Auteur Sujet: Cueillettes des champignons... vos sorties « nature », appel à la vigilance !  (Lu 25954 fois)

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[PRÉVENTION] Champignons : quelques conseils pour ne pas se faire cueillir par les gendarmes !
L’automne est là et, avec lui, pointent les premiers champignons dans les sous-bois pour le plus grand plaisir des promeneurs... Une activité qui n'est pas sans risques ni sans règles ! En plus des champignons, on peut aussi récolter des amendes ou finir marron !
Alors pour ne pas piller, ne pas vous perdre et ne pas vous empoisonner, lisez ces quelques conseils, ça ne mange pas de pain (ni de champignons) et ça vous évitera bien des soucis !

Six recherches de personnes activées par la gendarmerie dont une qui s'est soldée par la découverte d'un cadavre !
Les gendarmes appellent à la responsabilisation des chercheurs de champignons.

Depuis le 10 octobre dernier, la compagnie de gendarmerie de Castres a activé six plans de recherches pour «disparition inquiétante de personne». Des chercheurs de champignons égarés dans les sous-bois du sud du département et plus particulièrement sur le secteur de Lacaune.
La dernière alerte s'est malheureusement soldée par un décès sur la commune de Labastide-Rouairoux ( * lire notre édition de mardi).

Les gendarmes sud-tarnais, aidés d'un hélicoptère hier matin, ont finalement retrouvé sains et saufs trois chercheurs de champignons partis la veille et qui ont passé bien malgré eux une nuit à la belle étoile. Heureusement que les températures étaient clémentes. Tout commence donc avant-hier, avec un Biterrois âgé de 77 ans, originaire des Vidals, commune de Lacaune venu dans son village natal pour aller cueillir des champignons. A la tombée de la nuit, son épouse restée à Béziers n'arrivait plus à le joindre par téléphone. Elle a alors appelé des voisins qui par chance avaient repéré son véhicule près du Montalet. La conclusion était simple : il s'était perdu ! Vers 21h, les recherches commençaient avec des habitants des Vidals, la gendarmerie locale avec deux équipes (Lacaune et Murat), le maire de Lacaune, le policier municipal et même des volontaires de l'armée de l'Air basée au Montalet, soit plus de trente personnes.

Les premières recherches localisent un second véhicule près du départ avec une forte suspicion de personnes perdues également. Les secouristes partent sur toutes les pistes jusqu'à 10 km à la ronde autour de la première voiture. Et ce, sans succès jusqu'à 2h du matin alors que, entre-temps, un maître-chien était arrivé de Cahors pour renforcer le dispositif. Sans succès également, du fait du grand nombre de chercheurs passés sur le site.
L'hélicoptère les localise tous les trois

Alors que le dispositif était levé, un 3e véhicule est signalé à Picotalen, laissant penser que les occupants étaient aussi perdus. Nouvelle recherche jusqu'à 3h du matin, sans succès. Décision fut prise de reprendre le dispositif dès le lendemain.

Première surprise au petit matin : le dernier véhicule était parti ! Le propriétaire qui serait de Saint Sulpice aurait pu donner une explication au regard des moyens engagés la nuit ! A 8h, une cellule de crise se met en place à la salle des Fêtes des Vidals pour coordonner les recherches qui reprennent avec les mêmes renforcés des pompiers de Lacaune, avec le soutien de l'hélicoptère de la gendarmerie de Toulouse. Après 2 heures de recherches, heureux dénouement : le retraité biterrois est repéré par une équipe et il permet de localiser les deux autres retraités albigeois qu'il avait rencontrés avant la nuit. Tous trois étaient en bonne santé et quittes pour une grande frayeur, éloignés de 5 ou 6 km de leur véhicule. La municipalité de Lacaune souhaite à cette occasion, avec insistance, rappeler deux conseils : «D'abord emporter un portable pour être plus facilement localisé et ensuite, si des personnes veulent passer la nuit en forêt, qu'elles l'indiquent bien en vue sur leur véhicule sinon, la municipalité pourrait facturer les frais importants de recherche. Enfin, comme pour le ski, à 16h on ne part pas en forêt, on rentre !»

Trop de gens, souvent âgés, s'aventurent dans les bois sans prendre les précautions nécessaires. Le «patron» des gendarmes sud tarnais lance un appel pour tenter d'enrayer des comportements à minima inconscients, parfois inciviques.

Le commandant Ludovic Estieu rappelle : «Bien entendu, nous avons obligation de porter assistance et secours. Mais, bien des problèmes seraient évités en respectant un minimum de règles : il vaut mieux partir à la cueillette tôt le matin ; bien se couvrir ; prendre un sac avec de l'eau et de la nourriture, le gilet fluo du véhicule, un K-way ou veste de pluie de couleur vive (rouge ou jaune fluo), un téléphone portable, un sifflet, une petite lampe, éventuellement une paire de talkie-walkie et un GPS …»
Des moyens toujours utiles en cas de besoins mais les "anciens" on toujours fait sans alors  ::)

Le commandant ajoute en insistant : «Si une personne s'égare, la famille ne doit pas attendre la fin de la journée pour nous alerter, surtout si la personne est vulnérable et risque de mal supporter de devoir passer une nuit dehors.»

Une autre des règles à énoncer est sans aucun doute de prévenir aussitôt lorsque la personne a pu «récupérer» un chemin, rejoindre son domicile ou contacter ses proches cela évite une mobilisation inutile de personnes et moyens.
- La semaine dernière, un Albigeois de 84 ans avait omis de le faire et le dispositif engagé sur le terrain poursuivait ses recherches… Un dispositif qui, en moyens humains et techniques, est important dès l'alerte donnée : une quinzaine de militaires (auxquels s'ajoutent souvent des bénévoles et des employés communaux) ; une triangulation téléphonique pour tenter de repérer le portable du disparu (s'il en a un) ; un équipage cynophile dépêché de Toulouse ou Rodez dans la demi-heure ; un hélicoptère si l'heure de l'alerte, la couverture nuageuse et le couvert forestier le permettent… S.B.

(*) Hier matin, un mazamétain âgé de 75 ans, a été trouvé mort dans des bois sur la commune de Labastide-Rouairoux. Il a été victime d'une crise cardiaque après avoir passé la nuit dehors. Il était porté disparu depuis la veille en cours d'après-midi alors qu'il cherchait des champignons sur le secteur dit de La Gante.

Il était signalé égaré entre Labastide et Anglès depuis dimanche après-midi : hier en fin de matinée, un chercheur de champignons âgé de 75 ans, a été trouvé décédé victime d'une crise cardiaque. Son corps était allongé sur les feuilles humides en bordure d'un ruisseau, commune de Labastide-Rouairoux. Prévenus peu avant 17 heures par son épouse qui l'avait perdu de vue dans les bois vers 14 heures, les secours diligentés par la gendarmerie n'ont eu que très peu de temps pour mettre en place un dispositif de recherches avant que la contrée ne soit gagnée d'abord par le brouillard puis par la nuit. Pour les secours, le septuagénaire, souffrant de problèmes cardiaques, s'apprêtait donc à passer la nuit dehors. Une nuit froide et pluvieuse qui lui a finalement été fatale très rapidement !

