Bonjour à tous
dans un autre post' j'ai découvert ce mot dont je ne connaissais pas la définition alors pour tous les visiteurs qui fréquentent SOS112 et les béotien comme moi
je colle la définition issue du site ci-après :
h*tp://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/glasgow-echelle-de-2075.html
Définition
Méthode qui permet d’apprécier la profondeur d’un coma par l’étude de la variabilité de 3 critères cliniques très précis qui sont :
* L’ouverture des yeux.
* Les capacités de motilité (faculté de se mouvoir), ou si l’on préfère meilleure réponse motrice.
* La réponse aux questions posées (réponses verbales).
Le score du coma est la somme des résultats obtenus aux trois critères cliniques cités ci-dessus (voir exemple ci-après). Ce test a été mis au point dans un institut neurologique de Glasgow en Écosse. L’évaluation systématique du patient inconscient a permis l’établissement d’une échelle comprenant des degrés dans le coma. Cette échelle numérique permet de suivre l’évolution par comparaison aux résultats obtenus précédemment. D’autre part, l’échelle de Glasgow fournit des informations sur le pronostic, particulièrement quand il s’agit d’un coma traumatique. Echelle de coma de Glasgow
A) Ouverture des yeux (Y) :
Spontanée : 4
Sur ordre : 3
A la douleur : 2
Absente : 1
B) Meilleure réponse motrice (M)
Obéit : 6
Localisé : 5
Mouvements de retrait : 4
Flexion anormale (le fait de plier un membre par exemple) : 3
Réponse en extension : 2
Absente : 1
C) Réponses verbales (V)
Orientées : 5
Conversation confuse : 4
Mots inappropriés : 3
Sons incompréhensibles : 2
Absente : 1
Le score du coma = Y+M+V
Minimum : 3
Maximum :15
Le coma est un état morbide (dégradation de l’organisme lié a une maladie) qui se caractérise par une altération totale ou partielle associée à une perte de conscience, de motilité (faculté de se mouvoir), de sensibilité. Néanmoins, l’individu « dans le coma » conserve complètement le fonctionnement de son appareil respiratoire et circulatoire. Causes (liste non exhaustive)
* Traumatique (accident, choc)
* Infectieuse
* Vasculaire (affection touchant les vaisseaux)
* Tumorale (due à une tumeur)
* Épilepsie
* Dérèglement métabolique (déséquilibre de fonctionnement de l’organisme) dû à une hyperglycémie (élévation très importante du taux de sucre dans le sang) ou inversement à une hypoglycémie (diminution du taux de sucre dans le sang)
* Dérèglement endocrinien (déséquilibre hormonal) comme lors d’un trouble thyroïdien
* Hémorragique
* Insuffisance d’apport en oxygène dans les tissus cérébraux (insuffisance circulatoire, intoxication par l’oxyde de carbone, asphyxie)
* Intoxication médicamenteuse
* Intoxication alcoolique ou toxique (diverses drogues)
Le coma dépassé, dont les synonymes sont mort cérébrale ou mort encéphalique, correspond à l’abolition totale des fonctions de la vie de relation qui sont la conscience, les facultés de se mouvoir (motilité), la sensibilité, les réflexes. Dans ce cas, la survie est assurée par l’emploi d’appareils annexes (respirateurs, perfusions utilisant des médicaments permettant une pression suffisante pour assurer la fonction des organes et plus particulièrement du cœur). Avant l’apparition de l’échelle de Glasgow (voir ci-dessus), on distinguait plusieurs types de comas selon l’étendue de l’altération des fonctions de relations. C’est ainsi que l’on différenciait :
* Le stade 1 appelé également coma vigile, qui se caractérisait par des réactions d’éveil du sujet lorsque il était soumis à une stimulation douloureuse (ouverture des yeux, plainte).
* Le stade 2 qui se caractérisait par la disparition des possibilités que présentait le sujet « à se réveiller». Lors de ce stade, les mouvements persistaient (le patient retirait un membre stimulé par un pincement par exemple).
* Le stade 3 ou coma carus, lors duquel il y avait une réaction motrice associée à l’apparition de troubles oculaires (mouvement non identiques des yeux). Lors du coma carus apparaissaient des troubles du fonctionnement automatique de certains viscères (troubles végétatifs) comme ceux des poumons, susceptibles d’être à l’origine du décès du patient par anoxie c’est-à-dire par arrêt de l’apport d’oxygène vers les tissus.
Traitement du coma
Le patient dans le coma est obligatoirement hospitalisé en urgence puis surveillé strictement de façon à maintenir les fonctions vitales que sont :
* L’oxygénation des tissus par l’intermédiaire de la respiration
* La circulation sanguine
* La réhydratation (apport hydrique)
* La lutte contre un collapsus (chute de la pression dans le système cardio-vasculaire)
La pose de perfusion permet une alimentation artificielle. Quelquefois, on y associe des sondes digestives permettant l’apport direct de nutriments à l’intérieur de l’estomac. La prévention des complications liées à la position allongée du patient dans son lit se fait par une surveillance effectuée par les auxiliaires médicaux. Dans certaines conditions, et dans certains services hospitaliers, le lit n’est plus un lit classique mais un support constitué de matières évitant les surfaces de frottement à l’origine des escarres (plaies souvent profondes et importantes, difficiles à cicatriser).
Il est également nécessaire de protéger les yeux, et de lutter contre l’œdème cérébral (constitution de collection hydrique intérieur de l’encéphale), mais également de prévenir et de traiter des crises de type épileptique (convulsions) et enfin de prévenir les complications thrombo-emboliques (survenue de caillots sanguins susceptibles d’obstruer un vaisseaux) en utilisant un traitement anticoagulant. Pronostic du coma
Il dépend de l’origine de celui-ci.
Les intoxications dues à des médicaments évoluent généralement favorablement sauf en présence de complications ou quand il existe une diminution de l’apport en oxygène au niveau des tissus cérébraux.
En ce qui concerne les comas d’origine traumatique, l’évolution semble plus favorable chez les individus les plus jeunes.
Classiquement, les comas prolongés présentent un pronostic moins bon, en dehors de ceux dus à un traumatisme crânien où l’on observe quelquefois des réveils tardifs.
Chez quelques individus, l’utilisation du score de Glasgow (échelle de Glasgow) concernant essentiellement les stimulations au niveau des yeux (pupilles) et les réflexes, permettent quelquefois de porter une appréciation sur les chances de récupération.