Auteur Sujet: Gossip & sexting, Cybersexisme, les ados victimes n°1 lutter contre le cyber-harcèlement !  (Lu 8427 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Gossip (potin en anglais) est une application lancée il y a environ un mois, ragots, médisance, calomnie, photos volées et trafiquées, insultes... 5 outils pour combattre le cyber-harcèlement  :-[
Aujourd’hui momentanément hors service, l’app mobile Gossip, qui propose de colporter des ragots anonymement, inquiète les élèves, les parents et les syndicats scolaires.
Après Facebook, une application de ragots, baptisée Gossip, pourrait se retrouver au coeurn de la lutte contre le cyber-harcèlement en milieu scolaire, la libre expression fait partie des droits de l'homme, pas des bonnes manières  :-\

Cette application mobile permet de lire et publier des potins anonymes en 140 caractères, ainsi que des photos et des vidéos « compromettantes » pour une durée de 10 secondes.  De quoi banaliser les rumeurs et favoriser les fausses informations destinées à nuire gratuitement… « L’objectif de cette plateforme n’est pas de jouer mais bien de nuire aux autres », fait remarquer la FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne).

Qu'est-ce que Gossip ?
Gossip, «ragot ou potin» en anglais, est une application qui rend hommage la série Gossip Girl, émission pour adolescents arrêtée en 2012, mais encore très populaire aujourd'hui. Dans des écoles privées de Manhattan, la mystérieuse Gossip Girl diffuse sur son blog les rumeurs qui lui sont transmises par les étudiants. L'application de Cindy Mouly reprend les codes de la série, qui a tout de même débuté en 2007. Rien de nouveau sous le soleil, donc.

Par Julie Jacob, Avocate  8)

LE PLUS. Gossip, l'application permettant de lancer des rumeurs de façon anonyme, a fait des ravages dans certains lycées français. Au point que la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a appelé le personnel enseignant à une "extrême vigilance". Y a-t-il des moyens de lutter contre les dérives de ce type d'application ?
Oui, estime l'avocate Julie Jacob.
Explications :
Alors que l’application Gossip appelle à la plus grande vigilance, il est temps d’agir contre les sites qui animent des réseaux sociaux sans cadre, au mépris des règles essentielles de protection de la vie privée et des libertés fondamentales.
Certes, le principe de la liberté d’expression consacré par la Convention Européenne des Droits de l’Homme existe ; toutefois, cette liberté d’expression se heurte à des limites qu’il convient de rappeler.
Le contrôle de l’âge n’est pas effectué sur ces sites  :-[
En premier lieu, les propos diffusés sur les réseaux sociaux doivent impérativement respecter les règles essentielles de respect absolu des libertés individuelles, des bonnes mœurs et de l’ordre public.
Outre ces grands principes à valeur universelle, les propos qui sont tenus sur les blogs et autres réseaux sociaux ne doivent pas porter atteinte aux droits des tiers, ne doivent pas comporter de propos diffamatoires, ni injurieux. Ils ne doivent pas non plus porter atteinte à l’honneur et à l’image des personnes.
Ces précautions sont d’autant plus importantes que sur les réseaux sociaux, le contrôle de l’âge n’est pas effectué – à l’exception des sites de jeux en ligne qui, quant à eux, réclament pour pouvoir jouer la copie physique de la pièce d’identité des joueurs.

Il est clair que le seul fait de cocher la case "J’ai plus de 18 ans / ou de 16 ans" est totalement insuffisant et c’est la raison pour laquelle nombre de précautions préalables doit être pris par les éditeurs de tels réseaux, afin d’éviter les dérives dont par exemple les applications comme Gossip ou ASK se font l’écho aujourd’hui, comportant des ragots injurieux, diffamatoires et des photos volées.

