Les "blanc" ne sont pas les seuls imprudents lorsqu'ils conduisent une ambulance
D'autres exemples qui démontrent que trop de conducteurs de VIGP n'ont pas conscience de leur responsabilité pénale en cas d'accident
pourtant le code de la route dit ... "sans mettre en danger la vie des autres usagers de la route".
S'il vous est imposé une visite d'aptitude et 3 ans de probation pour votre permis de conduire avant de prendre le volant d'une ambulance c'est que le législateur a espéré que vous auriez acquis suffisamment d'expérience et une maturité professionnelle suffisante pour conduire en toute sécurité pour vous, les personnes transportées et les autres usagers de la route
Conseils pour le conducteur d'ambulance sur route !
- Etre toujours en état de conduire (alimentation - alcool - drogue - sommeil)
- Attachez votre ceinture de sécurité
- Avoir ses papiers et les documents + "feuille de route" avec soi
- Ne pas confondre vitesse et précipitation, Adaptez votre vitesse aux circonstances
- Rouler à droite
- Respecter la signalisation verticale et horizontale
- Rester maître de sa vitesse et de son véhicule
- Observer les règles de sécurité (voie - dépassements - météo...)
- Rester prudent vis-à-vis des personnes transportées et des autres usagers de la route ;
- « Au volant, c’est la messagerie ou l'équipier qui répond » : ne téléphonez pas en conduisant, n’envoyez pas de SMS, évitez tout comportement susceptible de détourner votre attention de la conduite (cf. campagne de la sécurité routière : "Quand vous regardez votre smartphone, qui regarde la route ?"
Près d'un accident corporel de la route sur 10 est lié à l’utilisation du téléphone pendant la conduite.
Formation AA et DEA -> Module 6: Sécurité du transport sanitaire - Conduite automobile, Répercussion du transport sur l'organisme alors la conduite est lente, régulière, souple sans décélération ni accélération.
ICI Alpes maritimes : Le cycliste renversé mardi en fin d'après-midi par une ambulance avenue Michel-Jourdan à Cannes est décédé des suites de ses blessures.
"Malgré les soins prodigués immédiatement le blessé est décédé durant son transfert des suites de ses blessures", ont communiqué Eric Ciotti, le président du Conseil général des AM et du conseil d’administration du SDIS 06 et Adolphe Colrat, préfet des AM.
Agé d'une soixantaine d'années, l'homme avait été percuté mardi par un véhicule des sapeur-pompiers qui "se rendait sur une intervention pour porter assistance à un enfant de 5 ans ayant chuté de sa hauteur dans la cours de son école".
Yerres (Essonne) :
- la fillette renversée par une ambulance dans un état grave
Une fillette de 10 ans se trouvait toujours ce mercredi soir dans un état grave. L'enfant a été renversée par une ambulance privée alors qu'elle traversait la rue Marc-Sangnier face au CEC, à Yerres (notre photo), aux alentours de 15 heures, mercredi. Selon un témoin, la fillette venait d'être déposée en voiture par ses parents. Elle s'est alors engagée seule sur un passage piéton avant d'être renversée par l'ambulance qui avait activé son deux tons et effectuait une manœuvre de dépassement à allure élevée.
Originaire de la commune, la jeune victime, souffrant d'un traumatisme crânien, a été prise en charge sur place par le Samu avant d'être évacuée vers l'hôpital Necker à Paris. Le chauffeur, dont l'alcoolémie s'est révélée négative, aurait été entendu par la police avant d'être remis en liberté.
Bobigny : L'ado renversé par une ambulance est mort - Le conducteur a depuis été mis en examen pour homicide involontaire. Publié le 04.01.2010
Le garçon de 14 ans, fauché par une ambulance mardi après-midi à Noisy-le-Grand, est décédé samedi matin. Hospitalisé dans un état critique à Lariboisière à Paris (X e ), il avait été déclaré en état de mort clinique dès le lendemain des faits.
Hier après-midi, plus de 300 personnes ont défilé en silence dans les rues de Noisy-le-Grand afin de rendre un dernier hommage à cet adolescent.
Une gerbe a été déposée route de Neuilly, sur les lieux du drame.
Environ 150 personnes se sont ensuite rendues au domicile de la mère de la victime pour lui témoigner leur solidarité. Le parquet de Bobigny a ouvert en fin de semaine dernière une information judiciaire pour « homicide involontaire avec manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence ».
