Bonjour,
Port du tatouage, piercing, scarifications, etc... la neutralité est une vertu
Le tatouage, de par sa nature, relève à la fois de l'intégrité corporelle et des libertés individuelles. Il ne peut donc faire l'objet d'une interdiction formelle.
Un piercing ou un tatouage ne font pas obstacle, à priori, à un dépôt de candidature mais pour cela ils se doivent d’être discrets sur trois plans :
- le thème,
- la taille
- l'emplacement.
En parallèle, il appartient au policier au gendarme de s'assurer que le port d'un tatouage ou d'un piercing demeure compatible avec celui de l'ensemble des tenues pouvant lui être prescrites dans l'exécution de son service.
Dès lors, il doit être neutre, ne doit pas être visible ou dangereux pour lui ou autrui lorsque le fonctionnaire ou le militaire est en tenue.
Il ne faut pas s'attendre de cette tolérance à voir les policiers ou les gendarmes avec des barbes désordonnées ou des tatouages provocants puisque certaines conditions sont encore à respecter.
Les tatouages ne doivent pas avoir de caractère raciste, politique, religieux, xénophobe… Il est rappelé que les policiers et les militaires doivent se soumettre aux bases du code de déontologie : l'impartialité, la dignité et la neutralité.
Les signes pouvant laisser apparaître l'appartenance à une organisation politique, syndicale ou confessionnelle sont ainsi bannis.
Quant à la barbe, elle doit être soignée et compatible avec le port d'équipements.
Le respect de l'uniforme et de ce qu'il représente ne devrait pas passer forcément par des "textes" que tout le monde réclame et qui seraient aussi bêtes qu'inutiles (sur les tatouages, les crêtes d'iroquois, les piercings, la propreté, de la coiffure, la barbe et la moustache ou des vêtements, etc...).
La "mode" a fait glisser la rigueur vers plus de tolérance afin que la discipline ne deviennent pas discriminatoire.
Désolé de ne pouvoir répondre avec plus de précisions ou de certitudes.