Bonjour,
je suis nouveau sur ce forum, et infirmier spv.
Il faut être très clair, en aucun cas, c'est à dire jamais, l'ISP, n'est là pour être chef d'agrès.
Les textes sont très clair, nous sommes des conseillers techniques pour le chef d'agrès. Personnellement je travaille en étroite collaboration avec le chef d'agrès, je prends des gardes en CSP, donc je ne rencontre pas la situation où "ma" place prime sur un équipier... car mon piquet c'est le VSAV ou bien... laissez moi réfléchir... le VSAV !!!
Je suis infirmier pas sapeur
Dans certains endroits les infirmiers sp interviennent avec une VLI. Je trouve ça bien (secteur de garde étendu) et moins bien car l'ISP est alors de garde à domicile et se trouve exclu de la vie quotidienne de la caserne (sport, manœuvre, etc...) personnellement si j'avais une VL je serais présent au centre pour les moments forts de la journée quand même.
Je me permets une précision concernant les protocoles car pour les mettre en œuvre il n'est pas nécessaire de contacter le CRRA 15 avant. Ces protocoles sont validés par les médecins du SAMU et du SDIS, c'est un accord sur la marche à suivre dans telle ou telle situation.
Sans protocole je contactais systématiquement le CRRA 15 pour avoir l'autorisation de faire un acte infirmier ou passer un médicament.
Avec protocole, j'appelle le CRRA15 pour rendre compte de l'exécution du protocole numéro untel et demande au médecin régul s'il souhaite que nous fassions des actes complémentaires, le tout en rendant compte en temps réel au chef d'agrès.
A mon arrivée chez les sp j'ai été (et suis toujours) très attentif à ne pas prendre la place lors du bilan de l'équipier par exemple, le tout est de trouver sa place et de bosser en bonne intelligence. Je ne suis jamais au dsa, je ne suis pas l'écureuil par exemple. j'attache de l'importance à ces précisions. une fois que j'en discute clairement avec les gars et que les flous artistiques sont levés, no problèmo, ça marche comme sur des roulettes :ange:
j'avais oublié, donc j'édite, s'il s'agit d'une étudiante infirmière, hors cadre de stage d'école où elle est sous la responsabilité du 3SM, elle n'est pas autorisée à effectuer des actes paramédicaux. son autorité de tutelle est l'institut de formation en soins infirmiers, pas le 3SM, donc si elle est spv, elle doit s'en tenir strictement au rôle secouriste. dans le cas contraire elle encourt des sanctions disciplinaires et pénales (exercice illégal de la profession d'infirmière et usurpation de titre si par exemple elle se présente IDE au CRRA 15)
dans mon CSP nous accueillons des étudiantes infirmières à la condition expresse qu'elles s'en tiennent aux actes secouristes hors présence d'un ISP.
@+
Je vous invite à lire
http://www.pompiers.fr/index.php?id=9381Les infirmiers SSSM du Sdis 44 peuvent, hors la présence à leurs côtés d’un médecin, appliquer certaines prescriptions pour apporter une réponse thérapeutique la plus pertinente possible à une victime. Celles-ci ont été pensées en concertation entre le SSSM et le Samu 44.
Texte > Philippe Deshayes, infirmier-chef du SSSM au Sdis 44 et infirmier de chefferie ; Antoine Bouriaud, juriste spécialisé en médecine d’urgence, doctorant en droit, conseiller au SSSM / Sdis 44, chargé d’enseignement à la faculté de droit de Nantes ; médecin colonel Michel Blanche, médecin-chef départemental du Sdis 44.
Photos > Laurent Roch / Urgence pratique Aide médicale urgente : protocole de soins d’urgence La philosophie du SSSM au Sdis 44Le Service de santé et de secours médical (SSSM), aujourd’hui devenu un maillon indispensable dans la chaîne des secours, dispose de professionnels de santé dévoués à la prise en charge des urgences.
Si le binôme « traditionnel » médecin et infirmier constitue le pivot de l’organisation de l’urgence pré-hospitalière à la française, il existe cependant des situations pour lesquelles la présence d’un médecin n’est pas indispensable ; l’infirmier sapeur-pompier (ISP) devient alors un vecteur essentiel en apportant une réponse paramédicale proportionnée et raisonnée à la détresse.
Cette situation, en marge de l’habituel duo médecin / infirmier, implique l’organisation d’un mécanisme décisionnel encadré par le règlement et qui se traduit par la mise en place de protocoles de soins d’urgence (PSU) à destination des infirmiers.
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Mise en place réflexe d’un protocole « standard ».
Dans la suite des éléments relevant du rôle propre de l’infirmier, il peut se dégager des situations que nous appelons « réflexes » (relevant du rôle prescrit) qui induisent la réalisation de gestes techniques ou l’administration de drogues. Cela est vrai pour six de nos douze protocoles. Ces gestes ont pour objectif de rendre l’acte infirmier plus efficient : soit en anticipant une réalisation plus difficile du geste au regard de l’évolution possible de la victime (pose de voie veineuse,…) ; soit en permettant une administration de médicaments usuellement mis en œuvre, validée après le retour de deux années d’expérience conjointe avec le Samu et le SSSM en application de PSU (Perfalgan®, glucose).
Le recueil de données et les actions réflexes effectuées par l’infirmier sapeur-pompier peuvent alors être transmis.
Transmission du bilan pour obtenir une prescription.
Après le recueil de données, l’ISP effectue la phase de protocole réflexe si la situation l’impose ; ou alors passe directement à cette phase de transmission au médecin régulateur hospitalier du CRRA 15 (Centre de réception et de régulation des appels), ou du MAD en cas de difficulté technique de transmission avec le CRRA 15. Dès lors, nous n’avons pas de problème d’arborescence décisionnelle car le choix de l’orientation technique et thérapeutique du PSU est fait par le médecin régulateur (CRRA 15,MAD), en respectant le cadre du PSU tel qu’il est validé par le médecin-chef.
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