Ne faudrait-t-il regrouper les ambulanciers ASSU ; SAMU et SPV ou SPP en 1 seul service de Secours à Personnes ??
Pourquoi pas
Petite réflexion sur le profil des ambulanciers privés soufflé par un pro-ambu retraité qui a souhaité conserver l'anonymat
:hein36:
L'idéal, à mon sens, serait d'avoir des ambulanciers (toutes couleurs confondues) professionnels, formés après plusieurs années (par étapes de capacité) d'études (1 à 3 ans) comme en Suisse, au Canada, ou dans d'autres pays Européens ... puis concours pour rentrer dans un service de Santé public ou semi public (privé + fonction territoriale sous le même cahier de charges *) avec une obligation de maintenir ses connaissances à jour par une formation continue ou bis annuelle, un encadrement de style "paramilitaire" pour une hygiène rigoureuse et une Image de marque sociale, une valorisation et une reconnaissance du métier similaire à celles des SPP actuels
Il me semble, qu'à la lecture de vos posts, surtout les plus anciens, il ressort que l'ANPE/Pôle emploi (leurs fiches sont loin d'être d'actualité) "poussent" par défaut et pour faire baisser leurs stat', des personnes au chômage et en recherche d'un métier, en leur conseillant de devenir ambulancier ... marché porteur d’emplois
, AA ou DEA n'est pas une formation très longue et couteuse, pas trop difficile à obtenir (pas besoin du Bac ; faut voir le niveau scolaire de certains élèves et lire certains post) - ensuite ces jeunes diplômés sont parfois embauchés par des patrons pas toujours très "honnêtes", maintenant dans des conditions déplorable l’exploitation de l'individu, avec des facturation pas toujours clean, des feuilles de route "bidon", des transports VSL facturés "ambulance", sans beaucoup voir aucun contrôle SS, de l'ARS ou de l'inspection du travail par "copinage" ou manque de personnels et des ambulanciers encore sans uniforme conforme à la réglementation mais avec une tenue pas trés propre, blouse et jean, baskets douteuses.
D'ailleurs pourquoi forme t-on autant d'ambulanciers qui n'ont pas la "flamme"... car sans celle-ci ils ne reste pas souvent dans le métier.... Certains craquent.... et retournent au chômdu
Quatre petites notes d'espoir cependant :
- La filière des Bac ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) ou Bac pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) mis en place depuis la rentrée 2011, la première session d'examen aura lieu en 2014... avec 2 options sont possibles : Option A "à domicile" ou Option B "en structure" --> DEA & DEAS
- un diplôme d’État au lieu d'une simple Capacité, avec la tutelle du Ministère de la Santé qui extrait l'ambulancier de la rubrique "chauffeur routier" ou celle du "secouriste" lambda, ou à l’hôpital des personnels ouvrier d'entretien et dépendant ainsi d'un cadre de santé (ex surveillante)
- féminisation de la profession apportant un peu de douceur/compation auprès des personnes transportées ?
- mais SURTOUT PASSERELLE FACILE avec le diplôme d’État d'Aide Soignant (quatre modules sont communs et ne sont donc pas à repasser).
Les (certains) enseignants du DEA insistes beaucoup pour inviter les meilleurs éléments à embrayer (si leurs finances peuvent leur permettre) sur ce diplôme qui pourra leur servir plus tard à un recyclage éventuel :
- pour embaucher sur un emploi plus stable et au chaud avec beaucoup plus de débouchés en clinique, maison de retraite, hôpital... maintenant ou après plusieurs années d'expérience d'ambulancier ou dès que la santé ou l'âge déclinera !!
- ou embaucher au SAMU/ARM, SMUR local et urgences !!
NOTEZ : Une petite astuce (qui commence à se faire connaitre) car l'ARH fera ainsi d'une pierre 2 coups ; un ambulancier en SMUR, dans un hôpital à SMUR il est devenu obligatoire mais certains font peu de transports alors pour le rentabiliser, s'il cumule DEA/DEAS, le reste du temps il devient aide soignant aux urgences, salle de réveil, etc...
(*) Un cahier des charges est un document contractuel visant à définir exhaustivement les spécifications de base d'un produit ou d'un service à réaliser et qui « déterminent les conditions dans lesquelles les marchés sont exécutés ». Ils comprennent des documents généraux et des documents particuliers liant les parties entre elles. Outre les spécifications de base, il décrit ses modalités d'exécution. Il définit aussi les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une mission.