Auteur Sujet: Piqûres de taon ou autres insectes ?  (Lu 166560 fois)

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Piqûres de taon ou autres insectes ?
« le: 17 juillet 2004, 19:59:23 »
Bonjour,
En cas de piqûres d’insecte, il est de bon « taon » de ne pas penser qu’à la guêpe !  elle ne pique pas ... elle mord  :'(

Beaucoup de patients consultent pour des réactions systémiques après piqûres supposées d’hyménoptères mais ne sont pas capables d’identifier avec certitude l’insecte piqueur.  :P
Des réactions ont été décrites aussi avec d’autres insectes, par exemple les moustiques.

questions :
que provoque une piqure de taon ?
celle d'un moustique ?
celle d'une abeille ?
celle d'une guêpe ?
celle d'un bourdon terrestre ?
celle d'une chenille processionnaire ?
celle d'aoûtats… et ... des orties  :'(
d'une puce ... etc ... un petit diaporama pour vous aider tout ce bestiaire  ICI  >:D

Quiz  Morsures et piqûres  :P  :-[  :-X  :)
Morsures, piqûres, … En cette période estivale, les petites bêtes de nos jardins s’en donnent à cœur joie mais que savez-vous vraiment à propos de ces animaux ou insectes et des attaques qu’ils nous infligent ?
Testez vos connaissances avec ces 10 questions élaborées par la MAIF en partenariat avec la Protection Civile !
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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #1 le: 26 juillet 2004, 01:30:49 »
Douleur piqure/brûlure + Enflure et irritation localisées.
Peau rouge et enflée
Vipères, insectes, méduses : les bons gestes en cas de piqûre ICI
    Que doit-on faire après une piqûre d’hyménoptère ?
    Quels sont les symptômes d’une piqûre ?
    Les piqûres d’abeilles ou de guêpes sont-elles dangereuses ?
http://www.centreantipoisons.be/nature/animaux/piq-re-de-gu-pe-d-abeille-de-frelon-et-de-bourdon

Précautions
Les bourdons peuvent être attirés par certaines couleurs ou odeurs, par exemple vêtements bleus, after-shave, produits de maquillage, etc. Ils ne sont pas agressifs et piquent rarement.
Une piqûre de bourdon n’entraîne dans la plupart des cas qu’un gonflement local et des démangeaisons. Il n’y a en général pas de quoi s’inquiéter !
Le produit Azaron (en vente dans les drogueries) réduit la douleur et les démangeaisons.  Également le spray au 11 huiles essentielles Puressentiel "Anti-pique" et le Nifluril gel

Certaines personnes peuvent toutefois développer une hypersensibilité lors d’une deuxième ou troisième piqûre. Il peut en résulter des démangeaisons en d’autres endroits que celui de la piqûre ou sur tout le corps, ou une rougeur, des cloques, des difficultés respiratoires, des nausées, éternuements, irritation dans le nez, la gorge ou les yeux.   

Traitement des piqûres de bourdons et allergies
https://www.koppert.fr/pollinisation/traitement-des-piqures-de-bourdons-et-allergies/
1. Piqûres de bourdons ou d'abeilles
Chez les bourdons, comme chez les abeilles mellifères et les guêpes, seules les reines et les ouvrières ont un dard. Les mâles n’en ont donc pas. Le dard a une fonction de défense. Lors d’une piqûre, une petite quantité de venin est injectée dans le corps par le biais du dard. Chez l’homme, la piqûre provoque en général une brève douleur aiguë, qui diminue par la suite. Dans des cas exceptionnels (env. 1 %), une réaction allergique se développe contre le venin.

Le dard du bourdon n’est pas barbelé. L’ouvrière ou la reine peut donc le retirer après une piqûre et piquer éventuellement une nouvelle fois. Par contre, les abeilles mellifères ont un dard barbelé qui lorsqu’elles tentent de le retirer reste accroché dans la peau avec la poche à venin, ce qui leur déchire l’abdomen.
 
