Auteur Sujet: Une mobilisation citoyenne engagée !  (Lu 2856 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Une mobilisation citoyenne engagée !
« le: 23 juin 2013, 14:17:30 »
Les campagnes de ramassage de déchets en montagne ont mobilisé près de 7200 volontaires sur plus de 100 spots. Au total, 50 tonnes de déchets ont été ramassées, soit une moyenne de 500 kg ramassés par station...  ???
Retrouvés en montagne, sur les pistes, sous les télésièges, les sentiers mais aussi au bord des cours d'eau, ces 50 tonnes de déchets ramassées sont de nature toujours aussi variées, un inventaire à la Prévert : plastiques, papiers, métaux, verres, des paquets de cigarettes et des mégots, des mouchoirs en papier pas si dégradables que ça, des lingettes tissées  très absorbantes et résistantes même aux aléas du temps, des couches bébé, des paquets de chips et autres emballages en alu, en plastique, (ceux de ces barres qui redonnent paraît-il de la force, mais pas suffisamment d'intelligence pour ramener l’emballage dans le sac à dos). On peut aussi trouver une chaussette, une bouteille de lait d’un litre, des bouteilles de bière en verre, des cannettes, des bouteilles en plastique,  des filtres…  :P
De plus en plus de volontaires bénévoles se mobilisent depuis plusieurs années pour préserver la nature et leur terrain de jeu favori.
Une mobilisation citoyenne engagée qui démontre que tous, locaux comme touristes, petits et grands, s'engagent pour un développement durable des territoires de montagne.
Tous les volontaires, issus des localités ou de touristes et pratiquants mais également des professionnels de la montagne ont pris très au sérieux leur mission, réalisée dans la bonne humeur car toutes et tous sont des amoureux de ces espaces, qu’ils fréquentent durant les quatre saisons, par amour de la montagne.
Et un des bénévoles d’imaginer une chanson : «Que la Montagne est belle, comment peut-on s’imaginer que l’homme qui vient y prendre tant de plaisir, reparte en y laissant ses détritus, sans scrupule».
Pourquoi ramasser  ::)
Chaque déchet, biodégradable ou non à une durée de vie dans la nature et pollue le sol et l'eau, ressource précieuse en montagne !
Bouteille en verre : 4000 ans
Bouteille plastique : 100 à 1000 ans
Cannette aluminium : 100 à 500 ans
Emballage : 100 à 450 ans
Papier de Forfait : 100 à 450 ans
Mégot de cigarette : 2 à 15 ans
Chewing-gum : 2 à 5 ans
Pelure de fruit : 6 mois 

Ne vous imaginez pas que les animaux vont se régaler avec un quignon de pain, une couenne de jambon, une coquille d'œuf dur... cela ne fait pas parti de leurs menu alimentaire et pourrait leur être fatal  :'(

Mountain Riders et l'ensemble des bénévoles de tous les massifs s'associent pour que ces actions permettent à chacun de prendre conscience de l'impact de ces déchets en montagne et pour que ces gestes dangereux puissent disparaître.
Il est urgent de faire adopter à chacun les éco gestes de base :
je garde mes déchets avec moi en montagne et je les redescends puis je les apporte à point de tri le plus proche  :ange:

Il est nécessaire d'aller plus loin et de réduire ses déchets à la source :
je privilégie les emballages réutilisables ou facilement recyclables
je privilégie des produits peu ou pas emballés...

La Fondation d'Entreprises Lafuma soutient des projets d'intérêt général sans but lucratif, en France et dans le monde. Elle Développe des actions qui s'inscrivent dans des champs d'intervention telle que la solidarité, le sport, la culture et l'environnement en soutenant des actions de sensibilisation et de protection de l'environnement.
Quiksilver Foundation conçoit, fabrique, commercialise et distribue des vêtements, accessoires et matériels de sport. Elle participe à la protection de l'environnement au travers de son association.

