Elle veut révolutionner la santé grâce aux nouvelles technologies !!!
Janvier 2005, au large de l'Ile d'Oléron, une vague déferlante détruit la passerelle et les matériels de radiocommunication d’un navire de pêche espagnol.
La balise Cospas-Sarsat se déclenche automatiquement. Le signal de détresse est détecté en moins de 10 minutes par un satellite de la constellation Cospas-sarsat, puis relayé vers le centre de contrôle de Toulouse qui alertera les secours après avoir déterminé la position du sinistre.
Les 11 hommes d’équipage ont été rapidement secourus, une catastrophe humaine a pu ainsi être évitée.
Initié en 1982, Cospas-Sarsat est un programme international d'aide à la recherche et au sauvetage de véhicules maritimes, aéronautiques ou terrestres, en tout point du globe. Le système est composé d’une constellation de satellites survolant en permanence la Terre à l’écoute des signaux émis par les balises de détresse.
La rapidité de l’alerte et la localisation précise d’une catastrophe aérienne ou d’une détresse maritime sont fondamentales pour le secours des blessés. Elles réduisent également les risques pris par les sauveteurs et le coût de ces opérations.
Véritable prouesse technique associée à une collaboration internationale exemplaire, le système Cospas-Sarsat a permis, depuis sa création, de sauver des dizaines de milliers de vies.
Actuellement 10 satellites sont opérationnels. Le 6 février 2009, le satellite américain Noaa-N' a lancé depuis la bande de Vandenberg en Californie, emportant le 2e instrument Sarsat de la 3e génération.
L’espace au service de la santéDispenser au plus grand nombre les meilleurs soins médicaux, mieux connaître les facteurs d’émergence et de propagation des épidémies, participer aux actions humanitaires en situation de crise, mieux anticiper les catastrophes naturelles… Grâce aux communications satellitaires, à l’observation de la Terre ou encore au positionnement par satellites, les techniques spatiales renforcent notre capacité à mesurer, comparer, comprendre les phénomènes liés à la santé.
Depuis 1998, le CNES s’appuie sur ses partenaires pour développer des applications de télésanté, englobant :
* la télémédecine : expertise, consultation, surveillance, robotique, échographie : grâce à une liaison satellitaire et une station portable, toutes ces opérations peuvent être réalisées à distance, depuis des sites isolés ou mobiles.
* la téléépidémiologie : en fusionnant les données sanitaires avec les données environnementales et climatiques recueillies par les satellites d’observation, il est possible d’identifier les conditions favorables au développement de maladies et leurs mécanismes de transmission.
* la téléformation ou téléenseignement : des cours peuvent être dispensés à distance, par exemple entre des universités françaises et africaines, grâce à des réseaux de téléformation et au développement d’applications de boîtiers permettant l’accès à des contenus interactifs.
* la télééducation et la téléprévention : pour apprendre à mieux se soigner, une personne atteinte d’une maladie chronique, comme le diabète, peut recevoir chez elle des informations spécifiques. Grâce à un terminal développé par le CNES, elle a accès à un contenu interactif spécialement conçu par des médecins.
En savoir plus sur le site du CNES : -http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/6195-telesante.php
Écrit par Catherine Piraud-Rouet - Vendredi, 05 Février 2010 18:23
Une nouvelle ère, où médecine et numérique s’allieraient pour sauver notre système de santé. Voilà l’objectif du plan quinquennal HS2 (Haute Sécurité Santé), lancé l’automne dernier par Ghislaine Alajouanine, présidente du Haut conseil français de la Télésanté (Commission Galien).
Une scène comme il en arrive tous les jours : à son domicile ou dans sa voiture, un homme fait un malaise. Imaginons que dans les vingt minutes qui suivent, grâce à un dispositif de télémédecine portable permettant de relever à distance l’ensemble de ses paramètres médicaux vitaux, son médecin traitant ou le plus pointu des spécialistes soit, virtuellement, au chevet de ce malade. Prêt à prendre en main le suivi de celui-ci de la façon la plus adéquate et la moins traumatisante possible, sans transfert obligé à l’hôpital. Ni frais superflus.