Le blocage de certains sites est envisageable ::)
Soulignons que les éditeurs doivent absolument concourir à la lutte contre la diffusion de propos illicites, portant atteinte à la dignité humaine, incitant à violence ou à la pornographie infantile surtout. Les moyens d’actions existent pour les éditeurs de site pour lutter contre ce type de dérives, comme par exemple :
- Modérer en direct les contenus diffusés sur les réseaux ;
- Informer en amont les utilisateurs par le biais de messages de prévention, par des conditions générales d’utilisation claires, de pictogrammes et de précautions dans la communication ;
- Assurer le référencement de tel(s) site(s) dans les logiciels de contrôle parental ;
- Retirer les propos et/ou images illicites ;
- Exclure les utilisateurs contrevenants.
Alors, la question qui se pose est de savoir si on peut ou non bloquer des sites qui dépassent le cadre de la liberté d’expression.... (ma liberté s'arrête où commence celle des autres)  :)

Il faut savoir que le blocage de sites doit répondre à des conditions strictes : tout d’abord, ce blocage administratif ne se fait pas par une décision judiciaire, mais via le ministère de l’Intérieur – grâce à la récente loi anti-terroriste. Il concerne soit les sites qui font l’apologie du terrorisme, soit les sites pédophiles.

Dans l’hypothèse où des sites diffuseraient des images de mineurs à caractère pornographique, alors le blocage administratif du site serait tout à fait envisageable.
L’autorité administrative compétente pour ce faire devra demander le retrait des contenus illicites à l’éditeur et à défaut de réponse satisfaisante, sollicitera une mesure de blocage auprès des fournisseurs d’accès.

Des outils pour lutter contres ces lieux d'expression :
En tout état de cause, il est clair que les éditeurs et les hébergeurs doivent prendre toutes les mesures de précaution pour éviter que des dérives soient commises sur les réseaux sociaux entraînant les infractions extrêmes, allant même jusqu’aux infractions de provocation au suicide et de harcèlement moral, infractions pénales aggravées lorsqu’elles sont commises sur la toile et à destination de mineurs.

On peut aussi faire retirer, en cas de besoin, les contenus illicites en saisissant le juge des référés, après avoir pris la précaution de faire dresser un constat d’huissier.

Face aux actes de cyber-diffamation et de cyber-harcèlement, il existe donc des outils pour lutter contre ces lieux d’expression.

Les professionnels du secteur le savent bien, à l’instar de Facebook et Instagram, qui disposent de tous les outils pour prévenir, anticiper et lutter contre ce genre de dérives. À titre d’exemple, ces acteurs excluent immédiatement les images montrant la nudité lorsqu’elles sont postées sur ces réseaux.

Manifestement, l’application Gossip n’a pas ce professionnalisme ; on ne s’improvise pas éditeur d’un réseau social comme ça !

Des différents types de harcèlement scolaires, le harcèlement sur internet est peut-être le plus pernicieux. Parce qu'il déborde de l'enceinte des établissements scolaires ; parce qu'il se déroule – pour le harceleur comme pour sa victime – dans le huis clos d'une chambre d'adolescent, à l'abri du regard des parents ; parce qu'il se propage à vitesse grand V au sein d'une génération née avec le numérique et qui a fait des réseaux sociaux son ultime espace de liberté…

Hors ligne Jeano 11

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C'est quoi le "sexting" ?
C'est le fait d'envoyer par portable une photo intime à son ou sa petit(e) ami(e), soit un "sexto", pratique de plus en plus répandue chez les ados.  :-[
Harcelée sur les réseaux sociaux après la diffusion d’une vidéo dans laquelle elle prenait des poses suggestives, une adolescente de 15 ans s’est suicidée mardi soir en se jetant par la fenêtre de son appartement de Stains (Seine-Saint-Denis).

