Pour aller dans le même sens que Richi, j'ai aussi vécu une inter difficile il a y quelques temps et heureusement que je suis tombé avec un super chef d’agrès et un super médecin de SAMU qui ont su nous faire parler et nous ont incitées à aller consulter la CUMP ( Cellule d’Urgence Médico-Psychologique ) au besoin... Mais malheureusement rien n'est prévu de façon officielle tout dépend de sur qui tu tombes ... et je trouve ça très dommage ... mais depuis il y a eu des études :
PRINCIPES DU DEBRIEFING PSYCHOLOGIQUE DU SAUVETEUR
1 – Créer un sas intermédiaire entre l’anormal et le normal
2 – Conforter le sujet dans sa personne et sa fonction
3 – L’inviter à verbaliser son vécu (cognitif et affectif)
4 – L’informer sur ses symptômes passés, présents et à venir
5 – L’aider à gérer l’impuissance, l’échec et la culpabilité.
6 – Mettre à plat et réduire les tensions et conflits de groupe,
7 – L’aider à se réapproprier l’événement
8 – Le préparer à affronter son milieu social antérieur
9 – Détecter les cas qu’il faudra suivre ultérieurement
10 – Aider le sujet à mettre un point final à son aventure.
INDICATIONS DU DEBRIEFING
1 - Après un événement ou un incident critique (potentiellement traumatisant), pas un fait de routine
2 – Quand doit-on débriefer ?
Idéal : entre le 2ème et le 10ème jour ( sortis de l’effervescence émotionnelle, pas encore enfoncés dans la pathologie)
Mais la situation peut imposer des variantes
3 - Qui doit être débriefé ?
Ceux qui ont été impliqués, présents, (dans le même événement, en même temps et au même lieu),
sinon, on fait un groupe de parole
On leur propose, ce n’est pas obligatoire.
4 – Où débriefer ? Si possible en dehors de l’institution
5 – Qui doit debriefer ?
Psychiatre ou psychologue clinicien formé aux debriefings psychodynamique
Autre psychologue ou acteur de santé mentale formé au debriefing simple
Médecin urgentiste, généraliste ou du travail, formé au debriefing simple
Officier (police, pompiers, pairs) ou cadre motivé et formé au debriefing simple
Personnel spécialisé en ressources humaines ou conseil de crise (cabinets conseils) ayant reçu une formation adéquate
Le debriefer doit être extérieur à l’institution (confidentialité : un personnel interne -médecin, psychologue- sera toujours suspecté et pris entre deux feux) ou au moins non impliqué dans l’événement.
Infos extraites du site :
http://steph-lacamu.over-blog.com/article-le-psychotraumatisme-du-sauveteur-par-l-crocq-43200750.html