[VIOLENCE CONJUGALE = MALTRAITANCE POUR L'ENFANT]
L'enfant se construit en référence au modèle adulte :
Les enfants se développent à partir de ce que nous, adultes leur transmettons. La valeur du modèle familial d'abord; social ensuite participe à socialiser l'enfant, à le civiliser. L'enfant qui apprend la loi du plus fort n'apprend pas à intégrer les limites, à différer son besoin, à tolérer la frustration pour accéder à des expériences relationnelles positives. La violence comme modèle relationnel bannit le respect de l'autre dans sa différence et se fonde sur le passage à l'acte au détriment de la parole. Dans ce modèle, l'enfant n'apprend pas à mettre de la distance entre ses émotions et leurs expressions.
« Un enfant de moins de deux ans ne fait pas la différence entre la violence subie par son parent et la violence directe à son encontre ».
Un enfant plus grand qui peut par exemple repérer les signes avant coureur d'une scène, se réfugier dans sa chambre ou intervenir pour tenter de l'enrayer voire faire appel à quelqu'un, est également atteint dans son développement. Malgré le rôle plus actif qu'il joue, il ne peut se départir de la sidération : aspiré entre la violence totalitaire d'un parent et l'impuissance de l'autre, il expérimente une impuissance découlant d'un mode relationnel pathologique. Écartelé entre ces deux pôles, l'enfant ne pourra faire l'expérience de l'ambivalence et de l'altérité nécessaire à son développement.
Troubles somatiques, troubles émotionnels et psychologiques (anxiété, angoisse, dépression, troubles du sommeil, de l'alimentation, syndrome de stress post traumatique), troubles du comportement (agressivité, violence, baisse des performances scolaires, désintérêt ou sur investissement scolaire, fugue, délinquance, idée suicidaire, toxicomanie...), troubles de l'apprentissage, symptômes physiques et cognitifs apparaissent mais peuvent également rester masqués et resurgir à un moment donné. Une faible estime de soi, une image négative font également partie des conséquences qui entacheront les relations adultes.
Les enfants victimes de violences conjugales entre leurs parents, vivent de plein fouet cette expérience pour eux, aussi extrêmement traumatisante pour leur jeune âge. Totalement dépendant de l'adulte, l'enfant est submergé par une angoisse d'insécurité par peur de perdre son parent.
Toutefois, il arrive parfois que l'enfant tente d'écarter l'agresseur par des démarches tendant à le neutraliser, à l'écarter voir au delà .... pour protéger la famille.
L'enfant n'est pas outillé pour élaborer cette violence, en prendre distance. Dès lors, elle s'imprime en lui telle une trace traumatique. Il aura ensuite tendance à rejouer cette violence, il est impératif de prendre en charge un enfant témoin de violences conjugales car ceci peu entraîner sur lui, un choc psychosomatique et il est donc important de protéger ses enfants qui sont eux aussi les victimes de cette violence.
Rappelez vous et mémorisez le cycle dans les violences conjugales, n’attendez pas qu'il soit trop tard, tout arrive dés le début ! PENSEZ A VOS ENFANTS – PENSEZ A VOUS !!
BRISEZ LE SILENCE : Composez le 3919 pour les violences conjugales ou le 119 pour l'enfance en danger , et le 17 que vous soyez victime ou témoin.
- argumentation et extraits de textes source internet.
Rédigé COG/JE crédits photos @ et Gie RGLRMP
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