Auteur Sujet: Citoyens ou voisins Vigilents, une participation citoyenne pour votre sécurité !  (Lu 19129 fois)

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La Participation citoyenne destinée à lutter contre les cambriolages ou autres malversations de la délinquance peut servir également à prévenir les forces de l'ordre en cas de préparation d'un attentat terroriste. En installant des référents de quartier auprès de la gendarmerie ou de la police se met en place une participation à la réserve citoyenne efficace car elle démultiplie les paires d'yeux.

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En quoi consiste le dispositif "voisins vigilants" ?
"Chacun a intérêt, quand il est absent, à voir son bien préservé" confie d'emblée au "Nouvel Observateur" un représentant de la gendarmerie interrogé à la mi-octobre. Celui qui préfère l'appellation "participation citoyenne" à celle de "voisins vigilants" définit le dispositif comme "un contrat moral entre gendarmes et habitants, une union autour de valeurs communes de cohésion et de respect." Quant à son application concrète, elle se traduit selon lui, sans plus de précisions, par "tout  signalement de quelque chose d'anormal chez un voisin absent." Lequel alerte alors la gendarmerie, et accélère ainsi l'intervention.

Mais qu'entend-on par "quelque chose d'anormal" ? "Dans les petites communes, tout le monde se connaît et chacun connaît les horaires et la voiture de son voisin" poursuit le gendarme, avant d'illustrer ses propos par un exemple : "si on voit passer une voiture qu'on ne connaît pas, on la remarque. Si elle repasse 5 minutes plus tard, cela ne nous échappe pas, et si elle repasse une fois de plus on peut trouver cela anormal et appeler les gendarmes." Le fait de penser à ramasser le courrier de son voisin quand il est en vacances peut aussi, selon lui, trouver sa place dans le dispositif.
   
La Participation citoyenne destinée à lutter contre les cambriolages en installant des référents de quartier auprès de la gendarmerie se met en place.
Le dispositif de participation citoyenne : Une convention signée entre le maire, le préfet, la police et la gendarmerie établit un partenariat dans le cadre de la solidarité citoyenne. Ce dispositif apporte une action complémentaire et de proximité, dans la lutte contre la délinquance à laquelle se consacrent la gendarmerie et la police municipale.

    Pourquoi êtes-vous favorable à ce système de surveillance ?
« C’est un bon outil, car cela sensibilise les habitants et les associe à la protection de leur environnement. Cela les rassure. Côté gendarmerie, cela renforce leur réactivité contre la délinquance et accroît l’efficacité de la prévention de proximité. »

    Quel est le niveau de délinquance à Saint-Laurent-de-Mure ?
« On reste une zone privilégiée dans l’agglomération. Nous sommes plus confrontés à des problèmes de comportement de temps en temps et de dérives. C’est plutôt ça. Mais cela ne nous empêche de rester vigilants. »

    Avez-vous les chiffres des vols par effraction ?
« Non, mais on devrait les avoir bientôt. On les communiquera. Ce que l’on peut dire, c’est qu’il n’y a pas de points noirs ici. On est plus confrontés à des séries, de temps en temps. »
    Le dispositif a été présenté au conseil municipal, il y a quelques semaines. Avez-vous commencé à recruter des référents ?
« Oui, ce travail a commencé. C’est la police municipale qui le fait. Des contacts ont été pris. On a des personnes qui sont d’ores et déjà volontaires. D’autres viendront. Le but sera d’essayer de quadriller la commune. »
    Beaucoup de communes passent à la vidéosurveillance et arment leur police municipale. Quelle est votre position ?
« Nous n’avons pas encore adopté la vidéosurveillance, Une réflexion va démarrer. Je ne suis pas contre si cela apporte plus de sécurité. La question, c’est plutôt de savoir où on dispose les caméras et comment on les gère. À Saint-Laurent-de-Mure, je pense que certains secteurs pourraient être utilement couverts.

