Auteur Sujet: Prompt secours ou SAP !!  (Lu 44345 fois)

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Hors ligne Julien36

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Prompt secours ou SAP !!
« le: 05 mai 2009, 18:24:19 »
Bonjour,
est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer si il existe un arbre décisionnel pour les stationnaires (opérateur/régulateur SP) permettant de faire partir un VSAV en prompt secours pour aide à la personnes ?
En d'autres termes comment s'aperçoit-il que l'appel relève d'un prompt secours ?
- au feeling ?
- à pile ou face ?
- selon son humeur ?
- il engage des prompts secours sur tous les appels relevant de l'amu ?
- il a reçu une formation et possède t'il un arbre décisionnel qu'il applique à chaque appel ?
j'ose imaginer que la dernière solution est la bonne... si c'est le cas, peut-on trouver un exemple d'arbre décisionnel sur le net ? c'est ce que je j'essaie de trouver depuis 2 jours (mais peut-être que je me trompe et que ça n'existe pas)  :-\

Si oui, où le trouver ? sur le net ?

en vous remerciant par avance   :)
Julien

Je rajoute cette définition afin qu'elle soient lu avant le "débat"  ::)

Le prompt secours était défini en France par le texte suivant :

« le prompt secours se caractérise par une action de secouristes agissant en équipe et visant à prendre en charge sans délai des détresses vitales ou à pratiquer sans délai des gestes secourisme. Il est assuré par des personnels formés et équipés. Son intérêt réside dans son caractère réflexe, il ne doit en aucun cas conduire à des actions relevant de la compétence des smur, des médecins généralistes, et/ ou des ambulanciers privés voire du simple conseil. »

(circulaire no 151 [1] du 29 mars 2004 relative au rôle des SAMU, des SDIS et des ambulanciers dans l’aide médicale urgente, ministère de la Santé et ministère de l'Intérieur français).


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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #1 le: 05 mai 2009, 21:21:07 »
Pas d'arbre décisionnel à ma connaissance à ce jour, juste des notions de secourismes et l'expérience de terrain car lorsque tu composes le 18 ou le 112, l'opérateur CTA régule l'appel. Il effectue l'interrogatoire afin savoir ce qu'il se passe exactement et il avise !
La régulation était assez simple, car on n'est pas médecin....

Notion de prompt secours : Qui agit ou réagit sans tarder, avec vivacité...  donc il envoie, même si au feeling, cela ne semble pas important puis on transfère au CRRA 15...   :ange:  :ambu:
Donc si le réceptionniste s'aperçoit que l'appel relève d'un prompt-secours, il engage immédiatement les Sapeurs Pompiers puis transfère l'appel au Centre 15 (ou conf à 3) pour la régulation médicale.

La salle CAT/CODIS peut comprendre plusieurs opérateurs confirmés en simultané. Ces opérateurs suivent une formation de 5 semaines pour maîtriser la connaissance du département, les procédures de traitement des alertes et manier l’outil informatique d’aide à la décision : Artémis.

Au CTA le travail d’un opérateur consiste à :
• Réceptionner l’appel : identification de la demande, localisation de la demande.
• Traiter l’appel et transmettre l’alerte : choisir les sapeurs-pompiers à alerter, définir le type d’intervention, chercher un maximum d’informations, donner des conseils au requérant, prévenir les autres services publics qui devront intervenir (police, gendarmerie, SAMU…).
• Assurer le suivi radio de l’intervention : traiter les demandes de renfort, noter les messages des engins qui sont sur les lieux pour alimenter l’historique de l’intervention.

Les opérateurs sont supervisés par un chef de salle. Il veille au bon fonctionnement du décroché du 18, à la pertinence de l’engagement des moyens et à la coordination des interventions sur tout le département. Il apporte un soutien aux opérateurs lorsque le traitement de l’alerte devient complexe.

Le chef de salle dispose également de connaissances de maintenance téléphonique et radio. Il maîtrise les procédures de secours pour pallier un éventuel incident technique sur la plate-forme.


Citer
En prompt secours, le bilan est l'examen de la situation et de la victime par l'équipe de secouristes, qui va conditionner :
- les mesures de protection à mettre en œuvre ;
- l'éventuelle demande de renfort ;
- les gestes de prompt secours (protection des fonctions vitales, conditionnement) par l'équipe de secouriste et la décision de la régulation médicale.

Dans sa première phase, il s'agit d'un bilan de premiers secours :
- analyse du risque et protection ;
- recherche des détresses vitales immédiates (hémorragie, étouffement) et gestes de premiers secours adéquats ;
- bilan vital élémentaire (présence ou absence de la conscience, de la ventilation) et gestes de premiers secours adéquats ;
- recherche des traumatismes ou des troubles.