2. Comment éviter les piqûres de bourdons ?
Il convient tout d'abord de traiter les bourdons CALMEMENT : ne pas agiter les bras, ne pas heurter la ruche, etc. Les bourdons peuvent en outre réagir de manière agressive lorsqu'ils sont confrontés à un grand nombre d’odeurs tels que l’alcool, la transpiration, les parfums, les savons parfumés, l’after-shave, etc. Les bagues, bracelets et montres peuvent également les rendre agressifs (ce comportement étant provoqué par l’odeur de matériau oxydé entre la peau et la bague/bracelet/montre/bracelet de montre). Ici aussi, mieux vaut prévenir que guérir !

3. Une piqûre ? Réactions possibles et traitement
3.1. Réaction locale (non allergique)
La piqûre s’accompagne en général d’un gonflement autour de l’endroit de la piqûre. Il s’agit d’une réaction locale, ou encore d'une réaction non allergique. Il y a dans ce cas apparition d’un gonflement local, d’une rougeur et de démangeaisons autour de la piqûre. Cette réaction peut survenir immédiatement après la piqûre, mais elle apparaît le plus souvent après quelques heures. Le gonflement et les démangeaisons peuvent durer plusieurs heures, voire quelques jours. Dans certains cas, la réaction au point de piqûre peut s’étendre et il faudra attendre plus longtemps avant qu’elle ne disparaisse. Mais cela reste en l’occurrence une réaction locale, non allergique.

3.1.1. Traitement d’une réaction locale (non allergique)
Un traitement médical n’est pas toujours nécessaire dans ce cas. Quelques mesures peuvent toutefois être prises pour réduire la réaction locale à un minimum, notamment si la piqûre a eu lieu sur un endroit sensible, par exemple près des yeux. Il convient dans ce cas de prendre un médicament anti-inflammatoire, tel que de l’acide acétylsalicylique (Aspirine) ou de l’ibuprofène, le plus rapidement possible après la piqûre. Vous pouvez également appliquer des compresses froides à l’endroit de la piqûre. Il existe en outre dans le commerce des pommades qui apaisent les démangeaisons (comme Azaron dont la substance active est le diéthyl-m-toluamide). Dans les rares cas où une piqûre a eu lieu dans la bouche ou la gorge, il est fortement recommandé de se rendre directement à l’hôpital, car le gonflement entraîne un risque d’étouffement. Ce type de cas est soigné à l’hôpital via l'administration, entre autres, de corticostéroïdes (Prednison) et le patient est hospitalisé pour observation.
 
3.2. Réaction allergique
Seul 1 % environ de la population s’avère présenter une réaction allergique, également appelée réaction générale, systémique ou choc anaphylactique, après des piqûres répétées (parfois déjà après la deuxième ou troisième piqûre). Une réaction allergique met en jeu des anticorps formés lors d'une piqûre antérieure et ne peut donc pas survenir lors de la toute première piqûre. Les réactions allergiques se manifestent en général très peu de temps après la piqûre (de quelques secondes à un quart d’heure).
 
On distingue 4 stades dans une réaction allergique. La gravité des symptômes augmente des stades 1 à 4 :
Stade 1 – démangeaisons, rougeur et gonflements (urticaire) sur tout le corps
Stade 2 – symptômes du stade 1, avec troubles digestifs (vomissements, diarrhée)
Stade 3 – symptômes du stade 1 et/ou 2, avec troubles respiratoire et/ou l’impression d’étouffer
Stade 4 – symptômes du stade 1 et/ou 2 et/ou 3, avec troubles cardiaques (palpitations), choc anaphylactique.
 
3.2.1. Traitement d’une réaction allergique
Hospitalisation immédiate en cas de vomissements, mais certainement lors de troubles du stade 3 ou 4 ! Pour les symptômes du stade 1, on peut envisager d’attendre encore un peu, mais ici aussi une période d’observation à l’hôpital est souhaitable, car la réaction peut encore s’aggraver par la suite.

