Auteur Sujet: Quand les matous jouent les thérapeutes ! Le chat et le chien des thérapeute !!  (Lu 6739 fois)

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A l'heure où les antidépresseurs sont violemment remis en question, l'éthologue Boris Cyrulnik l'affirme : « Le chien a tous les effets du Temesta ! » Le chat, lui, serait une éponge émotionnelle. Et l'on ne compte plus les points communs entre un cabot, un matou et un psy : l'écoute, la neutralité bienveillante, l'absence de jugement, la présence rassurante, la patience.
Même si les différences sautent aussi aux yeux, comme l'affection débordante de notre boule de poils qui relègue le psy au rang d'humanoïde froid. Et le prix imbattable de la consultation animale, du moins tant que le cours des croquettes ne flambe pas.

« Ronronthérapie »… Le nom fait sourire, et pourtant, c’est très sérieux. Le chat possède de véritables pouvoirs thérapeutiques : il nous apaise, nous déstresse, soigne nos insomnies et chasse nos idées noires!

Vétérinaire à Toulouse, Jean-Yves Gauchet a publié un livre dans lequel il assure que le ronronnement des matous «apaise» et agit comme «un médicament sans effet secondaire». Les chats chassent désormais les idées noires de leurs maîtres.

Considérés comme démoniaques au Moyen âge, déifié dans d'autres pays, notamment en Égypte au temps des pharaons, les chats entretiennent, depuis 12 000 ans, de singuliers rapports avec l'Homme. Vétérinaire à Toulouse, Jean-Yves Gauchet leur voue une passion immodérée et a publié un ouvrage intitulé «Mon chat et moi, on se soigne». Un livre passionnant, construit en deux faces, dans lequel le chasseur de souris et le scientifique forment une sorte de couple thérapeutique, où chacun s'occupe de la santé de l'autre. La première face s'intéresse aux bienfaits liés à la présence d'un chat au foyer.

Car les chats, outre le fait qu'ils se lavent, sont débrouillards, silencieux la plupart du temps, élégants et discrets, sensuels même, et ont, selon Jean-Yves Gauchet, le pouvoir de nous faire du bien, de nous apaiser. «Le chat est un éternel bébé qui aime se faire cajoler et ne demande qu'à jouer et dans certains cas il comble un manque affectif. Il ne miaule que pour l'homme, nous caresse et se laisse caresser» explique-t-il,. Et que penser de son pouvoir de médiation quand, dans le film de Pagnol, «La femme du boulanger», Raimu exprime toute la peine causée par sa femme volage à la chatte «pomponnette».
La «ronron thérapie»  ^-^
L'expression peut prêter à sourire, et pourtant, elle est très sérieuse. Pour Jean-Yves Gauchet, à l'origine de ce concept, le ronronnement du chat a, en effet, des vertus thérapeutiques. «Écouter ce doux bruit entraîne une production de sérotonine, l'«hormone du bonheur», impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur» précise-t-il. Le vétérinaire toulousain a testé ces facultés félines réparatrices sur des cobayes humains auxquels il a fait écouter des ronronnements enregistrés sur CD. La plupart, écrit-il sur son site internet, ont ressenti du bien-être, de la sérénité, une plus grande facilité à s'endormir.

Il y a quelques années, il avait même conçu une application pour iPhone dans laquelle des ronronnements permettaient de réduire la jetlag, la fatigue liée au décalage horaire. «Les vibrations émises par le ronronnement ont d'ailleurs été reproduites par des kinésithérapeutes pour accélérer la cicatrisation osseuse» ajoute Véronique Aïache (lire ci-contre).

Après avoir été introduits dans les foyers pour traquer les rongeurs, les matous chassent désormais les idées noires. Des anxiolytiques au poil.

Un «antistress» naturel  ::)

Auteure d'un ouvrage intitulé «La ronron thérapie» (éditions Guy Trédaniel, préfacé par Jean-Yves Gaucher), Véronique Aïache, a enquêté sur les «bienfaits» du ronronnement. Elle estime qu'il constitue «est un puissant anti-stress, régulateur de la tension artérielle, et un soutien psychomoteur».