[ LE SEXTING - PARENTS, PARLEZ-EN AVEC VOS ENFANTS ]Le mot "Sexting" composé de deux mots anglais "Sex" et "Texting" désigne l'échange via internet ou téléphone mobile de photos intimes que l'on produit soi-même.
Ce phénomène est de plus en plus répandu chez nos ados.
Rappelons que les images envoyées par nos enfants ne leur appartiennent plus... En effet, le destinataire peut les exploiter à des fins peu scrupuleuses (plaisanterie de mauvais goût, vengeance, défi, ...). Ces photos peuvent être diffusées et utilisées sur Internet (réseaux sociaux, blog...) et également associées à des sites pornographiques. Il semble nécessaire d'évoquer avec nos enfants "internet et ses dérives dangereuses".
Ce vecteur de communication extraordinaire reste ouvert à tout public et l'ensemble des posts y sont conservés.  :-[  :-\  :'(
 Comment réagir ?
Proposons un dialogue ouvert avec nos enfants sur les images "Sexting", leur transfert sur les réseaux (SMS, MMS, Snapchat, Internet,...), et leurs conséquences maintenant et plus tard (entourage familial, scolaire, professionnel,...).

Pour vous aider : http://www.netecoute.fr/

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#NAH Tu te poses des questions, tu as besoin de parler à quelqu'un? Appelle le 0 800 200 000  http://www.netecoute.fr/discuter.php 

Le cyber-harcèlement a fait une nouvelle victime. Aïcha, 15 ans, s’est défenestrée mardi soir à Stains (Seine-Saint-Denis). La jeune fille a "sauté par la fenêtre de son appartement situé au 4e étage" a déclaré une source à l’AFP. Ses parents et frères et sœurs, qui étaient présents dans l'appartement, ont entendu un "bruit énorme" et constaté qu'elle gisait sur le sol, a-t-elle précisé.
La scène a été filmée depuis la fenêtre d’un immeuble voisin. Mise en ligne et diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo est accompagnée de commentaires abjects salissant la mémoire de l’adolescente.

Moqueries et harcèlements : Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis, Aïcha n’a pas supporté la vague de moqueries et de harcèlements qu’avait suscité une vidéo postée sur les réseaux sociaux dans laquelle elle apparaissait en petite tenue dans une position provocante.

Les images "avaient été vues par de très nombreuses personnes de son quartier et de son entourage", a expliqué une source policière à l’AFP.
Le corps de la jeune victime a été transporté à l'Institut médico-légal de Paris.

Agir contre le cyber-harcèlement http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/quest-ce-que-le-harcelement/le-cyberharcelement/
Le cyber-harcèlement est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule* ».

Le cuber-harcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies etc.

Il peut prendre plusieurs formes telles que :
les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne
la propagation de rumeurs
le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale
la création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe
la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture
le sexting (c’est la contraction de « sex » et « texting ». On peut le définir comme « Des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentant d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile »

Hors ligne Jeano 11

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[PRÉVENTION] Harcèlement à l'école : un numéro à retenir 0808 807 010

Vendredi dernier, le ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté un nouveau plan de lutte contre le harcèlement à l'école.

Que ce soit à l'école, au collège, au lycée, ou sur Internet, savez-vous que 700 600 élèves français sont victimes de harcèlement ? Parce que ce sujet concerne tout le monde, un site et une page Facebook « Agir contre le harcèlement à l'école » ont été créés en janvier 2012.

En plus des 250 référents « harcèlement » présents dans les écoles et établissements, une plate-forme " Stop harcèlement " a été activée. Un seul numéro à retenir : 0808 807 010.

Ce numéro vous permet de dialoguer avec des spécialistes de l'association l’École des parents et des éducateurs d'Ile-de-France. Ils vous écouteront, vous donneront des conseils et vous mettront en relation avec le référent harcèlement de votre académie en cas de besoin.

PRÉVENTION - Ados : les dangers du "sexting"...

Vous n'avez jamais entendu parler de "sexting" ? Cela commence comme un jeu, une tentative de séduction «connectée» via smartphone. L'ado envoie une photo intime à son petit ou sa petite ami(e), en toute confiance. Mais très vite, soit par vengeance après la rupture, soit par simple trahison ou toute autre volonté de nuire, la photo est diffusée à l'ensemble de ses camarades, détournée ou publiée sur le net.
Parce que la prévention reste le meilleur moyen de se prémunir des dangers du sexting ou autres trucs bizarres, découvrez, ci-dessous, la mini-bande dessinée conçue par www.pointdecontact.net à destination des jeunes.

