Auteur Sujet: Antenne SMUR, juste une équipe mobile d'assistance médicalisée en VLM & VLI  (Lu 157004 fois)

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Hors ligne intense

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Dans ton exemple ouin ouin je l'aurais coquillé également parce-que cela arrive souvent la victime n'est pas algique à la suite même de l'AVP puis arrivée aux urgences des douleurs ce réveillent donc suivant le choc (cinétique, ceinturée ou non...) je préfère coquiller

Pareil. En fonction de la cinétique et des circonstances, au moindre doute, je coquille également. Au pire les ambulanciers du coin se moqueront de moi, au mieux la victime aura été prise en charge sans risque d'aggravation de traumatismes potentiels.

tu as déjà vu une fracture du rachis qui puisse tenir 1/4 d'heure debout ?

Il faut évidemment réfléchir et s'adapter aux situations et faire avec les procédures en vigueur mais, à titre d'exemple, oui j'ai déja vu des patients arriver sur leurs deux jambes à l'hôpital alors qu'ils présentaient une lésion du rachis.

Autre erreur, arrêter une perf est modifier une prescription médicale, donc nous ne pouvons la clamper ou modifier le débit. Notre rôle est la surveillance de cette perf

Donc vous ne pouvez pas arrêter une perf.
Vous ne pouvez pas accélérer ni réduire le débit de perfusion.
Vous ne pouvez pas changer le soluté injectable.
Vous ne pouvez pas reperfuser si la voie n'est plus perméable ou si elle s'arrache accidentellement.
Vous ne pouvez pas intervenir sur la présence de sang ou de caillot au sein du cathéter.
Et c'est cela que tu appelles la surveillance d'un abord veineux périphérique ?
Quid des nombreuses VVP qui arrivent bouchées dans le service receveur ?

Autre exemple, lors de transports secondaire médicalisés, il est demandé à l'ambulancier d'installer le patient sur son brancard. Ce patient est scoppé, souvent perfusé, voir sous pousse seringue et voir même sous respirateur. Les pompiers reçoivent une formation à la mise en place de ce matériel ? Si je te dis "le sang sur le bitume, et le soleil dans la prairie" ça évoque quelque chose à un rouge ??

Des modules de formation d'aide à la médicalisation existent même dans certaines associations de sécurité civile alors tu sais...

Hors ligne pikachu

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Le problème ne cessera que quand chacun des deux parties arrêtera de penser à soi avant de penser à ce qu'il est possible de faire ensemble. Quand on voit que le secours à personne est géré par l'intérieur c'est un peu une aberration. Encore plus quand on voit que des psc et cie sont gérés par des référentiels qui ne sont mis à jour que les x années alors que dans le monde entier de nouvelles techniques émergent et sont fiables. Quand on voit que des ambulanciers ne sont pas soumis à un recyclage obligatoire etc etc... On peut faire durer les choses un moment...

a ça on rajoute le fossé énorme qui sépare les départements : les un pros rouges, les autres pros blanc et quelques rares qui ont compris : l'utilisation de TOUS les moyens disponibles à bon escient et ce avec une très bonne entente des uns comme des autres.

Quand à avancer le fait que nous avons toutes les clés pour évoluer oui certes c'est possible encore faut il pouvoir être écouté et ça c'est une autre affaire... Il me semble que ça a été tenté récemment (cf les convention tripartite ou quadri dont l'une a disparue de la circulation comme par enchantement)

Désolé je n'ai pas l'expérience de certains pour juger avec discernement mais pas besoin d'être idiot pour regarder un peu la m... qui règne là dedans.


A quand une vraie branche toutes couleurs confondues spécialisée dans le secours à personne et arrêter enfin la débauche de moyens et de matériels inutiles sur certaines inter. Quand on voit le prix que ça coûte et l'utilité douteuse dans certains cas on se demande si le but n'est pas tout simplement d'avancer des chiffres et donc faire du lobby pour être sûr de ne pas perdre des moyens et des missions au profit d'autre.


