Comptes un peu plus... Non seulement c'est fragile ces bêtes là, l'entretien mécanique mais aussi l'hygiène (à ne pas négliger) n'est pas donné et certains éléments ou produits spécifiques aux ambulances coutent un œil en cas de panne (je pense notamment aux suspensions hydrauliques)

Ton comptable t'en a parlé... Il devrait même faire plus que t'en parler... Il devrait même te le calculer. J'explique le choix dépend de nombreux paramètres ;
capacités de financements et d'auto-financements, marges, seuil de rentabilité, impact sur la trésorerie, impact sur la taxe professionnelle, impact sur l'imposition, différence entre les taux d'emprunt et les taux de leasing.
Conseil : rassemble les informations pour les deux cas suivants :
a. si tu achètes le véhicule,
b. si tu le prends en leasing,
et ensuite demande à ton comptable d'établir un compte de résultat prévisionnel pour chacun des deux cas.
Les voitures sont lourdement taxées par le fisc, de leur achat jusqu'à la revente. Les véhicules d'entreprise, quels qu'ils soient, n'échappent pas à cette pression fiscale. Heureusement, certains choix permettent de réduire la note.
VOITURE PARTICULIÈRE OU VÉHICULE UTILITAIRE ?
Deux types de véhicules sont principalement utilisés par les entreprises : des véhicules utilitaires tels que des voitures de société, des camionnettes ou des fourgons, avec deux places seulement à l'avant et la mention "VU" sur la carte grise ; ou des voitures particulières immatriculées en "VP", c'est-à-dire des voitures de tourisme ordinaires. Les véhicules utilitaires sont plus avantageux fiscalement, pour trois raisons :
- Inscrire ou non un véhicule à l'actif!
Si vous êtes en entreprise individuelle ou associé d'une société soumise à l'impôt sur le revenu et si vous vous servez de votre propre voiture pour votre activité professionnelle, vous avez le choix entre inscrire ce véhicule à l'actif de l'entreprise ou le maintenir dans votre patrimoine privé.
Dans le premier cas, amortissements et frais se rapportant à cette utilisation sont déductibles (au prorata de l'usage). Mais lors de la revente, il faudra éventuellement payer l'impôt sur la plus-value.
Si vous choisissez de conserver le véhicule dans votre patrimoine privé, seuls les frais d'usage (carburant, assurance...) et d'entretien peuvent être déduits, toujours pour la part professionnelle. En revanche, il n'y aura pas de plus-value à régler lors de la revente.
- La TVA réglée sur le prix d'achat est récupérable par l'entreprise, ce qui n'est pas le cas pour les voitures de tourisme. Une exception est faite toutefois pour certains professionnels comme les artisans taxis ou les loueurs de voiture, qui peuvent récupérer la taxe. Les modalités de récupération de la TVA sur un véhicule utilitaire varient suivant le financement : la taxe est récupérable intégralement l'année de l'acquisition en cas d'autofinancement ou d'achat à crédit, ou au fur et à mesure du paiement des loyers lorsqu'il s'agit d'un financement en crédit-bail ou en location de longue durée.
- Les véhicules utilitaires, à la différence des voitures de tourisme, ne sont pas soumis à un plafond de déduction des amortissements ou des loyers. Un "VU" de 20 000 euros, par exemple, peut être totalement amorti fiscalement. Pour les voitures particulières, en revanche, les amortissements ou les mensualités du loyer ne peuvent être déduits des résultats qu'à concurrence d'un prix d'achat ne dépassant pas 18 300 euros. Ce plafond n'est toutefois pas applicable aux artisans taxis, aux ambulanciers ou encore aux exploitants d'auto-école. A noter aussi qu'un plafond spécifique de déduction des amortissements ou des loyers, de 9 900 euros seulement, s'applique pour les voitures particulières dont le taux d'émission de dioxyde de carbone (Co2) est supérieur à 200 g/km.
- L'acquisition ou le financement d'un véhicule utilitaire exonère votre société de la taxe sur les voitures de tourisme des sociétés (TVS), alors que cette taxe est due pour les voitures particulières. L'économie est très importante : la TVS s'élève, par exemple, à 3 000 euros par an pour une voiture de 9 CV possédée ou utilisée avant le 1er janvier 2006.
- Bon à savoir : dès lors qu'on ne peut pas récupérer la TVA sur le prix d'acquisition d'une voiture particulière, les pièces détachées, les frais de réparation et autres prestations de services sont également exclus du droit à déduction.
Un véhicule d'entreprise peut être autofinancé ou financé à crédit, en crédit-bail ou en location de longue durée (LLD). Le coût fiscal est à peu près équivalent : amortissements et intérêts d'emprunt sont déductibles si le véhicule est acquis à crédit, de même que les loyers dans les autres cas. Mais le traitement fiscal est différent.
Quel que soit le financement choisi, le coût fiscal du véhicule est semblable : intérêts d'emprunt ou loyers sont déductibles.
Source et dossier complet sur
http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-fiscalite/budget-financement/faire-les-bons-choix-cote-fiscalite-et-gestion_1522530.html