Puis, il se poursuit par un examen plus précis, comprenant une évaluation qualitative et quantitative (chiffrée) des fonctions vitales lorsqu'elles sont présentes (qualité de la conscience, régularité, amplitude et fréquence de la ventilation et du pouls).

Source http://fr.goldenmap.com/Bilan_%28prompt_secours%29


METIER : Opérateur/opératrice en CTA :
Positionné au sein du service départemental d'incendie et de secours et à l'interface avec l'usager, assure le traitement de l'alerte : réceptionne et analyse les demandes de secours, conseille le requérant. Déclenche les moyens de secours appropriés et suit le déroulement de l'intervention.
Source :
http://www.cnfpt.fr/node/146/repertoire-metiers/metier/148?mots_cles=&gl=OTc0MjdiOWI

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #2 le: 05 mai 2009, 21:25:27 »
Pour avoir était opérateur pendant 2 ans l'ensemble des formations SP ainsi que de l'expérience suffisent à reconnaître un prompt secours.   :P
Un CTA, Comment ça marche  ::)
En principe les équipes, composées de sapeurs-pompiers professionnels (SPP) et de personnels administratifs et techniques spécialisés (PATS), se succèdent par
tranches de 12 heures (7 h à 19 h ou 19 h à 7 h).
Une équipe est composée d’un chef de salle qui est sous-officier de sapeurs-pompiers professionnels et de 3 à 4 opérateurs issus des deux statuts.

Le rôle de l’opérateur CTA :
Sa mission est bien entendu de réceptionner les appels 18 mais elle ne se
cantonne pas qu’à cela. Titulaire du TRS2, l’opérateur doit suivre le déroulement
de l’intervention depuis la prise d’appel jusqu’au retour des engins au
centre.
Tout d’abord, au moment de la prise de l’appel, l’opérateur CTA doit prendre
un maximum de renseignements concernant le sinistre (commune, adresse exacte, type d’intervention, victimes ??, état de la victime…).
La personne appelante peut être paniquée, il faut savoir la rassurer et recueillir des informations PRECISES en un minimum de temps afin de déclencher les secours le plus rapidement possible.
Premier maillon de la chaîne des secours, la qualité de l’intervention dépendra en partie de la qualité de la prise d’appel. En fonction de ces informations, le système informatique va permettre à l’opérateur de déterminer le centre de secours qui va intervenir et le type d’engin qui va être engagé.
L'opérateur dispose d’outils d’identification de l’appelant, de géolocalisation (le numéro de téléphone n'est jamais masqué).

Hors ligne Rico14

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #3 le: 06 mai 2009, 09:05:08 »
Bonjour.

D'un point de vue purement administratif, voici ce que l'on peut trouver dans le référentiel commun sur l'organisation du secours à personne, notament ce que l'on entend par "Prompt secours", permettant l'engagement avant régulation d'un VSAV.

Citer
"Les situations d'urgence vitale à l'appel sont répertoriées et décrites dans l'annexe. La liste et leurs description peuvent évoluer avec les connaissances acquises de la science et de l'éthique.
Lorsque l'urgence vitale n'est pas identifiée ou identifiable, mais suspectée par l'opérateur qui reçoit l'appel, un départ reflexe du SIS est justifié"

Citer
Annexe 1 :
Motif de départ réflexe des moyens SIS.

Citer
Situation d'urgence
ACR
Détresse respiratoire
Altération de la conscience
Hémorragie grave extériorisée ou externe
Section complète de membre, doigt, etc...
Brûlure
Accouchement immininent ou en cours
Ecrasement de membre ou tronc, ensevelissement

Circonstances particulières de l'urgence
Noyade
Pendaison
Electrisation, foudroyement
Personne restant à terre suite à chûte
Rixe ou accident avec plaie par arme à feu ou arme blanche
AVP
Incendie ou explosion avec victimes
Intoxication collective
Toutes circonstances mettant en jeu un grand nombre de victime
Tout secours à personne sur la VP, LP, ERP
Tentative de suicide avec risque imminent

Citer
Cette liste n'est pas exclusive des motifs de départ dans le cadre des missions propres des SIS.