La journaliste se base sur les résultats d'une étude menée dans les années 1950 par le corps médical américain. «À fracture égale, le chat se rétablit beaucoup plus vite que tout autre animal dit-elle. D'où l'hypothèse d'une action réparatrice du ronronnement.

Et puis, ajoute-t-elle, il y a le «plaisir tactile de la douceur du pelage d'un chat», un «effet cocooning, sensuel» qui peut aussi expliquer les effets relaxants, notamment sur le plan psychologique.

Une éponge émotionnelle !!
Le chat ronronne pour se guérir, mais ronronne-t-il aussi volontairement pour nous faire du bien ? Nous aimerions le croire.
Source http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Le-chat-un-therapeute-au-poil

Mais le meilleur ami de l'homme n'est pas en reste  :sourire45:
« Quand le chien devient thérapeute »
Les chiens thérapeutes de l’Ile d’Oléron mis à l’honneur.
Le lauréat du Coup de Coeur des mairies de France est, cette année, l’association Compagnon d’un jour, compagnon de toujours, basée à Marennes, sur l’île d’Oléron.

Créée en 2010 par une jeune femme souffrant d’un handicap, l’association Compagnon d’un jour, Compagnon de toujours permet à toutes les structures accueillant des personnes retraitées ou en situation de handicap d’offrir à celles-ci une thérapie inédite née du contact avec un chien.

L’association souhaite aujourd’hui se diversifier en proposant, en plus des interventions qu’elle effectue déjà dans des maisons de retraite et des écoles, des activités sur un terrain dont elle dispose. Elle veut ainsi permettre à ces personnes fragilisées d’avoir davantage de contacts avec les animaux en leur permettant, notamment, d’assurer leurs soins.

On connaissait l’effet bénéfique d’une présence animale sur les êtres humains. De là à imaginer nos amis les bêtes faire leur entrée dans les hôpitaux français... Pourtant, depuis près de trois ans, la zoothérapie, testée dans certains établissements, permettrait d’améliorer la santé physique et mentale des patients atteints de troubles cognitifs, de la mémoire ou de psychomotricité.

Suite à un AVC, Marie, 77 ans, avait récupéré une bonne partie de sa motricité. Subsistait une héminégligence à gauche. « Après plusieurs contacts physiques réguliers avec Eliott, elle est parvenue à reprendre conscience de ce côté gauche et à retrouver progressivement l’utilisation de sa main », raconte Philippe Bonnet, qui s’est occupée d’elle. Si cette expérimentation au sein du CHU de Lyon en est encore « aux balbutiements, on a déjà pu constater que la présence de ce chien était une vraie valeur ajoutée dans le travail de rééducation. Et un énorme facteur de motivation pour les soignants comme pour les patients. ».

Ces animaux qui nous font du bien !
    Un chat agit comme un calmant
    Le chien est un révélateur d’humeur
    Le chiot prépare à la parentalité
    Ils font circuler l’affection
    Un chien nous apprend à maîtriser nos émotions
    Un chien nous enseigne l’affirmation de soi
    Médor est équipé d’un cerveau simple
    Le chat a des vertus soporifiques
    Un chien prolonge notre autonomie
    Ce que révèlent les études scientifiques


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Les soirs où je rentre stressée, sans aucune envie de communiquer avec des humains, je prends mon chat sur mes genoux et je lui raconte mes soucis, confie Zouhour, 48 ans, professionnelle du tourisme. Blotti contre moi, il me laisse parler sans me contredire, et son ronronnement régulier m’apaise. Quand je n’ai plus rien à dire, je me contente de le caresser en silence. Progressivement, j’accède à une sorte de béatitude inégalable. »