En cas de diffusion d'images ou de représentations à caractère sexuel mettant en scène des mineurs, signalez-les sur :
http://www.pointdecontact.net/cliquez_signalez.

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[PRÉVENTION INTERNET] QU'EST CE QUE LE "GROOMING" ?

Le grooming désigne la stratégie de sollicitation d’un mineur par un adulte, qui s’efforce d’affaiblir la résistance et les inhibitions du jeune à des fins sexuelles. Après avoir gagné sa confiance, le groomer demande au jeune d’envoyer des photos de lui (partiellement) nu et s’en sert ensuite pour tenter de le manipuler et de l’abuser sexuellement. L’abus sexuel peut aussi bien se dérouler en ligne (via une webcam, une session de chat, un mail…) que hors ligne (lors d’une rencontre réelle).

Le "grooming" peut donc se définir comme la sollicitation sexuelle en ligne d'un mineur par un majeur.

Toute personne pouvant dissimuler sa véritable identité derrière un "pseudo" sur Internet, le risque existe que des adultes malintentionnés cherchent à solliciter les plus jeunes, et ce notamment:
- sur les chats et forums des jeux vidéo;
- sur les blogs;
- sur les messageries instantanées;
- via les profils des réseaux sociaux;
- par mail...

Les jeunes internautes peuvent alors être poussés à se dévoiler (divulgation d'informations personnelles, utilisation de la webcam), voire à se rendre seuls à un rendez-vous avec un inconnu rencontré sur le Net.

Pour signaler un cas de GROOMING, cliquez ici http://www.pointdecontact.net/cliquez_signalez

Grooming: les bons réflexes en trois mots-clés
1 - STOPPE toute discussion en ligne qui te met mal à l'aise
2 - REFUSE d'aller seul(e) à un rdv avec une personne rencontrée sur le Net
3 - SIGNALE les échanges inappropriés sur www.pointdecontact.net

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[VU DANS LA PRESSE] Il effectuait un chantage « porno » sur Internet  :'(

Les gendarmes du Val-d'Oise ont interpellé et placé en garde à vue début octobre un homme d'une 40aine d'années, qui exerçait un chantage « porno » sur une jeune étudiante de 18 ans.

Tout commence par une rencontre sur le net.  :)
L'étudiante commence au printemps un échange sur un blog avec un homme, qui déclare avoir 19 ans.  ???  8)
Les deux interlocuteurs s'apprivoisent, s'échangent des SMS, s'appellent, se confient. Un mois plus tard, l'homme menace de dévoiler les détails de la vie intime de la jeune étudiante sur Facebook si elle ne lui envoie pas une photo d'elle nue. C'est alors le début d'un engrenage, la jeune femme adressant une vingtaine de vidéos d'elle avant d'alerter la gendarmerie.

Les gendarmes identifient l'homme et l'interpellent début octobre. Déféré devant le tribunal correctionnel à l'issue de sa garde à vue, le maître chanteur a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement.
Un type d’affaire que la gendarmerie et la police craignent de voir se multiplier. « C’est un phénomène inquiétant qui doit inciter les jeunes à faire preuve de prudence sur Internet », confie le commandant de gendarmerie, qui évoque l’existence de plusieurs affaires similaires. « Dont une où il est également demandé de l’argent. »  :-[

Attention sur le net, vous pouvez faire de très mauvaises rencontres. Si vous êtes victime de chantage, contactez immédiatement les forces de l'ordre et ne cédez pas aux menaces !

[PRÉVENTION] - Sextorsion (chantage à la webcam) ?...  :'(
Les bons réflexes en 4 points :
- Cesse tout contact avec la personne qui se livre à un chantage ;
- Parle de ce qui t'arrive à une personne de confiance ;
- Signale les messages de chantage et les messages intimes diffusés en ligne sur www.pointdecontact.net ;
- Contacte la gendarmerie ou la police.

