Donc en fait on dit la même chose, je dis que le retour (ou le développement comme une idée neuve) de la médecine générale locale est la pierre angulaire manquante.
Pas mieux. Si ce n'est que je ne parlerais pas seulement de médecine générale, mais de médecine de ville dans son ensemble avec tous les acteurs que ça regroupe (spécialistes et non médecins inclus, publics ou privés).
comprenant des lits et de la pluridisciplinarité autour de la médecine générale, et qui prend l'urgence relative, ce serait un gros pas en avant (meilleure efficacité, humanité pour justement éviter tous ces transferts, et probablement meilleur cout global mais c'est une intuition). Dans ce cadre là, le référent SAMU a un sens et oui je pense que c'est plutot intelligent.
Euh ... Ouais, yaka faire comme ça.
Et, juste une toute petit question, tu prends où tout ce petit monde et tu finance ça comment ?
Parce que là c'est un bath de problème que tu élude joyeusement, hein.
L'histoire de la démographie défavorable de la médecine générale... je ne suis pas d'accord. Elle est probablement, avant tout, mal utilisée, démotivée, désorganisée, mal répartie sur le territoire, et noyée sous la paparasse.
Non, ça c'est la connerie que nous ressert régulièrement les différents gouvernants. Ca leur permet de planifier de nouvelles débilités à moyens constants. Ou si tu préfère de botter en touche en laissant le bâton merdeux au mec qui en héritera cinq ans plus tard.
Tu habite où pour croire ce genre de salades ?
La réalité c'est qu'il y pénurie tout court. Et dans toutes les spécialités. Si les médecins étaient si mal répartis sur le territoire, il y aurait des médecins au chômage ... Si la cote d'azur est si bien doté sur sa façade maritime, c'est bien que les vieux (donc la demande en santé) y sont regroupés.
Les zones de désert médicaux sont avant tout des déserts démographiques.
La réalité c'est que les médecins se repartissent là où ils trouvent du travail, et des conditions de travail acceptables (et aussi des conditions de vie acceptables).
Ce n'est pas une erreur, c'est une volonté politique de réduire l'offre de soins. C'est fait exprès pour réduire les dépenses de santé. C'est une politique assumée avec des facteurs de pondérations en faisant appel à des médecins à diplôme étranger et maintenant aux infirmières de pratiques avancées.
La blague c'est qu'on nous parle toujours de pénurie, mais qu'on maintient un numerus clausus en médecine. On ne prends pas ceux qui ont les compétences, non ce serait trop simple, on en prend juste une partie selon des critères arbitraires. Le reste de la blague c'est qu'on est déjà en situation de pénurie dramatique et que la vague de départ en retraite des médecins est devant nous.
Et le retour de la vengeance de la blague c'est qu'il y a aussi un numérus clausus chez les infirmières et que ça va pas améliorer les choses !
Ce n'est pas une fatalité, d'autres pays ont fait d'autres choix, et ça nous permet justement d'avoir ces fameux médecins étrangers qui font de plus en plus tourner nos hôpitaux. On a pas réussi à délocaliser les malades, alors on fait venir la main d'oeuvre de l'étranger. C'est merveilleux.
Le privé, le public, la concession, je ne rentre pas ce débat, c'est ni mieux ni pire. Ce n'est qu'une question de cadre de fonctionnement et d'objectifs.... et de respect de ce cadre de fonctionnement et des objectifs.
Mais bien sûr !
Les grand groupes privés respectent systématiquement leurs engagements envers leurs missions de services publiques, et toujours au bénéfice des populations qu'elles desservent ... Il n'est jamais question de rentabilité ou de volonté des actionnaires, jamais.
Question SDIS, des jeunes professionnels commencent à ne plus vouloir des VSAV et des CIS ruraux ne sont plus armés en journée. NE vous méprenez pas sur mes propos, ce n'est pas que j'aime ou que je n'aime pas ! C'est je pense la réalité de demain. Le président de la fédération l'a d'ailleurs dit cette semaine, il faut alléger la charge ou ça craque.
La crise on peut se lamenter dessus et se dire qu'on va faire avec. Que c'est triste, mais que c'est comme ça.
On peut aussi en chercher les causes et donner des solutions pour la résoudre.
Des points de retraite ce serait une bonne carotte par exemple.
Quant aux propos du président de la fédé, il est dans son rôle. C'est pas pour autant qu'il faut le croire sur parole.
Mais sinon, tu n'as toujours pas répondu : si les SDIS ne remplissent plus leur missions, qui va les mener à bien et avec l'argent de qui ?