Plusieurs études récentes montrent que les gens qui vivent avec un chat jouissent d’une meilleure santé psychologique que ceux qui vivent sans (In Tout sur la psychologie du chat de Joël Dehasse - Odile Jacob, 2008). Tous les propriétaires constatent, jour après jour, le pouvoir de leur compagnon griffu, sans pour autant pouvoir l’expliquer. Paradoxalement, c’est une ancienne « ennemie » des chats, la journaliste Véronique Aïache, qui lève en partie ce mystère avec un beau livre intitulé La Ronron Thérapie. « Disons que ces animaux me laissaient indifférente,rectifie-t-elle. Mais ma fille a tellement insisté que je me suis laissé convaincre, et Plume est entrée dans ma vie. Je me suis surprise à me délecter de sa présence, et même à puiser dans ses ronronnements l’inspiration de mes écrits. Plume, 2 ans aujourd’hui, est devenue l’“âme de la maison”, comme disait Cocteau. En fait, j’ai écrit ce livre parce que je ne trouvais rien, en dehors d’infos éparses sur Internet, qui me permette de comprendre comment un simple ronronnement peut se révéler si précieux pour le corps et l’esprit. »

Des ronronnements anti-jet lag :
Sans Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain et véritable inventeur de la « ronron thérapie », le livre n’aurait jamais vu le jour. Cette « thérapie », il l’a découverte sans l’avoir cherchée. « Tout a commencé en avril 2002, se souvient-il. J’étais en quête d’informations pour Effervesciences, la petite revue scientifique que je dirige sur le Net. Je suis tombé sur une étude d’Animal Voice, une association de recherche qui étudie la communication animale. Elle a repéré, statistiques à l’appui, qu’après des lésions ou des fractures, les chats ont cinq fois moins de séquelles que les chiens, et retrouvent la forme trois fois plus vite. D’où l’hypothèse d’une authentique action réparatrice du ronronnement : en émettant ce son, les chats résistent mieux aux situations dangereuses. » Car s’ils « vibrent » de bonheur en s’endormant, ils le font aussi quand ils souffrent et sont plongés dans des situations de stress intenses.

Jean Yves Gauchet publie aussitôt un article sur le sujet et propose à des volontaires de tester les pouvoirs du ronronnement grâce à un CD de trente minutes, Détendez-vous avec Rouky (Le CD Détendez-vous avec Rouky est disponible sur le site d’Eff ervesciences, 15 €) – le chat Rouky existe vraiment, il s’agit en fait de l’un de ses « patients ». Les résultats sont parlants : les deux cent cinquante « cobayes » ont ressenti du bien-être, de la sérénité, une plus grande facilité à s’endormir. D’un point de vue purement physique, ces sons sont des vibrations sonores étagées sur des basses fréquences de vingt-cinq à cinquante hertz. Ces mêmes fréquences qui sont utilisées par les kinés, les orthopédistes, et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles lésés et accélérer la cicatrisation. Les compositeurs de musiques de films utilisent aussi ces basses fréquences afin de susciter des émotions.

« Le ronronnement utilise le même chemin dans le cerveau, à travers le circuit hippocampe-amygdale, une structure étroitement liée au déclenchement de la peur, indique Jean-Yves Gauchet. Écouter ce doux bruit entraîne une production de sérotonine, l’“hormone du bonheur”, impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur. » Le ronronnement « joue un peu le rôle de la madeleine de Proust, ajoute le praticien, sauf, bien sûr, si vous êtes encore traumatisé par ce chat qui vous a griff é au visage quand vous aviez 6 ans ». Récemment, il s’est aperçu que ces vibrations aidaient à réduire le jetlag, la fatigue liée au décalage horaire. Au printemps 2009, il a conçu, en collaboration avec le géant américain de l’informatique Apple, une application destinée aux téléphones portables iPhone. Le but : aider, après un voyage vers des rivages lointains, à récupérer le bon rythme plus rapidement grâce à une savante association de ronrons enregistrés, de conseils diététiques (notamment manger des noix), et la diffusion d’une lumière bleue générant la production de mélatonine.