Hors ligne Julien36

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #4 le: 11 mai 2009, 23:58:28 »
Merci beaucoup Rico14   :)
j'avais besoin d'une référence comme celle-ci  :D

par contre, je viens de tomber sur des chiffres qui fachent (du moins je pense..)  >:D
http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_la_une/statistiques/securite_civile/2007/stats2007/view
en cliquant sur "plaquette 2008" page 13 :
pour l'année 2007, 487971 secours à victime étiquetées "urgences vitales" (donc probablement déclanchées de façon reflexe par le stationnaire dans le cadre du "prompt secours") dont 354176 qui auraient été des blessés ou des malades "légers"...
est-ce que ça veut dire que 75% des prompts secours sont envoyés sur des personnes qui ne le nécessitaient pas ?
est-ce acceptable ? (personnellement je n'en ai aucune idée, je suis conscient que cela représente une "marge de sécurité" pour le stationnaire)
En tous cas, ca doit en faire grincer des dents certains (surtout des comptables...)  ;)

Julien


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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #5 le: 12 mai 2009, 08:19:39 »
Après au téléphone il est difficile de juger de l'état d'une personne sans compter ceux qui racontent des conneries pour qu'on vienne.
Après c'est sur qu'il y en a qui grince des dents mais chez les SP le système à toujours était comme cela et ne changera pas de sitot alors ceux qui ne sont pas content parce que ils perdent quelques sous à la fin du mois va falloir qu'il s'y habitu.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #6 le: 13 mai 2009, 11:27:17 »
Le camarade Google vous offre cet article (un peu long) sur le "promt secours" :

Réglementation -Titre III - Aide médical urgente et transport sanitaire
--------------------------------------------------------------------------------

Circulaire du 2 février 1996 Relative aux relations entre le service départemental d'incendie et de secours et les établissements publics hospitaliers dans les interventions
relevant de la gestion quotidienne des secours.
Journal officiel du 12 avril 1996, p. 5641.
--------------------------------------------------------------------------------
Le ministre du travail et des affaires sociales, le ministre de l'intérieur et le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale à Mesdames et Messieurs les préfets.

Les services de secours d'urgence, en particulier des services départementaux d'incendie et de secours (S.D.I.S.) et les services d'aide médicale urgente S.A.M.U. ou connu depuis ces dix dernières années une évolution importante de leurs missions, due principalement à une demande accrue de protection des populations et au développement des techniques de médicalisation sur les lieux mêmes des accidents ou des sinistres.

Le recouvrement de leurs missions dans le cadre du secours à personnes et de l'aide médicale urgente a pu favoriser l'apparition d'une certaine concurrence.

Depuis 1986, un ensemble de textes législatifs et réglementaires a permis de préciser le champ de leurs compétences respectives et a cherché à organiser une réelle complémentarité entre ces deux services publics, notamment avec la circulaire interministérielle du 18 septembre 1992 relative aux relations entre le service départemental d'incendie et de secours et les établissements publics hospitaliers, dans les interventions relevant de la gestion quotidienne des secours. C'est ainsi qu'est prévue la passation entre les deux services publics d'une convention départementale permettant l'application de procédures essentiellement opérationnelles lors des interventions de secours.

Afin d'évaluer les effets de ces mesures sur l'organisation des secours d'urgence dans les départements une mission interministérielle a été mise en place en avril 1994. Elle comprend des représentants des ministères de l'intérieur et de la santé, auxquels se sont joints des membres du Syndicat national de l'aide médicale urgente et de la Fédération national de l'aide médicale urgente et de la Fédération nationale des sapeurs pompiers français.

Au terme de ces travaux conduits dans une dizaine de départements, cette mission a pu tirer un certain nombre de conclusions destinées à améliorer l'organisation des secours d'urgence.

Celle-ci passe en premier lieu par la conclusion d'une convention départementale qui organise la coopération entre les deux services publics concernés dans le respect de leurs compétences respectives. La qualité de leur coopération est d'autant plus facilitée que des moyens techniques de communication fiables existent entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale urgente et que des procédures d'évaluation permettent rapidement de mesurer les conditions de mise en oeuvre de la convention.

L'association du service départemental d'incendie et de secours et du service d'aide médicale urgente pour définir une organisation départementale des secours d'urgence au quotidien doit être l'occasion d'élargir la réflexion à l'ensemble des acteurs publics ou privés concernés, qu'il s'agisse des élus, des organisations médicales ou des entreprises des transport sanitaires.

Les enseignements tirés de trois années de pratique de la circulaire du 18 septembre 1992 permettent d'indiquer que non seulement ses grandes orientations conservent toute leur pertinence mais qu'en outre leur mise en oeuvre doit s'inscrire dans une dynamique nouvelle dans laquelle l'Etat doit pleinement s'investir.

