Bonjour, depuis sa date de création de sujet les choses ont évolué :
http://www.tueursenserie.org/psychologie-criminologie-les-etudes-a-suivre-en-france/Depuis le 30 juillet 2003, le Ministère de la Justice souhaite :
"les profilers doivent être des officiers de police judiciaire (OPJ), placés sous l’autorité et le contrôle des magistrats (juges d’instruction, procureurs). Ils devront être spécialement formés à ces techniques".
Un profiler n'enquête pas uniquement sur les tueurs en série. Le profiler n’a que peu de choses en commun avec son homologue des films hollywoodiens.
Le profil idéal du profiler ?
Il consiste en un savant mélange d'humilité, de patience et de créativité. Le profiler est doté d'un esprit pluridisciplinaire, de détermination et, bien sûr, d’un excellent équilibre psychologique !
La profession de profiler est bien représentée dans des pays voisins comme la Suisse et la Belgique. En France, la compétence en profilage en complète souvent une autre. Deux grands courants se dessinent : les enquêteurs de terrain et les experts scientifiques.
Vous rêvez de devenir profiler ? Vous vous voyez déjà traquer le tueur en série en dressant son portrait robot ! C’est vrai le rôle du profiler est bien d’aider la police à résoudre des enquêtes en essayant de comprendre le profil psychologique du criminel. Mais en France cette profession n’est pas reconnue en tant que telle.
Le terme profiler vient des Etats-Unis où le FBI fait effectivement appel à ces spécialistes du comportement humain pour résoudre des affaires. Dans notre pays, le profiler est surtout un expert en sciences du crime. On parle alors plutôt de criminologue.
Le profiler est donc plus souvent dans son bureau à analyser des chiffres sur la criminologie et à étudier l’origine des crimes que sur le terrain à enquêter. Il fait une veille constante sur l’actualité juridique.
Son rôle est d’étudier les profils de criminels et rechercher les causes de leur passage à l’acte en examinant tous les aspects sociaux, économiques, juridiques et bien sûr psychologiques. Pour cela il peut être amené à souvent rencontrer les auteurs de délits, les écouter et effectuer des examens psychologiques.
Le profiler aide les enquêteurs et les tribunaux à déterminer la peine qui semble la plus adaptée au crime. Ce travail de recherche est aussi utile à la police et la gendarmerie qui met en place des moyens de lutte contre la délinquance et la criminalité.
Le criminologue travaille en équipe avec des psychologues, travailleurs sociaux, agents correctionnels…
La cellule de la gendarmerie est constituée d’un binôme enquêteur-analyste.
Quant à la police, la cellule est constituée d’une seule psychologue".
Selon ce décret, il faudrait donc être uniquement policier ou gendarme pour pouvoir "faire du profiling" lors d’une enquête. Mais un juge peut toujours faire appel - s’il le veut - à un expert privé ("psycho-crimino-analyste") sans tenir compte de cette recommandation.
La police française ne semble toujours pas décidée à avoir recours officiellement aux services des "profilers". Le ministère de l’Intérieur fait finalement peu de cas du profiling criminel ?
La gendarmerie, par contre, a créée des binômes enquêteurs/profilers au sein d’un "Groupe d’Analyse Comportementale".
N’hésitez pas à contacter l’antenne de gendarmerie de votre région...
La Gendarmerie nationale étant la seule institution à avoir recours à l’analyse comportementale, il n’y a pas d’autres solutions que d’entrer en gendarmerie
afin de pouvoir espérer un jour intéger le " Groupe Analyse Comportementale (GAC) de la Gendarmerie Nationale ".
Comment devenir profiler ?
Le métier de profiler ne dispose pas aujourd’hui d’une formation clairement identifiée. Généralement, les professionnels sont issus d’un double parcours alliant criminologie et droit par exemple.
Après une licence de droit, cap sur l'Institut de criminologie de l'université Paris-II pour accéder à une spécialisation. Au choix : le Certificat de sciences criminelles (techniques médico-légales) ou le Certificat de sciences criminologiques (approches psychologiques). Attention toutefois, ces formations sont proposées hors du cadre LMD.
Les instituts des sciences criminelles dispensent des formations en criminologie, parmi lesquelles un certain nombre de DU.