En cas de réaction allergique, l’administration d’antihistaminiques (par exemple clemastine/Tavegil), uniquement remis sur ordonnance médicale, est indiquée. Ces médicaments réduisent le gonflement provoqué par l’histamine dans le venin. Des corticostéroïdes sont parfois aussi prescrits. Dans les réactions de stades 3 et 4, il est nécessaire d’administrer en premier lieu de l’adrénaline. L’adrénaline (à administrer avec un auto-injecteur Epipen) stimule l’activité cardiaque, resserre les vaisseaux sanguins et dilate les bronches. Un Epipen est uniquement remis sur ordonnance médicale, par exemple après une réaction allergique à une piqûre de bourdon survenue antérieurement. Les entreprises qui utilisent des bourdons peuvent, elles aussi, disposer d’un Epipen.
 
3.2.2. Information pour les médecins
Des informations détaillées relatives au traitement de réactions allergiques par des médecins peuvent être obtenues sur demande par le biais de Koppert.
 
3.2.3. Vivre avec une allergie aux piqûres de bourdons
Si l’on a eu une réaction allergique, cela ne signifie pas que l’on aura automatiquement une réaction allergique lors d’une prochaine piqûre. Ce risque est faible si les symptômes se sont limités au stade 1 ou 2. Il est possible actuellement de faire un test avec du venin de bourdon purifié pour déterminer si une réaction allergique aura lieu ou non lors d’une prochaine piqûre. Le venin purifié peut aussi être utilisé pour une cure dite d’hyposensibilisation. Ce type de cure vise à immuniser le corps contre le venin de bourdon. Les personnes qui ne souhaitent pas de cure d’hyposensibilisation peuvent obtenir sur ordonnance un « Epipen » (injecteur d’adrénaline). Il s’agit d’un auto-injecteur que l’on porte sur soi et qui permet d’injecter de l’adrénaline dans le muscle de la cuisse après une piqûre.
Les tests et cures sont effectués entre autres par le département d’Allergologie, Erasmus MC, Dr. Molewaterplein 40, de Rotterdam ou le RdGG (Dr. De Groot), site Diakonessehuis à Voorburg.
 
3.2.4. Réactions toxiques
Une réaction toxique peut survenir lorsque plusieurs dizaines de piqûres sont subies en un court laps de temps. Des signes généraux peuvent se manifester dans le système nerveux et/ou le système circulatoire (troubles du rythme cardiaque, troubles respiratoires). Dans ce cas également, la personne doit être hospitalisée pour être maintenue en observation et bénéficier des soins appropriés.
 
3.2.5. Hyperventilation
Après une violente réaction allergique (stade 4), il peut arriver qu'une personne très angoissée fasse de l’hyperventilation et perde connaissance. Dans ce cas de figure, il importe aussi d’alerter immédiatement les services de secours.

3.2.6. Augmentation des risques
La prise de médicaments spécifiques, tels que les bêtabloquants, et une grossesse entraînent des risques plus élevés de réaction allergique en cas de piqûre de bourdon.

Infos extraites du site http://www.koppert.fr/pollinisation/traitement-des-piqures-de-bourdons-et-allergies/

Littérature :
de Groot, H., Allergie voor insecten, Huisarts en Wetenschap 2002; 45 (7): 362-7.
de Groot, H., Allergy to bumble bees. Curr Opin Allergy Clin Immunol 2006; 6: 294-7.

Anonymous

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #2 le: 08 août 2004, 18:02:14 »
Question : Comment fait-on quand le bouton enfle et se trouve à proximité de l'œil ?

Ambu17

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #3 le: 08 août 2004, 21:12:09 »
1. Y a t-il un trouble de la vision ?
2. Une difficulté à ouvrir et/ou à fermer l'œil ?
3. Une douleur assez intense ? même avec une prise de paracétamol ou autre pommade apaisante ?

Pour ma part j'irais voir mon médecin surtout s'il y a un trouble de la vision.

Des infos sur : http://www.medecin-oberkampf.com/Piq-res-d-insectes.html

Citer
Dr Gérald Kierzek, urgentiste
On pense souvent aux morsures de serpents. Or en France, le nombre de morsures de vipère est estimé à 1 000 par an. C'est beaucoup moins que les hyménoptères (abeilles, guêpes, frelons) avec de vrais risques allergiques puisque 1 % de la population est allergique au venin d'hyménoptères. Dans les deux cas, le risque est allergique par allergie au venin.