1. La circulaire du 18 septembre 1992 garde toute sa pertinence et sa mise en oeuvre doit être poursuivie

Cette circulaire élaborée sous l'égide de la direction générale de la santé et de la direction de la sécurité civile en concertation avec les représentants de sapeurs-pompiers et avec les services d'aide médicale urgente, définit de manière précise le rôle du service départemental d'incendie et de secours et du service d'aide médicale urgente lors des interventions de secours à personnes. Ce partage de rôles est rendu possible par l'application de procédures opérationnelles et techniques reprise dans une convention départementale et adaptée aux spécificités locales.

Les trois idées forces de la circulaire du 18 septembre 1992 sont les suivantes :
- la mise en place d'une interconnexion effective entre le service départemental d'incendie et de secours et de le service d'aide médicale urgente ;
- la définition de la procédure du prompt secours ;
- la signature sous votre égide d'une convention départementale entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale urgente.

1.1. La mise en place d'un interconnexion effective entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale urgente

La qualité des moyens techniques de communication est une condition première pour que les deux services publics puissent répondre dans de bonnes conditions aux appels de plus en plus nombreux qui leur parviennent.

La qualité de la réponse apportée dépend, quant à elle, de la concertation qui doit le cas échéant, s'établir entre les deux services publics.

Cette concertation est rendue possible grâce à l'interconnexion téléphonique entre les numéros d'appel 15, 17 et 18, prévue par la circulaire du 12 décembre 1994. Au-delà, l'interconnexion assure à l'appelant un dialogue téléphonique sans rupture lorsque son appel bascule d'un service à l'autre.

L'interconnexion est rendue possible avec la centralisation du 18 qui malheureusement, n'est pas encore réalisée dans tous les départements. Dans certains d'entre eux, il existe encore de multiples points d'aboutissement du 18 ce qui conduit au développement de relais ; les centres de secours principaux des destinataires du 18 renvoient l'appel vers le CODIS. Cette procédure est une cause de dysfonctionnement dans les transmissions des appels d'un service à l'autre.

Il va de soi que si, compte tenu de certaines particularités locales le maintien de plusieurs centres de traitements de l'alerte C.T.A. peut être envisagé, il est impératif que l'interconnexion soit établie entre eux, avec le Codis et le centre 15.

Dans certaines zones rurales, la couverture du 18 est même Insuffisante.

Enfin l'interconnexion radio à partir de la mise en place des réseaux secours et soins d'urgence (S.S.I.) représente un facteur essentiel pour l'amélioration de la collaboration effective de deux services publics.

1.2. La définition de la procédure du prompt secours

Le prompt secours est défini dans la circulaire du 18 septembre 1992 comme "l'action de secouristes agissant en équipes et qui vise à prendre en charge dans délai des détresses vitales ou à pratiquer des testes de secourisme : "Son intérêt réside dans son caractère réflexe".

La pratique montre que la conception du prompt secours varie d'un département à l'autre et s'éloigne parfois notablement de son critère essentiel : la détresse vitale.

Dans les conventions à conclure, et, bien sûr, dans l'application de celles déjà conclues, cette définition du prompt secours doit être rigoureusement respectée et sa mise en oeuvre faire l'objet d'une évaluation régulière. C'est ainsi par exemple qu'un nombre élevé d'intervention dans le cadre du prompt secours non assorties d'interventions médicales ou de soins hospitaliers constitue une présomption de dysfonctionnements dans la coopération entre les deux services publics. La mise en place d'outils statistiques indiquant la nature du prompt secours et la suite donnée à l'intervention est dans cette perspective, un préalable indispensable.

1.3. La signature sous l'égide de l'Etat d'une convention départementale entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale urgente

La circulaire du 18 septembre 1992 met en avant la nécessité de conclure, sous votre autorité une convention fixant les modalités de la coopération entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale urgente dans le respect de leurs compétences respectives.

Cet objectif est essentiel car, en définitive, il permet de s'assurer de l'existence sur l'ensemble d'un département d'une réponse adaptée aux demandes de secours, ce qui suppose que chacun des services concernés dispose des moyens nécessaires à l'accomplissement des missions qui sont les siennes.

La convention évite ainsi en termes de moyens, les redondances inutiles comme les insuffisances dangereuses pour la sécurité de nos compatriotes.

Cet objectif, faute sans doute d'une mobilisation des acteurs concernés, n'a pas été atteint :

- dans les deux tiers des départements les conventions n'ont pas été conclues alors même que, parfois, les dysfonctionnements entre les deux services publics ou avec les autres effecteurs du secours à personnes (médecins libéraux, ambulanciers... ) plaidaient fortement pour cette solution. Leur mise en oeuvre implique une forte mobilisation du représentant de l'Etat ;

- dans les autres départements, les conventions ne se sont pas toujours attachées à développer les procédures dévaluation prévues par la circulaire du 18 septembre 1992. Dans ces conditions, l'accord passé, faute d'être régulièrement réexaminé au vu de sa pratique, a pu être privé d'une bonne part de son intérêt.

