Auteur Sujet: ECG à distance ... La télémédecine ... télétransmissions d'examen ?  (Lu 291472 fois)

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Hors ligne PiM

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Bonjour,
Je n'ai pas lu toute la discussion, mais pour donner une réponse assez rapide, il existe déjà des sociétéd d'ambulances envoyant un ECG au SAMU !

Je fais des vacations (infirmier) dans cette société  BBAmbulances de Lyon, et lors de nos transfert infirmier inter hospitalier (Vecteur2) nous pouvons (et souvent devons) télétransmettre un ECG au départ et devant tout problème durant le transport !

Les différents SAMU avec lesquels nous travaillons ont un code pour accéder à l'ECG (on retrouve sur le site : n° ID patient=confidentialité, ECG, TA, Sat, FC)

Néanmoins, l'ECG relevant du rôle propre de l'IDE, il faut IMPÉRATIVEMENT un infirmier à bord du véhicule !

Pour info, nous utilisons des moniteurs SCHILLER DG5K  avec option DSA et télétransmission par clef 3G !

Voilou,

Je reste à disposition pour plus d'informations,

Hors ligne intense

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Néanmoins, l'ECG relevant du rôle propre de l'IDE

Bonjour,

Par rapport au décret d'actes, l'ECG peut être réalisé soit sur prescription médicale soit en application d'un protocole et donc ne relève pas du rôle propre infirmier (article R. 4311-7 du décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004 du code de la santé publique). Enfin. Normalement..

Plus sérieusement. Dans cette société d'ambulances, comment fonctionnez-vous ? Vous avez des protocoles infirmiers de soins d'urgence établis pour vos transferts secondaires ?
Quelle est votre activité ? Principalement pédiatrique ?

Hors ligne manu_paris

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Bah alors Mr PiM vous répondez !!!
 Il me semble que l'activité est pédiatrique et adulte, et qu'il y'a des protocoles de soins d'urgences effectivement ...  ! Pim tu confirmes ?

Hors ligne Jeano 11

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Slt, il y a du nouveau !!! 


extrait du site : -http://www.informationhospitaliere.com/actualite-18100-telemedecine-revolution-soigner.html

Télémédecine : La « révolution du soigner »

Selon Ghislaine Alajouanine, présidente du Haut Conseil de la télésanté, la France peut devenir « un leader mondial du diagnostic à distance et de l'hospitalisation à domicile. »

Ghislaine Alajouanine indique que cette « révolution du soigner  est un défi à notre portée ».
La présidente souhaite que des recommandations de la commission Galien soient retenues dans le plan déploiement national de la télésanté (un plan a été remis en ce sens au Premier ministre par la mission parlementaire Lasbordes).

Celle ci insiste sur la pertinence d'envisager le lancement d'un « plan HS2 (haute sécurité santé), équivalent d'un plan Marshall de la santé sous la forme d'un grand chantier pluriannuel. »
Celui-ci permettrait de « faire émerger une nouvelle filière industrielle pour répondre à ce marché du futur, le Homecare, avec l'aide du grand emprunt ».


# [2010-06-09] UNE PME FRANCAISE CHOISIE POUR CONNECTER LES EQUIPEMENTS DE TELEMEDECINE HONEYWELL HOMMED, LEADER AMERICAIN DE LA SPECIALITE
 - Les nouvelles solutions de connectivité permettent un meilleur accès aux offres de télémédecine tout en optimisant leur gestion.

Hors ligne Jeano 11

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une info : -http://www.antel.fr/accueil.html

Bourse ANTEL 2010

Dans la perspective du développement de la télémédecine inscrite dans la loi Hôpital Patients Santé et Territoire HPST, l’Association Nationale de Télémédecine ANTEL offre une bourse de recherche clinique de 15.000 € (Quinze Mille Euros) pour tout travail ayant pour objet les nouvelles organisations des soins et/ou les nouvelles pratiques de professions de santé en télémédecine.

