ASSOCIATIONS DE SECOURISME > SNSM + Sauvetage aquatique
Le 1616 c'est FINI - Vive le 196 et la VHF Marine, à défaut sonnez au 112.
Jeano 11:
Bonjour
Aujourd'hui, dans le magazine de la Santé de France 5 ; des conseils (sommaires) ont été prodigués par la SNSM de Saint Malô je crois - Un marin a fait une démo d'appel VHF sur le canal 16 et a mentionné à la journaliste qu'un appel fait en composant le 1616 sur son téléphone mobile était relayé jusqu'au Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (C.R.O.S.S.).
Pouvez vous nous en dire plus chers amis de la SNSM avant que je teste le numéro avec mon mobile ?
Secours en mer. Le 1616 n'est plus opérationnel - 01 juillet 2011
Attention : depuis le début de l'été, le 1616 n’est plus opérationnel.
Témoins à terre, si vous apercevez des personnes en difficulté en mer, un simple appel à partir d’un téléphone portable ou fixe permet gratuitement de contacter les secours. Il vous suffit de composer le 112 numéro d'appel aux secours Européen prioritaire qui abouti généralement chez les pompiers ; alors ne perdez pas de temps avec l'opérateur SP indiquez lui qu'il s'agit d'une urgence en mer et demandez lui de vous passer le CROSS - notez que le pompier restera à l'écoute grâce à la conférence à 3 ; que votre conversation sera enregistrée et votre numéro de téléphone identifié.
En mer, la VHF (canal 16) reste le moyen privilégié pour communiquer avec les sauveteurs.
Un site bien fait :
http://station-cotedamour.snsm.org/page/le-1616-cest-fini-mettez-vous-au-112
seal:
Bonjour,
compte tenu du développement du tourisme maritime et donc par ce fait de l'augmentation des risques d'accidents ou d'incidents en mer, des études ont démontré qu'un nombre de plaisanciers partaient en mer sans autre moyens de communications que leur téléphone portable et aussi qu'un nombre important d'appels pour des secours provenaient de terre........
La grande majorité des appels arrivent alors au C.T.A. qui relaie alors l'info. aux services adéquates, d'où augmentation des appels au 18 ......
devant ces faits il a été décidé par les autorités de mettre en place un numéro d'appel spécifique depuis un téléphone pour joindre les C.R.O.S.S. le 1616.
Le souci en mer c'est la géolocalisation de l'embarcation en détresse, avec un émetteur V.H.F. un repérage de celle-ci, entre autre, par système de triangulation, est possible alors qu'avec un téléphone portable cela l'est moins ... vu que les relais sont à terre :-\
j'espère avoir répondu à la question ::)
Sylv1radio:
Il reste cependant qu'en mer il n'y a pas de relais GSM ... :'(
... ça fonctionne comme système d'appel ?
--- Citer ---Organisation du secours en mer !!
La réponse de l’état aux situations de détresses survenant en mer est l’héritière des actions de solidarité traditionnelles de sauvetage. De tragiques exemples nous encouragent à continuer à nous préparer à intervenir. Bien que des progrès importants aient été réalisés en matière de sécurité ces dernières décennies, l’accroissement du trafic marchand et surtout le boom
des croisières incite les acteurs du secours en mer à se préparer à une catastrophe maritime de grande ampleur.
Mais l’action des secours s’inscrit quotidiennement dans des missions individuelles rendues délicates par les spécificités du milieu maritime souvent hostile.
La législation internationale insiste sur la responsabilité de chaque pays à se doter des moyens d’effectuer des missions de recherche et sauvetage.
En France, la responsabilité des opérations de secours est ainsi confiée au maire des communes concernées si le sauvetage a lieu à moins de 300 m des côtes. Il doit ainsi veiller à se doter de moyens de secours conséquents notamment en saison estivale.
Au-delà de cette limite c’est le préfet maritime qui est seul compétent pour diriger les secours. Il s’appuie pour cela sur le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS). Celui-ci gère l’alerte mais ne dispose pas de moyens opérationnels dédiés. Il demande le concours et coordonne l’action des différents acteurs du secours.
Les décisions concernant la médicalisation seront prises en relation avec le Centre de consultation médicale maritime ou l’un des 5 SAMU de coordination médicale maritime.
Le secours côtier dans la bande des 300 m est assuré essentiellement par les SDIS à l’exception toutefois de certaines plages ou différents organismes associatifs (SNSM) ou étatiques (CRS) assurent la surveillance des plages et le sauvetage en période estivale.
Les pathologies rencontrées sont essentiellement des pathologies liées aux sports nautiques et en premier lieu les accidents de plongée et les noyades.
Une étude de l’institut de veille sanitaire en 2002 révèle l’importance du nombre de noyés dans les départements côtiers, pour plus de 84% en eau de mer.
Les vecteurs utilisés par les secours sont alors le plus souvent les moyens nautiques de la SNSM et des SDIS, éventuellement médicalisés, mais d’autres services peuvent également intervenir.
Les activités SAR (Search and rescue) sont plus éloignées de la côte, et justifient quasiment exclusivement l’utilisation de l’hélicoptère.
Les pathologies sont représentées principalement par la traumatologie et les symptômes cardio-vasculaires.
Les moyens nautiques, généralement ceux de la SNSM ne sont demandés qu’en cas d’impossibilité d’utiliser les hélicoptères. Ces interventions tendent
à appliquer à la mer les habitudes prises à terre et seules 12 % des interventions correspondent à une classification CCMU=5. (étude SCMM Var)
Les missions plus rares de secours à apporter sur un bâtiment en détresse et une situation multi-victime a conduit les autorités française à se doter de deux dispositifs destiné à pouvoir installer l’équivalent d’un PMA un bord d’un bâtiment. L’un est mis en œuvre par le Service de santé des armées à Brest pour la zone manche-atlantique et l’autre, par le bataillon des marins de Marseille pour la zone méditerranée, par convention avec le préfet maritime.
Quel que soit le domaine d’action concerné, le secours côtier, le SAR ou la catastrophe à bord d’un bâtiment, les principes de la médecine
d’urgence et la médecine de catastrophe appliqués à terre peuvent être également utilisés et adaptés au milieu maritime.
Ces adaptations nécessaires ont justifié la création de DIU de médecine d’urgence en milieu maritime l’un à Brest l’autre à Marseille.
--- Fin de citation ---
seal:
Pour la haute mer je suis d'accord ;D mais la majorité des interventions ont lieu au maximum à 6 miles de la côte donc à portée des réseaux GSM ::)
je suis également d'accord sur le fond, le téléphone portable en mer .. ok, mais en plus de la radio :coucou8: car en sécurité première je suis à fond pour la V.H.F. Marine qui informe en plus du CROSS, les bateaux qui naviguent à proximité de l'incident et peuvent ainsi participer aux secours, solidarité des marins :ange:
Jeano 11:
Merci de vos réponses, j'ai aussi découvert que c'est depuis 2004 que le 1616 est en usage pour les plaisanciers cotier.
Depuis l'avénement du téléphone mobile le problème du positionnement est identique sur n'importe quel terrain - en général l'appelant sait rarement où il se trouve précisément car il n'est pas de la région et bien sur il n'a pas de carte.
C'est pourquoi l'androïde M-SOS avec géopositionnement sur une carte numérique dans un centre opérationnel dédié au secours pourrait être une avancée importante - parlez en autour de vous moi je l'ai déjà fait sur un forum spécial "Gendarmerie".
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