Concernant l’armement de nos trois agents, ils ne le sont pas et ce n’est pas à l’ordre du jour. N’oublions pas que les gendarmes ont leur brigade territoriale chez nous et que l’on travaille de manière très rapprochée avec eux. La participation citoyenne renforcera ce partenariat. »

Propos recueillis par Christophe Gallet

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LA PARTICIPATION CITOYENNE EN PRATIQUE :
Citoyens vigilants : nouveau dispositif de surveillance civile   8)  ::)
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C’est quoi être un citoyen ?
C’est faire partie d’un État, d’un pays, par nos droits et nos devoirs politiques. Ce sont ces deux valeurs qui font de nous des acteurs de la vie de la cité et nous permettent de contribuer au développement d’un projet républicain démocratique. Car si un citoyen bénéficie de différents droits, il se doit de respecter ses devoirs.

Le maire, les gendarmes et la police nationale ou municipale expliquent l'organisation et le fonctionnement du dispositif « citoyen vigilant » lors d’une réunion publique. Les résidents informent de tout fait suspect le référent du quartier ou directement la gendarmerie ou la police municipale, seules habilitées à intervenir en matière de sécurité publique. En retour, la gendarmerie et la police municipale, par le biais des conseillers de quartiers, alertent la population sur des risques potentiels détectés par leurs services. 
Seul le dispositif "PARTICIPATION CITOYENNE" est agréé par le ministère de l'intérieur. Le dispositif "voisins vigilants" n'est pas agréé et la responsabilité pénale des participants à celui ci est susceptible d'être engagée en cas d'intervention.

>>LE RÔLE DE CHACUN

LE MAIRE :
Il est le pivot en matière de prévention de la délinquance et garant du maintien de la tranquillité et de la sécurité publique dans sa commune. Sous la houlette du Maire et de l'Adjoint à la sécurité, la Police Municipale est chargée de la mise en œuvre et du suivi de ce dispositif en étroite collaboration avec la gendarmerie.

LE CITOYEN VIGILANT :
Le plus à même d’observer les faits anormaux dans son quartier (vols, incivisme, présence suspecte, cambriolage, etc...). Plus largement, il porte une attention bienveillante sur le voisinage (en cas d’absence des occupants d’une maison ou envers tout signe préoccupant). Il informe alors la gendarmerie ou la police nationale ou municipale de toute situation suspecte ou anormale nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. 

LA GENDARMERIE - LA POLICE :
Le dispositif est strictement encadré par la gendarmerie qui veille à ce que l’engagement citoyen n'empiète pas sur des prérogatives qui   relèvent des seules forces de l’ordre.
Les relations de proximité entre les habitants d'un quartier, la police et la gendarmerie s'en trouvent alors renforcées.   

>>EN CAS D'URGENCE  :P

Composer de 17 pour informer les forces de l'ordre  8)

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« Détecter les comportements et les colis suspects »

« Les volontaires ou pas ne sont pas là pour intervenir en cas de problème ou pour se substituer aux services de police ou de gendarmerie, mais pour jouer le rôle de vigies, indique-t-on encore. Et pour signaler tous les comportements anormaux, les colis ou les véhicules suspects. »

Depuis l’annonce de ce projet, un fonctionnaire municipal spécialement nommée est chargée d’étudier chaque candidature reçue « au cas par cas ».
« Elles seront examinées individuellement, soumises à une enquête de voisinage et de moralité. Le procureur de la république sera également saisi sur ce sujet », a précisé une porte-parole de la mairie.