Le couple de Mazamétains avait décidé de rentrer dans la forêt en matinée de dimanche sur un secteur particulièrement réputé pour son abondance mycologique. Des sorties importantes de cèpes avaient été signalées toute la semaine et les cueilleurs n'ont pas manqué d'arriver en grand nombre. Le couple, quant à lui, a donc jeté son dévolu sur le lieu-dit La Gante, en bordure de la D64, route d'Anglès, à proximité de Lauzade et à quelque 3/4 km de l'agglomération de Labastide. Un lieu très sauvage et particulièrement escarpé. Vers 14 heures, l'épouse rejoint la route et n'y retrouve pas son époux. Inquiète, elle repart sur ses pas à sa recherche. En vain. Voyant l'heure défiler et la fin de journée se profiler, elle se décide à appeler la gendarmerie pour signaler la disparition inquiétante de son mari… d'autant plus inquiétude que le septuagénaire est décrit de santé fragile. Un important dispositif se rend immédiatement sur les lieux, une quinzaine de militaires dont huit du Psig.
Un équipage cynophile est sollicité. Hélas, la pénombre gagne rapidement du terrain tout comme l'opacité due au plafond très bas qui règne sur le secteur. D'ailleurs, ce plafond nuageux ne permettra l'utilisation d'un hélicoptère ni le dimanche ni même hier matin. Samedi, les recherches ont été interrompues vers 21 heures et l'inquiétude a fait son chemin. Elle sera malheureusement justifiée. Les conditions météorologiques associées aux conditions environnementales et au stress généré ont eu raison du cœur du septuagénaire, et ce, selon toute vraisemblance, dès le cours de soirée ou début de nuit de samedi. Le malheureux a été découvert peu après 11h30. Son corps a été rapatrié sur la commune avec un 4X4 des pompiers bastidiens et remis à la famille.

Source : La Dépêche du Midi.

D'autres chroniques mycologiques !!

Un cueilleur de champignons perdu retrouvé saint et sauf hier soir, la disparition d’un cueilleur de champignons dans un bois au nord de Saint-Bonnet-le-Bourg est signalée. Une dizaine de sapeurs-pompiers du secteur d’Ambert et une équipe cynotechnique assistée par une quinzaine de gendarmes et une équipe cynophile ont ratissé les lieux. L’homme a été retrouvé saint et sauf peu après 19 heures à l’opposé de son lieu de disparition, vers Doranges.

Un cueilleur de champignons de 73 ans n'est pas rentré chez lui en fin de journée. Sa voiture, une Nissan rouge, reste introuvable.
Des recherches sont menées sur les secteurs boisés de Saint-Pierre-d'Entremont et La Ruchère, côté Isère, et Saint-Christophe-de-la-Grotte et Saint-Jean-de-Couz, côté Savoie. L’homme a été retrouvé sain et sauf, mais choqué, au milieu de la forêt . Une quarantaine de personnes, sapeurs-pompiers et gendarmes, a été engagée avec des équipes cynophiles et de secours montagne ainsi que l'hélicoptère de la sécurité civile.

Des chercheurs de champignons à peine rentrés dans le bois bordant la route départementale, bois réputé pour les cèpes qui y poussent durant l'automne, les cueilleurs ont aperçu des ossements. Ils se trouvaient, alors, à trois mètres à peine de la route.

Un cueilleur de champignons âgé de 76 ans a pu être sauvé cet après-midi à Valleraugue après une intervention longue de cinq heures qui a nécessité notamment un hélitreuillage.
L’homme avait disparu hier à 17 heures. Malgré des recherches menées par les gendarmes de la compagnie du Vigan jusqu’à 23 heures, il n’avait pas pu être retrouvé. L’homme, qui connaissait bien la zone  ::), a été finalement localisé aujourd’hui le long d’une paroi rocheuse au niveau de la Combe de la Panisse à Valleraugue.
Victime d’une fracture du bras droit et d’une légère hypothermie, l’individu sauvé par les gendarmes, la Sécurité civile et les pompiers a été transporté à la clinique Saint-Louis de Ganges.

Le cueilleur de champignons retrouvé décédé !!
Dimanche, vers 17heures, un corps a été découvert sur un sentier en bordure du chemin de l’Echelette, près de Taninges. Il s’agit du ramasseur de champignons originaire de Chêne-Bourg, en Suisse, qui avait disparu depuis samedi.
Une quarantaine de gendarmes et de pompiers avaient été mobilisés depuis le début d’après-midi pour retrouver un octogénaire, sur la commune de Taninges, au plateau de Loex. L’homme, peut-être un Suisse, était parti ce matin avec son fils du lieu-dit Les Pesses pour aller cueillir des champignons. Alors que les deux hommes s’étaient donné rendez-vous vers midi, après la cueillette, le fils a alerté les secours quand il a vu que son père ne revenait pas.
Les gendarmes de la brigade de Taninges, d’équipes cynophiles et l’hélicoptère du PGHM sont mobilisés. Sont également présents des effectifs des groupes montagne des pompiers et de la gendarmerie, pour des recherches qui s’effectuent sur un terrain boisé en pentu, et par une météo peu clémente.

Un cueilleur de champignons retrouvé à 3 heures du matin. S’enfoncer dans la forêt pour y dénicher cèpes et coulemelles peut s’avérer dangereux. Surtout si on y perd son chemin. C’est la mésaventure qui est arrivé dimanche à un homme âgé, en forêt de Vibraye.
Parti seul dans l’après-midi, sa disparition est signalée à la gendarmerie autour de minuit. Les communautés de brigades de gendarmerie de Saint-Calais, Savigné-l’Évêque et Saint-Mars-la-Brière engagent cinq patrouilles.
Après trois heures de recherches en forêt, le cueilleur est enfin retrouvé, légèrement blessé et transi de froid. Il a été transporté vers le centre hospitalier du Mans. 
La même mésaventure m'est arrivé aussi  :-\ ...il y a quelques années de cela ; parti à la recherche des cèpes dans la forêt de Bercé en cours de l'après midi je me suis retrouvé complètement "déboussolé" au milieu de hauts arbres parce que j'avais marché le nez "au sol" sans faire de repères, comme le P'tit Poucet, seul un faible rayon de soleil au-dessus des cimes éclairait la forêt. En repérant le côté ouest, je me suis dirigé vers cette direction... Ouf ; je me suis retrouvé sur une route menant du Rond Point de Saint Hubert RN 138 - à Jupilles ! Ça y est j'étais presque sauvé... ma voiture se trouvait à l'opposé de l'endroit où j'avais débouché. Bilan : Une très grosse émotion et pas un seul cèpe dans mon panier !

Grosses sensations pour un cueilleur de champignon dans le Territoire de Belfort. Et pour cause... le quidam, totalement perdu, s'est résolu, en désespoir de cause, à appeler au secours les pompiers afin qu'ils le retrouvent... heureusement qu'il avait un téléphone et que la liaison était possible  ;)
L'homme avait stationné son véhicule près du cimetière d'Offemont ce mardi. Et il s'était aventuré dans les bois. Poussé par sa passion de mycologue... Mais il a vite perdu ses repères. Et ne parvenant plus à se diriger, il a appelé les pompiers. Une description détaillée des lieux a permis au secours de localiser l'imprudent. Les pompiers ont finalement récupéré le promeneur égaré du côté de Valdoie. Autant dire qu'il avait réalisé un beau parcours. Dont il est rentré... le panier vide.  ???

Et pour finir sur une note d'humour  ;D
Un homme parti cueillir des champignons dans une propriété du Bas-Rhin s'est retrouvé "nez à nez" avec un énorme serpent... un python molure, qui peut mesurer jusqu'à 6,15 mètres et dont l'importation est interdite en France sans autorisation.   La bestiole a été récupérée par les pompiers.

Accident de chasse... aux champignons !!
Un homme de 66 ans qui cueillait des champignons cet après-midi sur le territoire de la commune de Contrevoz (Ain) a été tué par le tir d'un chasseur de 47 ans, qui a été placé en garde à vue, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes.
La victime a été déclarée morte à l'arrivée des secours vers 17H00. Le chasseur, qui participait à une battue, était entendu par les gendarmes comme il est d'usage lors de tels faits.

 Un accident dramatique s’est produit dimanche après-midi en Lozère. Un jeune homme de 24 ans, qui ramassait des champignons, a été tué par le tir accidentel d’un chasseur qui effectuait une battue au sanglier.

