C'est gentil apokrif de déterrer un sujet sensible en relançant la polémique mais je constate que tu ne t'es même pas présenté dans la rubrique prévue à cet effet, merci donc de le faire dans la rubrique Discussions Générales > Présentez-vous.
Si, comme toute personne normale.
Non, on ne calme pas un policier en service, il n'a pas à être calmé, c'est comme ça. Et pour calmer il faudrait interpréter quand il y a besoin de le faire, et ce n'est pas le travail du citoyen mais des collègues du fonctionnaire.
Calmer quelqu'un, ce n'est pas du tout s'en prendre à lui, c'est même le contraire !
Pas quand tu exerces le métier de policier, on connait trop bien le gentil petit monsieur qui essai de "calmer" un policier parce que "mais monsieur ce n'est qu'un enfant il n'a que 16 ans voyons !" et finalement fout le bordel au milieu de l'intervention en ameutant la foule sans se servir de sa petite tête en laissant faire les fonctionnaires car il ne savait pas que ce gentil môme venait de participer à un viol en réunion...histoire vécue... et là le gentil monsieur t'as envie de lui en coller une mais tu te retiens pour ne pas rentrer dans son jeu...
Le policier a souvent besoin d'être ferme et autoritaire
Le calme ne nuit pas à l'autorité, bien au contraire: un agité passe avant tout pour un pignouf, pas pour un représentant de l'ordre.
Même chose que ma réponse précédente, le calme nuit à l'autorité très largement, le "calmeur" c'est avant tout le mec qui pense savoir ce qu'il se passe et qui va catégoriser le fonctionnaire de police dans le "mauvais" sans chercher à savoir ce qu'il s'est passé réellement.
Exemple tout bête de la réponse d'avant et un grand classique, le petit jeune qui se fait interpeller dans la rue, le monsieur ou la petite dame qui crie à la brutalité policière et qui va injurier les collègues ou alors tenter mielleusement de les calmer (ça on adore...mdr) et là t'as envie de lui dire "ah désolé monsieur/madame effectivement on a appliqué les mesures de sécurité de base la prochaine fois on ne se protégera pas on va tout de suite laisser partir ce voleur à l'étalage, désolé..." ça vaut aussi pour celui qui est interpellé, il y a des procédures strictes, et ça revient à dire qu'un policier n'a pas à être calmé.
Même réponse: le calme n'empêche pas de se défendre, au contraire, puisqu'un agité aura plus de mal à riposter efficacement s'il est agressé (les gesticulations et les cris n'offrent pas de protection face à une arme ou même face à attaquant sans armes).
Au contraire, tu confonds l'agitation et l'application de procédures qui peuvent passer pour brutale, tu interprètes le comportement du policier comme désordonné et sans coordination alors que c'est le contraire, le policier doit agir rapidement et en déstabilisant assez la personne pour dissuader toute riposte et pouvoir quitter au plus vite les lieux de l'intervention afin d'éviter les regroupements de foule, évitant ainsi les blablas et les justifications qui pourraient ralentir l'intervention.
Le problème c'est que lorsqu'on est pas du milieu on ne peut apprécier tous les éléments de l'intervention qui font qu'elle se déroule d'une certaine manière plutôt que d'une autre, beaucoup de personne ne cherchent pas plus loin que le bout de leur nez et y voient directement quelqu'un d'agité, d'agressif ou de désordonné... alors qu'il n'en est rien.