Edit :

Citer
Certains d'entre nous on déjà vu des scopes le soleil sur la prairie... on connais et pour cause on le pose quand on prend du conducteur SMUR.
=> censé être DEA à la base le chauffeur....

Citer
Mais aujourd'hui avec dix fois plus d'heure de formation les AP n'ont aucune compétence supplémentaires à proposer par rapport aux secouristes de base. Aucune.
sans vouloir être mauvais esprit c'est juste une question, pourquoi alors se faire ch... en cours si ça ne fera pas de nous de meilleurs professionnels ???? En clair je passe un diplôme juste pour le plaisir d'apprendre ? Désolé mais j'avoue que j'ai du mal à comprendre ton raisonnement Loulig.

Hors ligne pikachu

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Je viens de regarder le programme du pse2 donc qui correspond à la qualif du chef d'agrès si je ne m'abuse, corrigez moi si je suis dans l'erreur et je l'ai comparé avec mon programme de formation...

Titre 1 CADRE JURIDIQUE
Chapitre 1 Champ d’application CII – 1.1 - 1
Chapitre 2 Termes et définitions CII – 1.2 - 1
Chapitre 3 Fiche unité d’enseignement PSE 2 CII – 1.3 - 1
Titre 2 COMPÉTENCES DE L’ÉQUIPIER SECOURISTE
Partie 1 L’équipier secouriste CII – 1 - 1
Partie 2 Hygiène et asepsie CII – 2 - 1
Partie 3 Les bilans CII – 3 - 1
Partie 4 Les atteintes liées aux circonstances CII – 4 - 1
Partie 5 Les affections spécifiques CII – 5 - 1
Partie 6 Les souffrances psychiques et les comportements CII – 6 - 1
inhabituels
Partie 7 Les pansements et les bandages CII – 7 - 1
Partie 8 Les immobilisations CII – 8 - 1
Partie 9 Les relevages CII – 9 - 1
Partie 10 Les brancardages et le transport CII – 10 - 1
Partie 11 Les situations avec de multiples victimes CII – 11 - 1

SPP63 si tu lis ces lignes n'hésites pas à me corriger si je suis dans l'erreur

et mon programme dea :

Module 1: Les Gestes d'urgence

 

Détresses

Détresse cardiaque

Détresse respiratoire

Détresse circulatoire

Détresse neurologique

 

Techniques de réanimation

Liberté des voies aériennes

Oxygénation

Ventilation assistée

Massage cardiaque externe

Défibrillation externe

Réanimation de l'ambulancier

Aide à la réanimation médicale

 

Gestes d'urgence et d'installation

Alerter

Protéger face à l'environnement

Bilan

Mise en oeuvre des gestes de secours

Installation, Conditionnement

Surveillance du transport

 

Traumatologie

Alerte, Protection, Dégagement sur route

Manipulation, Immobilisation

Bilan traumatologique

Plaies, Fractures, Entorses, Luxations

Brûlures

Traumatisme crânien, facial

Traumatisme rachidien

Traumatisme du thorax, de l'abdomen et du bassin

 

Maladies spécifiques

Maladies neurologiques

Maladies respiratoires

Maladies cardiaques et circulatoires

Intoxications

Risque NRBC, Environnement

Maladies mentales

Diabète

Maladies urologiques et rénales

Maladies digestives

Cancer,Sida, Immunodéprimé

Handicapés

 

Mère et enfant

Grossesse

Accouchement

Nouveau né

Prématuré

Pédiatrie

 

Module 2: L'état clinique du patient

Anatomie

Physiologie ou comment ça marche

Constantes physiologiques

 

L'homme malade

Notions de maladie

Maladies aigues

Maladies chroniques

Fin de vie

Les situations de soins

 

Etat clinique

Etat général et réactions physiologiques

Douleur

Utilisation des outils de mesure

Paramètres anormaux

Transcription des paramètres

Réalisation des prélèvements

 

Module 3:  Hygiène et prévention

Mécanisme de l'infection

Lutte contre l'infection

Maladies infectieuses, nosocomiales

Notions d'hygiène

Technique de nettoyage

Circuit du linge, matériaux et déchets

Techniques de rangement et de stockage

Hygiène personnelle, de l'environnement

Accidents d'exposition au sang

Actualités sanitaires

 