La date limite de soumission du projet de recherche est fixée au 30 août 2010.
Le résultat sera communiqué lors du congrès annuel de la Société de Néphrologie et de la Société Francophone de Dialyse à Bruxelles fin septembre 2010.

La Journée Européenne 2010 de l'ANTEL - Paris le 26 novembre 2010
Espace Saint Martin

La journée européenne de l'Antel 2010 aura lieu à Paris en Novembre sur le thème :

La télémédecine, une nouvelle organisation des soins : perspectives en France et en Europe

La télémédecine et le Droit rédigé par Me DURRIEU-DIEBOLT, Avocat :
-http://sos-net.eu.org/medical/telexp.htm

Hors ligne Jeano 11

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Elle veut révolutionner la santé grâce aux nouvelles technologies !!!

Janvier 2005, au large de l'Ile d'Oléron, une vague déferlante détruit la passerelle et les matériels de radiocommunication d’un navire de pêche espagnol.
La balise Cospas-Sarsat se déclenche automatiquement. Le signal de détresse est détecté en moins de 10 minutes par un satellite de la constellation Cospas-sarsat, puis relayé vers le centre de contrôle de Toulouse qui alertera les secours après avoir déterminé la position du sinistre.

Les 11 hommes d’équipage ont été rapidement secourus, une catastrophe humaine a pu ainsi être évitée.

Initié en 1982, Cospas-Sarsat est un programme international d'aide à la recherche et au sauvetage de véhicules maritimes, aéronautiques ou terrestres, en tout point du globe. Le système est composé d’une constellation de satellites survolant en permanence la Terre à l’écoute des signaux émis par les balises de détresse.

La rapidité de l’alerte et la localisation précise d’une catastrophe aérienne ou d’une détresse maritime sont fondamentales pour le secours des blessés. Elles réduisent également les risques pris par les sauveteurs et le coût de ces opérations.
Véritable prouesse technique associée à une collaboration internationale exemplaire, le système Cospas-Sarsat a permis, depuis sa création, de sauver des dizaines de milliers de vies.

Actuellement 10 satellites sont opérationnels. Le 6 février 2009, le satellite américain Noaa-N' a lancé depuis la bande de Vandenberg en Californie, emportant le 2e instrument Sarsat de la 3e génération.

L’espace au service de la santé

Dispenser au plus grand nombre les meilleurs soins médicaux, mieux connaître les facteurs d’émergence et de propagation des épidémies, participer aux actions humanitaires en situation de crise, mieux anticiper les catastrophes naturelles… Grâce aux communications satellitaires, à l’observation de la Terre ou encore au positionnement par satellites, les techniques spatiales renforcent notre capacité à mesurer, comparer, comprendre les phénomènes liés à la santé.

Depuis 1998, le CNES s’appuie sur ses partenaires pour développer des applications de télésanté, englobant :

    * la télémédecine : expertise, consultation, surveillance, robotique, échographie : grâce à une liaison satellitaire et une station portable, toutes ces opérations peuvent être réalisées à distance, depuis des sites isolés ou mobiles.
    * la téléépidémiologie : en fusionnant les données sanitaires avec les données environnementales et climatiques recueillies par les satellites d’observation, il est possible d’identifier les conditions favorables au développement de maladies et leurs mécanismes de transmission.
    * la téléformation ou téléenseignement : des cours peuvent être dispensés à distance, par exemple entre des universités françaises et africaines, grâce à des réseaux de téléformation et au développement d’applications de boîtiers permettant l’accès à des contenus interactifs.
    * la télééducation et la téléprévention : pour apprendre à mieux se soigner, une personne atteinte d’une maladie chronique, comme le diabète, peut recevoir chez elle des informations spécifiques. Grâce à un terminal développé par le CNES, elle a accès à un contenu interactif spécialement conçu par des médecins.