Une éponge émotionnelle :
Le chat ronronne pour se guérir, mais ronronne-t-il aussi volontairement pour nous faire du bien ? Nous aimerions le croire. Violaine, 40 ans, pharmacienne, témoigne : « Ma psychanalyste avait un chat. Il restait sagement à sa place, sauf dans des moments très difficiles où il grimpait sur le divan à côté de moi. »

Cela dit, Joël Dehasse, vétérinaire à Bruxelles, est formel : un chat vibre essentiellement pour accroître son propre confort. S’il est champion pour nous débarrasser de nos énergies négatives, c’est aussi parce qu’il a vérifié qu’un humain serein est plus attentif et répond mieux à ses besoins. Le chat est capable de repérer notre détresse instinctivement, grâce aux phéromones que nous émettons (chaque émotion a sa propre odeur). Rien de très altruiste, donc. Sauf allergie aux poils de chat, il n’y a que des avantages psychiques et physiques à vivre avec lui.

Véronique Aïache cite plusieurs expériences : « En 1982, Aaron Katcher, psychiatre américain, prouve en direct devant des caméras de télé que caresser un chat diminue l’anxiété, la tension artérielle, donc le risque d’infarctus. Dennis R. Ownby, responsable de la section allergo logie et immunologie de l’université de Géorgie, aux États- Unis, conclut, au terme d’une étude de sept ans, qu’en étant quotidiennement au contact de chats, on s’expose à des molécules connues pour leur efficacité protectrice du système immunitaire. »
Mais, curieusement, si le chat possède des vertus antidépressives, il ne nous met pas de bonne humeur. « Il libère les humains de leurs énergies négatives, sans pour autant en apporter de positives, constate Joël Dehasse.
Le bien-être ressenti est surtout lié à la disparition des humeurs sombres. »

Des caresses antistress :
Le ronronnement n’est pas la seule « fonction » thérapeutique des chats. Certains ne ronronnent pas. Et certains maîtres sont incommodés par le « bourdonnement » trop bruyant de leur minet. « J’en ai eu une, Olympe, qui dormait avec moi et ronronnait fortement pendant son sommeil, avoue Madeleine, 60 ans, historienne. Or ce bruit censé m’apaiser m’énervait beaucoup. Il m’est arrivé de la caresser doucement pour que je puisse enfin m’endormir. » Car le chat nous guérit aussi – et peut-être surtout – par les caresses que nous lui prodiguons, par les contacts physiques qui nous lient à lui. À travers eux, nous ressuscitons les premiers câlins avec notre mère. D’ailleurs, « plus nous avons manqué de tendresse dans l’enfance, plus nous avons tendance à nous tourner vers les animaux pour trouver auprès d’eux une complétude aff ective », affirme Isabelle Claude, équithérapeute, auteure du Cheval, miroir de nos émotions (Éditions DFR, 2007).

Les fameux bars à chats de Tokyo – il en existe sept –, où les Japonais viennent évacuer leur stress et se relaxer en compagnie de félins, remplissent cette fonction. Les matous jouent, vont, viennent. Les clients regardent, caressent. À l’entrée, un avertissement : « Interdiction de forcer un chat à être caressé. » Pour la tranquillité de tous, les enfants sont interdits. « Une loi autorise les propriétaires d’immeubles à interdire les animaux domestiques, faute de place et par souci d’hygiène, explique encore Véronique Aïache dans son livre.

Les bars à chats permettent de profiter d’eux sans en avoir les contraintes. » Pour l’anecdote, citons l’histoire de ces deux clients qui ont fait connaissance en caressant le même chat et se sont mariés… « Ce n’est pas seulement parce qu’il rend des services – comme chasser les rongeurs – que l’homme a laissé le chat s’installer sur ses canapés, observe Jean-Yves Gauchet. Non, je crois que les félidés et les hominidés étaient faits pour se retrouver.
C’est au-delà du rationnel, ça nous dépasse. »
La tendance vient tout droit du Japon, et s'installe depuis quelque temps peu à peu en France. Que ce soit à Paris, Nantes ou encore Lyon le concept de bar à chats fait fureur. Passionnée des animaux depuis des années, Charlotte à décidé, il y a maintenant 2 ans, de plaquer son job de conseillère en formation sur Paris pour monter son projet de salon de thé dédié aux chats. Quelque mois plus tard cela ne ressemble plus à un simple projet puisqu'elle vient de signer le compromis de vente d'un local proche du Capitole.
Le Chapristea (nom du bar) se présenterait donc comme un salon de thé classique, un peu cosy, avec restauration le midi et vente de gâteaux toute la journée, mais avec des chats qui se promèneraient dans tout le salon. «L'idée c'est de faire un endroit où les chats seraient rois, et les clients des invités» explique Charlotte.  :)

