Quatre jours de permis et déjà flashé à 191 km/h !!
Un jeune homme qui avait obtenu son permis de conduire le 17 juillet 2013, a été contrôlé à 191 km/h ce dimanche matin à Limendous (Pyrénées-Atltantiques) sur l’A64. Selon nos confrères de Sud-Ouest, il était 11h25 quand ce conducteur de 22 ans, originaire des Hautes-Pyrénées, a été stoppé par le peloton motorisé de gendarmerie d’Artix. Le jeune homme pressé se rendait à la plage à Saint-Jean-de-Luz avec une amie. C’est elle qui a pris le volant de l’Opel Astra incriminée après que le conducteur s’est vu retirer son permis. Plus précisément son attestation temporaire dans l’attente du permis de conduire.
Sur la même autoroute Âgé de 48 ans, ce Tarbais avait un rendez-vous important sur la côte basque hier matin. Malheureusement pour lui, l’A64 est surveillée par le peloton de gendarmerie motorisé d’Artix.
Il pensait gagner du temps en fonçant sur l’autoroute mais il a été flashé à 185 km/h à hauteur de la commune de Limendous à 10h40.
Conséquence directe : son permis a été immédiatement suspendu pour une durée de deux mois et son véhicule immobilisé. Il a dû appeler une connaissance qui est venue le chercher. Et il a raté son rendez-vous.
Un conducteur de 78 ans a été arrêté par les gendarmes du peloton motorisé d'Artix, dans le cadre d'un contrôle radar sur l'A64.
A hauteur de la commune de Maslacq, le septuagénaire a été flashé à 191 km/h. Aux gendarmes, il a expliqué avoir rendez-vous à l'hôpital de Pau.
C'est son épouse qui a dû prendre le volant pour poursuivre la route après la rétention immédiate de son permis (et six points en moins) infligée au chauffard.
La gendarmerie multiplie les interpellations pour les grands excès de vitesse. (archives Bruno Robaly)
Plusieurs conducteurs étaient jugés vendredi pour des grands excès de vitesse (plus de 50 km/h au-dessus de la limite autorisée). Jusqu'à 190 km/h route de Tarbes…
Deux jours après un nouvel accident mortel sur la route de Tarbes à Ger, le tribunal d'instance jugeait hier plusieurs automobilistes coupables de "grands excès de vitesse" - plus de 50 km/h au-delà des limites autorisées. Et trois d'entre eux avaient justement été interceptés par les gendarmes sur cette même D817, toujours à Ger.
Le jeune militaire de 24 ans surpris le 24 avril à 190 km/h au lieu des 90 autorisés (180 km/h retenus) avait été immédiatement sanctionné par l'immobilisation de son véhicule et une suspension administrative de son permis pendant six mois. Et il a déjà payé très cher son excès : sa hiérarchie lui a collé vingt jours d'arrêt et son contrat au sein de l'armée risque de ne pas être renouvelé.
Aujourd'hui, il regrette et veut vendre sa puissante Opel Astra Bertone de 200 cv. Le tribunal l'a condamné à huit mois de suspension du permis de conduire. Il devra effectuer à ses frais un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Sa voiture aura au total été immobilisée pendant deux mois : le jeune homme devra donc débourser les (très coûteux) frais de fourrière pour la récupérer.
La D817 à Ger est visiblement propice aux excès : 154 km/h pour un boucher landais de 57 ans au volant de sa BMW ("Je n'ai pas regardé le compteur…") ou encore 157 km/h pour un retraité de Capbreton (qui "écoutait la radio et pensait au match de foot du soir"). Des conducteurs qui ne sont pourtant "pas des dingos du volant" (dixit un avocat) : ils avaient jusque-là tous leurs points et un maximum de bonus.
Des jeunes conducteurs épinglés sur la D2
Deux autres "grands excès" ont été constatés à Tarsacq, sur la D2. Là, ce sont deux jeunes conducteurs, qui, au lieu des 80 km/h que leur impose leur permis probatoire, ont été "flashés" à 157 km/h pour le premier, un Mourenxois au volant d'une BMW, et 140 km/h pour le second, un charcutier qui a investi ses économies dans sa voiture. Tous deux ont besoin de leur permis pour pérenniser leur emploi : face au juge, ils "regrettent" et promettent que l'on ne les y reprendra plus.
"Quand on roule à plus de 50 km/h au-dessus de la limite, ce n'est pas de l'inattention, c'est un choix délibéré", martèle le vice-procureur Sébastien Ellul, en rappelant que la vitesse reste une des principales causes d'accidents graves sur la route.
Le gendarmes sont de bon chasseurs mais les CRS ne sont pas mauvais
Les policiers de la CRS autoroutière Aquitaine ont intercepté, un automobiliste parisien circulant à 160 km-heure au volant d'une berline allemande.
Le conducteur, âgé d'une trentaine d'années, a été flashé par l'unité motocycliste lors d'une opération de contrôle menée sur la rocade bordelaise dans la montée de Bouliac, à Lormont, en direction de Paris. Son permis a été retiré sur le champ.
C'est son passager qui a pris le volant pour poursuivre la route.
Un automobiliste qui revenait de vacances de Ciboure et regagnait son domicile d’Avignon a été contrôlé samedi en excès de vitesse sur l’autoroute A 64. Sa Mercedes a été flashée à 189 km/h sur la commune de Poey-de-Lescar. Son permis de conduire lui a été immédiatement retiré. Sa compagne a pris le volant pour poursuivre le voyage.
Un autre automobiliste a été flashé dans l'autre sens à 180km/h. Il s'agissait d'un conducteur lyonnais qui partait au Portugal. Son permis lui a été retiré et sa compagne l'a elle aussi remplacé derrière le volant.
"C'est de l'inconscience", commente le commandant Jocelyn Jeanneau, patron de la CRS autoroutière, nous sommes en plein chassé-croisé lors d'une période de vacances et la circulation est bien plus dense qu'à l'ordinaire.