le danger peut aussi venir des animaux, respectivement d’un comportement inadapté des randonneurs avec les animaux sauvages ou le bétail. Donc, il faut :
- toujours fermer les clôtures et les portails,
- respecter les prescriptions dans les zones protégées,
- animaux d’élevage dans les pâturages, toujours tenir son chien en laisse. Contourner les troupeaux de vache ou de moutons tranquillement et à une distance respectable de 20 à 50 mètres.

Secours en montagne. Une randonneuse a été piétinée par un troupeau de vaches 
La randonnée a tourné court, hier, en milieu d'après-midi pour une touriste étrangère de 67 ans. La randonneuse a été chargée et piétinée par un troupeau de vache, au col du Chioula. Les gendarmes ont été prévenus à 14 h 42. Aussitôt, un important dispositif de secours a été mis en place. L'hélicoptère, le PGHM et un médecin du centre hospitalier du Val d'Ariège ont été dépêchés sur place. Souffrant de blessures à la tête, au thorax et à la jambe, la randonneuse a été évacuée vers le Centre Hospitalier du Val d'Ariège (Hôpital de Foix) en fin d'après-midi.
 
En 2014 dans les Pyrénées : Trois personnes ont été encornées par une vache vers le lac de Bious-Artigues. Alertés vers 12h50, des sapeurs-pompiers de Fabrèges et Laruns se sont portés à leur secours.
Le troupeau de bovins redescendait des estives et se trouvait alors sur la portion de route située entre le lac et la barrière à l'entrée du plateau.
La première victime est un Girondin de 52 ans qui faisait du "trail" (course pédestre en montagne). Il était assis sur un rocher quand il a été encorné au niveau de l'avant-bras, avec une plaie de quinze centimètres sur quatre. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Pau.
La vache, qui semble-t-il venait de vêler, a ensuite chargé un couple de Landais (qui étaient là avec leur enfant). A l'approche du troupeau, la famille s'était mise à l'abri sur le côté du chemin mais la maman, âgée de 34 ans, a été touchée aux côtes. Son compagnon, âgé de 38 ans, a voulu la protéger. C'est alors qu'il a été bousculé par la vache et à son tour a été blessé à l'épaule, au niveau de la clavicule. Tous deux ont été transportés vers l'hôpital d'Oloron.
Les gendarmes d'Arudy se sont rendus sur les lieux de l'accident, qui pourrait faire l'objet d'un constat à l'amiable entre le propriétaire des bovins et les victimes.

Petit rappel, en montagne, il est prudent de ne pas s'approcher ou d'effrayer les troupeaux en estive.
Cohabitation randonneurs & bétails, les règles à suivre :
- garder un minimum de 20 mètres de distance avec les animaux et les respecter. Ne pas les regarder. Ne jamais toucher un veau puisque sa mère va le défendre.
- Si le promeneur a un chien "Il doit le tenir en laisse au pied et le faire passer du côté opposé des vaches. Si le bovin devait s'approcher, le randonneur doit lâcher le chien et le chasser. Les vaches le considèrent comme un ennemi, pas l'humain." Et si vraiment il n'y a plus d'autre choix, il reste la fuite : "les vaches sont véloce et courent très vite, mieux vaut s'échapper vers le haut.
Il reste encore une dernière option, c'est de tendre son sac à dos comme un rempart entre vous et la vache. Pour elle, c'est une barrière et elle la respecte, en principe" 
- Il ne faut pas traverser un pâturage, sauf s'il n'y a aucune autre solution. Et dans ce cas, il faut toujours rester près de la barrière de sécurité et prévoir un chemin de fuite.
- Il faut savoir également que si un bovin est dangereux, son propriétaire doit l'enlever du troupeau. Aux yeux de la loi, il est responsable pour les dégâts que causerait l'animal, sauf s'il a été provoqué par un tiers ou s'il a été agressé par un animal.
Les éleveurs ont également la possibilité de poser un panneau pour informer et avertir les promeneurs de la présence de vaches ou de mères allaitantes.
Une pratique de plus en plus courante.... les offices du tourisme disposent de brochures d'informations à destination des visiteurs.

Mes amis sourient quant ils me voient faire un détour pour éviter de traverser un enclos où paissent des bovidés...
Ils oublient qu'une vache pèse dans les 800kg de muscle !!!
Le danger n'est pas perçue car l'image de la vache est des plus sympathique....
La faute à "La Vache qui Rit" 
Les vaches contrairement à ce que l'on pense n'aiment pas qu'on les embête lorsqu'elles sont dans le pré. Avec un groupe de marcheurs nous avions voulu traverser un pâturage pour couper et rentrer plus tôt. Le troupeau de vaches nous a chargé. Je peux vous dire que le dicton :'la peur donne des ailes' et bien est vrai et on a pu le vérifier ce jour la car on a battu et de loin tout les records mondiaux de course a pied... depuis je suis les sentiers tracés par les anciens 