Des universités proposent également un master professionnel Cliniques criminologiques et victimologiques accessible aux titulaires d’un master 1.
Le profilage demande des connaissances dans de nombreux domaines (droit, médecine, anthropologie, littérature,...), bref un peu de tout pour pouvoir comprendre et interpréter tout ce que l'on voit et lit (par exemple savoir reconnaître l'appartenance à un groupe grâce à un tatouage, savoir d'où vient une citation extraite d'une demande de rançon...). Ce métier demande donc une grande culture générale liée à une grande curiosité d'esprit.
http://www.police-scientifique.com/les-etudes
http://www.e-orientations.com/metiers/profiler
Rappel : le métier de "profiler" n'existe tout simplement PAS en France !
http://www.psychocrime.com/?page_id=76C'est un métier anglo-saxon et il n'y a pas d'équivalent en France. C’est un concept américain propre au FBI et ces fonctions sont exercées par des spécialistes du comportement humain qui appartiennent à ce service d’investigations qui couvre toute la totalité du territoire américain.
Généralement, il suffit de devenir officier de police judiciaire en passant un concours administratif (bac+3) pour pouvoir exercer une fonction "équivalente" et proche de la version américaine...
L’idéal est de faire un cursus complet de droit pénal + un cursus de psychologie + diverses «spécialisations » (criminologie, victimologie, criminalistique…).
Notez que le criminologue n'est pas un enquêteur. Ses missions consistent à analyser la criminalité et à en déterminer les causes grâce à différentes approches (psychologiques, économiques, politiques).
Les missions du criminologue sont les suivantes :
• il assiste les forces policières ou la gendarmerie dans le cadre de délits, de délinquance ou de crimes ;
• il veille à l'actualité juridique pour mettre à jour ses connaissances au quotidien ;
• il recherche les causes de la criminalité en analysant le contexte économique du crime, les motivations du délinquant ou du criminel, sa personnalité, sa situation familiale et professionnelle ;
• il effectue des examens psychologiques des délinquants et des criminels ;
• il assiste la police, la gendarmerie et les tribunaux pour fixer une peine proportionnelle au crime et à ses causes ;
• il propose la mise en place de moyens de prévention adéquats et donne des cours pour partager ses connaissances de la criminalité.
Études / Formation pour devenir Profiler
Licence de psychologie ou licence de droit avec une spécialisation en droit pénal
Master 2 en criminologie de Paris II
Le master II de l’université de Pau spécialisé en droit pénal et sciences criminelles et en droits fondamentaux.
Attention, devenir analyste comportemental impose de s’engager dans la gendarmerie ! En effet c’est la seule institution à utiliser l’analyse comportementale. Un analyste comportemental travaille au sein du Département des Sciences du comportement depuis 2009.
Infos sur formation :
http://profiling.free.fr/ dont les lignes suivantes sont extraites : ... COMMENT DEVENIR « PROFILER » ou « ANALYSTE COMPORTEMENTAL » en FRANCE
La Gendarmerie nationale étant la seule institution à avoir recours à l’analyse comportementale, il n’y a pas d’autre solutions que d’entrer en gendarmerie. Pour rappel, les analystes comportementaux (« profilers ») exercent au sein du Département des Sciences du Comportement (DSC) depuis 2009.
http://www.crime-expertise.org/les-experts-demenagent-3/Pour ceux qui pensent toujours qu'un cursus en droit leur permettra de devenir des "profilers", je réponds que c’est fini !
Les analystes comportementaux sont bien désormais des psychologues (donc je répète , licence + master 1 + master 2 en psychologie, clinique et patho de préférence) + si possible des spécialisations en criminologie, criminalistique, victimologie, agressologie…
Il faut comprendre les comportements humains et les troubles de la personnalité/maladies mentales qui existent et ça c’est la psychologie qui vous l’apporte.
Oubliez "CSI", "les Experts", le soleil, les gratte-ciels, NY Police judiciaire, les équipements ultra-modernes et les grosses voitures...
Si vous voulez travailler dans la police scientifique, en France, il vous faudra d’abord passer des concours ! Il y a beaucoup d’appelé(e)s et peu d’élu(e)s.