Module 4:  Ergonomie

Système locomoteur

Le dos

Manutention des patients

Mobilisation, Aide à la marche

Installation de confort

 

Module 5:  Relation et communication 

Psychologie et Sociologie

Relation et communication

Information et droits du patient

 

Module 6:  Sécurité du transport sanitaire

Mécanique automobile

Matériel et entretien

Conduite automobile

Cartographie

Transmission

 

Module 7:  Administration

Information et continuité des soins

Déontologie, Ethique et responsabilité

Dossier de soins

Informatique

 

Module 8:  Règles et valeurs professionnelles

Organisation de la santé

Moyens et missions sanitaires

Aide médicale d'urgence

Professions de santé

Sécurité sociale

Travail en entreprise

Gestion

Tarification

 Après je vous laisse seul juge...

Nickos

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Mmh, et après ?

Nickos

  • Invité
c'est pas mal il existe un module qui permet de réanimer son collègue... déjà 2 ça grince pour certains, mais là... 1, c'est short, donc oui c'est pas mal de pouvoir réanimer son collègue, on ne sait jamais.

Nickos

  • Invité

 

Techniques de réanimation

Liberté des voies aériennes

Oxygénation

Ventilation assistée

Massage cardiaque externe

Défibrillation externe


Réanimation de l'ambulancier

Aide à la réanimation médicale

 

HUMOUR

Nickos

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Ont pourrait mettre un point final à ce topic, bien stérile, non ? tout le monde se caresse devant la glace mais à la finale... ça changera pas grand chose.

Allez au boulot, c'est ma pensée pour conclure.

Amicalement.

Hors ligne pikachu

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Pour loulig qui voulait des stats, des courbes etc etc...

Je ne prend la position de l'un ni de l'autre sur ce .ppt c'est juste histoire de montrer que quelqu'un a bien essayé de se bouger avant de se faire recaler gentiment. Pour ma part je crois que de toute façon les mentalités ne sont pas prête à évoluer et je trouve ça bien dommage.

Le jour où les deux parties cesseront de se tirer dans les pattes on aura bien avancé... à quoi sert le référentiel commun ??

Citer
Suite à la publication des deux arrêtés, cités en objet, certains d'entre vous nous ont fait part d'interrogations relatives à la mise en œuvre du référentiel d'organisation du secours à personne et de l'aide médicale urgente et du référentiel d'organisation de la réponse ambulancière à l'urgence préhospitalière.
Dans ce cadre, il convient de rappeler que ces deux référentiels s'inscrivent dans « l'aide médicale urgente qui a pour objet, en relation notamment avec les dispositifs communaux et départementaux d'organisation des secours, de faire assurer aux malades, blessés et parturientes, en quelque endroit qu'ils se trouvent, les soins d'urgence appropriés à leur état ». (Art.L. 6311-1 du code de la santé publique).
A ce titre, il est nécessaire de repréciser les missions des acteurs :
― les SAMU-Centre 15 et les SDIS, services publics, ont en charge en commun les secours d'urgence à personne ;
― les transporteurs sanitaires, quant à eux, relevant du secteur privé, assurent la réponse ambulancière dans le cadre de leur participation à l'aide médicale urgente, sous la responsabilité des SAMU-Centre 15.

Hors ligne nico44

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Et bien elle est plutôt pas mal cette petite vidéo  ;D On fait quand même un beau métier, il faut vraiment être passionné pour accepter de ne pas être payé à 100%, travaillé week-end, nuit et jour férié, ne pas avoir d'heure fixe, se faire critiquer sans arrêt parce que ceci et celà, enfin bref, j'aime mon métier et je ne me considère pas meilleur que d'autres corporation.

Je fais tout simplement mon taf que ce soit de la cslt, du 15, des inter-hospit....et fréquente des forums pour rencontrer d'autres personnes passionné et prendre leur vécu et leur savoir.

