Salut, je vous poste un diaporama (en PJ) et un blog intéressants ci-après !!!
http://opti-secours.over-blog.fr/categorie-11086382.html Réduire le personnel - Mardi 29 décembre 2009 - Les AP, il faudra y passer...
Les inters SAP vont exploser dans les années à venir avec le prévisible gériatrie-boom
Les SPV vont être de moins en moins dispos en journée
Les SPP coutent chers et veulent être en 24 (or ça ne colle pas à la répartition des inters)
Le VSAV n’intéresse pas (plus) une majorité des SP après quelques années de bottes.
2/3 des inters ont lieu en journée (7h-19h)
Le volontariat régresse inexorablement par la perte du civisme.
Si on met tout ça dans la moulinette, il en ressort quoi ?
Qu’il faut trouver d’autres pistes que le « tout-VSAV » pour le SAP…
Faut-il mettre indispo un CS SPV parce que les 4 SPV dispos sont sur une gastro ?
Faut-il 3 SPP dont un couteux ADC en fin de carrière pour une cheville foulée ?
Faut-il être S/O, RCH2 et Echelier pour faire du VSAV ?
Faut-il être 4 pour faire monter un doigt cassé dans un VSAV ?
Économiquement, on peut se demander si c’est intéressant pour l’argent public.
A côté, des gens du privé font le même taf à 2, et payés bien moins chers (pas de prime de feu; 35h? connaissent pas; moins de frais de structures, etc)
Ah, voilà un article qui va faire scandale…
Pourtant, si on regarde, on constate que plusieurs voisins font le SAP à 2
Serions-nous donc plus mauvais pour ne pas savoir le faire à moins de 3 voire 4 ?
(Au pire, vu le faible coût humain AP, il est peut-être même possible de les armer à 3…)
Dès lors, il serait peut-être efficient pour l’argent public, en journée, de placer des ASSU :
Au milieu de quelques CS SPV pour les délester du SAP là où ils sont le moins dispo (7-17h ?)
En zone urbanisée, un AP entre quelques CI pour délester les VSAV SPP.
Il faut étudier la sollicitation car comme tous gens de métier, ils sont chers s’ils ne font rien.
Si on additionne des CS SPV proches, il faut arriver au moins à 3/4 départs SAP/jour.
Si l’AP est dehors, ou la nuit, on retombe sur le VSAV du coin, de manière classique.
Pour les AVP ou PRPA, ne faut-il mieux pas garder les précieux SP (V/P) au VSR ou FPT ?
Certes, on pourrait mettre un piquet de 3 SPP en journée dans les CS SPV.
Mais hélas, ça se passe parfois mal, et on démotive en quelques années les SPV.
Donc il faut passer en « tout-SPP » ou presque. Les deniers publics en souffrent sévèrement
Autant rester sur de peu couteux CS SPV, avec notion de « mon village » ou « mon canton »
Et un AP pour les délester des inters à la fois les plus nombreuses et les moins intéressantes.
Cela créera de l’emploi (en remplacement des SPV) tout en faisant gagner des sous (Car moins de SPP à recruter dans le futur pour compenser l’inexorable chute du volontariat)
Cela évitera de faire des carences 15, de dépoiler des secteurs entiers pour quelques VSAV
De mettre indispo des FPT parce que le PL est parti au VSAV, etc.
On nous dira que ce n’est pas la même caisse, mais enfin l’argent, il vient toujours de notre poche…
Attention, par contre, l’AP fait tout, pas question de laisser les ZUP aux SP et faire les beaux quartiers.
L’AP/ASSU est déclenché comme un VSAV. Si on se garde des missions « VSAV », le système flanche.
Tout ceci est une piste de réflexion, pas le peine d’hurler au loup si vous ne partagez pas.
De toute façon nos élus raisonneront sans doute de cette façon dans les années à venir…
Un référentiel commun pour l’organisation du secours à personne et de l’aide médicale urgente a été présenté par les ministres de l’Intérieur et de la Santé le 25 juin. Ce référentiel commun permettra de mieux organiser la prise en charge des appels arrivant au 15 et/ou au 18.
Les principales mesures annoncées sont :
- la généralisation des connexions informatiques entre centre 18 et centre 15 ;
- la reconnaissance d’une « autonomie de décision » pour l’envoi d’une équipe de sapeurs-pompiers avant toute décision de la régulation médicale, dans des circonstances de « départ réflexe » : détresse vitale identifiée à l’appel, intervention sur la voie publique ou dans les lieux publics, risque particulier (ex. incendie) ;
- la précision des actes que peuvent effectuer les infirmiers sapeurs-pompiers ;
- la mise en cohérence des schémas départementaux d’organisation des sapeurs-pompiers et les schémas régionaux du ministère de la Santé ;
- un comité pédagogique national pour mutualiser certaines formations à l’urgence des professions de la santé et des sapeurs pompiers ;
- la révision des modalités de financement des conventions SDIS - SAMU ;
- l’évaluation du secours à personnes, en particulier des temps moyens d’intervention entre le moment de l’appel et le moment d’arrivée des secours sur les lieux.