Le chauffeur de l'ambulance privée, un homme de 47 ans sans antécédents judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de rendre son permis de conduire. Lors de sa garde à vue, cet ambulancier a assuré n'avoir commis aucune infraction. Des déclarations en contradiction avec celles d'autres automobilistes qui estiment qu'il « roulait un peu vite » et qu'il a franchi l'intersection alors que le feu était orange et même rouge selon les témoignages. Quoi qu'il en soit, il n'aurait pas vu l'adolescent qui traversait, comme le confirme l'absence de toute trace de freinage sur la chaussée. Les analyses ont démontré qu'il n'avait pas consommé d'alcool ni de produits stupéfiants.
Source : Le Parisien.fr
Accident mortel : huit mois avec sursis pour l'ambulancier
Il avait eu un accident alors qu’il roulait trop vite, causant la mort d’un patient. Nicolas L. a été condamné, lundi, par le tribunal correctionnel de Tours.
Un dossier d'homicide involontaire constitue un moment à part dans une audience correctionnelle. D'abord, par la gravité des faits, qui mènent inexorablement à la mort d'un homme. Et aussi, ou peut-être surtout, car il raconte un individu confronté à un instant décisif qui le dépasse.
Celui de Nicolas L., 35 ans, est survenu le 9 juillet 2012 au petit matin. Il était évoqué lundi devant le tribunal correctionnel de Tours. A l'époque ambulancier, il roule en direction de la clinique Saint-Gatien pour y mener un patient âgé en attente d'une dialyse. Une collègue est aussi à bord. L'ambulance se retourne et le patient transporté décède
Sur le périphérique de Tours, il conduit vite, comme l'indiquent les relevés de son GPS. A 118 km/h sur une voie limitée à 90 km/h, il perd le contrôle de son véhicule, qui heurte la glissière de sécurité centrale, la franchit, avant d'effectuer plusieurs tonneaux.
Sa collègue s'en sort avec une fracture à la clavicule, lui est indemne. Ils parviennent à se dégager de l'ambulance. Le patient, lui, ne répond pas à leurs appels.
Les tests d'alcoolémie et de stupéfiants du conducteur se révèlent négatifs. La collègue de Nicolas L. assure qu'il ne téléphonait pas au moment de l'accident. Devant le tribunal, elle répète qu'elle avait « l'habitude de travailler avec lui et qu'il n'avait pas une conduite à risque ».
A la barre, le prévenu, un homme chétif, mal à l'aise, répond vite, par monosyllabe, aux rares questions de la présidente. « Je ne veux plus conduire d'ambulance, j'ai démissionné, maintenant je suis marbrier », souffle-t-il.
Le procureur Xavier Lorrain estime « que la seule et unique raison de cet accident, c'est la vitesse. Or, vous n'étiez pas dans une situation d'urgence ». Le représentant du ministère public requiert à son encontre un an d'emprisonnement avec sursis et la suspension du permis de conduire pendant un an.
« La vitesse était certes excessive mais pas dangereuse », conteste l'avocat de la défense, Me A... Son client, au casier judiciaire vierge, « a été détruit par l'accident ». Il exhorte le tribunal de faire la part des choses.
Le tribunal condamne finalement Nicolas L. à huit mois de prison avec sursis et 500 € d'amende.
Une ambulance privée a eu un accident ce matin sur la RN1, au niveau de la pointe Combi, entre Sinnamary et Kourou alors qu'elle transportait une personne devant subir une dialyse. Cette dernière est gravement blessée. Le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule vers 6 h 30 du matin, alors qu’il transportait un homme de 74 ans qui devait subir une dialyse, donc sans d'urgence vitale.
Ce dernier a été gravement blessé lors de l’accident. Les deux autres personnes présentes dans le véhicule ont, elles, été légèrement blessés. Les trois victimes ont été transportées au Centre Médico-chirurgical de Kourou. Afin de gagner du temps, les secours ont demandé l'autorisation d'emprunter la route de l'espace, qui dessert les différents ensembles de lancement du Centre spatial guyanais, qui leur a été accordé.
N'oubliez surtout pas, qui que vous soyez, blanc, rouge ou bleu, qu'une guirlande de feux bleus n'est qu'une symphonie de trompettes, sur un véhicule prioritaire ou non, qui ne vous exempte pas du respect du code de la route car en cas d'accident vous pourriez être condamné pour ; délit d'homicide involontaire, blessures involontaires et de conduite d'un véhicule à une vitesse excessive eu égard aux circonstances.