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Résumé : Le dispositif de participation citoyenne consiste à faire participer les acteurs locaux de la sécurité, ainsi que la population concernée, à la sécurité de leur propre environnement, avec l'appui et sous le contrôle de l'Etat.
Après analyse du contexte local pour déterminer les quartiers, les lotissements, les zones pavillonnaires des communes susceptibles d'être concernées, voire les secteurs plus ruraux de villages, il convient tout d'abord de rechercher l'adhésion des élus. Des actions ciblées de sensibilisation sont ensuite à conduire auprès de la population par les élus et les forces de sécurité.
Enfin, le concept fondé sur la solidarité du voisinage, il s'agit de développer, chez chaque personne disposée à participer à sa propre sécurité dans son quartier, son lotissement ou son village, un comportement de nature à mettre en échec la délinquance.
Ce dispositif, circonscrit dans l'espace, est à mettre en œuvre par étape successives et à faire vivre dans un cadre partenarial : un protocole doit être élaboré à cet effet entre le Préfet, le maire et l'autorité judiciaire.
Son application accroît l'efficacité de la lutte contre la délinquance d'appropriation, les informations reçues par les forces de sécurité leur permettant une présence sur le terrain mieux ciblée.
Pour autant, les personnes participant à ce dispositif ne sauraient se prévaloir de prérogatives administratives ou judiciaires : en aucun cas par exemple, ils ne peuvent mettre sur pied un dispositif de contrôle du secteur concerné par ces habitants.
Par ailleurs, la participation citoyenne contribue au renouvellement du "lien social" en ce qu'elle renforce le contact et les échanges entre les habitants du quartier ou de la résidence, générant ainsi des solidarités de voisinage.
Le dispositif de participation citoyenne doit également se concevoir dans un ensemble global d'actions et non pas en tant que concept pris isolément : il s'inscrit dans la large gamme d'outils de prévention de la délinquance déjà existants.
Ce dispositif doit être mis en œuvre là où le contexte s'y prête. Les préfets s'appuieront sur les directeurs départementaux de la sécurité publique et les commandants de groupement de gendarmerie départementale.

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Dans le but de lutter plus efficacement contre la délinquance, le dispositif «participation citoyenne» est essentiellement basé sur le partenariat entre les entités institutionnelles (préfecture, justice, police, gendarmerie, mairies) et les habitants de certains quartiers, particulièrement visés par les délits d’appropriation (vols, cambriolages, et participation au terrorisme).

Le concept « participation citoyenne » est axé sur l’intéressement et l’implication des habitants d’un ou plusieurs quartiers touchés par des délits d’appropriation ou des incivilités de tous genres, afin de renforcer la préservation de leurs biens voire de leurs proches. Par l’intermédiaire d’un référent de quartier désigné par ses pairs, le maire et les forces de sécurité peuvent au vu des éléments transmis sur des présences suspectes ou agissements douteux de personnes étrangères aux lieux, mettre en place des contrôles orientés ou services de surveillance générale.

Les objectifs du concept :
- renforcer le tissu relationnel entre les habitants d’un même quartier
- développer l’esprit civique des administrés
- rassurer et protéger les personnes vulnérables
- encourager les habitants à la réalisation d’actes de prévention élémentaires
- constituer une chaîne d’alerte entre le référent de quartier (représentant des riverains et interlocuteur privilégié) et les acteurs de la sécurité (police, gendarmerie et police municipale)
- intensifier les contacts et les échanges de manière à démultiplier l’action des forces de l’ordre

Ce dispositif est articulé autour de trois composantes :
- les forces de l’ordre, la police et la gendarmerie nationales : avec
l’appui des autorités administratives et judiciaires, elles sont particulièrement chargées d’initier la démarche auprès des élus, d’expliquer les enjeux et les objectifs à la population au travers de réunions publiques, de coordonner et de planifier les actions avec la collaboration des polices municipales et d’établir de manière régulières des bilans avant de proposer d’éventuelles évolutions,
- le maire : partenaire incontournable, il valide le concept et identifie, en
collaboration avec les forces de l’ordre, les quartiers. Il organise les réunions publiques d’information et participe à la communication et à la promotion de la démarche,
- la population : principalement concernée par la mise en place de ce concept, elle se doit de la valider à l’issue des différentes réunion d’information et de désigner un référent qui constituera l’interlocuteur privilégié des forces de l’ordre

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Les référents de quartiers  8) Qu’est ce qu’un référent de quartier ?
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Lors de son allocution, le général Favier, directeur général, a insisté sur l'importance des liens, au cœur des territoires, entre la gendarmerie et la population, et notamment avec les élus locaux. Il a par ailleurs souligné l'efficacité du partenariat entre les militaires de la brigade et les « référents de quartier », qui donne d'excellents résultats dans la lutte contre l’insécurité, notamment contre les cambriolages.