Pour les vipères : on les reconnait sur la peau car elle laisse deux plaies punctiformes distantes de quelques millimètres. Il existe plusieurs stades de gravité et les conséquences sont d'abord locales : œdème, rougeur, puis des signes généraux sont possibles (douleurs abdominales, malaise, hypotension). Dans tous les cas, une consultation médicale s'impose avec appel au SAMU Centre 15.

Ce qu'il ne faut pas faire :
    inciser la peau (risque d'infection) ;
    sucer les plaies ;
    mettre un garrot ;
    il faut aussi éviter l'aspirine comme antidouleurs car il favorise les hémorragies.

Ce qu'il faut faire :
    allonger le sujet et le rassurer ;
    désinfecter la plaie ;
    enlever bagues, bracelets ou chaussures avant l'apparition d'un œdème ;
    application de glace autour de la plaie ;
    immobiliser la jambe ou le bras pour ralentir la diffusion du venin dans la circulation générale.

Surtout mieux vaut prévenir que guérir en portant des chaussures fermées et des pantalons longs ou des bottes. Ne pas mettre les mains n'importe où sans protection (tas de feuilles ou de paille, pierre, rocher... refuges préférés des vipères).

Concernant les abeilles, guêpes et frelons, il faut s'inquiéter dans trois circonstances :
    Si l'envenimation est massive : des dizaines de piqûres (essaim par exemple).
    Si la piqûre est mal placée et dans une zone dangereuse, essentiellement dans la bouche, la face, le cou ou la gorge avec un risque d'asphyxie. En effet, la réaction locale normale liée au venin conduit à un œdème parfois important, indépendamment de toute réaction allergique.
    Enfin, il faut s'inquiéter en cas de réaction allergique. Soit la personne a déjà fait une allergie grave (œdème de Quincke, hospitalisation) et dans ce cas, il faut anticiper et ne pas attendre pour appeler les secours. Soit la réaction dépasse manifestement le cadre de la réaction locale "normale". On parle alors d'anaphylaxie avec une réaction généralisée : urticaire généralisé, œdème (face, paupières), difficultés respiratoires (crise d'asthme), malaise, voire arrêt cardiaque.

Dans ces trois circonstances, il faut alerter les secours (15) immédiatement.

Soit les signes sont locaux, pas dans une zone à risque et il n'y a pas d'antécédents d'allergie : vous allez pouvoir gérer à la maison.

    En cas de piqûre d'abeille, enlevez avec précaution le dard s'il est resté fiché dans la peau, à l'aide d'une pince à épiler, en veillant bien à ne pas écraser la poche à venin.
    Dans la mesure du possible, surélevez la zone piquée.
    Désinfectez ensuite la piqûre avec un antiseptique.
    Appliquez de la glace enveloppée dans un linge sur la zone piquée pour calmer la douleur.
    En cas de démangeaisons prolongées, appliquez un traitement local adapté (hydrocortisone, antihistaminique H1).

Soit la piqûre est grave : il ne faut pas perdre de temps et alerter les secours. Le traitement est symptomatique (massage cardiaque en cas d'arrêt cardiaque). Il faut savoir aussi faire appel au kit d'adrénaline auto-injectable (l'adrénaline est le médicament du choc anaphylactique qui va resserrer les vaisseaux). Ces kits vendus en pharmacie sur ordonnance et après bilan allergologique sont sous la forme de stylos (un peu comme les stylos à insuline) que les personnes allergiques graves ont toujours sur elles. En cas de signes de gravité et en lien avec le médecin régulateur du SAMU, leur utilisation est très simple puisqu'il s'agit de décapuchonner et injecter, même à travers les vêtements.

