À l’approche de l’hiver, nombreux sont ceux qui veulent aider les oiseaux à se nourrir.
Retour sur les règles à suivre pour aider nos petits amis à plumes.
La mauvaise saison arrive à pas de loup et personne ne sait encore si l'hiver a l'intention de manger les oiseaux en sauce blanche poudreuse ou, si comme l'an dernier, il se contentera de passer son chemin sans montrer ses crocs.
L'hiver 2013-2014 a prouvé que les oiseaux n'étaient peut-être pas aussi accrocs aux mangeoires que certains le pensaient puisqu'ils sont très peu venus s'y servir préférant se nourrir dans la nature. Des études ont d'ailleurs prouvé que les postes de nourrissage ne représentent au maximum que 20 % des besoins énergétiques des passereaux.
Le nourrissage prend toute son importance lorsque le sol gelé et le manteau neigeux interdisent l'accès aux réserves d'insectes et de graines. Avant de se lancer dans la fabrication de mangeoires plus ou moins sophistiquées, il est bon de ne pas ramasser une partie de la production de fruits des vergers et d'y ajouter les pommes et les poires qui commencent à pourrir dans les greniers plutôt que de les mettre dans les poubelles. Ils seront très appréciés des merles, des grives mais aussi des passereaux plus petits.
Un engagement qui ne se prend pas à la légère
Si l'on prend l'engagement de nourrir les oiseaux, il faut commencer dès le début du mois de novembre et ne s'arrêter qu'au milieu du mois de mars lorsque les gelées sont moins fortes, la moindre interruption pourrait être catastrophique pour les abonnés. Certaines règles doivent être respectées pour que le nourrissage ne devienne pas pire que la famine. Attention également de ne pas utiliser de récipients en métal.
Avec le froid, le gel et la neige, les chats sont les pires ennemis des oiseaux.
Il faut donc installer la nourriture hors de portée de leurs griffes à une hauteur d'un mètre cinquante minimum sur des supports lisses difficilement escaladables. Il faut préférer la mise en place de plusieurs mangeoires plutôt que d'une seule trop grande qui risque d'attirer un grand nombre de passereaux mais aussi des prédateurs tels que l'épervier.
Les mangeoires couvertes sont recommandées pour préserver la fraîcheur des aliments, des soucoupes d'eau tiède doivent y être installées et renouvelées plusieurs fois par jour.
Les déchets et les fientes doivent être régulièrement éliminés et les mangeoires désinfectées pour éviter la transmission de maladies contagieuses.
Les mangeoires devront être alimentées au début du jour et une ou deux heures avant le crépuscule car c'est à ces moments-là que les oiseaux ont le plus besoin d'énergie.
Faire son marché pour l'hiver et il est encore temps de faire quelques provisions pour aider les oiseaux de l'hiver.
Les bruants apprécient particulièrement les graines de certaines plantes adventices comme celles du plantain et de la carotte sauvage.
Les rouges-gorges et troglodytes sont plus sensibles aux fruits de l'églantier, du sureau, du prunellier ou du sorbier.
Les insectivores comme les mésanges se délectent des plantes oléagineuses du genre lin, pavot ou chanvre mais aussi de diverses graisses et de margarine.
Le chardonneret est spécialisé dans les graines de chardons alors que les sittelles et les pics préfèrent les noisettes et les cacahuètes.
Si vous ramassez des fèves et des glands, vous verrez aussi venir les pinsons et les geais.
On ne doit pas oublier le tournesol qui est l'aliment convoité par le plus d'espèces.
Attention le pain et le salé sont fortement déconseillés. On peut bien sûr se contenter d'une partie de cette large panoplie d'aliments ou simplement accrocher des boules de graisses pourvu que l'on respecte les règles de sécurité et d'hygiène.
(Source : lamontagnecreuse.fr)
Les trucs de ces facebookeuses :
Michelle Tirone : quand il neige, les pommes de terre cuites et coupées en deux (quand il n'y a plus de pommes à terre) font le régal des merles. Je mets aussi tout simplement des pains de margarine végétale sur les fenêtres de l'étage (parce que j'ai des chats), tout le monde pique un peu dedans mais ce qui part le mieux, c'est le tournesol. Les sachets de mélange "oiseaux du ciel" n'ont en général que peu de succès...
A propos des chats, j'en ai 14 et ils ne tuent que très peu d'oiseaux, deux ou trois dans la saison, les moins dégourdis... c'est tout. Mais bien sûr, comme dit dans cet article il faut mettre la nourriture suffisamment en hauteur...
Hélène Serge : je demande à mon boucher du gras que je met dans des filets pour citron et que je pend aux arbres. Les oiseaux ont vite fait de les vider et en faire de la charpie, c'est vers midi que l'on peux les plus admirer. Si on voit arriver les gros becs, le froid est là. C'est tellement agréable de les admirer avec le livre des oiseaux