La mise en place des référents de quartier s’inscrit dans une démarche générale de renforcement de la démocratie locale.
Elle participe à la gestion municipale de proximité et constitue un exercice pratique de la citoyenneté dans lequel les habitants sont de véritables acteurs.
Les référents de quartier sont des citoyens fortement impliqués dans la vie de leur quartier. Chaque référent s’engage, à travers une chartre et dans le cadre d’une mission volontaire et bénévole, à oeuvrer pour et dans l’intérêt général de la ville, du quartier et de ses habitants.
La Collectivité s’engage à répondre dans les plus brefs délais aux sollicitations des référents de quartier et à leur apporter les informations nécessaires à la compréhension des solutions apportées.
La Municipalité s’engage également à mettre en place des temps d’échanges et de découverte du fonctionnement des services municipaux afin de parfaire leur connaissance du fonctionnement de la collectivité.

Comment ça marche ?
Les référents de quartier font remonter à la municipalité leur idées, leurs propositions et leurs suggestions pour leur quartier.
Pour cela, une procédure simple est mise en place :
- Vous constatez un point spécifique dans votre quartier ou un autre habitant vous le signale.
    regroupez tous les éléments de détails concernant cette remarque,
    transmettez les informations recueillies aux services de la mairie à l’aide d’une fiche navette fournie par la municipalité ou à télécharger ci contre.

La collectivité vous donnera toutes les informations utiles à la résolution de votre problème. Elle vous apportera des réponses rapides et adaptées aux cas particuliers.

Charte du référent (modèle)
1°/ Le référent de quartier sera un outil de lien social au sein de la collectivité en étant un trait d’union entre administrés et municipalité.
2°/ Le référent aura en charge un ensemble de rues au sein de son quartier mais pourra être sensibilisé aux problèmes de la ville en général.
3°/ Le rôle essentiel de référent tiendra dans la collecte et l’information relative à son quartier.
4°/ Ses champs d’intervention seront liés aux problématiques suivantes
- Entretien des espaces publics
- Dégradations et incivilités
- Propreté et embellissement
- Stationnement, circulation
- Travaux, éclairage public, aménagement de la voirie
5°/ Le référent sera à la fois dans l’information et la transmission des problèmes et anomalies, mais aussi dans la proposition aux élus. A cet effet, des réunions régulières avec la commission citoyenneté maintiendront ce fil d’Ariane.
6°/ Le référent saisira la municipalité par le biais du service médiation de la ville qui sera le réceptacle des demandes et informations recueillies.
7°/ Le référent sera toujours informé des suites qui seront données à chaque dossier.
8°/ Le référent s’engage à la stricte confidentialité des informations recueillies.
9°/ Les référents de quartier seront joignables par les administrés de plusieurs façons :
- Réunions au bas d’immeubles et dans les quartiers sur rendez-vous,
- Téléphone ou mail (chacun étant libre de rendre public l’un de ces deux modes de communication),
- Par leur identification au moyen de tout organe de presse (site internet de la ville, bulletin municipal…)
10°/ Les référents ne seront pas :
- Des substituts des forces de l’ordre, des élus ou des employés municipaux,
- Des médiateurs en charge de résoudre les conflits de voisinage ou familiaux.