Le promeneur, originaire du village voisin de Villefort, marchait seul sur un chemin de la commune de Pourcharesses. En contre-bas, des chasseurs organisaient une battue au sanglier.
Vers 15 heures, l'un des chasseurs, âgé de 75 ans et originaire d'Alès, aurait vu quelque chose bouger sur le chemin. Il aurait tiré dans la direction à 40 mètres de distance. Le promeneur a été touché en pleine tête d'une balle de calibre 280 Remington, ont précisé les gendarmes.
Il a été tué sur le coup.
Le chasseur, effondré par le drame, a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Villefort. L'autopsie du corps de la victime est prévue demain mardi à l'Institut médico-légal de Montpellier.

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Limoux (11). Un octogénaire chaurien perdu dans la forêt   8)
La «folie» des champignons en cette fin octobre qui jette dans les forêts des centaines de personnes a son revers de la médaille : les disparitions, consécutives à des carences d'orientation.  ::)
Absences limitées à plusieurs heures la plupart du temps, les personnes qui en sont les victimes, jusqu'à présent dans le secteur de la haute vallée de l'Aude ont évité la sanction traumatisante de la nuit passée dehors, abandonné à un contexte inédit et à un environnement qui n'a évidemment plus la même séduction une fois plongé dans les ténèbres et l'angoisse.

Vendredi après-midi, un groupe de promeneurs des PO s'est perdu dans les bois à hauteur du col de Saint-Louis, mais parvenait à refaire surface avant la nuit.
Samedi, l'alerte a été plus sérieuse. Un octogénaire chaurien, en visite chez un ami à Sougraigne, s'est aventuré dans une forêt proche à la recherche de cèpes. Parti en début d'après-midi, l'ami chaurien ne donnait toujours pas signe de vie en fin de journée. Grâce au positionnement de son véhicule laissé en bordure de la route, ses amis, renforcés par le groupe de chasse de la commune, partaient à sa recherche. La nuit était tombée. Fort heureusement, la mobilisation portait ses fruits et l'octogénaire était retrouvé sur le coup de 21 heures, un peu choqué par la tournure prise par les événements et la crainte -ancestrale- d'être avalé dans le plus grand secret par le labyrinthe vert.

Encore une personne disparue à la cueillette des champignons : ce matin un homme de 72 ans est activement recherché par les secours au col de l'Espinouse  (zone de forêt située à 1 000 m d'altitude).

Jeudi, trois amis sont partis à la recherche de champignons sur le secteur du col de Lespinouse, au-dessus de Lamalou-les-Bains. Ils se sont tous les trois égarés dans l'après-midi et ont fini par se séparer sans s'en rendre compte. Ce n'est que dans la soirée, hier, que deux d'entre-eux ont été retrouvés vers 22 h par les secours. Il manquait à l'appel un septuagénaire qui n'avait pas été retrouvé à minuit, heure de l'arrêt provisoire des secours.

Pas de visibilité pour l'hélicoptère
Ce matin, les recherches ont repris dès 9 h. Faute de visibilité, l'hélicoptère de la gendarmerie n'a pas pu être utilisé sur place pour qu'il puisse user de sa caméra thermique et aussi d'une plus large visibilité. Il n'en demeure pas moins que de très gros moyens au sol ont été envoyés par les autorités.

De gros moyens humains
Pas moins de 26 pompiers avec 13 véhicules tout-terrain, mais aussi trois maîtres chiens et encore de nombreux gendarmes de la compagnie de Béziers sont sur place. Le disparu, âgé de 72 ans, connaît très bien le secteur et avait l'habitude avec ses amis de courir les bois. Il sont présentés tous les trois comme des cueilleurs très prudents. Mais il a une santé fragile et il a passé la nuit dans le froid, sous la pluie et le brouillard.

Et dimanche à midi, le miracle a eu lieu : c'est un chasseur de Castanet-le-Haut qui l'a retrouvé, assis au bord d'un chemin, à un kilomètre et demi du village. Les gendarmes ont tenté de retracer le cheminement de cet homme, qui, à son âge, a pertinemment suivi une ligne droite, évitant les obstacles pour rester en vie. La nuit, il s'est abrité dans des cavités.
Pour survivre, il a mangé des champignons et des châtaignes, résistant en dépit de son état de fatigue inouïe et des conditions météorologiques aggravées. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, des flocons de neige ont fait leur apparition. Le Narbonnais a marché pendant trois jours en forêt et a survécu à trois longues nuits en extérieur.

Morcenx (40) : un cueilleur de champignons atteint par du plomb  :o

Ce samedi, vers 10 heures, un homme de 34 ans a été atteint par des plombs et blessé dans le dos et à l'aine, alors qu'il cueillait des champignons dans la forêt : une parcelle isolée, selon le parquet de Mont-de-Marsan, et située sur la commune de Morcenx.

Pris en charge par les pompiers et l'équipe médicale du Samu, la victime a été évacuée vers l'hôpital où elle a subi une intervention chirurgicale, rapporte la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born, chargée de l'enquête.
Son pronostic vital n'est pas engagé. Les gendarmes attendent toutefois que la victime soit en mesure de témoigner, pour pouvoir localiser plus  précisément la zone où les faits se sont déroulés et entamer les études balistiques.
Aucune piste ne peut donc être encore écartée, même si la thèse de l'accident de chasse semble la plus probable, selon le capitaine Shilling, qui commande la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born.
Du côté de l'ACCA de Morcenx, on indique qu'aucune battue n'était organisée ce samedi matin. Seule la chasse individuelle pouvait avoir cours.


Les gendarmes, les pompiers, des secouristes et des bénévoles ont souvent été mobilisés cet automne autour de ce type d'incident. L'issue, comme samedi, n'a pas toujours été positive mais quelle est le montant de la facture occasionnée par ces imprudents ??

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Les années à champignons coïncident en général avec des années ou les cueilleurs sont légion dans les bois inaccessibles et les ramasseurs les moins expérimentés ou plus appâtés par le butin comestible se perdent dans les sous-bois escarpés. Cette année c'est un record nous avons totalisé sur le secteur de la haute vallée de l'Aude, plus particulièrement dans la forêt domaniale des Fang, coté Puylaurens, une dizaine de disparitions se sont toutes bien finies.
La dernière en date celle d'un homme de 80 ans qui après plus de 9 heures de marche s'est trouvé rattrapé par la nuit et qui a paniqué.  :-\
Ce sont les gendarmes avertis par la famille qui ont retrouvé le malheureux après avoir quadrillé la forêt en déclenchant leur sirène à deux sons tous les cinquante mètres et l'ont enfin récupéré dans un talus épuisé après 3 heures de recherche.
Une situation qui inquiète les élus et la gendarmerie de la haute vallée de l'Aude et souhaitent informer les cueilleurs des dangers de la forêt pour les non initiés.
Ils veulent inviter les cueilleurs à la prudence, qu'il est utile de se munir d'un téléphone portable, de vêtements chauds, d'une carte, d'une lampe de poche et d'un sifflet, d'une bouteille d'eau avec quelques biscuits énergétique et d'informer ses proches du lieu (bois) exact de la cueillette.

 CHAMPIGNONS LES CUEILLIR SANS PILLER
Le point sur la législation relative aux champignons :
L’automne est là et, avec lui, pointent les premiers champignons dans les sous-bois pour le plus grand plaisir des promeneurs... mais aussi des « pillards ». Or ces prélèvements en grande quantité entraînent des atteintes à la biodiversité forestière, des troubles à l’ordre public, voire des infractions plus graves. Face à un phénomène qui prend de l’ampleur, comme dans la région, la gendarmerie et l’Office national des forêts renforcent les contrôles.