En savoir plus sur le site du CNES : -http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/6195-telesante.php

 Écrit par Catherine Piraud-Rouet    - Vendredi, 05 Février 2010 18:23     

        



Une nouvelle ère, où médecine et numérique s’allieraient pour sauver notre système de santé. Voilà l’objectif du plan quinquennal HS2 (Haute Sécurité Santé), lancé l’automne dernier par Ghislaine Alajouanine, présidente du Haut conseil français de la Télésanté (Commission Galien).

Une scène comme il en arrive tous les jours : à son domicile ou dans sa voiture, un homme fait un malaise. Imaginons que dans les vingt minutes qui suivent, grâce à un dispositif de télémédecine portable permettant de relever à distance l’ensemble de ses paramètres médicaux vitaux, son médecin traitant ou le plus pointu des spécialistes soit, virtuellement, au chevet de ce malade. Prêt à prendre en main le suivi de celui-ci de la façon la plus adéquate et la moins traumatisante possible, sans transfert obligé à l’hôpital. Ni frais superflus.

Généraliser en France ce bond technologique, tel est le combat de Ghislaine Alajouanine « En matière de santé, notre maison brûle, et seule une révolution en télémédecine peut la sauver, martèle la présidente de la Commission Galien, ou Haut Conseil français de la Télésanté. En 2050, plus de la moitié de la population française aura plus de 50 ans. Dans le même temps, nous accusons un déficit de médecins, qui va croissant. Avec certains départements presque vidés de tout soignant ! ».

C’est pour pallier cette catastrophe à venir que Ghislaine Alajouanine lance, en février 2007, la norme HS2 (Haute Sécurité Santé), sur le modèle du HQE (Haute qualité environnementale). « Le H2S recouvre l’ensemble du social, le troisième pilier, souvent oublié, du développement durable, avec l’économique et l’environnemental », explique t-elle. Réunie pour la première fois en juin 2009, la Commission Galien, une institution inédite composée de soignants, d’industriels, d’universitaires, représentants de ministères et d’usagers, s’est dotée d’un objectif ambitieux, au travers du plan quinquennal HS2 lancé cet automne par sa présidente : faire de la France le leader mondial de la télésanté, vaste secteur englobant télémédecine et assistance à la personne. Un marché riche, dans l’Hexagone, de 2 000 entreprises pour un chiffre d’affaire de 80 milliards d’euros annuels et porteur de dizaines de milliers de créations d’emplois.

Credo des lobbyistes de la télésanté : remettre les patients au cœur du système. « Pouvoir être soigné chez soi, c’est un gain inestimable en matière de mieux-être, souligne Ghislaine Alajouanine. Mieux-être psychologique, médical (moins de maladies nosocomiales…) et financier (pas de frais de transport, voire d’hébergement pour les proches, pas de dépassements d’honoraires…). »

La télémédecine, ça rapporte plus que ça ne coûte aux caisses de l’Etat.

Egalement PDG de la société Numérique Assistance, elle a breveté, en 2004, le KIT-SOS, la première trousse d'alerte numérique pour la télémédecine.

Quelle a été la genèse du KIT-SOS ?

Des premières valises de télémédecine ont été testées il y a une vingtaine d’années au sud du Sénégal, pour le suivi de femmes enceintes. L’expérience, menée par l’ONG humanitaire, la FISSA (Force d’intervention sanitaire satellitaire autoportée), a été pérennisée avec l’aide du CNES.

Que contient un KIT-SOS ?

C’est une valise étanche et résistante aux fortes amplitudes thermiques. On y trouve les principaux appareils de relevé des paramètres médicaux (électrocardiogramme, glucomètre, pression artérielle…). Le kit est aussi équipé d’une tablette numérique, qui permet de transmettre, en un clic, les données à un médecin ou une plate-forme.

Quelles sont les principales applications du KIT-SOS ?

Le KIT-SOS est valable en situation d’urgence comme dans un cadre de prévention, notamment en entreprise (lutte contre les maladies chroniques, veille pandémique, campagnes anti-tabagisme...). C’est aussi un outil de téléformation.