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La participation citoyenne présentée à la population  :)
La population est venue nombreuse entendre la présentation du dispositif de participation citoyenne par le capitaine Campourcy, en poste à la gendarmerie de Carbonne et commandant de la communauté de brigades de Carbonne, regroupant les brigades de Carbonne, Rieux Volvestre, Montesquieu Volvestre et Saint Sulpice sur lèze.
Accueilli, dans un premier temps par Richard Danès, maire de Capens, Carole Bartherotte et Christophe Abadie, tous deux conseillers municipaux, le capitaine Campourcy s'est adressé à l'assemblée : «J'ai déjà présenté, à sa demande, le dispositif de participation citoyenne à M. le maire. Un dispositif mis en place avec la collaboration de la gendarmerie, qui est déjà expérimenté dans trente départements. Né en 2011, suite à une scission avec «Voisins Vigilants», il consiste à faire participer les acteurs locaux de la sécurité et la population concernée, créant d'abord du lien entre les habitants, permettant des rencontres avec les forces de sécurité. L'élément clé de ce dispositif étant la remontée rapide et si possible précise de l'information par le biais d'un ou plusieurs référents jalonnant le territoire, servant de porte d'entrée au sein des résidents d'une zone définie ou d'un quartier, pour une intervention ciblée. Créant une synergie entre la population, le maire, les élus et les forces de sécurité, il est également un outil de prévention de la délinquance, mais en aucun cas un outil de délation. Le référent est une personne de bonne foi, sensibilisé aux problèmes, capable de répercuter des renseignements utiles à la sécurité de tous. C'est un excellent moyen d'inverser la sécurité pour que les malfaiteurs se retrouvent en insécurité et en état d'échec».

Les personnes désirant devenir référent(e) doivent rapidement se faire connaître auprès de la mairie. Le dispositif validé, afin d'alerter les personnes indélicates, des panneaux annonçant la couverture du territoire et la protection de la commune seront mis en place aux différentes entrées de la commune.
La Dépêche du Midi
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/31/2449405-la-participation-citoyenne-presentee-a-la-population.html#Eud39UwffFEzZICm.99

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EXEMPLE : Trois hommes s’introduisent dans une résidence en profitant de l’absence de la propriétaire des lieux. Ils font main basse sur différents objets d’électroménager et sur les clés d’une voiture. Ils chargent alors leur butin dans leur véhicule, qu’ils ont volé pour l’occasion. C’est à ce moment qu’une voisine, promenant son chien, s’aperçoit du manège. Elle appelle la gendarmerie en composant le 17 ou le 112 et lâche l’animal.

Les voleurs s’engouffrent dans leur voiture et prennent la fuite. Les militaires les suivent de près. Les gendarmes de la compagnie les prennent en compte et une course-poursuite s’engage, les malfaiteurs finissent par se fourvoyer dans une voie sans issue. Ils abandonnent aussitôt véhicule et butin pour s’enfuir à pied.
Dès cet instant, les gendarmes vont se livrer à un véritable jeu de piste.
En ces temps difficiles, la vigilance des citoyens est exacerbée et, dans une petite ville de province, chacun remarque très vite qu’un événement inhabituel est en train de se dérouler. Aussi, en interrogeant les passants, les militaires réussissent-ils à retracer l’itinéraire de fuite des cambrioleurs et à les localiser… dans un bar.  ;D

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La participation préventive à l'action «voisins vigilants» a un coût et n'est pas la panacée. Il peut y avoir un effet pervers.  :-X

Certains voleurs rusés s'inscrivent sur les listes et ainsi savent quand les personnes sont parties. Néanmoins, le maire Bruno Dubos a pu se réjouir de la baisse significative des cambriolages depuis le début de l'année, lors du conseil municipal du lundi 4 juillet. Lors de cette réunion, les élus ont à l'unanimité décidé d'autoriser le maire à signer le protocole «participation citoyenne» avec Mme le préfet.

Ce protocole «participation citoyenne» pour une solidarité sociale entre voisins a pour but «d'optimiser les actions de lutte contre les phénomènes de délinquance» conduites par la gendarmerie nationale par une initiative complémentaire de proximité sur la commune.

