Le métier d'ambulancier n'est pas toujours l'enfer décrit souvent. ce n'est pas toujours simple,certes,mais il y a souvent moyen de trouver chaussure à son pied au niveau des horaires et contraintes de travail.
N'oublie pas non plus que des ambulanciers,il y en a aussi à l'hopital (et pas qu'en smur,meme si c'est souvent la vitrine que l'on voit),et au niveau horaires ça n'a rien à voir!
Après,les motivations qui font amener vers un metier un peu "spécial" comme celui-ci peuvent évoluer. Et contrairement à Ouin-ouin,je ne pense pas que l'on soit obligé d'avoir un probleme avec son soi intérieur pour ressentir le bénéfice personnel (appellons çà la joie,la gaieté,la fierté,comme vous voulez) d'avoir épaulé d'une maniere ou d'une autre une personne dans le besoin (physique,moral) à un instant T. Que celui qui ne l'a jamais ressenti me jette la pierre
Je dirai meme que prendre ce travail pour un job comme un autre serait peut-etre le meilleur moyen de ne pas le faire correctement! ca vaut pour tout les métiers médicaux et paramédicaux ou d'une maniere générale d'assistance à la personne.
Ce n'est qu'une vision très personnelle,chacun aura la sienne et ses motivations. Mais oui,j'ai presque envie de dire que faire du bien me fait du bien (d'un point de vue strictement professionel il s'entend
le reste ne regarde que moi et la gente féminine
) meme si parfois faire du bien,ça peut-etre d'accompagner une personne dans la mort de la maniere la plus digne qu'il soit (je parle pour du smur là).
Dans le privé,ça peut-etre un simple trauma pris en charge sans aucune analgésie (une fracture de membre,une luxation de genou) qui te remercie à l'arrivée aux urgences car il n'a pas souffert autant qu'il s'y attendai.
Ca peut aussi etre tout simplement la personne que tu emmenes en dyalise tout les deux jours qui sourit à chaque fois qu'elle te vois,malgré la maladie et les souffrances qu'elle entraine,car ta présence et ta compagnie sur ce bref trajet qu'elle connait si bien lui sont agréables ou rassurantes et quelques part,là encore,lui font du bien.
Le jour où les gens me saouleront,que je traiterai les patients comme des bifteak ou des mannequins que l'on se contente de techniquer sans meme les regarder (comme on peut le voir chez certains collegues ayant surement fait leur temps) j'éspere m'en rendre compte et avoir la présence d'ésprit de moi aussi,me recycler