Il va de soi que la mise en oeuvre de la circulaire du 18 septembre 1992 et en particulier de son dispositif conventionnel ne peut être différée plus longtemps. Le temps est en effet venu d'assurer dans chaque département une réponse adaptée aux demandes de secours à personnes et d'aide médicale urgente. Le développement d'une coopération harmonieuse entre le service départemental d'incendie et de secours et le ~1 service d'aide médicale urgente est une condition indispensable à la mise en place d'une telle réponse qui s'attachera, pour cela, au respect des préconisations qui suivent.

2. Une dynamique nouvelle doit accompagner la mise en oeuvre dans chaque département de la circulaire du 18 septembre 1992

Cette dynamique nouvelle repose sur trois données essentielles :
- une implication plus forte de l'Etat dans la négociation et le suivi de conventions qui devrait être l'occasion d'une concertation avec l'ensemble des acteurs publics et privés concernés par le secours à personnes et l'aide médicale urgente ;
- l'évaluation régulière des effets de la convention ;
- la formation des personnels des services départementaux d'incendie et de secours et les services d'aide médicale d'urgence.

2.1. La conclusion et le suivi des conventions entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale d'urgence passent par une implication plus forte de l'Etat et par une meilleur concertation de l'ensemble des acteurs concernés par le secours à personnes et l'aide médicale urgente

2.1.1. Une implication plus forte de l'Etat

L'une des missions fondamentales reconnues à ~l'Etat est de garantir à tous nos concitoyens ~qu'elles que soient les circonstances de temps et de lieu, le droit d'être secouru dan de bonnes conditions. Il importe que cette mission puisse être remplie sur l'ensemble du territoire national. Son succès dépend prioritairement d'une bonne coopération entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médical urgente ainsi que de l'attribution de moyens humains et matériels adaptés.

La préparation de la convention sera l'occasion d'identifier les difficultés préexistantes entre les deux servicespublics et d'y apporter les solutions appropriées.

Dans cette perspective, il vous appartient de mettre en place les dispositifs adaptés de concertation qui vous permettront d'exercer pleinement vos fonctions d'arbitrage. La négociation de la convention sera donc menée sous votre autorité, ou celle d'un membre du corps préfectoral que vous déléguerez à cet effet, en association étroite avec le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales.

2.1.2.Une meilleure concertation de l'ensemble des acteurs concernés par le secours à personnes et l'aide médicale urgente

L'expérience acquise des conventions dans les départements où elles ont été signées montre que la recherche d'une complémentarité entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale d'urgence implique l'association de deux séries d'acteurs essentiels.

Il s'agit en premier lieu des élus locaux, et notamment les maires qui en raison de leur pouvoir de police et de leur autorité sur les services d'incendie et de secours doivent être tenus informés de la négociation de cette convention et de ses objectifs. Leurs association constituera un facteur important de cohérence du dispositif en même temps qu'un moyen privilégié d'information des populations. Une bonne diffusion des informations relatives aux différents numéros d'appel d'urgence permettra d'éviter, notamment en zone rurale, l'appel direct du centre de secours ou du S.M.U.R. le plus proche, cette pratique retardant inévitablement l'intervention de moyens régulés de manière centralisée depuis le 15 ou le 18.

Il s'agit en second lieu des acteurs médicaux et des entreprises de transports sanitaires. La convention entre le service départemental d'incendie et de secours et le service d'aide médicale d'urgence doit être l'occasion de structurer le réponse que peut apporter le secteur privé et libéral en ce domaine. Les ambulanciers, les médecins libéraux devraient être associés à la convention de telle sorte que leur tôle et leurs responsabilités soient reconnues et clairement fixées.

La participation de ces acteurs doit permettre la mise en place d'une véritable organisation départementale du secours d'urgence à personnes.

Grâce à ce partenariat, la régulation médicale exercée par le centre 15 se trouvera facilitée. Le permanencier pourra, en fonction de la nature de l'appel, dépêcher les secours médicaux les plus adaptés en sachant pouvoir compter sur leur disponibilité et leur compétence.

L'organisation de ces différents secours en réseaux doit favoriser la recherche de complémentarités et le refus des concurrences inutiles et coûteuses. Des médecins spécifiquement formés et équipés peuvent être des effecteurs privilégiés pour les urgences situées dans les zones hors d'atteinte des S.M.U.R. dans des délais rapides. La participation de ces mêmes médecins au centre de réception et de régulation des appels médicaux (centre 15) ne pourra que faciliter la constitution de ces réseaux.