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Intimidation et Cyberintimidation  >:(
L'intimidation désigne un rapport de force inégal entre deux personnes où l'une cherche à blesser l'autre par des paroles ou des gestes répétés. L'intimidation peut être faite par une seule personne ou par un groupe. Il existe plusieurs formes d'intimidation.
    Intimidation physique (blesser quelqu'un en ayant recours à la force physique ou à des objets) : frapper une personne, lui donner des coups de poing ou de pied, cracher sur elle ou briser ses biens personnels.
    Intimidation verbale (blesser quelqu'un par la parole) : lancer des injures, des insultes ou des menaces et agacer.
    Intimidation sociale (blesser quelqu'un avec l'aide d'autres personnes) : répandre des rumeurs, faire des commérages, exclure une personne d'un groupe ou la ridiculiser. Cette forme d'intimidation est plus fréquente chez les filles (Conseil canadien des droits des enfants- Canadian Children's Rights Council – en anglais seulement).

LE SAVAIS-TU ?
    Les intimidateurs sont susceptibles de consommer de la drogue et de l'alcool et de se livrer à des activités criminelles. D'après un chercheur de renommée mondiale spécialisé en intimidation (en anglais seulement), 60 % des garçons qui intimidaient fréquemment leurs camarades à l'école primaire ont un casier judiciaire à l'âge de 24 ans. (PREVNet – en anglais seulement)

La cyberintimidation consiste à utiliser les technologies de communication telles qu'Internet, les sites de réseautage social, les sites Web, le courriel, la messagerie texte et la messagerie instantanée pour intimider une personne à répétition ou la harceler.
Exemples de cyberintimidation :
    Envoyer des courriels ou des messages textes ou instantanés méchants ou menaçants.
    Afficher en ligne des photos gênantes d'une personne.
    Créer un site Web pour se moquer des autres.
    Se faire passer pour une autre personne en utilisant son nom.
    Amener une personne à révéler des renseignements personnels ou des choses gênantes puis les transmettre à d'autres.

Contrairement à l'intimidation traditionnelle, la cyberintimidation suit sa victime en tout temps, de l'école au centre commercial et jusqu'à la maison, où la victime serait à l'abri de l'intimidation traditionnelle.
Répercussions :
Avec le temps, les jeunes qui sont victimes d'intimidation ou qui intimident les autres trouvent leur propre façon de faire face à la situation. Certains deviendront déprimés et s'isoleront alors que d'autres réagiront de façon agressive et auront recours à la violence.
LE SAVAIS-TU ?
    Les jeunes qui sont victimes d'intimidation sont plus susceptibles de souffrir de maux de tête et de ventre, de dépression et d'anxiété. Les problèmes de santé mentale associés à l'intimidation peuvent troubler la victime pendant de nombreuses années. (PREVNet – en anglais seulement)

Dangers qui guettent les enfants et adolescents victimes d'intimidation :
    Dépression
    Angoisse sociale, solitude, isolement
    Problèmes de santé reliés au stress (p. ex. maux de tête et de ventre)
    Faible estime de soi
    Absentéisme et problèmes à l'école
    Comportement agressif
    Pensées suicidaires, tentative de suicide ou suicide

Dangers qui guettent les enfants et les adolescents qui intimident les autres :

    Incapacité à distinguer le bien du mal
    Délinquance et consommation de substances
    Problèmes à l'école et décrochage
    Agressivité
    Harcèlement sexuel et agressions dans leurs fréquentations
    Adhésion à un gang et activités criminelles à l'âge adulte
    Difficultés dans leurs relations
    Victime d'intimidation par d'autres

 (PREVNet)
L'intimidation et la loi
L'intimidation peut être une expérience traumatisante pour les victimes et certaines formes sont même illégales, notamment :
    Les menaces de mort ou de coups et blessures (que ce soit en personne, en ligne, par téléphone ou par messagerie texte);
    Le harcèlement criminel (tourmenter une personne à répétition en ligne ou par téléphone, messagerie texte ou courriel, de sorte qu’elle craint pour sa sécurité);
    La distribution non consensuelle d’images intimes (partager des images d’une personne nue ou se livrant à des activités sexuelles sans le consentement de la personne représentée (également connue sous le nom de « pornographie de vengeance »);
    Les voies de fait (pousser, faire trébucher, gifler ou frapper une personne ou cracher sur elle).