Source : http://www.mountain-riders.org/_ramassage/


Hors ligne Jeano 11

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Re : Une mobilisation citoyenne engagée !
« Réponse #1 le: 23 juin 2013, 15:07:05 »
BioMontagne http://www.bioskieur.com/biomontagne.htm

Parce que la montagne est de nos terrains de jeu favori, nous nous devons aujourd’hui de la protéger et de lui rendre ce qu’elle nous offre chaque jours de ride. En effet, cet espace de liberté est trop souvent abusé par la malveillance de l’homme. La développement, sans qui nous n’aurions pu pratiquer le ski, est maintenant devenu une spirale dans laquelle il nous faut s’extraire afin de ne plus nuire à la vie terrestre. Sans être décroissant, il est irrémédiable à ce jour d’agir dans le sens d’une nature guidant nos faits et gestes.
La montagne devient aujourd’hui, comme trop d’endroits sur terre, une décharge à ciel ouvert où les déchets côtoient les Edelweiss en tout impunité. Alors ouvrons les yeux sur cette réalité et agissons…
         Peut être suffit-il de suivre les aventures d’Arian Lemal pour comprendre l’ampleur du phénomène. Où que nous allions en montagne, dans sa station tout comme dans les endroits les plus reculés, celle-ci accumule les déchets. Par exemple, lors de ses ascensions à travers le monde sur l’Aconcagua, le Mont Blanc ou encore en Nouvelle Zélande, Arian Lemal, dit le Balayeur des Cimes, a pu récolter jusqu’à 150kg sur une expédition à lui tout seul… mais cela est sans compter sur les 30 tonnes que ramasse Mountain Riders chaque printemps aux alentours de 55 stations de ski françaises...
Au niveau de la faune, de nombreux animaux se laissent abuser par l’apparence des déchets et les méprennent pour de la nourriture ( mégot pour une chenille, bout de plastique pour un petit poisson ) et l’ingurgitation peut provoquer la mort de l’animal de plusieurs manières : par intoxication, par perforation de l’estomac ou par famine ( un bout plastique bouchant le tube digestif ). Au niveau de la faune, cela entraine une dégradation des plantes et une pollution des sols.
Alors il nous faut faire des efforts chaque jours pour limiter ces déchets et contribuer au recyclage ( cf BioMontagne ) mais aussi pour nettoyer la pollution déjà existante afin de ne plus nuire à notre planète…
Que ce soit dans notre démarche d’achat de matériel, dans nos moyens de transport pour se rendre en station ou dans le respect de l’écosystème lors des sorties freerides, une nouvelle manière d’appréhender les choses doit s’imposer à nous tous.
Pour ce faire, BioSkieur se veut un groupement de riders prêts à promouvoir une démarche écologique. De ce fait, lors des contests de freeride, BioSkieur sera l’ambassadeur d’une BioMontagne, protégée et respectée de tous.
C’est pour cette raison que nous adhérons à Mountain Riders et soutenons toutes les associations et personnes qui vont dans le bon sens, celui du respect et de la protection de l’environnement. N’oublions pas que chacun de nos gestes aujourd’hui ont un impact environnemental dans un sens ou dans l’autre…
 


La mer aussi sollicite notre civisme http://www.surfrider.eu/fr/environnement-actions-locales/macro-dechets/quelques-exemples-criants.html
Des témoignages de marins confirment régulièrement l’existence d’îlots flottants, de déchets de plusieurs centaines de mètres carrés dans le Golfe de Gascogne. Il y a déjà une dizaine d’années, des études de l’IFREMER ont d’ailleurs évoqué des chiffres inquiétants. En effet, plus de 50 millions de tonnes de déchets se trouvaient entre 0 et 200m de profondeur dans le golfe de Gascogne, 15.000 tonnes de sacs plastiques y circulaient entre deux eaux et 50.000 tonnes de ces mêmes sacs reposaient au fond du golfe.
Les Mermaid’s tears ou les larmes de sirène ::)
Les Mermaid’s tears ou larmes de sirènes cachent sous ce nom poétique une pollution de nos océans et de nos littoraux par des micro-plastiques.
Ce sont des billes de plastique qui ont généralement une taille de 5mm de diamètre. 27 millions de tonnes seraient fabriquées chaque année rien qu’aux Etats-Unis. Il s’agit de matière première pour la fabrication du plastique mais également de résidus de déchets ménagers fragmentés au cours des années dans le milieu marin ou fluvial.
Ces granulés contribuent majoritairement à la composition des débris marins.
Ils échappent au cycle de production pour se retrouver dans des cours d’eau ou les océans. Des études montrent que ces larmes de sirènes entrent aujourd’hui majoritairement dans la composition des sédiments des plages. On en retrouve également dans le système digestif de nombreuses espèces animales marines. Elles sont également le vecteur de nombreux polluants chimiques.
Ci-dessous ... Cette tortue de 15 ans s’est retrouvée emprisonnée dans un anneau de bidon en plastique quand elle était jeune. Sa carapace et tout son corps ont continué à grandir malgré tout.