DISCUSSIONS GENERALES > Détente, sports et lectures.

Les secours en montagne et les différents intervenants.

<< < (6/6)

Jeano 11:
L'activité s'inscrit dans la tribu des sports à sensations...  :P :-[ :-\ ;)
La règle du jeu en canyonisme est simple ; parcourir, le plus souvent de l'amont vers l'aval, des sites dénommés canyons, clues, cascades, défilés, rious, gorges, vallons, rivières, ruisseaux ou combes, en alternant marche, nage, escalade, descente en rappel, sauts et glissades. http://www.ffme.fr/canyonisme/page/presentation-1.html

L’été, les canyons des massifs français sont pris d’assaut par de nombreux amateurs d'activités aquatique. Il n’est pas rare que les personnels du Peloton de Gendarmerie de Montagne associés à ceux des pompiers ou des CRS interviennent pour porter secours à des personnes blessées ou en difficulté.
Ils doivent donc connaître parfaitement les risques et les dangers inhérents à la pratique du canyoning.  8)

C’est pour cela que les personnels des PGM PGHM et GRIMP n’ont pas hésité à se mettre à l’eau et à affronter les eaux tumultueuses et fraiches des cascades pour s’entraîner afin de vérifier la sécurité des canyons ou des gorges.

Durant la période estivale, ils sont fréquemment sur les sites de canyoning et quand les gendarmes ne font pas du secours ils procèdent notamment au contrôle des encadrants à la pratique de cette activité.

Les gendarmes sont des enquêteurs judiciaire il est à noter qu’ils peuvent également, sur réquisition, intervenir en milieu périlleux pour procéder aux premières constations et au gel d’un lieu délictuel.

Jeano 11:
Les sapeurs-pompiers dans le secours en montagne !

Partout en France, les sapeurs-pompiers disposent d'unités spécialisées dans les interventions en milieux périlleux ou en montagne. Dans les départements montagneux, les spécialistes du secours qui forment les groupes montagne sapeurs-pompiers (GMSP) assurent chaque année de nombreuses interventions en altitude, aux côtés de leurs homologues de la gendarmerie et de la police. Zoom sur l'organisation du secours en montagne par les sapeurs-pompiers.

Les Groupes montagne sapeurs-pompiers (GMSP) (également appelés dans certains départements les "groupes montagne et secours périlleux") comptent près de 300 spécialistes du secours en montagne (SMO) à la disposition des centres de secours 24h/24. Principalement installés dans l’arc alpin et les Pyrénées, ils se tiennent toujours prêts à intervenir, de jour comme de nuit. Ils sont renforcés en cas de besoin, par des médecins et infirmiers du service de santé et de secours médical (SSSM), ainsi que par des équipes cynophiles sapeurs-pompiers et des hélicoptères, notamment de la Sécurité civile.

Lorsqu'ils ne sont pas en intervention, ces spécialistes du secours du quotidien consacrent une grande partie de leur activité à la formation et l'entrainement en montagne et en milieux périlleux. Outre le diplôme de secours en montagne (SMO) délivré par le ministère de l’Intérieur, nombre de ces spécialistes sont guides de haute-montagne ou aspirant guides, accompagnateurs en moyenne montagne, moniteurs nationaux de ski, pisteurs-secouristes alpins ou nordiques, ou encore maîtres-chiens d’avalanche. Leur formation leur permet d’intervenir dans ces conditions très spécifiques.

Dans les départements ne disposant pas de GMSP, ce sont les sapeurs-pompiers des Groupes de reconnaissance et d’interventions en milieux périlleux (GRIMP) qui répondent à ce type de demandes de secours. Certains départements disposent, en raison des activités spécifiques qui y sont pratiquées, d'équipes de sapeurs-pompiers spécialisés dans les interventions en canyon ou encore dans le secours-spéléo.

Leurs interventions comprennent aussi bien des missions de secours, que des missions de reconnaissance et de sauvetage, et sont effectuées en complément des autres acteurs du secours en montagne que sont les pelotons de gendarmerie de montagne ou de haute-montagne (PGM/PGHM), les CRS de montagne, ainsi que les équipes médicales et SMUR montagne.

Source : https://www.pompiers.fr/grand-public/prevention-des-risques/risques-en-montagne/les-sapeurs-pompiers-dans-le-secours-en

Jeano 11:
En dehors du massif du Mont-Blanc, zone exclusive du PGHM de Chamonix, les secouristes ont la spécificité unique d’intervenir en équipe mixte : gendarmerie et pompier.
Trois corps d’État sont chargés du secours en montagne en France : les gendarmes, via le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM), les Compagnies Républicaines de Sécurité de la Police (CRS) montagne, et les pompiers du Groupe Montagne Sapeurs-Pompiers (GMSP).

Chaque département suit un plan de secours préfectoral

La Haute-Savoie dispose d’une spécificité unique en France : en dehors du massif du Mont-Blanc qui est exclusivement sous la compétence du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Chamonix, les équipes de secouristes travaillent en mixité.

Dans le même hélicoptère on retrouve donc au sein de cette équipe mixte d’intervention un duo de gendarme et pompier secouriste, accompagné d’un médecin sapeur-pompier ou membre du SAMU 74.
Cette organisation unique est un avantage selon l’Adjudant Stéphane, du GMSP, et l’adjudant Nicolas du PGHM qui font partie de l’équipe d’intervention mixte d’Annecy.

Les équipes mixtes sapeurs-pompiers/gendarmes font la particularité du secours en montagne en Haute-Savoie, se distinguant du principe d’alternance des corps ou de la sectorisation mis en place dans les autres départements.

Ce vendredi 13 août, Pascal Bolot, le préfet de la Savoie, s’est rendu à la base hélicoptère de Courchevel pour saluer l’action de tous ceux qui participent à la chaîne de secours en montagne (gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, médecins, pilotes).

En France le secours en montagne est un service public, gratuit, confié à une poignée d’experts de la police et de la gendarmerie rejoints ensuite par des groupes spécialisés de sapeurs-pompiers.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 90 % des interventions concernant des activités verticales sont effectuées en hélicoptère !

Seul moyen de transport permettant de s’affranchir des contraintes du relief, il permet aussi un convoyage rapide, pouvant atteindre les 250 km/h, des équipes de secours avec leurs matériels de sauvetage et de médicalisation dans des lieux isolés ou difficiles d’accès.

En France, les unités de secouristes travaillent avec les machines des groupements aériens de la Gendarmerie nationale et de la Sécurité Civile, soit au total une cinquantaine d’hélicoptères répartis sur tout le territoire.
Le secours héliporté en montagne se développa réellement à partir des années 70 avec l’arrivée de l’Alouette III le premier appareil taillé pour cette aventure hors-norme nécessitant de voler régulièrement à plus de 4 000 mètres d’altitude. Employée pendant plus de trente années, la vénérable Alouette fut remplacée au tournant du millénaire par les modernes EC 145, plus rapides et surtout dotés d’un volume d’emport plus important tout en offrant des capacités de vol jour/nuit.

Navigation

[0] Index des messages

[*] Page précédente

Utiliser la version classique