comme quelqu'un l'a dit plus haut les SPV "des villes" n'ont pas du tout la même situation que ceux "des champs". Je suis volontaire depuis 15 ans dans le sud de la france et j'ai gravi les échelons et je suis maintenant lieutenant.
J'ai connu un CPI à 100% volontaire : volontaires sur bip, payés à la vacation, toujours prêts à décaler, à être présents en masse aux services de représentation non rémunérés (monument aux morts, défilé du 14 juillet...). Puis un centre mixte, dans un gros CSP à 16 000 départs/an : volontaires semi-professionnels, payés 18 vacations la garde de 24H, venant faire leur garde et puis c'est tout...plus d'ambiance au sein de la section des volontaires, plus personne si ce n'est pas payé....sans parler des relations avec certains SPP, sur le sujet épineux des grades. résultat : les SPV étaient équipiers VSAB et chefs BAL au fourgon, qu'ils soient sapeurs ou adjudants...
Etant SPV et officier, je ne suis pas toujours bien accepté, surtout quand je suis chef de groupe feu de forêt avec 1 CCF de mon GIFF avec des pros...Je pense que notre métier et/ou passion est basé sur la complémentarité, on peut se faire accepter si on a une gestion intelligente de la situation, du genre concertation et pas "je sais tout, je suis officier, donc je commande". Les SPP ont raison de critiquer un système qui ne les favorise pas toujours, mais beaucoup se trompent encore de combat en s'en prenant aux hommes et non pas au système. c'est vrai que c'est beaucoup plus rapide de gravir les échelons en tant que SPV que SPP, mais c'est le système qui veut cela et nous, SPV, ne faisons qu'en profiter et beaucoup feraient la même chose à notre place!