[PRÉVENTION] Champignons : quelques conseils pour ne pas se faire cueillir par les gendarmes !
L’automne est là et, avec lui, pointent les premiers champignons dans les sous-bois pour le plus grand plaisir des promeneurs... Une activité qui n'est pas sans risques ni sans règles ! En plus des champignons, on peut aussi récolter des amendes ou finir marron !
Alors pour ne pas piller, ne pas vous perdre et ne pas vous empoisonner, lisez ces quelques conseils, ça ne mange pas de pain (ni de champignons) et ça vous évitera bien des soucis !
Six recherches de personnes activées par la gendarmerie dont une qui s'est soldée par la découverte d'un cadavre !
Les gendarmes appellent à la responsabilisation des chercheurs de champignons.
Depuis le 10 octobre dernier, la compagnie de gendarmerie de Castres a activé six plans de recherches pour «disparition inquiétante de personne». Des chercheurs de champignons égarés dans les sous-bois du sud du département et plus particulièrement sur le secteur de Lacaune.
La dernière alerte s'est malheureusement soldée par un décès sur la commune de Labastide-Rouairoux ( * lire notre édition de mardi).
Les gendarmes sud-tarnais, aidés d'un hélicoptère hier matin, ont finalement retrouvé sains et saufs trois chercheurs de champignons partis la veille et qui ont passé bien malgré eux une nuit à la belle étoile. Heureusement que les températures étaient clémentes. Tout commence donc avant-hier, avec un Biterrois âgé de 77 ans, originaire des Vidals, commune de Lacaune venu dans son village natal pour aller cueillir des champignons. A la tombée de la nuit, son épouse restée à Béziers n'arrivait plus à le joindre par téléphone. Elle a alors appelé des voisins qui par chance avaient repéré son véhicule près du Montalet. La conclusion était simple : il s'était perdu ! Vers 21h, les recherches commençaient avec des habitants des Vidals, la gendarmerie locale avec deux équipes (Lacaune et Murat), le maire de Lacaune, le policier municipal et même des volontaires de l'armée de l'Air basée au Montalet, soit plus de trente personnes.
Les premières recherches localisent un second véhicule près du départ avec une forte suspicion de personnes perdues également. Les secouristes partent sur toutes les pistes jusqu'à 10 km à la ronde autour de la première voiture. Et ce, sans succès jusqu'à 2h du matin alors que, entre-temps, un maître-chien était arrivé de Cahors pour renforcer le dispositif. Sans succès également, du fait du grand nombre de chercheurs passés sur le site.
L'hélicoptère les localise tous les trois
Alors que le dispositif était levé, un 3e véhicule est signalé à Picotalen, laissant penser que les occupants étaient aussi perdus. Nouvelle recherche jusqu'à 3h du matin, sans succès. Décision fut prise de reprendre le dispositif dès le lendemain.
Première surprise au petit matin : le dernier véhicule était parti ! Le propriétaire qui serait de Saint Sulpice aurait pu donner une explication au regard des moyens engagés la nuit ! A 8h, une cellule de crise se met en place à la salle des Fêtes des Vidals pour coordonner les recherches qui reprennent avec les mêmes renforcés des pompiers de Lacaune, avec le soutien de l'hélicoptère de la gendarmerie de Toulouse. Après 2 heures de recherches, heureux dénouement : le retraité biterrois est repéré par une équipe et il permet de localiser les deux autres retraités albigeois qu'il avait rencontrés avant la nuit. Tous trois étaient en bonne santé et quittes pour une grande frayeur, éloignés de 5 ou 6 km de leur véhicule. La municipalité de Lacaune souhaite à cette occasion, avec insistance, rappeler deux conseils : «D'abord emporter un portable pour être plus facilement localisé et ensuite, si des personnes veulent passer la nuit en forêt, qu'elles l'indiquent bien en vue sur leur véhicule sinon, la municipalité pourrait facturer les frais importants de recherche. Enfin, comme pour le ski, à 16h on ne part pas en forêt, on rentre !»