Plus d'infos sur le site : -http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/34-civilisation-categorie/222-elle-veut-revolutionner-la-sante-grace-aux-nouvelles-technologies

Un logiciel "libre" de "télé-santé JOOMLA à télécharger -http://www.tele-sante.com/installation/index.php       ..... et le site -http://www.joomla.fr/

"eSanté" ou "santé en ligne", désigne l'utilisation d’outils et de solutions basées sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le secteur de la santé, pour faciliter et améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et le suivi médical ainsi que la gestion de la santé et du mode de vie. Il s'agit d’outils et de solutions destinés tant aux autorités sanitaires qu’aux professionnels de la santé, ainsi qu’aux patients et citoyens tels que, par exemple, les réseaux d'information médicale, les dossiers médicaux électroniques, les services de télémédecine ou les portails sur la santé.

Son site web -http://www.e-santebf.org/

Hors ligne Jeano 11

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Sources d'informations sur la Télémédecine
 http://www.caducee.net/Dossierspecialises/grandsite/telemedecine.asp
    La télémédecine est une remarquable application des nouvelles technologies de l'information visant à améliorer l'accessibilité aux soins de santé spécialisée, qui va des transferts de données (imagerie médicale, enseignement à distance, données sur des patients) à l'action directe du praticien sur le malade.
    Les principales applications en sont :
    - la télé-consultation et le télé-diagnostic : consultation médicale à distance
    - la télé-surveillance ou surveillance à distance d'un patient
    - la télé-expertise : avis donné à distance par un expert ou un médecin
    - la téléformation : consultation des informations médicales (bases de données, imagerie, cours de formation)
    - la création de réseau de télémédecine : transmission des dossiers
    - la téléchirurgie qui permet de manipuler du matériel médical à distance et d'avoir une action directe du praticien sur le patient.
Lire la suite sur le site sus mentionné.


La 4ème édition des Cahiers de la Télésanté est parue avec pour thème :
"Hopital, Patients, Santé, Territoire, Vers plus de mobilité, d'autonomie et de bien-être?".
http://www.telemedecine.org/
Cet ouvrage de 52 pages édités dans le cadre d'un partenariat entre le Catel et l'agglomération de Castres Mazamet en lien avec l'Ecole d'Ingénieurs ISIS, est composé de 20 témoignages issus des échanges de la journée TELESANTE 2011 (journée organisée par le CATEL et ses partenaires) avec pour thèmes:
 http://partenariats-reseaux.aphp.fr/
    - Organisation territoriale du systeme de santé
    - Soins de ville et hôpital: quelles évolutions ?
    - Une nouvelle approche du médico-social ?
    - Relation patients et médecins : de la prévention à la permanence de soins.



Hors ligne Jeano 11

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A l’occasion de la parution du décret « Télémédecine » en octobre dernier, Jacques LUCAS, vice-président du conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), chargé des systèmes d’information en santé, apporte des éclairages sur les implications concrètes de ce texte.
http://esante.gouv.fr/pointsdevue/jacques-lucas-la-telemedecine-au-service-de-la-relation-avec-le-patient

La loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) ayant inscrit la télémédecine comme une possibilité nouvelle d’exercice de la médecine, suivant d’ailleurs en cela les recommandations de la Commission européenne aux Etats membres, le décret d’application était particulièrement attendu. En effet, avec la publication de ce texte, il est désormais possible d’exercer la médecine avec l’utilisation des outils informatiques bien que cette pratique ne se conçoit que dans des situations précises : notamment lorsque cela s’avère nécessaire à la prise en charge des patients sur un territoire de santé. C’est d’ailleurs pour cela que le décret prévoit que l’organisation de la télémédecine en France fera l’objet soit d’un programme national défini par le Ministère de la santé, soit de contrats passés au niveau des régions avec les Agences régionales de santé.