Il est important de signaler ces infractions à la police ou à la gendarmerie. Selon l'information fournie, les policiers détermineront si une enquête est nécessaire et si des accusations pourraient être portées.
Mesures à prendre : En tant que jeune
Si tu es victime d'intimidation
    Éloigne-toi ou quitte la conversation en ligne.
    Garde des preuves de l'intimidation (prends les messages en note ou sauvegarde une saisie d'écran des messages en ligne).
    Parles-en à un adulte de confiance. Si tu ne fais confiance à personne ou si tu dois parler avec quelqu'un de toute urgence, communique avec Jeunesse, J'écoute (confidentiel et sans frais).
    Signale l'intimidation à la direction de l'école.
    Signale toute infraction criminelle (menaces, voies de fait, exploitation sexuelle) à la police.
    Signale les messages textes non désirés à ton fournisseur de services téléphoniques.
    Signale la cyberintimidation au site de média social et bloque la personne responsable.
        Facebook
        YouTube - Centre de sécurité
        Twitter
        Instagram – bloquer un utilisateur ou signaler un incident
        Tumblr - ignorer (bloquer) une personne
LE SAVAIS-TU ?
    85 % des incidents d'intimidation sont faits en public. (Croix-Rouge canadienne)
Si tu connais une personne qui est victime d'intimidation...
La plupart des incidents d'intimidation durent tant et aussi longtemps que des personnes regardent et en rient. En tant que témoin, tu as le pouvoir d'arrêter l'intimidation. Dans 60 % des cas, l'intimidation cesse en moins de 10 secondes lorsqu'un témoin intervient. (Jeunesse, J'écoute)
    Si tu te sens en sécurité, dis à l'intimidateur d'arrêter.
    Trouve des amis, des élèves, des jeunes ou un adulte qui pourront t'aider à l'arrêter.
    Lie-toi d'amitié avec la personne intimidée puis éloigne-la de la situation.
    Parle de la situation à un enseignant ou au personnel de l'école.
    Rédige une lettre anonyme et envoie-la à un enseignant ou à un adulte de confiance.

Mesures à prendre : En tant qu'adulte
Si vous savez ou croyez qu'un enfant est victime d'intimidation...
    Parlez-lui, faites-lui savoir qu'il peut vous faire confiance et qu'il ne devrait pas faire face à l'intimidation par lui-même.
    Aidez-le :
        prenez des notes sur les incidents d'intimidation;
        signalez les messages textes non désirés au fournisseur de services téléphoniques et la cyberintimidation au site de média social;
        signalez l'intimidation à la direction de l'école;
        signalez toute infraction criminelle (menaces, voies de fait, harcèlement et exploitation sexuelle) à la police.

Source ; nos voisins Canadiens http://www.rcmp.gc.ca/cycp-cpcj/bull-inti/index-fra.htm

Hors ligne Jeano 11

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Le #cybersexisme, c’est quoi ?  8)
Journée contre le #cybersexisme. Soyez vigilants devant vos écrans.
+ d'informations www.e-enfance.org et https://goo.gl/1eGYkt
Citer
Selfies dénudés, sexto, 3 filles et deux garçons dans chaque classe de lycée sont victimes de sexisme sur internet. Un élève sur quatre victimes de ces violences n’en a parlé à personne et près de la moitié des filles qui se confient le font auprès d’amis plutôt qu’auprès de leurs parents.
Comment d'après vous lutter contre le cybersexisme ?
https://www.facebook.com/hashtag/cybersexisme?source=feed_text&story_id=1105655339527264

Le phénomène désigne les violences qui se déploient dans le cyberespace (c’est-à-dire en ligne, sur les réseaux sociaux) :
Parce que la sociabilité des adolescents passe aujourd’hui par l’exposition de soi sur les réseaux sociaux, les 12-15 ans sont les premières victimes du cybersexisme.
Le phénomène concerne en moyenne trois filles et deux garçons par classe.