Les méduses ou cnidaires sont essentiellement aquatiques et très urticariantes (ça démange terriblement !). Les piqûres de méduses se localisent principalement au niveau des membres supérieurs et inférieurs avec une douleur vive, décrite comme une sensation de décharge électrique ou de brûlure. Dix minutes après la piqûre, apparaît un érythème (rougeur) léger qui s'aggrave. Les envenimations sévères s'accompagnent d'une réaction cutanée typique ainsi que d'une cohorte de symptômes généraux qui apparaissent en deux à quatre heures : maux de tête, vertige, voire coma et signes cardiorespiratoires (difficultés à respirer).

Pour les piqûres simples : seul réflexe, ne pas frotter sinon cela ferait éclater les petites tentacules restées accrochées à la peau, ce qui libèrerait leur contenu urticariant. Il faut au contraire les retirer à la pince à épiler. La plaie sera abondamment rincée à l'eau de mer ou au sérum physiologique (la faible osmolarité de l'eau douce ferait éclater les quelques "cnidocystes" restant). La toxine étant thermolabile, l'eau peut être chaude. Le rinçage durera jusqu'à disparition des symptômes (environ trente minutes). Médicaments antidouleurs classiques ensuite.

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #4 le: 21 août 2005, 17:33:01 »
D'une manière générale, dès qu'il y a une lésion, de quelque nature que ce soit, à proximité de l'œil et a fortiori quand ça touche l'œil lui même !! il faut consulter un médecin car ça peut dégénérer et donc cela implique d'être traité au plus vite :)

  Avoir très mal et un bel œdème n'est pas une situation allergique, mais une réaction qui peut être plus ou moins forte suivant les personnes.

  Avoir des troubles de la vision, des vertiges, difficultés respiratoires et toutes réactions anormales en dehors de la douleur et de l'hématome indiquent une allergie.

Comment réduire à néant la douleur due à une piqûre de frelon ?
  Rien de plus simple, la douleur est due au venin injecté. L'action du venin se contre tout simplement avec de la chaleur. Vous pouvez appliquer de la chaleur avec de l'eau très chaude en faisant une compresse. Le sèche cheveux ou le décapeur à peinture sont aussi très efficaces. Utiliser le spray "Anti-pique"  de Puressentiel (11HE)

Conduite à tenir en présence de frelons ou autre insecte "piqueur"  ::)

En présence d'un ou deux individus :
 La meilleure des choses est de les ignorer en leur laissant le terrain. Si on les laisse tranquilles, sans être agressif, les frelons, qui n'aiment pas les histoires, passeront leur chemin. Au contraire si vous les attaquez, ils deviendront redoutables !

En présence d'un essaim en vol :
 Laisser passer la horde en se mettant dans un abri le plus hermétique possible. Bien sûr, penser à fermer portes et fenêtres ainsi que les trappes de cheminée.

Que faire en cas de piqûre ?

Reconnaître la piqûre
 Un enfant, s'il est piqué, ne saura pas identifier son agresseur. Il peut être utile que vous soyez capable de le faire. Il s'agit d'une "piqûre" c'est-à-dire qu'il y a un seul impact provoqué par le dard. Si l'on avait à faire à une araignée, il y aurait deux impacts provoqués par les deux crochets à venin et on parlerait alors de "morsure".

Le dard ne reste pas à l'endroit de la piqûre :
 Les frelons ne perdent pas leurs dards lorsqu'ils piquent, tout comme les guêpes et contrairement aux abeilles (Une abeille lorsqu'elle pique laisse son dard et signe ainsi son travail). De ce fait une abeille ne peut piquer qu'une seule fois puis meurt après la piqûre à cause de la perte de son dard et de sa poche à venin. Les frelons eux peuvent piquer efficacement plusieurs fois, à condition toutefois que la poche à venin ait eu le temps de se remplir.

