Ben il ne faut pas que le tatoo soit visible qd tu es en tenue professionnelle de service, imagine toi en chemisette ou polo manche courte col ouvert
Un piercing ou un tatouage ne font pas obstacle, à priori, à un dépôt de candidature.
Pour cela ils se doivent d’être discrets sur trois plans :
- le thème,
- la taille
- l'emplacement
Les tatouages ne sont pas interdits mais ils ne doivent pas se voir lorsque vous portez la tenue (les tatouages dans le cou et sur les avant bras sont donc interdits). Le port d'un piercing peut être cause de blessures corporelles en cas d'intervention physique.
N'oubliez cependant pas que vous avez une visite médicale en "tenue d’Adam ou d'Ève" et que le médecin le mentionnera dans son compte-rendu.
Il s'agit là avant tout de théorie... mais un employeur peut néanmoins demander à l'employé tatoué de cacher son tatouage si celui-ci revêt un caractère pouvant "nuire à l'intérêt de l'entreprise", ce qui reste bien entendu très subjectif.
Longtemps décriés, les tatouages, piercings et autre scarification étaient, il y a encore quelques années, le fait d’une minorité marginale considérée comme rebelle. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes s’y adonnent et cela dans tous les milieux sociaux…mais attention, quelques règles importantes sont à respecter.
- Les fonctionnaires doivent respecter les règles élémentaires d’hygiène corporelle et avoir une apparence physique compatible avec le port de l’uniforme et la nature des missions à accomplir.
- Une chevelure abondante ou non fixée est proscrite. La chevelure et la barbe doivent être entretenues quotidiennement.
- Le port de boucles, de piercings, ou de bijoux apparents (à l’exception de la montre et de l’alliance) est prohibé en service compte tenu du risque d’arrachement (agression envers le fonctionnaire).
- Les tatouages ou scarifications ostentatoires sont proscrits.
Empreintes, trous dans la peau… de nombreuses pratiques existent.
Les tatouages correspondent à des dessins faits à l’encre de chine dans les couches profondes de la peau. Il s ne sont alors pas éliminés lors du renouvellement de l’épiderme. Lorsqu’une personne décide de se faire faire un tatouage, elle choisit le plus souvent un symbole, un dessin ou un mot qui a une signification forte.
Elle conserve constamment avec elle un élément de sa vie.
Mais de plus en plus, le tatouage n’a d’intérêt que pour son aspect purement esthétique.
Les piercings sont, de leur côté, des bijoux incrustés dans la peau (petites diamants, anneaux). Un trou est pratiqué dans la peau, le plus souvent au niveau d’une narine, dans le lobe de l’oreille, dans le sourcil, dans le nombril ou encore dans la langue, voire parfois sur des zones plus intimes…
Certaines personnes en font même leur point distinctif et une véritable façon de se démarquer : elles multiplient le nombre de piercings comme d’autres le feraient avec des bijoux classiques.
La scarification correspond à un niveau supérieur dans la marque faite au corps. En fait, ce sont de véritables cicatrices qu’une personne décide elle-même de se faire. Le dessin est choisi au préalable.
Tout aussi indélébile que le tatouage, la scarification conserve néanmoins une connotation beaucoup plus forte et violente. Ses adeptes la considèrent, au même titre que le tatouage, comme un objet d’art.
Plus grave encore, il s'agit d'une automutilation qui traduit un mal-être profond et, parfois, des tendances suicidaires.
Alors, pathologie ou art ?
La limite avec l’auto-mutilation est mince peut être le révélateur d’une pathologie psychiatrique ... donc une inaptitude pour certaines professions.
A lire :
http://tatouagedoc.net/Societe_tatoues.htm