Si cette organisation doit garantir à chacun la possibilité d'être secouru grâce à un maillage satisfaisant du territoire, elle doit aussi éviter des conflits d'intervention entre les services publics concernés et des concurrences déloyales de ces mêmes services publics vis-à-vis du secteur libéral ou privé.

Ainsi, il va de soi que les procédures aboutissant à une organisation concertée entre les divers intervenants, médecins hospitaliers médecins généralistes médecins de sapeurs-pompiers, ambulanciers privés, doivent être clairement définies par des accords passés entre les différents partenaires.

2.2. L'évaluation régulière des effets de la convention

Celle-ci est indispensable pour améliorer l'organisation mise en place et analyser les dysfonctionnements constatés pour les éliminer progressivement et examiner les modifications qu'il est souhaitable d'apporter. Cette évaluation doit être conduits au moins une fois par an, sous votre autorité ou sous celle d'un membre du corps préfectoral, lors de la réunion du comité départemental de l'aide médicale urgente et des transports sanitaires. Cette structure, créée par le décret n° 87-964 du 30 novembre 1987, n'est, semble-t-il, que rarement réunie alors même que la représentation de l'ensemble des acteurs concernés ainsi que celle des élus locaux, y est prévue.

Par ailleurs, il convient de favoriser les rencontres des représentants des deux services publics au sein de comités plus restreints et qui ne peuvent qu'être bénéfiques à une amélioration de leurs relations.

Les mésententes entre les deux services publics sont parfois le fait de conflits de personne, elles proviennent plus souvent d'une trop grande difficulté à remplir les missions faute de moyens appropriés, voire de redondances d'une partie de ces moyens, ce qui traduit, en définitive, une insuffisante organisation de la "chaîne" de secours d'urgence dans le département.

2.3. La formation des personnels

La formation des personnels assurant la réception des appels d'urgence doit faire l'objet d'un examen particulier, compte tenu de leur rôle essentiel dans le traitement de ces demandes.

Less permanenciers réceptionnant les appels d'urgence au centre 15 et les stationnaires répondant au 18 reçoivent une formation initiale différente et leur perception de l'urgence et des réponses à y apporter n'est pas la même. Au-delà de ces différences, il est essentiel que la réception des appels, qui est une phase capitale, fasse l'objet d'un traitement particulièrement attentif aussi bien dans les relations avec l'appelant qu'avec le service public vers lequel l'appel sera, le cas échéant, réorienté.

Aussi, il est souhaitable que, dans la mesure du possible, des formations communes aux permanenciers et aux stationnaires soient organisées à l'initiative des deux services publics. Vous vous attacherez à mettre en place de telles actions de formation sous les formes les plus appropriées et de faciliter les initiatives qui pourraient être prises en ce sens. Cette formation commune trouvera pleinement sa justification avec la mise en place du 112, numéro d'appel unique des secours.

Vous veillerez personnellement à la mise en oeuvre des prescriptions de la présente circulaire et ne manquerez pas de rendre compte, sous double timbre, des difficultés que vous pourriez rencontrer lors de son application.

Par ailleurs, nos deux départements ministériels ne tiennent à votre disposition pour examiner la possibilité, si vous le jugez opportun, d'effectuer dans votre département une mission d'information en sachant que seules quatre ou cinq candidatures pourront être retenues pour le prochain semestre.

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #7 le: 13 mai 2009, 11:45:04 »
Non les pompiers n'ont pas besoins de se développer plus. S'il y a une chose à développer c'est les sssm ( les Services de Santé et de Secours Médicaux )  http://www.sdis67.com/FR/grand_public.php?PAGEID=38  ce qui est en cours pour palier au manque de smur dans certains secteurs.
Je pense que les blancs ont leur place bien heureusement mais pour moi le Sap doit rester un service public accessible à tous, ce qui ne sera pas le cas si l'on privatise la chose...? ou du privé à but lucratif, mais participant à une mission de service public avec un cahier des charges "carré" ....??
Alors que le SAP effectué par des blancs ou des rouges reste sous contrat public et laissons le transport sanitaire au privé.

Je me permet ces rajouts car les sigles ne sont pas toujours compréhensibles par le commun des mortels, moi le premier  ::) merci de faire un effort à l'avenir

Pour ceux qui voudraient s'orienter dans le SSSM voici un dossier :

http://files.ensosp.fr/_fichier/for/doc/inscription-sp.pdf

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_civiles/sapeurs-pompiers/sdis/sssm

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #8 le: 13 mai 2009, 13:38:28 »
Bonjour,

je me permets de réagir à votre déclaration. Malheureusement que vous le vouliez ou non la réforme va suivre son cours, elle va prendre du temps mais elle est engagée par les différents ministères (intérieur, défense et santé).