Ainsi les clients pourront venir prendre un thé, pour observer et câliner la dizaine de chats  :-*

La vérité est que, entre l’homme et le chat, c’est magique !

Source : http://www.psychologies.com/Planete/Les-animaux-et-nous/Articles-et-Dossiers/Le-chat-un-therapeute-au-poil

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L'hypotension, qu'est-ce que c'est ?

Des personnes de tout âge peuvent avoir des symptômes d’hypotension de façon occasionnelle, y compris les jeunes adultes en santé. Les personnes de plus de 65 ans sont néanmoins celles qui en souffrent le plus souvent. Chez 20 % d’entre elles, le phénomène survient régulièrement et peut avoir plusieurs causes. Il est alors important de consulter un médecin afin d’en rechercher la ou les causes. Les personnes alitées ainsi que les femmes enceintes y sont aussi plus sujettes.
La pression sanguine

La pression sanguine (ou tension artérielle) se compose des pressions systolique et diastolique, lesquelles sont mesurées en millimètres de mercure, ou mmHg. La pression systolique correspond à la pression du sang quand le coeur se contracte et envoie le sang dans les artères. Elle assure un apport de sang partout à travers le corps. La pression diastolique est celle qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction au moment où le coeur se remplit de sang de nouveau. Ainsi, lorsqu’on parle d’une pression de 120/80, 120 correspond à la pression systolique, et 80 à la pression diastolique.

La pression est considérée normale si elle est inférieure ou égale à 120/80 ou à 115/75, selon les pays. Cependant, les chiffres de pression artérielle varient beaucoup d’une personne à l’autre, ainsi qu’au cours de la journée en fonction des activités. Au repos, plusieurs personnes en bonne santé ont une pression sanguine légèrement plus basse que la normale. C’est généralement le cas des athlètes et des personnes qui s’entraînent régulièrement. On y voit le signe d'une bonne santé cardiovasculaire. Ainsi, on considère généralement que plus la pression est basse, mieux c’est.

Cependant, en dessous d’une certaine limite, la pression est trop basse pour propulser correctement le sang dans tous les vaisseaux sanguins. Cela a pour conséquence de ne pas oxygéner suffisamment certaines parties du corps, en particulier le cerveau. C’est ce qui provoque les vertiges et les évanouissements.

La pression sanguine est contrôlée par de multiples mécanismes, régis par le système nerveux « autonome » (que l’on ne contrôle pas consciemment). Normalement, les chutes de pression, qui surviennent par exemple quand on passe de la position assise à debout, sont corrigées rapidement par des réactions réflexes (augmentation du rythme cardiaque, rétrécissement de l'ouverture des petits vaisseaux sanguins, etc.). Pour que ces réactions aient lieu, la baisse de pression doit d’abord avoir été détectée par des capteurs de pression sanguine logés dans la paroi des artères, appelés barorécepteurs (voir schéma).
Types d’hypotension

Il existe diverses formes d’hypotension, dont les causes et les symptômes varient. Voici 2 formes fréquentes d’hypotension transitoire et non soutenue touchant davantage la population âgée.
Hypotension orthostatique ou posturale

Les symptômes de ce type d’hypotension surgissent après un lever trop rapide du lit, d’une chaise, d’une position accroupie ou penchée. Sous l'effet soudain de la gravité, la quantité de sang parvenant jusqu’au cerveau diminue temporairement. Cela entraîne des étourdissements, des troubles visuels, parfois même une chute. L’hypotension orthostatique est fréquente chez les personnes âgées. Tandis qu’elle se retrouve dans 5 % à 10 % de la population générale, elle touche 15 % des personnes de plus de 65 ans et 30 % des plus de 75 ans1.