Bref un petit rappel de la réglementation s'impose :
La cueillette des champignons sauvages repose sur les dispositions du Code forestier et du Code de l’environnement.
Qu’elle soit familiale ou commerciale, la cueillette est interdite sans l’autorisation du propriétaire du terrain. Ainsi s'il s'agit d'un bois privé l'autorisation du propriétaire est incontournable. A défaut la cueillette peut-être assimilée au délit de droit commun de vol simple ou de vol aggravé. Dans les bois et forêts relevant du régime forestier (domaine public), un ramassage est toléré s’il n’excède pas 5 litres (jusqu’à 5 kilos).
Au-delà, vous êtes en infraction et vous encourez une peine d’amende allant de 750 € à 45 000 € et de 3 ans d’emprisonnement, selon le volume ramassé, conformément aux dispositions du Code pénal relatives aux appropriations frauduleuses.

En effet, si le prélèvement est supérieur à 10 litres et s'il est commis en réunion et/ou avec destruction ou dégradation, les peines sont assimilables au vol aggravé.
Par ailleurs, un arrêté préfectoral peut interdire – ou autoriser sous certaines conditions – le ramassage et la cession à titre gratuit ou onéreux de ces végétaux.
Alors, avant de vous munir de vos paniers, il est vivement recommandé de faire le point sur la législation de votre région auprès de la mairie ou de la préfecture et, si nécessaire, de solliciter une autorisation.

Retrouvez l’ensemble des articles relatifs à cette réglementation sur http://www.legifrance.gouv.fr/
⁃ Code forestier : articles L. 163-11 et R.163-5
⁃ Code de l’environnement : articles R.412-8, R.412-9 et R.415-3
⁃ Code pénal : articles 311-3, 311-4, 311-13, 311-14 et 311-16
Sources : SIRPA gendarmerie

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Les champignons poussent à foison dans les bois de nos campagnes cet été grâce aux pluies et à la chaleur de cette période estivale. Il ne faut pas pour autant oublier que ce loisir est à pratiquer avec précaution - Avant même d'arriver dans l'assiette le champignon peut être dangereux pour la santé.  ???
Cette saison encore, pompiers et gendarmes multiplient les interventions lourdes au secours de cueilleurs de cèpes et de girolles qui se perdent, se blessent et occasionnellement, se tuent.  :-\
Depuis le début de l'automne et sans parler des intoxications alimentaires qui ont tué deux consommateurs à Lyon les accidents impliquant des cueilleurs ramasseurs de champignons pour la plupart âgés, ont mobilisé d'importants moyens humains et matériels. 
 
Une septuagénaire est portée disparue en Lozère, un autre a été retrouvé mort en Haute-Savoie, un autre est décédé près de Limoges, un autre a été tiré d'affaire dans le Gard au prix d'une longue opération de sauvetage le long d'une paroi rocheuse. Un Tarnais de 75 ans parti chercher des cèpes dimanche avec son épouse dans un secteur escarpé de Labastide-Rouairoux a été retrouvé mort lundi, décédé d'une crise cardiaque après s'être séparé de sa compagne.

 "Plus les gens sont fragiles, plus les conditions météorologiques sont défavorables, plus le relief est escarpé, plus ils prennent de risques", souligne un pompier du Tarn-et-Garonne.
 Si les accidents mortels restent rares, la saison des champignons, généralement de septembre à mi-novembre, met à l'épreuve le sens du devoir et de la pédagogie des services de secours, qui ne se lassent pas d'appeler à la prudence.

 "On sait que quand il y a les champignons, on risque de travailler", dit le major Pascal Franceschi, adjoint au commandant du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Savignac-les-Ormeaux, en Ariège, département rural des Pyrénées où les cueilleurs sont légion.
 "On a surtout des gens qui se perdent mais les accidents arrivent", dit-il. Un ramasseur a subi récemment "une fracture tibia-péroné sur les hauteurs de Massat. Il a glissé, ça a craqué", se rappelle-t-il.

 Dans le Tarn, autre département rural, les secours en sont "à une dizaine de personnes disparues" en un mois en moyenne montagne, souligne le lieutenant-colonel Bernard Blondeau, adjoint au commandement du groupement de gendarmerie.

 D'après le Dr Eric Pohlmann, responsable du service des urgences de Foix-Lavelanet et du SAMU de l'Ariège, les deux types de problèmes rencontrés par les cueilleurs sont les mêmes que pour toutes les activités de plein air (randonnée, VTT, chasse etc...). D'une part, il y a les victimes d'accidents classiques et d'autre part ceux qui souffrent de problèmes cardiaques et qui font un infarctus.
 "De plus en plus de personnes d'un certain âge se retrouvent à gambader au dessus de 1.500 mètres et ils ont des douleurs thoraciques en redescendant", dit-il, expliquant qu'il y a chaque année une dizaine de décès toutes activités confondues en montagne et entre 60 et 70 accidents graves dans son seul département.

 A chaque intervention pour retrouver un cueilleur disparu des moyens très lourds, hélicoptères, équipes cynophiles, dizaines de personnels sont mis en oeuvre. "La vie n'a pas de prix" mais les secours oui, soulignent les gendarmes, non sans déplorer l'inconscience de certains.
 Les secours détaillent un certain nombre de précautions élémentaires, les mêmes que pour la randonnée : ne pas partir seul ni trop tard, indiquer à ses proches l'endroit où l'on compte partir, avoir un téléphone portable voire un GPS ou une boussole, une lampe et un sifflet, être bien chaussé, avoir dans un sac à dos un vêtement chaud et un vêtement de pluie, de la nourriture comme des fruits et des gâteaux secs ainsi que de l'eau....
 "Le mieux, c'est d'aller dans les endroits que l'on connaît et si c'est un peu accidenté, il ne faut jamais y aller tout seul, surtout à partir d'un certain âge", tranche Gilles Gouzy. A 42 ans, cet habitant du village ariégeois de Lasserre a passé une bonne partie de sa vie à dénicher les cèpes, girolles, trompettes de la mort, morilles, lactaires délicieux, pieds-de-mouton qu'on trouve dans le coin.
 Il s'est déjà perdu plusieurs fois et dans ce cas, il ne faut pas paniquer : "Il faut arrêter la montée et redescendre, en gardant le même cap jusqu'à ce que l'on tombe sur quelque chose de connu comme un chemin, un cour d'eau".

Ne ramasser que les espèces très connues

« Il faut se limiter aux champignons très courants », indique Zète. Chanterelles, cèpes, trompettes ou encore pieds de mouton, voilà déjà de quoi faire une bonne poêlée. Tous ces champignons, parmi les plus goûtus qui existent en France, se trouvent dans les bois jurassiens. « Certaines espèces ne poussent que dans les forêts de feuillus ou résineux, il faut aller dans une forêt de « mélangés » de préférence, c’est l’idéal car il y en a de toutes sortes », précise Alain Lechartier. Et au moindre doute, il vaut mieux laisser le champignon sur place.

Aller à la cueillette avec un connaisseur mais si cela n’est pas possible et que vous doutez de la nature de votre cueillette, adressez-vous à un spécialiste. Cependant prudence car tous les pharmaciens ne sont pas tous des mycologues, leur formation  très spartiate ne leur permettant pas la connaisse précisément de toutes les variétés. Ils auraient une vision « trop évasive » selon Alain Lechartier. En effet, les pharmaciens étudient les champignons pendant leur cursus mais ne peuvent pas connaître la totalité des espèces. Car un seul mauvais champignon déposé dans un panier au milieu des autres peut contaminer l’ensemble de la récolte. « Et vous tuer » :-X
Il existe des petits guides de poche qui permettent d’avoir un avis sur une espèce lors de votre récolte, à avoir sur soi à chaque sortie.
Le sac plastique est à bannir. « Les champignons doivent être déposés dans un panier avec un journal au fond pour absorber l’humidité », rétorque notre amatrice de champignons qui en a ramassé une cinquantaine de kilos l’an dernier.