Le but étant de copier les états unis (exemple : FDNY = Fire Department City of New York )
Attention nous n'en sommes encore à ce niveau de compétences à ce jour en France.

Les blancs comme vous dites (ambulanciers) auront en charge toutes les interventions de secours à personnes dans les entreprises et à domicile puis par la suite sur la voie publique.

Attention : je ne parle pas de secours routiers, quoi que avec des intervenants mixte (SP = désincarcération, pollution, incendie, sauvetage grimp ou plongeur / AP = soins et transports ) mais bien de secours à personnes.

L'objectif étant de réduire les dépenses publiques car un VSAV coute plus cher que les tarifs élaborés à ce jour par la sécurité sociale.

exemple : VSAV = environ 120,00 Euros  
               Ambulance = 52,00 (forfait) + 21,67 (taxe S.A.M.U si engagé par le 15) + 2,12 (Kms)

L'avantage de l'ambulance privée, celle-ci est disponible pour une évacuation sur le CH secteur ou pour une plus longue distance, ce qui n'est pas toujours le cas avec les SP qui ne peuvent pas forcément sortir de leur secteur.

Avantage supplémentaire, des effectifs pompiers disponibles en caserne en cas d'incendie ou secours routiers.

Compétences : un recyclage en secourisme obligatoire est mis en place (réforme) pour les ambulanciers, diplôme AFGSU 1 et 2 obligatoire pour l'auxiliaire ambulancier et le chef de bord (DEA/CCA).

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #9 le: 13 mai 2009, 22:20:48 »
Tu n'as pas du suivre tout le film car justement avec le manifeste de la fede SP les pompiers vont garder leur place dans le SAP . Les SSSM se développent de plus en plus et maintenant certains SP sont formés que pour le SAP c'est pas pour rien.
De plus tu es du 63 moi aussi et dans le 63 notamment la volonté politique va dans l'optique de maintenir les SP sur le prompt secours ; de plus j'ai pu voir les délais d'inter d'une AP quand j’étais au codis samu ... bin cela laisse à désirer. Je parle du 63.
Que ce soit les SP ou les ambulanciers qui fassent le SAP  aucune importance mais il faut que cela reste un service public.

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #10 le: 14 mai 2009, 10:27:34 »
Bonjour,

je suis entièrement d'accord avec toi et quel qu'en soit la tournure des évènements à venir dans le cadre du secours à personnes.
A ce jour, il y a du travail pour tout le monde.
Les A.P ont un retard énorme à combler dans ce domaine et celui-ci n'est pas fait pour tous les ambulanciers.
Plusieurs raisons : incompétences, délai d'intervention trop long, employeurs préférant faire plus de transports de patients que de prendre des gardes pour le SAMU.
Je dirai qu'il y a deux catégories d'ambulanciers : les ambulanciers de base et les ambulanciers comme moi qui veulent faire de l'urgence A.S.S.U.

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #11 le: 14 mai 2009, 10:59:37 »
SPP63, lit le dernier referentiel SAMU/AP signé le 7.05.09 entre le SAMU, les 4 syndicats patronnaux ambulanciers, le ministere de la santé, les représentants des hopitaux et tu verras que l'on va faire le SAP sur tout le territoir et tout celacar les AP coutent moin chere
le texte tu peut le trouver sur le site de la FNTS

Hors ligne Jeano 11

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #12 le: 14 mai 2009, 11:47:25 »
Bonjour
ambulancier 63 dit " Les A.P ont un retard énorme à combler dans ce domaine et celui-ci n'est pas fait pour tous les ambulanciers " - Je me pose donc la question suivante : la formation continue n'existe pas chez vous ?

http://www.droit-de-la-formation.fr/spip.php?page=textesofficiels-rubrique

http://www.panacea-conseil.com/?gclid=COLFo9vDu5oCFRMFZgodjUkGcA

Le DIF
Le droit individuel à la formation (DIF) permet aux salariés de bénéficier d'actions de formation professionnelle, rémunérées ou indemnisées, en dehors du temps de travail ou durant celui-ci (loi du 4 mai 2004)
Vous pouvez bénéficier d'un DIF si vous êtes :
en CDI avec au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise
en CDD à l'issue d'un délai de 4 mois
Combien d'heures de formation au titre du DIF ?20 heures par an cumulable sur 6 ans, soit 120 heures (calcul au prorata temporis pour les salariés à temps partiel).
Quelles actions de formation ?Le choix de l'action de formation est arrêté par accord écrit entre vous et votre employeur.
Le choix doit porter sur une action de formation qui a été définie comme prioritaire par l'accord de branche ou d'entreprise dont vous relevez.
A défaut d'un accord, les actions de formation mises en oeuvre dans le cadre du DIF sont notamment :
les actions de promotion permettant d'acquérir une qualification plus élevée; 
les actions d'acquisition, d'entretien ou de perfectionnement des connaissances.