La plupart du temps, il n’y a pas de cause évidente et il s’agit de cas anodins. Lorsque l’hypotension est fréquente, il est nécessaire de consulter un médecin. Il peut s’agir d’un problème neurologique perturbant la régulation du système nerveux qui contrôle la pression sanguine. Chez les personnes âgées, toutefois, la cause la plus fréquente est la prise d’un médicament. Voici les causes les plus courantes de l'hypotension orthostatique.

    Une déshydratation (associée ou non à de la fièvre). Les aînés ressentent moins la soif et sont donc plus sujets à la déshydratation.
    La prise de certains médicaments, comme ceux utilisés pour traiter l’hypertension ou la dysfonction érectile, les antidépresseurs, les anxiolytiques et les neuroleptiques, la nitroglycérine (et les dérivés nitrés), les diurétiques et autres médicaments pour traiter l’insuffisance cardiaque.
    La consommation de marijuana ou d’alcool.
    Après une immobilisation prolongée au lit, un déconditionnement physique ou une perte de poids importante.
    Un trouble du coeur ou des vaisseaux sanguins : trouble cardiaque, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, varices larges et nombreuses.
    Le diabète (qui peut endommager le système nerveux).
    Une maladie qui atteint le système nerveux, comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré, etc.
    Des accidents vasculaires cérébraux et d’autres maladies dégénératives touchant le système nerveux autonome.
    Une insuffisance de la glande surrénale.
    Le retrait brusque d’une corticothérapie (cortisone) prise depuis très longtemps.

Hypotension postprandiale

Elle est caractérisée par une baisse importante de la tension artérielle dans les 2 heures après le début du repas, causant des étourdissements, des nausées, des évanouissements ou des chutes. Après chaque repas, le processus de la digestion entraîne un afflux de sang vers l’estomac et les intestins; ce qui peut entraîner une légère diminution de la pression artérielle. Chez les personnes âgées ou affaiblies par la maladie, cette légère chute de pression suffit à déclencher des symptômes d’hypotension. Les symptômes apparaissent de 15 minutes à 2 heures après le repas.
 
L’hypotension postprandiale est plus fréquente en cas de diabète, d’insuffisance cardiaque ou rénale ou de maladie de Parkinson. Elle touche principalement les personnes âgées souffrant par ailleurs d’hypertension artérielle2.

Mentionnons qu’une hypotension grave peut survenir en cas de perte de sang (hémorragie) importante, de choc anaphylactique ou d’infection généralisée (septicémie). Ces situations nécessitent des soins médicaux d’urgence.
Diagnostiquer l'hypotension

Contrairement à l’hypertension, il n’existe pas de valeur seuil qui définit l’hypotension. S’il n’y a pas de symptômes, plus la pression artérielle est basse, meilleure est la santé cardiovasculaire. Pour poser son diagnostic, le médecin se base surtout sur les symptômes. Cela dit, ceux-ci apparaissent habituellement lorsque la pression systolique se situe en dessous de 100 ou 90 mmHg (millimètres de mercure). On peut obtenir une preuve d’hypotension orthostatique si, en passant rapidement de la position couchée à la position debout, la pression baisse de plus de 20 mmHg systolique sur 10 mmHg diastolique. Quant à l’hypotension postprandiale, elle est généralement définie par une baisse de la tension artérielle systolique d'au moins 20 mmHg en position couchée dans les 2 heures suivant le début d'un repas2.
Quand consulter

La plupart du temps, les périodes occasionnelles d’hypotension ne sont pas graves et ne nécessitent pas la consultation d’un médecin. Cependant, si elles sont très fréquentes, si les symptômes sont gênants ou si la pression reste toujours à des niveaux trop bas (<90 mmHg), il vaut mieux consulter.
Symptômes

    Des étourdissements
    Une sensation de faiblesse
    Une vision embrouillée
    Des nausées
    Une accélération du rythme cardiaque
    Un évanouissement ou une syncope

Source https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypotension_pm