Auteur Sujet: Des codes-barres ou QR codes pour sauver des vies !!  (Lu 6884 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Des codes-barres ou QR codes pour sauver des vies !!
« le: 07 janvier 2012, 14:16:01 »
Le chef d’entreprise Franck Di Cosola, cofondateur d’un système baptisé « Code d’urgence » en collaboration avec l’ingénieur Yannick Chaigneau en a fait la douloureuse expérience en 2010 : un de ses amis marathoniens a été victime d’une embolie pulmonaire et deux heures ont été nécessaires aux secours pour l’identifier.
Cette épreuve l’a conduit à imaginer un dispositif qui permettrait, aussi facilement qu’un code barre, de retrouver le groupe sanguin de l’accidenté, ses possibles allergies, ses traitements, ses antécédents ou encore la position du patient par rapport au don d’organe.

Le « Code d’urgence », un système de flashcode (code-barre à scanner) était né.  
QR = Quick Response -> Destiné à être lu par un lecteur de code-barres, un téléphone mobile, un smartphone, ou encore une webcam, il a l'avantage de pouvoir stocker plus d'informations qu'un code à barres et surtout des données directement reconnues par des applications, permettant ainsi de déclencher facilement des actions.

Code d’Urgence a développé un système d’information sécurisé permettant, à partir d’un code barre 2D, d’accéder aux données médicales personnelles. Les urgentistes peuvent alors apporter les premiers soins adéquats sur le lieu de l’accident.

http://www.codeurgence.fr/systeme/m1.php?hid=176909

CODE D'URGENCE est le seul système conçu en collaboration avec des médecins du SAMU, pour une efficacité optimale, répondant aux exigences de la Commission Nationale Informatique et Liberté (Délibération CNIL N°2011-348 du 10 novembre 2011)

*  Côte d'Or & Urgences.
Avec leur smartphone, les urgentistes scanneront le code-barres (un système de flashcode) pour accéder à un serveur donnant accès au dossier médical.

Parmi les multiples difficultés auxquelles sont confrontées quotidiennement les équipes d’intervention d’urgence, les problèmes liés à l’identification des patients et à la connaissance de leurs potentielles contre-indications médicamenteuses représentent tout à la fois des obstacles qui paraissent a priori faciles à dépasser et qui demeurent néanmoins fréquents.

Ce petit autocollant (voir l'image) qui est destiné en particulier « aux motards et automobilistes, aux sportifs, aux entreprises exerçant dans les métiers à risques et aux seniors » selon Franck Di Consola peut être collé sur le téléphone portable, la montre ou encore le casque de moto, moyennant un abonnement de 36 euros par an.
En cas d’accident, le service du Samu (les pompiers n’ont pas le droit de l’utiliser sans l’intervention des médecins du Samu) scanne le code barre grâce à une application développée sur les smartphones.
Cette opération extrêmement rapide donne accès à un serveur sécurité agréé par le ministère de la Santé et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Ce dispositif sera accessible aux Samu de la Sarthe et de la Loire Atlantique à partir du 16 janvier, tandis que des accords en cours de validation ont été passés avec les Samu de Charente, Charente-Maritime, Côte d’Or, Eure et Loir, Gironde, Mayenne, Moselle, Nord, Vendée et Vienne avec pour objectif final une généralisation sur l’ensemble du territoire au cours de l’année à venir. Pour les premiers praticiens qui utiliseront ce dispositif dans quelques jours, le système est prometteur.


http://www.codeurgence.fr/systeme/m1.php?hid=176909   &  http://www.flashcode.fr/   +  http://www.flashcode.fr/telecharger/  




Le Code d’urgence permettra aux urgentistes d’avoir accès rapidement au dossier médical. Premiers pas en Côte-d’Or, en principe dans 3 mois.

Celui porté au dos d’une montre ou d’un téléphone portable ne mesure pas plus d’un centimètre carré. 1, 5 par 2, 5 pour celui qui sera collé sur un casque.
Le Code d’urgence, lancé à titre expérimental le 16 janvier dans la Sarthe et la Loire-Atlantique, devrait arriver dans trois mois en Côte-d’Or (1). Car le Samu 21 s’est porté volontaire pour poursuivre l’expérimentation ayant vocation à être généralisée au territoire national…

Système de code-barres 2 D, associé à une chaîne alphanumérique, baptisé « Code d’urgence », il permettra aux médecins urgentistes du Samu d’accéder rapidement aux données médicales des patients accidentés. Il suffira de scanner le code-barres sur un smartphone pour accéder aux informations stockées sur un serveur sécurisé, agréé par le ministère de la Santé et la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Ces données concernent l’identité du patient, son groupe sanguin, ses antécédents médicaux, les traitements en cours, les allergies éventuelles, le numéro de téléphone du médecin traitant et les références de la personne à prévenir. Afin d’éviter toute confusion avec une autre personne (en cas de prêt de casque par exemple), ces données seront associées à une photo et des données anthropométriques (taille, poids, mesure, cicatrices, signes distinctifs). La personne concernée pourra préciser sa position par rapport au don d’organes.