Voilà, c'est juste ce que je ressent en ce moment merci de votre attention et bonne nuit  :-*

Hors ligne loulig

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tu as déjà vu une fracture du rachis qui puisse tenir 1/4 d'heure debout ?

Il est assez fréquent de voir des patients atteints de lésion du rachis arriver debout aux urgences. Et même des fois ils descendent d'une ASSU ou d'un VSAV sur leurs jambes  ;D.


Je viens de regarder le programme du pse2 donc qui correspond à la qualif du chef d'agrès si je ne m'abuse, corrigez moi si je suis dans l'erreur et je l'ai comparé avec mon programme de formation...

Titre 1 CADRE JURIDIQUE
Chapitre 1 Champ d’application CII – 1.1 - 1
 

( ... )


Après je vous laisse seul juge...

Citer des item ne change pas le problème. Si vous regardez le programme de formation des IADE en ce qui concerne l'enseignement consacré exclusivement à l'urgence et à la réanimation ça doit prendre 5 ou 6 lignes à tout casser, mais ça représente 6 mois de formation.

Les pompiers ont une formation de 70 heures consacré exclusivement à l'urgence. Dans votre formation de près de 700 h, vous avez 150 heures consacrés exclusivement à l'urgence.

Et vous ne pouvez entreprendre aucun geste diagnostic ou thérapeutique que n'importe quel clampin d'une assoc de castor junior ne puisse mettre en oeuvre.

http://ti1ca.com/mmwuq06h-ASSU-VSAV-ASSU_VSAV.ppt.html

Pour loulig qui voulait des stats, des courbes etc etc.

Moi, je ne veux particulièrement des stats. Mais quand vous affirmer des choses faut le prouver. Si vous dites que l'urgence n'est pas anecdotique dans votre métier, il ne suffit pas de votre parole pour le croire.

Dans ce document par exemple, les chiffres sont tiré d'où ? on en sait rien.

Moi je vous dits juste ce qu'on constate, et je vous dits comment ça marche dans le monde qui vous entoure. Avant de cherchez à faire évoluer votre métier, ou avant de monter au créneau face aux critiques des pompiers, il vous faut fournir un état des lieux exact de votre métier, et en comparant ce qui est comparable.

Par exemple votre document met en avant que 100% des AP sont des professionnels contrairement à seulement 20% des pompiers.

Oui, et ? 100% des caissières de supermarché sont des professionnels, que voulez vous qu'on en conclu ?

Dans les 80 % de volontaires par exemple, il doit y avoir plus de 4 000 médecins et 4 000 infirmiers. Et même quelques AP. Doit on mettre en doute leurs compétence et leur professionnalisme par ce qu'ils sont volontaires ?

Pareil pour les histoires de transport, ça sort d'où ces chiffres ?
...

Donc voilà, avant de chercher à avancer, il faut voir objectivement où vous en êtes.

Ou alors comme Ouin-Ouin, vous pouvez continuer à dire que les pompiers sont nuls et qu'ils ne savent rien faire correctement, vous pouvez pérorer que vous êtes de tout façon une profession de santé (tout le monde s'en fout), vous pouvez vitupérer contre tout le monde parce que personne ne connaît votre formation (on la trouve sur légifrance)........


Hors ligne ouin_ouin

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Loulig, tu ferais un parfait politicien. J'adore les personnes qui font des grands discours sur des sujets qu'elles ne maitrisent pas. En effet, tu nous dis ne pas être pompier, ni ambulancier. Pire seul les statistiques te font vibrer. Comment dans ce cas, nous pouvons porter le moindre crédit à tes propos ?
De plus, afin de discréditer ton opposant, tu te permets de déformer ses propos, et de lui faire dire ce qu'il n'a pas dis. Où ai-je dis que les pompiers étaient tous nuls ? Reprends mon post d'hier matin, ou notamment je parle de la mise en place des VLS. Je ne me suis permis aucun jugement personnel ou corporatif, j'ai juste parlé des formations différentes, et des actions ou réactions suite à ces formations. Prouves moi que nos formation ne sont pas différentes.. Et j'ai aussi parlé de coût pour la société, qui en cette période n'est pas négligeable quand on voit la dette publique. Prouves moi que le déplacement d'un VSAV n'est pas au moins le double du déplacement d'une ASSU.
Pour ton info personnelle, pendant plus de 20 ans, j'ai eu la double casquette rouge et blanche, mes propos contrairement aux tiens sortent de mon expérience.