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Les cueilleurs de champignons passent la nuit dehors   :-X
Un couple du Vernet d’Ariège, Didier et Maryse, partis chercher des champignons dans le secteur du pic des Carmilles au dessus de Luzenac a passé la nuit à la belle étoile. Ils sont redescendus sains et saufs.
Fraîche mais humide. La nuit a été longue pour ce couple de cueilleurs de champignons contraint de passer la nuit à la belle étoile après s’être égarés dans les bois. Inquiet de ne pas les voir rentrer, un membre de la famille a donné l’alerte vers 22 heures.
Le lendemain matin, 35 gendarmes ont été déployés sur le secteur où les deux cueilleurs étaient censés se trouver. «C’est un ami à eux qui leur avait indiqué le coin» explique le capitaine, commandant le PGHM de Savignac-les-Ormeaux.

Ils expliquent : «On a ramassé des champignons mais pris pas la recherche et n'ayant pas de repères on était totalement désorienté. On a essayé de redescendre mais on n’était pas du tout à l’endroit où on se croyait» a raconté Maryse en redescendant. égarés, sans moyens de communication, Didier et Maryse, habitués des sorties en montagne, ont décidé à 18 heures de dresser un camp dans un endroit sûr dans un vallon situé à près de 1 500 m d’altitude. «Ils ont pu faire du feu et se protéger de l’humidité avec leurs vestes et à deux, c’est moins difficile... on peut se soutenir, le temps paraît moins long, heureusement que les températures de septembre sont encore assez douces par chez nous.»

De leur côté, les hommes du PGHM, renforcés par un peloton de Pamiers, des gendarmes d’Ax, du PSIG de Foix ont été déployés en altitude grâce au Choucas 09, l’hélicoptère de la gendarmerie de Pamiers. «Cela a permis de ratisser les secteurs en descendant et ainsi de gagner du temps» détaille le capitaine.

Les deux cueilleurs de champignons sont redescendus par leurs propres moyens en fin de matinée. Ils ont été aperçus par une patrouille pédestre à 1 kilomètre de leur voiture environ. «Ils allaient bien. Ils n’étaient pas inquiets pour eux mais plutôt pour leur famille restée sans nouvelle» ajoute le commandant du PGHM. Sain et sauf ils ont pu regagner leur domicile du Vernet d’Ariège et rassurer leur famille après avoir chaleureusement remercié les gendarmes.

La saison des champignons redémarre, au PGHM, on se prépare déjà. «La recherche des cueilleurs de champignons égarés nous occupe beaucoup durant les mois de septembre et octobre. C’est même notre activité principale», indique le capitaine commandant le PGHM de Savignac-les-Ormeaux qui prodigue au passage quelques conseils de sécurité : «Il faut dire où l’on va, bien s’équiper, disposer d’une carte au 25 000, un téléphone mais en montagne ils y a encore beaucoup de zones blanche .» Sur le terrain, quand on est en groupe, il faut se donner et respecter des règles : «Rester à portée de vue ou de voix et s'appeler régulièrement. Il faut également se fixer des limites. Ne pas dépasser une ligne de crêtes, une piste… Et procéder par secteur.»

La prudence est de mise car un cueilleur de champignons activement recherché depuis plusieurs jours près de Bagnères-de-Bigorre, a été retrouvé sans vie par les gendarmes.
L’alerte avait été donnée en fin de journée, le soir alors que l’homme, en quête de champignons, n’était pas rentré chez lui. Il a fait une chute depuis une barre rocheuse, partir seul multiplie les risques mais les ramasseurs de champignons s'en moquent ils ne veulent pas dévoiler leurs coins secrets et se mettent égoïstement en danger.
Chaque années, au mois de septembre les gendarmes et les pompiers interviennent à de multiples reprises pour chercher des personnes égarées en cherchant des champignons.... leurs incivilités et leurs imprudences génèrent un cout non négligeable pour la société car les secours ne leur sont pas facturés. ???

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Parti aux champignons avec ses grands-parents, un enfant de 8 ans s’est perdu hier dans les bois du Margnès. On l’a retrouvé sain et sauf tout comme un sexagénaire égaré à Lamontélarié, en lisière de l’Hérault.

Le groupement de gendarmerie du Tarn a déployé d’importants moyens hier après-midi pour retrouver deux chercheurs de champignons égarés dans les monts de Lacaune. Un groupe d’amis, âgés d’une soixantaine d’années, se trouvaient sur la commune de Lamontélarié, en lisière du département de l’Hérault, mais en milieu d’après-midi l’un des cueilleurs n’est pas revenu au lieu de rendez-vous. Un de ses amis, inquiet, a alerté les gendarmes.

Le sexagénaire disparu a été retrouvé sain et sauf, dans l’Hérault, par une patrouille de gendarmerie de La Salvetat-sur-Agout.

Presque au même moment, c’est sur la commune du Margnès, au nord-est du canton de Brassac, que l’absence d’un garçon de 8 ans a été signalée. Le petit était parti aux champignons avec ses grands-parents mais à un moment, son grand-père l’a perdu de vue dans les bois. Le temps passant, l’inquiétude grandissait et les gendarmes avaient mobilisé une équipe cynophile de Rodez. Le maître-chien était presque arrivé dans les monts de Lacaune lorsqu’un promeneur a retrouvé l’enfant, au hameau de «Lassouts».

«On a eu de la chance», reconnaît la capitaine Alexandra Perroud, officier de permanence au groupement de gendarmerie départementale du Tarn.

«Le scénario est souvent le même: les cueilleurs ont la tête braquée sur les champignons et ne prennent pas la peine d’observer là où ils passent. S’ils s’éloignent trop les uns des autres, le risque est grand que l’un d’eux s’égare et à cette saison, la nuit tombe vite surtout dans les bois.»

Des conseils aux cueilleurs :

L’occasion de rappeler des conseils de prudence à ceux qui iront, ces jours prochains, aux champignons (il paraît qu’il y en a dans le Sud-Tarn!) :
- dans tous les cas, ne partir jamais seul,
- bien situer l’endroit où vous avez garé votre véhicule et mémoriser le chemin,
- pour ne pas se perdre dans les bois, essayer par exemple de repérer des panneaux ou tout autre objet qui n’est pas un arbre
- s’équiper de vêtements fluo et d'un sifflet pour être plus facilement repéré et prévoir un vêtement chaud, de l’eau et un peu de nourriture au cas où vous vous perdiez en fin d’après-midi car le temps change vite en montagne
- si vous avez un téléphone portable, prenez le bien sûr mais veillez à bien recharger la batterie  :(

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Lors de vos sorties « nature », retenez qu'une personne égarée... est une personne en danger  ???

Avec le bel automne que nous avons, beaucoup décident de faire une petite balade: cueillette des champignons, sorties avec les enfants...
Malheureusement, une simple promenade peut avoir de graves conséquences si vous partez à l'aventure sans préparation.

Mardi dernier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, un homme de 77 ans s'est perdu alors qu'il cueillait des champignons. Désorienté, il a alerté sa famille le soir au téléphone. Il a pourtant passé la nuit dehors, avant que ses proches ne préviennent les gendarmes le lendemain matin. La compagnie de gendarmerie départementale de Forcalquier, grâce à un important dispositif de recherches, l'a retrouvé sain et sauf mercredi midi.
http://www.hauteprovenceinfo.com/article/22/10/2014/egare--un-homme-passe-la-nuit-dehors--saint-etienne-les-orgues/5220

Ce même mardi, dans l'Aude, un couple d'octogénaires s'est  également égaré en plaine nature avec leurs deux petites-filles âgées de 6 et 8 ans. Ils  ont  heureusement pu contacter les gendarmes avec leur téléphone portable, lesquels les  ont  retrouvés 45 minutes plus tard.
Drôle d'histoire que celle de ce couple d'octogénaires audois qui a dû se résoudre à appeler les gendarmes après s'être perdus en pleine nature mardi soir du côté de Conques-sur-Orbiel sur un terrain qui n'était pourtant pas accidenté.
Les grands-parents avaient décidé de se promener avec leurs deux petites-filles, âgées de 6 et 8 ans du côté de Conques-sur-Orbiel à la découverte des Capitelles. Mais la promenade  à quelque peu tourné au cauchemar quand les grands-parents qui avaient parcouru plus de 7 km n'ont plus retrouvé leur chemin.
Heureusement, le téléphone portable fonctionnait à cet endroit et ils ont pu lancer un appel au secours auprès des gendarmes. Il était 19 h 30. Les gendarmes de la brigade de Conques-sur-Orbiel ont mis près de 45 minutes avant de les retrouver.
http://www.lindependant.fr/2014/10/22/conques-sur-orbiel-les-grands-parents-se-perdent-en-pleine-campagne-avec-leurs-petites-filles-et-appellent-les-gendarmes,1945718.php

Conseils élémentaires  :)
«Les champignons qu'on ne (re)connaît pas, il ne faut surtout pas y toucher. Parfois, un simple contact suffit à avoir des irritations», explique Alain.
La consigne est donc claire : ne pas tenter le diable.  >:(
À ce propos, un des dangers porte son nom : le bolet de Satan. N'apparaissant que par fortes chaleurs, il ressemble à s'y méprendre avec un cèpe. «Il n'est pas mortel mais diarrhéique. A éviter.»