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #5 le: 15 janvier 2009, 17:43:18 »
tout dabord il faut avoir la seringue anti-venin dans son vehicule personnel ou si vous ne l'avez pas , allez au médecin traitant

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #6 le: 15 janvier 2009, 20:38:49 »
tout dabord il faut avoir la seringue anti-venin dans son vehicule personnel ou si vous ne l'avez pas , allez au médecin traitant

Ca ne doit pas être à l'ADPC de Rouen qu'on apprend çà !  ::)

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #7 le: 15 janvier 2009, 20:46:56 »
non  pas l'ADPC je l'ai appris mais c'est un Ambulancier qui me l'appris

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #8 le: 15 janvier 2009, 21:00:08 »
Et bien si tu es à l'ADPC, ressort ton manuel PSE1-PSE2, tu verras que tout n'est pas toujours vrai dans ce qu'on entend.

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #9 le: 15 janvier 2009, 21:27:56 »
oki mais aussi j'ai sorti ma mere de cette souffrance

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #10 le: 15 janvier 2009, 23:40:28 »
L'aspi venin n'aspire que très peu de venin, faire un suçon expose l'intervenant à une contamination, enfin la consultation chez un médecin traitant ne serait pas assez rapide pour agir dans l'urgence.

Une seule solution, appeler le 15 ou un centre anti-poison selon l'urgence.

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #11 le: 15 janvier 2009, 23:48:47 »


Citation de: RNC PSE2
3.4.2 Piqûre d’insecte
Rarement dangereuses, les piqûres d’insectes sont souvent désagréables ou douloureuses. Leur risque est lié à la multiplicité, la localisation (piqûres dans la bouche ou la gorge) ou la réaction allergique qu’elles peuvent entraîner chez certains sujets.

• Retirer le dard qui a permis à l’insecte d’injecter le venin, s’il est présent, en utilisant une pince à écharde sans écraser la poche à venin.
• Limiter la douleur et le gonflement en appliquant du froid (glace).
• Demander à la victime de consulter un médecin si la douleur ou le gonflement persiste ou si la rougeur s’étend.

Si la piqûre siège dans la bouche ou la gorge :
• Demander à la victime de sucer de la glace ;
• Demander un avis médical immédiat.
Dans le cas particulier où une victime est allergique au venin d’hyménoptères, l’équipier secouriste pourra l’aider, si nécessaire, à s’injecter son traitement antiallergique (kit d’urgence).
Appeler le SAMU – centre 15.


3.4.4 Morsure de serpent
Les serpents sont habituellement peu dangereux dans notre pays, sauf s’il s’agit de certaines catégories de serpents exotiques importés ou vivant naturellement dans les DOM/TOM.
La morsure de serpent est reconnaissable, localement, par une ou deux plaies punctiformes distantes de quelques millimètres.

• Allonger la victime, lui demander de rester calme, la rassurer.
• Réaliser un pansement compressif sur la morsure (cf. RNC PSE 1) pour limiter la diffusion du venin. Vérifier que le pansement n’interrompt pas totalement la circulation du membre, vous devez pouvoir glisser un doigt dessous.
• Immobiliser le membre atteint à l’aide d’une attelle (cf. partie sur les immobilisations). La compression et l’immobilisation concomitante de la zone atteinte limitent la diffusion du
venin.
• Demander un avis médical.

NB : Toutes techniques d’aspiration, qu’elles soient buccales ou à l’aide d’appareil, sont formellement interdites car elles favorisent la diffusion du venin.


Hors ligne kit055

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #12 le: 15 janvier 2009, 23:50:42 »
Merci de ce rappel J.R. ^^

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #13 le: 16 janvier 2009, 00:23:31 »
La seringue anti-venin est vendu par votre pharmacien et ma mere elle a perdu la vue avec cette insecte .

Hors ligne kit055

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Re : Piqure de taon ou autres insectes ?
« Réponse #14 le: 16 janvier 2009, 00:26:08 »
La seringue anti-venin est interdite dans la procédure de secours pour les secouristes, c'est clairement marqué dans le texte de loi sur le PSE 2 que vient de nous faire partager notre ami.
Si tu n'as pas été formé PSE 2 tu n'es pas sensé connaître cette procédure qui est néanmoins bien plus efficace pour la victime.
Quant à la perte de la vue de ta mère nous ne sommes pas médecins et nous ne sommes donc pas habilités à émettre un diagnostic mais seulement des hypothèses, tout comme toi.