Ce protocole précise les modalités opérationnelles de mise en œuvre du dispositif. Il vise à accroître le lien social et la solidarité entre habitants et gendarmes ; rassurer la population et développer des liens de partenariat avec elle ; accroître l'efficacité de la prévention de proximité ; améliorer la réactivité de la gendarmerie contre la délinquance d'appropriation.

La démarche de «participation citoyenne» consiste à sensibiliser les habitants d'un même quartier en les associant à la protection de leur propre environnement. Cela s'organise sous la forme d'un réseau de solidarités de voisinage sous la responsabilité de la mairie constitué d'une ou plusieurs chaînes de vigilance et d'alerte structurées autour d'habitants d'une même rue, d'un même immeuble ou d'un même quartier. Cette solidarité permettra d'alerter la gendarmerie et les services municipaux de tout événement suspect ou de tout fait de nature à troubler la sécurité des personnes et des biens dont ils seraient les témoins.

Le maire est chargé, en collaboration étroite avec la gendarmerie, de la mise en œuvre, de l'animation et du suivi de ce dispositif.

Le protocole est conclu pour une durée de deux ans à compter de sa signature, renouvelable annuellement par tacite reconduction, il peut être dénoncé par l'une des parties après préavis de six mois.

La Dépêche du Midi

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Dans l'Oise, des «chasseurs vigilants» prêtent main-forte aux gendarmes  8)
Depuis fin décembre, des chasseurs de l'Oise sélectionnés par la gendarmerie assistent les forces de l'ordre dans des missions de vigilance, de prévention et de remontée de l'information.
 « Chasseurs vigilants » ? Un terme encore peu connu du grand public, et pour cause. Ce dispositif inédit en France, relayé par plusieurs médias dont Le Parisien, a été lancé fin décembre dans le département de l'Oise.
La convention créant le réseau «chasseurs vigilants» a été signée le 21 mars 2017 entre la préfecture, la Fédération des chasseurs et le groupement de gendarmerie. «Ce dispositif vise à conjuguer les efforts pour lutter contre toutes les formes d'insécurité et de délinquance en milieu rural et au sein des territoires de plaines et de massifs forestiers de l'Oise ou s'exercent les activités cynégétiques», précise le site de la préfecture.
150 chasseurs «de confiance»

«L'essentiel à nos yeux, c'est que le maillage du territoire soit régulier», explique le capitaine Eric Lecacheur, officier-adjoint en charge de la prévention et des partenariats du groupement départemental de la gendarmerie de l'Oise. À l'heure actuelle, près de 150 chasseurs «de confiance» ont été sélectionnés par la gendarmerie qui a formé ces futurs «chasseurs vigilants» à «livrer les bonnes informations». La Fédération des chasseurs de l'Oise a, elle, assuré la formation d'une soixantaine de gendarmes destinés à devenir «référents chasse».

Concrètement, les «chasseurs vigilants», identifiés comme des sources fiables de par leur inscription à la base départementale de sécurité publique, peuvent signaler aux forces de l'ordre tout élément inhabituel. En retour, les gendarmes pourront bientôt les contacter par SMS pour «attirer leur attention, notamment dans des cas de disparitions inquiétantes», souligne le militaire.
«Nous ne nous substituons pas aux gendarmes»

Si cette opération de collaboration est une première pour les chasseurs, les forces de l'ordre, elles, sont habituées à travailler avec d'autres populations. Ainsi de la démarche «participation citoyenne» qui consiste à encourager les populations à «adopter une attitude solidaire et vigilante». Ainsi aussi des camps «Nature Environnement» dans le cadre desquels des scouts aident chaque été les pompiers du Sud-Est de la France à surveiller et protéger la forêt méditerranéenne des incendies.

Source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/08/01016-20180108ARTFIG00308-dans-l-oise-des-chasseurs-vigilants-pretent-main-forte-aux-gendarmes.php