Quant aux règles, à noter que certaines communes exigent une carte donnant accès la cueillette. De plus, la limite est fixée à 3 kg de champignons par personne et par jour.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/30/2167452-la-chasse-aux-cepes-ouverte.html#eLUH1CKhvWVYTZdE.99
Pour éviter de vous retrouver dans cette situation voici quelques conseils en images.

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[COUP DE CŒUR] Un octogénaire retrouvé déshydraté mais en vie  :-\

Disparu le soir d'une journée caniculaire, un homme de 85 ans, diabétique et souffrant de la maladie d’Alzheimer, a été retrouvé seulement le lendemain vers midi, en vie mais très mal en point, grâce à la coordination des moyens de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers.
Vers 14 h, l'homme part ramasser des champignons. :o
Mais, à la nuit tombée, ne voyant pas celui-ci rentrer à son domicile, sa famille alerte les gendarmes qui mettent immédiatement en place un dispositif de recherche. Trois patrouilles des brigades de l'Est Audois, Coursan, de Gruissan, et du poste provisoire de Narbonne Plage renforcées des policiers municipaux de Coursan sont mobilisés sans succès.

Le lendemain matin, alors que les recherches reprennent au sol, l’hélicoptère du détachement aérien de Montpellier est appelé en renfort pour étendre les recherches à la zone du massif forestier de la Clape. C’est finalement à 11 h 30, que l’hélicoptère repère un véhicule à l’arrêt dans un chemin de vigne à proximité de l’aire d’autoroute de Narbonne-Vinassan. L'octogénaire se trouve à proximité, visiblement très affaibli. Guidés par les instructions de l’hélicoptère, les militaires au sol retrouvent rapidement l'homme hagard et en état de déshydratation.

Conduit par les sapeurs-pompiers de Coursan, l'homme a été transporté à l’hôpital de Narbonne. Il racontera être tombé en panne.  :P

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Certains champignons vénéneux ressemblent à des espèces comestibles.  :P

Avec ces pluies régulières et la chaleur estivale les champignons ont fait leur apparition dans les sous-bois de nos campagnes et montagnes. Et qui a-t-il de meilleur qu'une bonne poêlée de cèpes, de sanguins, ou de girolles pour un repas convivial entre amis.
Sauf quand les cèpes ou ses semblables se révèlent être des champignons non-comestibles…  :-[
C'est la mésaventure qui est arrivée à un groupe d'une dizaine de personnes dans le Couserans (09). Dans la nuit, vers 4 heures du matin, les services de secours de l'Ariège ont reçu un appel de détresse car une dizaine de personnes se plaignaient de forts troubles gastriques. Ils semblaient souffrir d'une intoxication alimentaire.
Les pompiers et le Smur ont évacué les plus malades. Leurs jours ne sont plus en danger. Victimes de fortes diarrhées et de vomissements, ils ont été réhydratés.

Il semble qu'ils aient mangé des champignons, des bolets vénéneux qu'ils auraient pris pour des cèpes. Une erreur qui est courante quand on ne connaît pas bien les champignons.
Les Bolets sont les champignons les plus recherchés car facilement identifiables grâce à leur hyménium formé de tubes, ils sont très répandus et sont dans leur majorité d’excellents comestibles. Certains sont indigestes, d’autres immangeables en raison de leur amertume ou de leur goût poivré.
Sur les sites spécialisés, de mycologie on conseille d'ailleurs d'éviter de cueillir des espèces à hyménium jaune-orangé à rouge et à chair bleuissante, ce sont les caractéristiques du Bolet de Satan et de ses semblables qui sont indigestes ou légèrement toxiques.

Comme le rappelle le ministère de la Santé, les conséquences peuvent être importantes. Outre les troubles digestifs, le foie peut être atteint.
En 2014, une personne est décédée en France, à la suite d'une intoxication.
Le ministère de la Santé recommande de jeter tout champignon pour lequel on a un doute. Certaines espèces vénéneuses ressemblent vraiment à des comestibles. Et si vraiment vous voulez consommer les champignons que vous avez ramassés, allez les montrer à un spécialiste (pharmacie, association de mycologie…).
Ne consommez pas les champignons crus et mangez les pas plus de deux jours après la cueillette.

Enfin en cas de d'apparition de symptômes (vertiges, nausées, vomissements…) après les avoir ingérés, il faut faire le 15 ou le 18.

PS : Il existe 4 espèces de Bolets sous l’appellation "Cèpes".
Le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis), le cèpe "Tête noire" (Boletus aereus), le cèpe d'été (Boletus aestivalis) et le cèpe des pins (Boletus pinophilus)
http://www.nouveaumonde34.fr/article-histoire-de-cepes-111340434.html

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Champignons : les signes d'une intoxication ICI Par Florian Gouthière (allo docteur) :
Qu'elle sentait bon, cette poêlée de champignons sauvages... Mais quelques minutes, quelques heures, voire quelques jours après le repas, des troubles divers commencent à apparaître. Or, si de nombreuses intoxications se révèlent bénignes, l'apparition de certains symptômes impose d'alerter immédiatement votre centre antipoison ! Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation.

- Le délai d'apparition des premiers symptômes :
Si une petite quarantaine de champignons de nos sous-bois sont toxiques, ceux-ci ne sont pas seuls responsables des très nombreuses intoxications qui ont lieu en France chaque année. Celles-ci peuvent en effet être causées par la contamination microbienne d'un champignon comestible, la présence de pesticides (cueillette à proximité de zones de culture) ou celle de métaux lourds (notamment à proximité des routes).
Les centres antipoison (CAP) associent généralement la gravité d'une intoxication au temps écoulé entre l'ingestion du champignon et l'apparition des symptômes.

Mais attention ! Cet élément diagnostic perd toute sa pertinence lorsque l'on a consommé des champignons à l'occasion de repas successifs, puisqu'il est alors impossible de savoir si l'intoxication trouve son origine dans le tout dernier repas et donc si l'incubation a été longue ou courte.
De même, lorsque des champignons d'espèces différentes ont été cuisinés ensemble, l'apparition rapide de symptômes peut faire ignorer la survenue ultérieure de signes associés à une intoxication plus lente.

Tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées et vomissements :
les symptômes d'intoxication peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation.