N'aimant pas les tactiques politiciennes dans un débat, je vais te laisser dans tes certitudes, qui franchement, ne me dérangent pas plus que ça.

Hors ligne loulig

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J'adore les personnes qui font des grands discours sur des sujets qu'elles ne maitrisent pas.

Moi aussi, par exemple :

tu as déjà vu une fracture du rachis qui puisse tenir 1/4 d'heure debout ?


Pour ton info personnelle, pendant plus de 20 ans, j'ai eu la double casquette rouge et blanche, mes propos contrairement aux tiens sortent de mon expérience.

Et comme dit le sage, l'expérience est une lanterne allumé dans le dos qui n'éclaire que le chemin parcouru.



Je ne suis en effet ni pompier ni ambulancier. Comme beaucoup d'intervenants du pré hospitalier d'ailleurs. Ma connaissance du votre métier est dû à une coopération sur le terrain. Ainsi qu'à l'accès à des textes legislatifs qui décrivent précisemment votre formation et vos compétences. Votre refus de comprendre qu'on peut être documenté sur sujet sans pour autant être parti prenante du sujet confine à l'aveuglement. Seul un toxico peut parler de la drogue ? Seul un médecin peut parler de santé ? Seul un policier peut parler de sécurité routière ? ....

Ce que vous ne comprenez pas, c'est qu'aujourd'hui partout dans le monde depuis une vingtaine d'année, on travaille sur de l'evidence based medecine, soit de la médecine par les preuves. Mais ça n'est pas encore rentré dans les moeurs des ambulanciers, ni des infirmiers d'ailleurs, pas beaucoup chez les kiné et les sages femmes non plus.

Ainsi si vous vous posez la question de savoir si un médicament est efficace, vous le testez sur des gens et vous regardez si statistiquement il marche. Et bien c'est pareil dans tous les domaines de la santé.
Si vous dites que contrairement à ce qu'affirme SPP, la part d'urgence que vous faîtes est significative, il vous faut le prouver. Si vous dites que vous êtes meilleurs en hygiène que les SP, il vous faut le prouver. Si vous dites que vous êtes plus efficace en matière d'aide à la médicalisation que n'importe quel secouriste il vous faut le prouver.

Et quand vous dites que la privatisation d'un service public profite au consommateur, là aussi il vous faut le prouver.

Et ce n'est pas en sortant des anecdotes (assez mal choisies au passage) que vous le prouvez.

C'est  bel est bien en produisant des données chiffrées vérifiables. Ce ce que font toutes les sociétés savantes et tous les "chercheurs". C'est qui permet de voir si oui ou non, tel argument se vérifie dans la pratique. Il ne s'agit pas de certitudes, mais bien d'une démarche scientifique.

Le but n'est pas de se palucher gentillemment devant de belles courbes, ou de délicieux tableaux, mais bien de voir ce qui ne marche pas et ce qui marche, et ainsi de voir comment améliorer le système.

Ainsi avant l'arrivé des DAE dans les VSAV et les ASSU, on avait moins de 3 % des survie sur les ACR. 5 ans après l'introduction des DAE auprès des équipes de secouristes il y avait toujours moins de 3 % de survie sur les ACR. c'est pourquoi l'algorythme de du BLS a été modifié. On verra bien si ça marche mieux.




Hors ligne loulig

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Il ne s'agit pas d'un amour des stat, mais d'une remise en question permanente des pratiques. Qu'est ce qui marche, qu'est ce qui ne marche pas, comment aller de l'avant ?

Hors ligne SPP 63

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Pikachu pour info le PSE 2 n'est pas la qualif du chef d'agrès mais celle de l'équipié complétée par le SAP 1 qui concerne essentiellement les sorties de victime lors d'un AVP avec ked, plan dur, le balisage...
Pour être chef d'agrès d'un VSAV il faut le SAP 2.
C'était une petite parenthèse.