Généraliser en France ce bond technologique, tel est le combat de Ghislaine Alajouanine « En matière de santé, notre maison brûle, et seule une révolution en télémédecine peut la sauver, martèle la présidente de la Commission Galien, ou Haut Conseil français de la Télésanté. En 2050, plus de la moitié de la population française aura plus de 50 ans. Dans le même temps, nous accusons un déficit de médecins, qui va croissant. Avec certains départements presque vidés de tout soignant ! ».
C’est pour pallier cette catastrophe à venir que Ghislaine Alajouanine lance, en février 2007, la norme HS2 (Haute Sécurité Santé), sur le modèle du HQE (Haute qualité environnementale). « Le H2S recouvre l’ensemble du social, le troisième pilier, souvent oublié, du développement durable, avec l’économique et l’environnemental », explique t-elle. Réunie pour la première fois en juin 2009, la Commission Galien, une institution inédite composée de soignants, d’industriels, d’universitaires, représentants de ministères et d’usagers, s’est dotée d’un objectif ambitieux, au travers du plan quinquennal HS2 lancé cet automne par sa présidente : faire de la France le leader mondial de la télésanté, vaste secteur englobant télémédecine et assistance à la personne. Un marché riche, dans l’Hexagone, de 2 000 entreprises pour un chiffre d’affaire de 80 milliards d’euros annuels et porteur de dizaines de milliers de créations d’emplois.
Credo des lobbyistes de la télésanté : remettre les patients au cœur du système. « Pouvoir être soigné chez soi, c’est un gain inestimable en matière de mieux-être, souligne Ghislaine Alajouanine. Mieux-être psychologique, médical (moins de maladies nosocomiales…) et financier (pas de frais de transport, voire d’hébergement pour les proches, pas de dépassements d’honoraires…). »
La télémédecine, ça rapporte plus que ça ne coûte aux caisses de l’Etat.
Egalement PDG de la société Numérique Assistance, elle a breveté, en 2004, le KIT-SOS, la première trousse d'alerte numérique pour la télémédecine.
Quelle a été la genèse du KIT-SOS ?
Des premières valises de télémédecine ont été testées il y a une vingtaine d’années au sud du Sénégal, pour le suivi de femmes enceintes. L’expérience, menée par l’ONG humanitaire, la FISSA (Force d’intervention sanitaire satellitaire autoportée), a été pérennisée avec l’aide du CNES.
Que contient un KIT-SOS ?
C’est une valise étanche et résistante aux fortes amplitudes thermiques. On y trouve les principaux appareils de relevé des paramètres médicaux (électrocardiogramme, glucomètre, pression artérielle…). Le kit est aussi équipé d’une tablette numérique, qui permet de transmettre, en un clic, les données à un médecin ou une plate-forme.
Quelles sont les principales applications du KIT-SOS ?
Le KIT-SOS est valable en situation d’urgence comme dans un cadre de prévention, notamment en entreprise (lutte contre les maladies chroniques, veille pandémique, campagnes anti-tabagisme...). C’est aussi un outil de téléformation.
Plus d'infos sur le site : -http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/34-civilisation-categorie/222-elle-veut-revolutionner-la-sante-grace-aux-nouvelles-technologies
Un logiciel "libre" de "télé-santé JOOMLA à télécharger -http://www.tele-sante.com/installation/index.php ..... et le site -http://www.joomla.fr/
"eSanté" ou "santé en ligne", désigne l'utilisation d’outils et de solutions basées sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le secteur de la santé, pour faciliter et améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et le suivi médical ainsi que la gestion de la santé et du mode de vie. Il s'agit d’outils et de solutions destinés tant aux autorités sanitaires qu’aux professionnels de la santé, ainsi qu’aux patients et citoyens tels que, par exemple, les réseaux d'information médicale, les dossiers médicaux électroniques, les services de télémédecine ou les portails sur la santé.
Son site web -http://www.e-santebf.org/