Lever une confusion et répondre à des incompréhensions

La télémédecine et, en particulier, la téléconsultation ne correspondent pas à de simples conseils en ligne. La téléconsultation c’est une consultation médicale à part entière c'est-à-dire que c’est un médecin qualifié qui intervient dans le cadre d’une organisation territoriale pour faire d’abord un diagnostic et ensuite prescrire des soins en rapport. Evidemment, cela ne s’applique pas à tous les cas. Par exemple, une violente douleur abdominale, des convulsions de l’enfant ou encore une hémorragie digestive ne peuvent pas être pris en charge par télémédecine. Par contre, dans ces situations, des conseils peuvent être donnés en l’attente des secours et de l’examen clinique. C’est d’ailleurs ce qui existe déjà avec les appels aux Centres 15.
La téléconsultation pourra en revanche être mise en œuvre pour des patients isolés, par exemple dans le suivi de pathologies chroniques, plutôt que de leur imposer des déplacements constants. Tout cela fera l’objet de protocoles, de règles de bonnes pratiques définis avec les médecins concernés et les autres professionnels de santé, en particulier les infirmiers et infirmières, ainsi qu’avec les hôpitaux et cliniques. En effet les soins donnés doivent être de même qualité tout en permettant aux patients, souvent âgés, de rester chez eux où dans leurs cadres habituels de vie.

La nécessité d’une mise en œuvre déontologique de ces nouvelles pratiques de télémédecine

La télémédecine étant un acte médical, toutes les obligations déontologiques prévues dans le code de la santé s’appliquent.

En premier lieu, le décret le précise, il faut recueillir le consentement libre et éclairé de la personne.

Dans le même temps, il faut que le médecin et les professionnels qui l’assistent éventuellement soient qualifiés, compétents et identifiés. Il faut également que le secret médical soit respecté et que les outils informatiques utilisés garantissent la confidentialité. Ce sont des conditions impératives. Le CNOM l’a fortement soutenu dans son livre blanc sur la télémédecine publié en 2009. Il est heureux que la loi et le décret aient intégré nos préconisations. Pourquoi ? Parce qu’un patient qui bénéficiera d’une prise en charge par télémédecine doit être assuré qu’il bénéficiera de soins adaptés à sa situation par des professionnels qualifiés et compétents, dévoués et consciencieux.

Il faut aussi, bien entendu, que les aspects de responsabilité et de prise en charge en responsabilité civile ou administrative soient précisés et que les conditions de financement soient clarifiées.

Il faut encore que des protocoles de bonnes pratiques puissent être produits par les conseils de spécialités avec le concours méthodologique de la HAS.

Le CNOM souhaite rester un acteur proactif dans tous ces champs, car ils ont tous trait à la déontologie.

La télémédecine au service de la relation avec le patient

Il est important de rappeler que la télémédecine n’est que l’application des outils informatiques à l’exercice médical. Est-ce que le téléphone a déshumanisé la relation médecin-patient ? Evidemment non. Au contraire. Il arrive à de nombreux médecins d’avoir tous les jours certains de leurs patients au téléphone pour un avis, un conseil, une adaptation de leur traitement. Cela crée du lien humain et ne le supprime pas au contraire.

La télémédecine ne consiste pas à transformer un patient en « zombie » bardé de capteurs et d’appareils de mesure. Le patient est en avant tout une personne et une personne vulnérable en raison même de sa maladie. La mise en œuvre de pratiques de télémédecine ne peut se faire qu’avec son consentement, en proximité avec son médecin et d’autres professionnels de santé. Elle peut apporter en quelque sorte la présence médicalisée, le recours au consultant spécialisé, et aussi le réconfort dans toute une dimension médico-sociale. Elle peut éviter à une personne dépendante ou handicapée des déplacements fastidieux, sous réserve bien sûr que son état de santé puisse permettre des soins de même  qualité par l’utilisation de l’informatique médicale.