Hors ligne ouin_ouin

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Non mais j'en connais et puis j'ai bossé sur une plate forme commune CRRA/CTA-CODIS donc je connais les missions qui vous sont attribuées et je sais que l'urgence est loin d'être votre quotidien. Le quotidien de l'AP est résumé dans cette vidéo.

Nous (les ambulanciers), nous avons rien affirmé, c'est un pompier qui vient nous apprendre notre métier. Excuses nous d'en savoir un peu plus sur le métier des ambulanciers, que ceux qui ne le sont pas. Donc, à vous de prouver vos dires, vu que vous êtes les accusateurs.

De plus, tu m'excuseras  Loulig, mais ce qui te permets de "juger" notre travail est simplement la vision que tu en as dans ta structure régionale. Sais tu exactement comment cela se passe dans d'autres régions ? Dans l'Est par exemple ? En Rhône Alpes, et plus particulièrement en Haute-Savoie ?
Depuis 5 ans, mon statut me permet de travailler partout en France, et je le concède, si dans certains départements les ambulanciers ont quelques années de retard, dans d'autre, une organisation de l'AMU se fait conjointement avec tous les services de secours, avec à l'esprit le meilleur rapport qualité-prix.
Certains département en France, ont passé des accord avec les rouges, pour qu'ils puissent partir sur du prompt secours, pendant qu'une ASSU monte à leur rencontre. Cela se voit tous les jours sur le 74, du fait de la région montagneuse, et parfois de la difficulté à circuler. Les rouges vont sur place, bilante, font un bout de route pendant que l'ASSU monte à leur rencontre. Le patient est changé de véhicule, le chef d'agrès passe son bilan au DEA qui prends en charge la personne. Je veux bien reconnaitre que cette situation est exceptionnelle, vu les conditions de travail sur cette région, surtout en hivers, mais ça fonctionne, sans que le patient n'ai à subir une baisse de qualité de sa prise en charge. Ceci est juste à titre d'exemple bien sur, je n'en fait pas une généralité.

Mais si je reprends tes propos à l'inverse, dis moi en quoi une prise en charge par un VSAV sera meilleur que part une ASSU ? Ah si, je veux bien reconnaitre que souvent en zone campagnarde, les rouges sont souvent plus rapides, grâce au maillage de leur casernes, que les blancs. Qu'ils partent en premier secours, et qu'une ASSU vienne à leur rencontre. Crois moi, renseignes toi des coût des ces 2 moyens de secours, et fais un calcul. C'est en gros 50% de gagné.

Pourquoi on en est arrivé là ? la réponse est super simple, car en France, on a été incapable de faire un numéro unique d'urgence, il a fallut faire le 15, le 17, et le 18. Même sur les CTA communs, c'est la panique, chacun fait à peu près ce qu'il veut. Quand je vois des départs réflexes le dimanche sur un terrain de foot, pour une entorse de cheville, permet moi de dire que c'est du grand n'importe quoi. Ce départ réflexe a été instauré pour les urgences absolues, et une entorse de cheville ne doit pas rentrer dans cette catégorie. Encore une fois, c'est annecdotique, mais cette annecdote se produit très souvent, et je parle même pas quand les réguls du 15 et du 18 sont dissociées.

Loulig, pourquoi aussi tu évites le problème financier ? Là aussi, si on connait un peu le système de financement d'une caserne de SP, on comprends beaucoup de choses. Pour le résumer, la dotation pécuniaire d'une caserne est en rapport avec le nombre d'interventions effectuées. Je prends un raccourci, il n'y a pas que cette valeur qui rentre en compte, mais elle représente en gros 80% du budget d'une caserne. Alors que se passe t'il si nous enlevons 50% du temps des interventions d'une caserne ?
Je te laisse faire ta propre analyse et conclusion sur ce sujet.

Juste une dernière question, il y aurait des DAE, donc des ambulanciers diplômés dans les VSAV ??? sur quelle région ? sais-tu si c'est une généralité, ou si c'est un cas isolé ?