Dans chaque classe, trois filles et deux garçons en moyenne sont victimes de cybersexisme : ces chiffres préoccupants sont les résultats d’une étude sociologique (1) menée auprès de 1 200 élèves franciliens âgés de 12 à 15 ans, dont les résultats ont été présentés hier.
Le cybersexisme, c’est quoi ?

Le phénomène désigne les violences qui se déploient dans le cyberespace (c’est-à-dire en ligne, sur les réseaux sociaux par exemple) : insultes relatives au physique, lancement de rumeurs dégradantes, diffusion de selfies intimes, etc. Dans leur étude, les chercheurs soulignent que les violences sexistes et sexuelles ne sont pas nées avec les nouvelles technologies de communication, - elles existaient déjà dans les cours d’école -, mais qu’elles s’en trouvent amplifiées en ligne : les partages sur Facebook ont un effet multiplicateur dévastateur.
Les jeunes filles, cibles

Les 12-15 ans, gros consommateurs de réseaux sociaux, sur lesquels ils se mettent très souvent en scène dans l’espoir d’être connus (et reconnus), sont les premières victimes du cybersexisme. Et les filles sont davantage touchées. Selon l’étude, 17 % des adolescentes ont été confrontées à des cyberviolences à caractère sexuel par photos, vidéos ou textos (le chiffre descend à 11 % côté garçons).
Des conséquences parfois dramatiques

Perte d’estime de soi, isolement en classe, le cybersexisme détruit ses victimes, d’autant que dans un cas sur quatre, celles-ci n’en parlent à personne. Par honte, notamment. Seules échappatoires envisagées : le déménagement, mais parfois aussi le suicide. Comme Marion, 13 ans. L’histoire tragique de cette adolescente est racontée dans un livre (2). La jeune fille s’était pendue en 2013, dans sa chambre de Vaugrigneuse (Essonne), pour rompre définitivement avec l’enfer des réseaux sociaux où elle était sans cesse insultée et menacée.
Comment agir ?

L’accent doit être mis sur la prévention, insistent les chercheurs. D’ailleurs, en parallèle de cette étude, une grande campagne #stopcybersexisme a été lancée hier dans les collèges et lycées. Un nouveau spot de sensibilisation est également diffusé dans les médias. Son message : le cybersexisme est une violence, refusons de le partager.

(1) Étude réalisée en 2015-2016 par l’Observatoire universitaire international éducation et prévention et coordonnée par le Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes (centre Hubertine-Auclert).

(2) Marion, 13 ans pour toujours (Calmann-Lévy).
Par Sarah MIQUEY-PALLANDRE | Publié le 28/09/2016 http://www.ledauphine.com/

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Les adultes aussi culpabilisent les filles  :-[
Et les conséquences n’ont rien d’éphémère. Certains épisodes restent ancrés dans la « mémoire collective » d’un établissement pendant plusieurs mois ou années, peut-on lire dans l’étude. Certaines photos sont aussi stockées comme bombes à retardement :
    « Les photos peuvent aussi être accumulées par ses “ami-e-s” pour constituer des “dossiers” dont la divulgation (aux ami-e-s, mais aussi et surtout à la famille) peut devenir un moyen de chantage ou de pression, c’est un puissant outil de contrôle social entre pairs, et notamment au sein des couples. »
Des phénomènes que les adolescents ont tendance à considérer comme normaux : « Ces expériences négatives ne sont pas toujours perçues comme des violences, mais envisagées avec un certain fatalisme. » Au point qu’un élève sur quatre victime de ce type de violences, en ligne ou hors ligne, n’en parle à personne. Les adultes sont peu sollicités dans ce genre de cas, car les adolescents ne les jugent pas compétents dans ce domaine et craignent que la réaction des adultes consiste à interdire ou limiter les usages numériques, ou sanctionner le comportement sexuel ou amoureux.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/09/27/les-violences-sexistes-et-sexuelles-en-ligne-une-fatalite-pour-les-adolescents_5003826_4408996.html#ig4oR5YvBAmOZzgG.99