Trop de gens, souvent âgés, s'aventurent dans les bois sans prendre les précautions nécessaires. Le «patron» des gendarmes sud tarnais lance un appel pour tenter d'enrayer des comportements à minima inconscients, parfois inciviques.
Le commandant Ludovic Estieu rappelle : «Bien entendu, nous avons obligation de porter assistance et secours. Mais, bien des problèmes seraient évités en respectant un minimum de règles : il vaut mieux partir à la cueillette tôt le matin ; bien se couvrir ; prendre un sac avec de l'eau et de la nourriture, le gilet fluo du véhicule, un K-way ou veste de pluie de couleur vive (rouge ou jaune fluo), un téléphone portable, un sifflet, une petite lampe, éventuellement une paire de talkie-walkie et un GPS …»
Des moyens toujours utiles en cas de besoins mais les "anciens" on toujours fait sans alors

Le commandant ajoute en insistant : «Si une personne s'égare, la famille ne doit pas attendre la fin de la journée pour nous alerter, surtout si la personne est vulnérable et risque de mal supporter de devoir passer une nuit dehors.»
Une autre des règles à énoncer est sans aucun doute de prévenir aussitôt lorsque la personne a pu «récupérer» un chemin, rejoindre son domicile ou contacter ses proches cela évite une mobilisation inutile de personnes et moyens.
- La semaine dernière, un Albigeois de 84 ans avait omis de le faire et le dispositif engagé sur le terrain poursuivait ses recherches… Un dispositif qui, en moyens humains et techniques, est important dès l'alerte donnée : une quinzaine de militaires (auxquels s'ajoutent souvent des bénévoles et des employés communaux) ; une triangulation téléphonique pour tenter de repérer le portable du disparu (s'il en a un) ; un équipage cynophile dépêché de Toulouse ou Rodez dans la demi-heure ; un hélicoptère si l'heure de l'alerte, la couverture nuageuse et le couvert forestier le permettent… S.B.
(*) Hier matin, un mazamétain âgé de 75 ans, a été trouvé mort dans des bois sur la commune de Labastide-Rouairoux. Il a été victime d'une crise cardiaque après avoir passé la nuit dehors. Il était porté disparu depuis la veille en cours d'après-midi alors qu'il cherchait des champignons sur le secteur dit de La Gante.
Il était signalé égaré entre Labastide et Anglès depuis dimanche après-midi : hier en fin de matinée, un chercheur de champignons âgé de 75 ans, a été trouvé décédé victime d'une crise cardiaque. Son corps était allongé sur les feuilles humides en bordure d'un ruisseau, commune de Labastide-Rouairoux. Prévenus peu avant 17 heures par son épouse qui l'avait perdu de vue dans les bois vers 14 heures, les secours diligentés par la gendarmerie n'ont eu que très peu de temps pour mettre en place un dispositif de recherches avant que la contrée ne soit gagnée d'abord par le brouillard puis par la nuit. Pour les secours, le septuagénaire, souffrant de problèmes cardiaques, s'apprêtait donc à passer la nuit dehors. Une nuit froide et pluvieuse qui lui a finalement été fatale très rapidement !
Le couple de Mazamétains avait décidé de rentrer dans la forêt en matinée de dimanche sur un secteur particulièrement réputé pour son abondance mycologique. Des sorties importantes de cèpes avaient été signalées toute la semaine et les cueilleurs n'ont pas manqué d'arriver en grand nombre. Le couple, quant à lui, a donc jeté son dévolu sur le lieu-dit La Gante, en bordure de la D64, route d'Anglès, à proximité de Lauzade et à quelque 3/4 km de l'agglomération de Labastide. Un lieu très sauvage et particulièrement escarpé. Vers 14 heures, l'épouse rejoint la route et n'y retrouve pas son époux. Inquiète, elle repart sur ses pas à sa recherche. En vain. Voyant l'heure défiler et la fin de journée se profiler, elle se décide à appeler la gendarmerie pour signaler la disparition inquiétante de son mari… d'autant plus inquiétude que le septuagénaire est décrit de santé fragile. Un important dispositif se rend immédiatement sur les lieux, une quinzaine de militaires dont huit du Psig.