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr

Accidents liés à des animaux d'élevage : taureaux qui chargent et piétinent les éleveurs, vaches qui chargent des promeneurs, chiens de bergers (de garde) qui mordent les imprudents qui s'approchent des troupeaux, les patous, un danger pour les randonneurs, etc...
Quel est le rôle des chiens de protection des troupeaux ?
Ces chiens ont pour but de défendre les troupeaux face à certains grands prédateurs (chien errant, loup, lynx, ours…). Ils sont en général nés au sein de l’élevage et ont grandi avec le troupeau. Ils développent de forts liens avec le troupeau et considèrent celui-ci comme le leur. Ils sont les seuls responsables de sa sécurité – les éleveurs ne pouvant généralement pas intervenir en cas d’affrontement.
Gardez cependant à l’esprit que ces chiens ne sont pas dressés pour attaquer mais pour dissuader.
Les patous sont différents des chiens de conduite qui rassemblent et dirigent les troupeaux. Ils n’ont pas un rôle de protection et ne sont pas autonomes. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils vous laisseront caresser leurs brebis !
Source : http://www.randonner-malin.com/les-patous-un-danger-pour-les-randonneurs/

Un lecteur déclare que " les loups sont bien plus dangereux que les bovins " hors le loup ne s'attaque pas à l'homme mais aux bétail en pâture. Il y a quelques années, un autre lecteur avait affirmé que " l'ours était bien plus dangereux que les chasseurs", cette affirmation fausse bien sûr est à l'origine de la liste des accidents de chasse. Il n'en fallait pas plus pour avoir l'idée de créer la liste des accidents liés à des bovins. Ces accidents avec des vaches et des taureaux sont bien plus nombreux qu'on ne l'imagine. 

Source : http://www.buvettedesalpages.be/liste-des-accidents-avec-des-animaux-d-elevage.html

[Jeano 11]

C’est une miraculée parce qu'elle a été futée et dégourdie. Ann Rodgers, une Américaine âgée de 72 ans, a frôlé la mort lorsqu’elle s’est égarée au beau milieu d’une réserve apache dans l’Arizona. La septuagénaire traversait le désert pour rendre une visite surprise à sa fille, dont c’était l’anniversaire. Malheureusement, elle est tombée en panne d’essence sur la route…
Paniquée, Ann Rodgers a tenté de joindre les secours mais n’arrivait pas à capter avec son téléphone portable. En possession de quelques fruits et de quelques barres de céréales, accompagnée uniquement de son chien, la septuagénaire se retrouve dans une situation extrêmement critique.
 « Je mangeais des plantes dans le désert. Mon chien aussi. Il avançait en premier, pour trouver les chemins les plus faciles à emprunter. C’était un peu mon guide », raconte la rescapée. « J’attendais le lever du soleil, en espérant un camion, une voiture, quelque chose qui passerait par là, même une vache. Je m’en fichais, à partir du moment où c’était un être vivant ».
Portée disparue, elle sera finalement retrouvée par les secours neuf jours plus tard grâce à l'ingéniosité de la mamie. Afin d'optimiser ses chances, elle a eu la bonne idée d'inscrire au sol le mot "HELP" grâce à des branches et des os d'animaux. Puis, de laisser à proximité un petit mot indiquant dans quelle direction elle se dirigeait. Sur la bonne piste, les secours ont finalement réussi à retrouver sa trace grâce à un hélicoptère. Saine et sauve et heureuse d'avoir survécu à cette épreuve, elle souffre simplement d'une légère déshydratation.
Cette initiative lui sauvera la vie car les immenses lettres ont été repérées par une équipe de sauvetage qui survolait la zone en hélicoptère.  Après 9 jours d’errance, Ann Rodgers a enfin retrouvé la civilisation, saine et sauve malgré un état de déshydratation. « Ann est vraiment incroyable », a déclaré Tiffany Harold, membre des sauveteurs d'Arizona. « Ces générations plus âgées ont un esprit différent, ils ont des compétences de survie plus développées que nos jeunes d’aujourd’hui ».

[Jeano 11]

La Gendarmerie de montagne vous rappelle que pour que la montagne reste un plaisir, votre sortie doit être bien préparée !      

Aussi surprenant que cela puisse paraître pour certains, on ne part pas en montagne comme on part à la plage !!! (pour exemple, un couple égaré en altitude secouru en soirée au dessus de Lescun, Madame en nu-pieds et Monsieur en chaussure de ville en toile …) la méconnaissance de la montagne, un itinéraire imprécis, un équipement inadapté peuvent mettre les randonneurs en délicatesse, voire plus …

La préparation d’une sortie en montagne sur une ou plusieurs journées et quelque soit le niveau demande le respect de quelques règles.
Afin de limiter les risques d’accident et de raccourcir les délais d’interventions des équipes de secours il est nécessaire :
- d'adapter la randonnée à la forme physique des participants, ne pas surévaluer les capacités physiques,
- de se renseigner sur les difficultés techniques de la randonnée (dénivelé, terrain, météo) pour préparer le matériel et notamment le sac , le temps change vite en montagne,
- de ne pas partir seul,
- de communiquer votre itinéraire à un proche (lieu de départ, nuit de prévue à l’extérieur, horaires, arrivée…),
- de savoir lire une carte topographique et avoir des notions d’orientation, ne comptez pas uniquement sur votre smartphone, il n’est pas toujours possible de capter un réseau en zone montagne et le GPS du téléphone a ses limites !
- d'avoir un téléphone portable « chargé » et les numéros d’urgence utiles (notamment le 112)
- de savoir renoncer, faire demi-tour ou raccourcir votre sortie si vous êtes fatigués, si les conditions de pratique se dégradent ou si un membre n’est plus en mesure de suivre le rythme.

Les accidents n’arrivent pas qu’aux autres …   
http://www.preventionete.sports.gouv.fr/
Rappelez vous "la montagne n'est ni juste, ni injuste, elle est juste dangereuse" respectez là !