- Incubation courte (inférieure à 6 heures mais une évolution le plus souvent favorable)
Quatre grands ensembles de signes et de symptômes plus un (ou syndromes) peuvent survenir moins de six heures après ingestion de champignons communs. Si ces intoxications à incubation courte sont le plus souvent bénignes, il faut toutefois rester vigilant.
1/ Des vomissements, des douleurs abdominales et/ou des diarrhées sévères apparaissant entre 15 minutes et 2 heures après la consommation de champignons, caractérisant un syndrome gastro-intestinal (aussi appelé "résinoïdien"). Ils se dissipent en moins de deux jours. Ce syndrome est typique de la consommation "crue" de champignons porteurs de certaines toxines qui auraient pu être dégradées par la cuisson.
2/ De nombreux clitocybes, ainsi que plusieurs amanites et inocybes contiennent de la muscarine, toxine responsable du syndrome muscarinien. Celui-ci survient de 15 minutes à 4 heures après le repas. Outre les troubles propres au syndrome gastro-intestinal, il se caractérise par une forte sudation, des larmoiements et des écoulements nasals. La muscarine peut également provoquer un ralentissement du rythme cardiaque et une baisse de la tension artérielle.
3/ Le coprin noir d'encre (coprin atramentaire) contient des doses importantes de coprine, qui acquiert ses propriétés toxiques en présence d'alcool. Le risque subsiste plusieurs après la consommation du champignon ! Les symptômes du syndrome coprinien, qui surviennent de 30 minutes à 2 heures après ingestion d'alcool, sont des nausées, des vomissements, des troubles du rythme cardiaque et l'apparition de rougeurs sur la partie supérieure du corps.
4/ Un grand nombre d'amanites hallucinogènes sont responsables de nausées, vomissements, d'une accélération du rythme cardiaque et, surtout, d'un état général d'agitation, d'ébriété, de confusion voire de délire hallucinatoire. Les troubles naissent entre 30 et 3 heures après ingestion, et se dissipent en laissant le sujet dans un état de torpeur pouvant durant deux jours.
5/ Un cinquième syndrome à survenue rapide est associé à la consommation - presque toujours volontaire - de champignons hallucinogènes du genre Psilocybes. Leur absorption entraîne en moins de 30 minutes nausées, hallucinations, troubles visuels, vertiges et tachycardie. Ces troubles peuvent mettre douze heures à se dissiper. Des complications cardiaques et psychiatriques importantes sont susceptibles d'apparaître chez certains sujets.

- Incubation longue (6 heures et plus) : appelez immédiatement le centre antipoison ! http://cap.chru-lille.fr/GP/magazines/96481.html
L'apparition de tout ensemble de signes et de symptômes plus de six heures après l'ingestion des champignons justifie une prise en charge hospitalière d'urgence.

 Centres Antipoison et de Toxicovigilance
ANGERS 02 41 48 21 21 - BORDEAUX 05 56 96 40 80 - LILLE 0800 59 59 59 -
LYON - 04 72 11 69 11 - MARSEILLE 04 91 75 25 25 - NANCY 03 83 22 50 50 -
PARIS 01 40 05 48 48 - STRASBOURG 03 88 37 37 37 - TOULOUSE 05 61 77 74 47

- En savoir plus sur la toxicité des champignons Sur Allodocteurs.fr

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Prévention : La cueillette de champignons une pratique à connaître

La gendarmerie des Vosges vous informe sur les risques et les bons réflexes de la cueillette de Champignons.

La fin de l'été et le début de l'automne est une période propice pour les amateurs de champignons qui peuvent profiter des nombreuses forets vosgiennes pour faire une belle cueillette. La pratique n'est néanmoins pas sans risque et est réglementée par des règles essentielles à connaître.

Retenez tout d'abord qu'il n'existe qu'un petit nombre de champignons mortels (une quinzaine), quelques bons comestibles (une vingtaine environ), un certain nombre de comestibles plus ou moins intéressants (une centaine à peu près) et enfin une grande quantité de champignons immangeables.

Avant de partir remplir votre panier assurez vous d'avoir les règles suivantes en mémoire :

Limitez votre récolte aux seuls champignons identifiés comme comestibles et sûrs. Cueillez-les en entier en vous aidant si besoin du couteau. Laissez sur place les jeunes champignons difficilement identifiables ainsi que les vieux ou véreux.

Pour permettre l'identification, ramassez le champignon en entier, avec son pied. Si le champignon est comestible, il vaut mieux enlever sur place le pied terreux qui sinon salira la récolte. En cas de doute, rendez-vous chez un pharmacien mycologue.

Déposez les champignons dans un panier large à fond plat. N'utilisez pas de sac plastique pour éviter de les laisser macérer

Ne mélangez jamais des espèces connues avec d'autres inconnues ou douteuses. Cependant, il n'y a pas vraiment de danger à toucher les champignons, même les vénéneux, car il faut en absorber une quantité minimum avant de se mettre en danger.

En cas d'ingestion de champignons toxiques, contactez le centre antipoison régional, le Samu, ou gagnez l'hôpital le plus proche. Il est important de donner le maximum d'indications de façon à déterminer l'espèce en cause.

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Octobre, est la meilleure période de l’année pour les champignons. Rien de tel qu’une escapade forestière en famille, chaussés de bottes en caoutchouc et panier sous le bras, pour s’aérer la tête dans les sous-bois à la recherche de ces savoureux « accompagnements ». Avec un peu de chance, quelques conseils et précautions indispensables, la ballade sera instructive et gourmande !
Suivez le guide…  ;D
Bien s’équiper pour démarrer du bon pied
Posséder le matériel adéquat ne vous garantira pas de remplir votre panier de girolles, mais au moins de passer un bon moment !
Équipez-vous :
- d’un couteau pour couper le champignon au ras du sol, car de nombreuses espèces arrivent à repousser sur le reste du pied
- d’un panier large (en osier ou autre) pour disposer avec précaution les spécimens récoltés sans les écraser (les sacs en plastique sont à éviter, car ils abîment les champignons en les confinant dans un environnement humide),
- d’un deuxième panier plus petit dans lequel vous déposerez les champignons douteux (à ne surtout pas mélanger avec les comestibles sous peine de contamination possible),
- d’un bout de bois ou d’une canne pour les dénicher sous les feuilles,
- d’une loupe éventuellement afin de mieux voir leurs caractéristiques.
Et pour votre petite troupe, n’oubliez pas les bottes en caoutchouc (ou chaussures de marche), les vêtements chauds et les imperméables, les sous-bois sont humides, surtout s’il pleuviote !

Comment reconnaître les différentes espèces ?
C’est évidemment la principale difficulté et le risque majeur lié à la cueillette ! Pour simplifier, on peut classer les champignons en 4 grands groupes : les espèces à lamelles (amanites, lépiotes, russules, etc.), à tubes (bolets et cèpes…), à aiguillons (moins nombreuses comme le pied de mouton), et... les autres (morilles, chanterelles, clavaires, etc.) ! La plupart des variétés poussent de juillet à octobre : chaleur du sol et humidité leur sont nécessaires. Mais certaines espèces, telles les morilles, ne poussent qu'au printemps. Le lieu de cueillette est une autre indication utile pour s’y retrouver : girolles, chanterelles, russules, pieds-de-mouton, cèpes, bolets et… amanites (!) se trouvent dans les bois de feuillus et de conifères ; trompettes de la mort, morilles et pleurotes se plaisent sous les hêtres ; taillis et landes abritent également les bolets, accompagnés alors des lépiotes (celles-ci poussant isolément), les prés étant le domaine des agarics, dits rosés des prés.
Astuce+ :
- méfiance dès que vous voyez des lamelles, ça peut être plutôt bon (lépiotes, russules…) ou très mauvais (amanites) ;
- cueillez tout le champignon y compris le pied essentiel pour l'identification mais pas la racine
- révisez vos connaissances sur des sites très complet
- munissez-vous d’un livre consacré aux champignons qui vous aidera à les reconnaître.