Un équipage cynophile est sollicité. Hélas, la pénombre gagne rapidement du terrain tout comme l'opacité due au plafond très bas qui règne sur le secteur. D'ailleurs, ce plafond nuageux ne permettra l'utilisation d'un hélicoptère ni le dimanche ni même hier matin. Samedi, les recherches ont été interrompues vers 21 heures et l'inquiétude a fait son chemin. Elle sera malheureusement justifiée. Les conditions météorologiques associées aux conditions environnementales et au stress généré ont eu raison du cœur du septuagénaire, et ce, selon toute vraisemblance, dès le cours de soirée ou début de nuit de samedi. Le malheureux a été découvert peu après 11h30. Son corps a été rapatrié sur la commune avec un 4X4 des pompiers bastidiens et remis à la famille.
Source : La Dépêche du Midi.
D'autres chroniques mycologiques !!
Un cueilleur de champignons perdu retrouvé saint et sauf hier soir, la disparition d’un cueilleur de champignons dans un bois au nord de Saint-Bonnet-le-Bourg est signalée. Une dizaine de sapeurs-pompiers du secteur d’Ambert et une équipe cynotechnique assistée par une quinzaine de gendarmes et une équipe cynophile ont ratissé les lieux. L’homme a été retrouvé saint et sauf peu après 19 heures à l’opposé de son lieu de disparition, vers Doranges.
Un cueilleur de champignons de 73 ans n'est pas rentré chez lui en fin de journée. Sa voiture, une Nissan rouge, reste introuvable.
Des recherches sont menées sur les secteurs boisés de Saint-Pierre-d'Entremont et La Ruchère, côté Isère, et Saint-Christophe-de-la-Grotte et Saint-Jean-de-Couz, côté Savoie. L’homme a été retrouvé sain et sauf, mais choqué, au milieu de la forêt . Une quarantaine de personnes, sapeurs-pompiers et gendarmes, a été engagée avec des équipes cynophiles et de secours montagne ainsi que l'hélicoptère de la sécurité civile.
Des chercheurs de champignons à peine rentrés dans le bois bordant la route départementale, bois réputé pour les cèpes qui y poussent durant l'automne, les cueilleurs ont aperçu des ossements. Ils se trouvaient, alors, à trois mètres à peine de la route.
Un cueilleur de champignons âgé de 76 ans a pu être sauvé cet après-midi à Valleraugue après une intervention longue de cinq heures qui a nécessité notamment un hélitreuillage.
L’homme avait disparu hier à 17 heures. Malgré des recherches menées par les gendarmes de la compagnie du Vigan jusqu’à 23 heures, il n’avait pas pu être retrouvé. L’homme, qui connaissait bien la zone

, a été finalement localisé aujourd’hui le long d’une paroi rocheuse au niveau de la Combe de la Panisse à Valleraugue.
Victime d’une fracture du bras droit et d’une légère hypothermie, l’individu sauvé par les gendarmes, la Sécurité civile et les pompiers a été transporté à la clinique Saint-Louis de Ganges.
Le cueilleur de champignons retrouvé décédé !!
Dimanche, vers 17heures, un corps a été découvert sur un sentier en bordure du chemin de l’Echelette, près de Taninges. Il s’agit du ramasseur de champignons originaire de Chêne-Bourg, en Suisse, qui avait disparu depuis samedi.
Une quarantaine de gendarmes et de pompiers avaient été mobilisés depuis le début d’après-midi pour retrouver un octogénaire, sur la commune de Taninges, au plateau de Loex. L’homme, peut-être un Suisse, était parti ce matin avec son fils du lieu-dit Les Pesses pour aller cueillir des champignons. Alors que les deux hommes s’étaient donné rendez-vous vers midi, après la cueillette, le fils a alerté les secours quand il a vu que son père ne revenait pas.
Les gendarmes de la brigade de Taninges, d’équipes cynophiles et l’hélicoptère du PGHM sont mobilisés. Sont également présents des effectifs des groupes montagne des pompiers et de la gendarmerie, pour des recherches qui s’effectuent sur un terrain boisé en pentu, et par une météo peu clémente.