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #13 le: 14 mai 2009, 11:49:00 »
C'est déconcertant... je ne suis pas contre que les ambu fassent de l'urgence ce qui me choque c'est la privatisation.
S'ils veulent que les ambu fassent de l'urgence pourquoi ne forment ils pas des pools d'ambu sous contrat public au moins cela permettrait de cadrer tout cela sur le territoire en terme de formation, recyclage, habillement et matériels, etc ...
Avoir des personnels compétent et performant avec des secteurs d'inter bien défini pour éviter des délai d'inter trop.
Mais si notre bon gouvernement en décide autrement c'est la population qui en fera les frais une fois de plus et au passage y en à qui se rempliront les fouilles sur le malheur des autres.

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Re : Prompt secours ou SAP !!
« Réponse #14 le: 14 mai 2009, 11:50:22 »
Et non jeannot pas de formation continue pour les ambu du 63 comme dans beaucoup d'autres départements et je le déplore pour eux.

C'est pourtant un droit  "Le droit individuel à la formation (DIF) " maintenant faut il que le salarié en fasse la demande ?

http://emploi.france5.fr/emploi/formation/formation-continue/

http://emploi.france5.fr/emploi/formation/formation-continue/19338260-fr.php
Être stagiaire de la formation continue  
Salarié, vous allez suivre une formation pendant ou hors de votre temps de travail, et vous vous demandez quel va être votre statut.
Réponses.
Rémunération, congés, protection sociale, frais de formation : les conditions changent selon le dispositif de formation choisi.

Si vous suivez un bilan de compétences ou une formation dans le cadre du plan de formation de votre entreprise :
Vous conservez votre rémunération. Vous continuez de bénéficier de la protection sociale (maladie, accident du travail, retraite, mutuelle…) et vos droits en matière d’ancienneté et de congés payés. Vos frais de formation sont à la charge de votre employeur. De retour de votre formation, vous retrouvez votre poste de travail ou un poste équivalent. Attention à la clause de dédit-formation.

Si vous partez en congé individuel de formation (CIF) :

si vous êtes en CDI : pendant votre absence, votre contrat de travail est suspendu, et non rompu. Vos congés payés et vos primes vous sont dus. Et vous continuez de bénéficier de toutes les prestations sociales. Vous êtes rémunéré entre 80 % à 100 % de votre salaire initial, vos frais de formation (inscription, transport, hébergement…) sont pris en charge en totalité ou en partie par votre employeur ou par l’organisme paritaire agréé au titre du CIF. A votre retour, vous retrouverez votre poste de travail ou un emploi équivalent.
Attention : l’employeur n'est pas tenu de vous proposer un emploi en rapport avec la qualification acquise grâce au congé individuel de formation
si vous êtes en CDD : vous êtes rémunéré sur la base moyenne des salaires perçus au cours des quatre derniers mois effectués en CDD. Vous êtes couvert par la sécurité sociale.
si vous êtes intérimaire : votre rémunération est calculée d'après le salaire perçu pendant la mission d'intérim au cours de laquelle le CIF a été demandé. Vous restez affilié à la sécurité sociale. Vous pourrez reprendre la mission là où vous l’avez interrompue ou alors l’entreprise d’intérim vous en propose une autre.
Vous suivez une formation dans le cadre du DIF (droit individuel à la formation) :
Si le DIF se déroule en dehors de votre temps de travail, vous conservez votre protection sociale. Vous toucherez une allocation de formation, égale à 50 % de votre rémunération nette. Si le DIF se déroule pendant votre temps de travail, votre salaire est maintenu. Dans les deux cas, les frais de formation sont à la charge de l’employeur.

Vous travaillez dans la fonction publique :
Que vous soyez titulaire ou non titulaire, vous percevez 85% de votre salaire pendant toute la durée de la formation, ainsi que certaines primes et indemnités : prime de transport, indemnité de résidence, indemnités familiales. Les frais (inscription, matériel…) sont pris en charge par l’administration. Les trois fonctions publiques ne bénéficient pas exactement des mêmes conditions. Plus d'informations sur le site de la DGAFP.

En savoir plus :
  La fiche CIF sur Service Public, le portail de l'administration française
  La fiche DIF sur Service Public, le portail de l'administration française
  Fongecif
  Le congé de formation professionnel pour la fonction publique sur le site de la DGAFP