Il faut donc raison garder et ni ne diaboliser ni porter aux nues la télémédecine. Il faut la mettre en œuvre lorsqu’elle sera utile en permettant une meilleure prise en charge des patients, dans tous les aspects de la médecine. Ce n’est qu’une nouvelle forme de pratique. Certes elle peut structurer différemment les organisations mais il faut d’abord la voir non pas sous ses aspects de prouesses technologiques mais comme un nouveau moyen qui se développe au service de la personne.

Hors ligne intense

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Bonsoir,

Et d'ailleurs dans un cadre un peu plus éloigné des urgences, des plateformes téléphoniques médicalisées (avec infirmiers sous l'autorité d'une direction médicale) sont en train de se mettre en place sous l'impulsion d'une grande compagnie d'assistance (téléconsultation, téléassistance, télésurveillance, dépistage, éducation, pathologies chroniques, suivi pharmaco...). Tout cela est extrêmement cadré comme vous pouvez vous imaginer (protocoles, stockage des informations médicales...).

Hors ligne manu_paris

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Alex , t'a commencé  d'ailleurs  ?  fais nous partager  ton expérience ???

Hors ligne Jeano 11

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Les pompiers Corrèziens font de l’innovation et reçoivent le 1er prix   &  http://www.sdis-19.com/accueil/actualites/fast-19/

Hors ligne manu_paris

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Ouais  ...
Je savais pas que les pinces croco pour l'ecg existait encore ...  y'a pas de doc un peu plus complet ?  c en phase d'expérimentation ou en place ?

Hors ligne Jeano 11

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......
Un chef de service du SAMU qui autorise des ambulanciers à réaliser des ECG et des glycémies, ou un infirmier à utiliser des ML, ... est hors des clous. Et une formation CESU ne permet pas non de réaliser des actes qui ne font pas parti du décret de compétence initial.

sinon, pour Antares, effectivement, on peut très bien télétransmettre des ECG sans. Pourquoi veulent ils attendre ce réseau ?

Extrait du mémoire ENSOSP du Commandant Frédéric TOURNAY Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers

Quand les nouvelles technologies s’appliquent avec succès  ^-^
- Dans l’environnement des SDIS - Exemple du SDIS 19 (Corrèze)
Le SDIS 19 a fait le constat d’une part du vieillissement de la population et de la raréfaction de la composante médicale dans ses territoires ruraux et, d’autre part, de la présence d’un maillage de ses CIS permettant de dépêcher des équipes de secouristes dans des délais respectables.
En collaboration avec les industriels et la Direction de la Sécurité Civile, ce SDIS a travaillé sur un projet visant à exporter sur le réseau transmission ANTARES, (qui permet de transmettre des informations sous forme numérique), les données de médico-secourisme de la victime vers un médecin régulateur.
L'innovation majeure de ce dispositif se concrétise par la transmission d'images, notamment d'électrocardiogrammes au profit du télédiagnostic ou encore de bilan secouriste tel qu’un moniteur pour mesure de tension, de fréquence cardiaque et de saturation en oxygène.
Le SDIS 19 envisage d'équiper 100% de son parc VSAV à partir de 2011.

Hors ligne loulig

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Comme je l'ai dit plus haut, c'est un succès technique indéniable.

Mais rien qui n'était déjà réalisable auparavant ou qui semble présenter un intérêt pour la victime. Avoir la sat et la TA qui s'affiche sur l'écran du PARM sans que le secouriste ait à la lire et la transmettre ne me semble pas une avancée majeure dans le SAP.
Le gain de temps étant infime et le bénéfice pas franchement clair.

Quant à la transmission d'un ECG, c'est chouette, mais après ?

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L'ECG ? Pour faire un peu comme au Canada (http://www.uccspu.com) virer nos médecins du préhosp et faire prendre en charge les urgences cardiaque par des paramédicaux ?
Je plaisante, je sais c'est pas drôle.