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Des copains vigilants dans la cour de récré  :)  ;)  :P  :-X
Le Parisien rapporte que, depuis quelques jours, le collège Yves-Klein de la Colle-sur-Loup (06) expérimente un dispositif inédit baptisé « les Copains vigilants » qui a pour objectif de lutter contre le harcèlement en milieu scolaire en faisant remonter aux adultes du collège toutes violences, insultes, vexations et humiliations qui peuvent conduire certaines élèves jusqu’au suicide.

Inspiré des « Voisins vigilants » et lancé à l’initiative des gendarmes de la BPDJ de Cagnes-sur-Mer, le dispositif compte 70 volontaires sur les 700 élèves de l'établissement.

Citer
C'est une nouvelle arme pour lutter contre le harcèlement, une violence scolaire qui touche près de 700 000 élèves en France.
Depuis quelques jours, le collège Yves-Klein de La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes) expérimente un dispositif inédit baptisé les Copains vigilants. L'objectif : bouter hors de la cour et des salles de classe insultes, vexations et humiliations. Des mots qui peuvent avoir de graves conséquences comme en témoignent des cas récents de suicide d'élèves.
Lancé à l'initiative des gendarmes de la brigade de prévention de la délinquance juvénile de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), le concept s'inspire des Voisins vigilants, système désormais très répandu qui permet aux habitants de signaler aux forces de l'ordre des événements suspects dans leur quartier. « L'idée est de faire remonter toutes violences ou incidents aux adultes du collège, d'agir au tout début avant que ça ne dégénère », explique la principale, Florence Gauthier.
Pour cela, rien de mieux que les yeux et les oreilles des enfants censés savoir, mieux que quiconque, ce qui se passe dans leur monde. « J'ai longtemps culpabilisé de n'avoir rien fait pour défendre un élève de 6 e qui s'était fait violenter. Maintenant, je veux agir », confie Merlin, 13 ans, en 3e. C'est l'un des 70 volontaires sur les 700 élèves que compte le collège Yves-Klein.

Inès, 14 ans, en 3e aussi, se dit très investie après « avoir souffert d'être renfermée sur [elle-même] et moquée pour [son] apparence à l'école primaire ». Les deux bénévoles n'ont pas encore été confrontés à de véritables problèmes depuis qu'ils sont devenus des Copains vigilants. Eux, en revanche, ont dû essuyer quelques inévitables moqueries. « On nous traite parfois de fayots, mais ce n'est pas bien grave », sourit Inès.
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Hors ligne Jeano 11

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[HAPPY SLAPPING ou VIDEO AGRESSION]

Connaissez-vous le "happy slapping"?  :P
Cela consiste à filmer à l'aide de son téléphone portable une scène de violence subie par une personne dans le but de diffuser la vidéo sur internet et les réseaux sociaux. En l'espèce, la culpabilité est largement partagée entre ceux qui commettent les violences, ceux qui les filment, et ceux qui les diffusent. La loi sur la délinquance de 2007 prévoit désormais de lourdes sanctions pour ces faits contre tous les protagonistes.
Les jeunes n'en sont pas toujours vraiment conscients... à nous de les sensibiliser!
➡ Que faire si vous faites face à une scène de « happy slapping » ?
- Ne jamais y participer ! Si vous faites face à une agression filmée surtout vous ne devez pas y prendre part. Il faut impérativement en parler à un adulte.
- Essayez d’empêcher l'agression en prévenant d'autres personnes (adultes, gendarmerie/police, etc...).
- En cas d'urgence, composez le 17 ou le 112 avec votre portable.
- Si vous êtes confronté à une vidéo de violence sur internet, ayez le réflexe PHAROS https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil!input.action