Un cueilleur de champignons retrouvé à 3 heures du matin. S’enfoncer dans la forêt pour y dénicher cèpes et coulemelles peut s’avérer dangereux. Surtout si on y perd son chemin. C’est la mésaventure qui est arrivé dimanche à un homme âgé, en forêt de Vibraye.
Parti seul dans l’après-midi, sa disparition est signalée à la gendarmerie autour de minuit. Les communautés de brigades de gendarmerie de Saint-Calais, Savigné-l’Évêque et Saint-Mars-la-Brière engagent cinq patrouilles.
Après trois heures de recherches en forêt, le cueilleur est enfin retrouvé, légèrement blessé et transi de froid. Il a été transporté vers le centre hospitalier du Mans.
La même mésaventure m'est arrivé aussi

...il y a quelques années de cela ; parti à la recherche des cèpes dans la forêt de Bercé en cours de l'après midi je me suis retrouvé complètement "déboussolé" au milieu de hauts arbres parce que j'avais marché le nez "au sol" sans faire de repères, comme le P'tit Poucet, seul un faible rayon de soleil au-dessus des cimes éclairait la forêt. En repérant le côté ouest, je me suis dirigé vers cette direction... Ouf ; je me suis retrouvé sur une route menant du Rond Point de Saint Hubert RN 138 - à Jupilles ! Ça y est j'étais presque sauvé... ma voiture se trouvait à l'opposé de l'endroit où j'avais débouché. Bilan : Une très grosse émotion et pas un seul cèpe dans mon panier !
Grosses sensations pour un cueilleur de champignon dans le Territoire de Belfort. Et pour cause... le quidam, totalement perdu, s'est résolu, en désespoir de cause, à appeler au secours les pompiers afin qu'ils le retrouvent... heureusement qu'il avait un téléphone et que la liaison était possible

L'homme avait stationné son véhicule près du cimetière d'Offemont ce mardi. Et il s'était aventuré dans les bois. Poussé par sa passion de mycologue... Mais il a vite perdu ses repères. Et ne parvenant plus à se diriger, il a appelé les pompiers. Une description détaillée des lieux a permis au secours de localiser l'imprudent. Les pompiers ont finalement récupéré le promeneur égaré du côté de Valdoie. Autant dire qu'il avait réalisé un beau parcours. Dont il est rentré... le panier vide.

Et pour finir sur une note d'humour

Un homme parti cueillir des champignons dans une propriété du Bas-Rhin s'est retrouvé "nez à nez" avec un énorme serpent... un python molure, qui peut mesurer jusqu'à 6,15 mètres et dont l'importation est interdite en France sans autorisation. La bestiole a été récupérée par les pompiers.
Accident de chasse... aux champignons !!Un homme de 66 ans qui cueillait des champignons cet après-midi sur le territoire de la commune de Contrevoz (Ain) a été tué par le tir d'un chasseur de 47 ans, qui a été placé en garde à vue, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes.
La victime a été déclarée morte à l'arrivée des secours vers 17H00. Le chasseur, qui participait à une battue, était entendu par les gendarmes comme il est d'usage lors de tels faits.
Un accident dramatique s’est produit dimanche après-midi en Lozère. Un jeune homme de 24 ans, qui ramassait des champignons, a été tué par le tir accidentel d’un chasseur qui effectuait une battue au sanglier.
Le promeneur, originaire du village voisin de Villefort, marchait seul sur un chemin de la commune de Pourcharesses. En contre-bas, des chasseurs organisaient une battue au sanglier.
Vers 15 heures, l'un des chasseurs, âgé de 75 ans et originaire d'Alès, aurait vu quelque chose bouger sur le chemin. Il aurait tiré dans la direction à 40 mètres de distance. Le promeneur a été touché en pleine tête d'une balle de calibre 280 Remington, ont précisé les gendarmes.
Il a été tué sur le coup.Le chasseur, effondré par le drame, a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Villefort. L'autopsie du corps de la victime est prévue demain mardi à l'Institut médico-légal de Montpellier.