Dans la Sarthe, Yannick Chaigneau, 46 ans, ancien directeur d’agence Véolia propreté, directeur régional Adecco et directeur régional ISS Hygiène prévention, et Franck Di Cosola, 49 ans, ancien directeur de secteur de centres de profit Adecco, ont conçu en 2010 le projet « Code d’urgence ». L’idée leur est venue après une discussion concernant le décès d’un camarade de Franck, adhérent du même club sportif que ce marathonien.

« Un jour, son président de club de course à pied du Mans l’a appelé en lui expliquant que les urgentistes et la police avaient retrouvé un de ses camarades, s’entraînant seul, mort d’une embolie pulmonaire », expliquait hier Yannick Chaigneau. « Il n’avait pu être identifié qu’au bout de deux heures, grâce au tee-shirt qu’il portait…  :o
Les policiers avaient appelé le président de son club ; de fil en aiguille, ils ont réussi à savoir qui était ce coureur. »

Une innovation,
C’est dans ces circonstances que la SAS Code d’urgence, récompensée en 2011, par Cap Création Sarthe, dispositif soutenu par le conseil général visant à récompenser les entreprises innovantes, a été créée.
Dans l’intervalle, un système à code-barres, développé dans le domaine marketing par Frank Di Cosola, avait été appliqué à Code d’urgence.

Projet d’utilité publique reposant sur un partenariat privé/public, Code d’urgence séduit aujourd’hui les Samu de France. « Nous mettons gratuitement à disposition des Samu le matériel. Pour les adhérents, nous avons calculé un coût d’accès très bas, au plus juste permettant à chacun, même avec un bas revenu, d’accéder à ce service […]. Mercredi, j’étais au ministère de la Santé, pour étudier les perspectives de prise en charge de Code d’urgence par un organisme public, en fonction des pathologies… »

Les sportifs pratiquant une activité à risque (moto, ski, course cycliste, équitation etc.) auront intérêt à être muni d’un Code d’urgence. Dans les départements de Sarthe et de Loire -Atlantique, certaines entreprises ont sollicité le dispositif pour qu’il équipe certains de leurs salariés intervenant notamment dans les secteurs du transport, du bâtiment, et de l’industrie.

En septembre, Yannick Chaigneau se trouvait en Côte-d’Or sur le stand du Samu 21, pour expliquer tout l’intérêt du Code urgence, à l’occasion d’une opération de prévention, en matière de sécurité routière. Dispositif permettant de donner accès rapidement à des données fiables sur les accidentés de la route, le code alphanumérique permettra également aux sapeurs- pompiers, d’obtenir des informations via le médecin régulateur du Samu.


Lorsque un département est équipé cela veut dire que le SAMU et ses antennes, les SMUR, sont équipés du matériel pour décoder le CODE D'URGENCE.
Les pompiers n'étant pas un personnel médical, ils ne sont pas habilités juridiquement à disposer du dispositif pour lire CODE D'URGENCE.
Par contre l'autocollant CODE D'URGENCE fait apparaitre un code référence qui leur permet de demander les informations à travers le médecin régulateur du SAMU.

(1) Ainsi qu’en Charente, Charente-Maritime, Eure-et-Loir, Gironde, Mayenne, Moselle, Nord, Vendée et Vienne.

Comment retirer un casque à un motard accidenté ?
Dans le cas spécial où un motocycliste est impliqué dans l'accident, deux questions bien précises se posent tout de suite :
JE NE DOIS PAS  retirer le casque du blessé (sauf en cas d'inconscience),

    Question 1: Quand faut-il enlever le casque du motard ?
    Réponse : Si le motard est inconscient, il faut enlever le casque avant de placer la victime en position latérale de sécurité.

    Question 2: Comment enlever le casque du motard ?
    Réponse : Voir le Mode d'emploi ci-dessous !

http://www.msr.lu/mmp/online/website/content/fiches_pedagogiques/150/151/index_FR.html

Il est difficile d’apprécier l’état d’un motocycliste sans connaissance et, par conséquent, de le secourir efficacement, lorsqu’il porte un casque avec mentonnière (casque intégral).
En présence de problèmes respiratoires, il est impossible d’assurer une bonne position de la tête et de pratiquer le bouche-à-nez. Si le blessé vomit, le casque sera un obstacle à la respiration.
C’est pourquoi il faut que deux secouristes entraînés enlèvent le casque intégral d’un motard inconscient sur les lieux mêmes de l’accident.

Le motard conscient aura la plupart du temps déjà enlevé son casque lui-même.
Le casque peut toujours être enlevé !
Objectif : éviter au maximum tout mouvement de la tête et de la colonne cervicale.
1. Le secouriste A tient le casque.
Le secouriste B ouvre la visière, enlève les lunettes, s’il y a lieu, et ouvre (sectionne au besoin) la mentonnière,

2. Le secouriste B stabilise ensuite la nuque («prise de l’étrangleur») pendant
que le secouriste A retire prudemment le casque.
Attention: basculer d’abord le casque en arrière jusqu’à ce que le nez soit dégagé, puis vers l’avant !

3. Le secouriste A stabilise ensuite la tête par une légère traction, en tournant
le patient en position de perte de connaissance.
Jusqu’à l’arrivée des secours et à la pose d’une minerve, la tête et la nuque seront constamment immobilisées.