Les commandements du ramasseur de champignons
Outre les risques liés à la toxicité de certaines espèces, la cueillette des champignons réclame quelques précautions pour préserver la nature et les espèces.
- Laissez sur place les champignons trop jeunes : qui réduisent beaucoup à la cuisson, mais qui sont surtout moins reconnaissables.
- Faites de même avec les champignons abîmés ou trop vieux, ils assureront ainsi la reproduction de l'espèce.
- Ne cueillez que la quantité nécessaire à vos besoins : le champignon a un rôle écologique important dans la nature, en décomposant la matière organique, en colonisant certains arbres, etc. Un bon mycologue saura quelle espèce de champignon pousse sous tel arbre et pourquoi, et vous dira également de ne pas donner de coup de pied dans un champignon que vous ne connaissez pas, car il a son utilité.
- De préférence, ne quittez pas les sentiers pour les chercher : ils sont très souvent à portée de vue et de plus, vous risquez de piétiner les couches qui produiront demain ou plus tard…
- En revanche, évitez de cueillir des champignons au bord des routes ou des zones polluantes, car le champignon est une véritable éponge qui absorbe notamment les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium) provenant des gaz d'échappement, des rejets industriels et même de certains engrais.
- Ne ramassez pas d’espèces inconnues et par prudence, séparez les pièces douteuses des autres afin d'éviter une éventuelle contamination.
- Si possible (et surtout si c’est votre première cueillette), faites vérifier toute votre récolte par un pharmacien ou par un mycologue confirmé.
Conseil + :
Les intoxications ne sont malheureusement pas rares et se traduisent fréquemment par de sévères gastro-entérites. En cas d'intoxication et surtout si les troubles surviennent plus de six heures après l'ingestion (vomissements, diarrhées, fortes crampes…), vous devez impérativement contacter le centre anti-poison le plus proche. En cas de malaise après ingestion de champignons, consultez immédiatement un médecin.
http://www.centres-antipoison.net/

Cuisine et conservation mode d’emploi
Les champignons venant d'être cueillis ne se gardent que 24 ou 36 heures au réfrigérateur. Pour les conserver plus longtemps, vous pouvez (après les avoir nettoyés):
-    les congeler après les avoir précuits à la poêle pour leur faire perdre leur eau
-    les conserver dans le sel ou l’huile après les avoir blanchis quelques minutes à l’eau bouillante.
-    les déshydrater en les faisant sécher au soleil ou en les passant à four très doux
Il ne restera plus qu'à les mettre dans le liquide de cuisson pour qu'ils se réhydratent et restituent toute leur saveur !
Les champignons ont tous une règle d'or : ne jamais les laver à l'eau ou les faire tremper ! Pour les préparer, brossez-les délicatement ou essuyez-les avec un linge humide, puis coupez la base des pieds, surtout s'ils sont trop mûrs ou véreux.
 Ensuite, régalez-vous, il n'y a rien de plus facile à cuisiner ! Revenus à la poêle, avec un peu de beurre ou d'huile, de l'ail et du persil, c'est un régal...
Les champignons se consomment aussi bien crus, en lamelles, dans une salade, que cuits, en garniture, dans une omelette, un risotto, des pâtes ou des crêpes. Ils peuvent également être farcis au four, cuits à la vapeur ou en papillote avec du poisson. Et même braisés au barbecue ! Mmmm…  :P
Source http://www.mavieencouleurs.fr/loisirs/inspirations/la-cueillette-des-champignons-c%E2%80%99est-de-saison?r=347&utm_source=outbrain&utm_medium=lien_cpc&utm_content=loisirs_inspirations&utm_campaign=102015_media_trafic_mel_loisirs

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Dans les forêts de Lozère avec l’ONF  ·Office national des forêts  ·
Ce magnifique cèpe vous met l'eau à la bouche? On vous comprend !

En cette fin d'été, nombreux sont les mycologues en herbe qui s'adonnent au plaisir de la cueillette en forêt, notamment sur le massif de Charpal ou celui de la Gardille.
Mais avant de savourer omelettes et fricassées, on vous rappelle quelques règles à avoir en tête :
> une cueillette familiale oui, mais ni commerciale (interdiction de revendre votre récolte, dégustez-la avec vos proches!) ni industrielle (quantités limitées! volume inférieur à 5 litres de champignons par personne)

> on se promène... à pied! avec votre voiture, restez sur les routes et chemins autorisés, et ne stationnez pas hors des emplacements prévus à cet effet

> vous n'êtes pas seuls : en cette saison, de nombreuses activités coexistent.

Respectez en particulier les autres promeneurs, les chasseurs et les exploitants forestiers, et garez-vous sans gêner la sortie des pistes sur lesquelles peuvent circuler des engins de chantier.
Nous comptons sur le civisme de tous pour que chacun puisse goûter les plaisirs de l'automne en forêt dans le respect mutuel... et celui de la réglementation! Des opérations de contrôle sont envisagées.

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 Saison des champignons : 4 erreurs à ne pas faire lors de votre cueillette.

L'automne et les premières pluies invitent à partir en balade, en cueillant quelques champignons frais par la même occasion. En cas de doute avant d'aller les ramasser, quelques précautions sont à prendre.

Dans la nuit du 28 au 29 octobre, le changement d'heure (à trois heures, il sera deux heures) va réveiller certaines habitudes de l'automne. Les températures plus fraîches et l'humidité dans l'air pourraient déclencher chez certains l'envie d'une petite promenade à la campagne, avec un vieux panier prêt à se remplir de champignons tout frais.

La fine pluie qui a touché la région cette semaine devrait permettre aux lactaires, grisets et autres chanterelles de sortir du sol. Lorsque vous cueillez un champignon, des mauvais gestes sont à proscrire pour éviter toute mauvaise surprise. Il est d'ailleurs conseillé d'aller systématiquement vérifier auprès d'un pharmacien le contenu de votre panier. D'autres réflexes essentiels sont à adopter.
Connaître les champignons vénéneux de la région

Avant de partir en promenade, une petite recherche ne fait jamais de mal. On liste quatre champignons toxiques à surveiller tout particulièrement dans la région : le bolet satan, le clitocybe de l'olivier, la fausse chanterelle et l'amanite phalloïde. D'une manière générale, "il faut toujours se méfier des champignons à chapeaux blancs et lamelles blanches", clame Stéphane Pichon, président de l'ordre des pharmaciens en Paca-Corse.
Ne pas tout mettre dans le même panier

Même si un panier est beau, coloré et traverse les générations, il n'est pas toujours notre allié numéro un prévient le pharmacien : "Imaginons qu'un champignon toxique se soit glissé dans votre panier par erreur, s’il touche les autres, il va tous les contaminer". Pour éviter de ruiner l'ensemble de votre récolte, on préconise de glisser les champignons trouvés dans un sac en papier, et de séparer en plusieurs sacs en papier les différentes espèces cueillies dans notre sac en osier.
Bien conserver ses champignons

Dès la récolte, un champignon doit être chéri. Il nécessite une conservation optimale. Il faut par exemple éviter de le placer dans un sac en plastique, où il va s'abîmer plus facilement et potentiellement fausser le jugement du pharmacien chez qui vous pouvez le faire vérifier. Une fois à la maison, il est conseillé de frotter délicatement le champignon avec une brosse, avant de les placer au réfrigérateur sans contact avec d'autres aliments.
Éviter les zones urbaines

Une cueillette de champignons, c'est avant tout en pleine campagne ! Gare aux espèces qui peuvent pousser au bord des routes ou près des zones urbanisées, prévient Stéphane Pichon. "Il y a par exemple de nombreuses amanites phalloïdes près de Luminy à Marseille" observe-t-il. Le champignon est également un végétal qui a tendance à cumuler les toxiques. Ceux récoltés près des routes peuvent ainsi être chargés de métaux lourds, et sont à éviter. Alors pour trouver les meilleurs champignons, le meilleur conseil est encore de se lever très tôt, pour dégoter les perles rares en pleine forêt.

Publié le 27/10/2023 à 19h05 https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/saison-des-champignons-4-erreurs-a-ne-pas-faire-lors-de-votre-cueillette-2863838.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0K7KW5nYJ36Cu6t6cdjqK-WDRCRF3g-vFRYVn7lSp1pz1_5wlDC7h-J4o#Echobox=1698426948-5
Écrit par Julien Mauplat