Les plans d’urgence sont des dispositifs prévoyant l’organisation des secours en urgence en cas de catastrophes ou d’événements de grande ampleur ou à risque majeur mettant en péril la santé des personnes ou l’intégrité des biens.
- Le plan d'Organisation de la réponse de sécurité civile permet de faire face à des catastrophes naturelles, industrielles ou sanitaires.
- Le plan Orsec permet de faire face aux conséquences de tout type d'événement exceptionnel, qu'il s'agisse d'une catastrophe naturelle ou industrielle, ou d'une crise sanitaire.
C’est quoi, le plan ORSEC ?
Quand il y a des inondations, des incendies ou de graves accidents, le gouvernement déclenche le plan ORSEC.
Comment ça marche ?
Le plan Orsec est un dispositif de secours d'urgence, mis en place pour intervenir très rapidement lors d'une grande catastrophe et avec le plus d'efficacité possible.
Dès que le plan Orsec est déclenché, l'organisation des secours est placée sous les ordres d'un seul responsable, avec cinq équipes d'intervention sous ses ordres :
- Les pompiers et les associations de secours.
- Le service d'aide médicale d'urgence (Samu).
- La police et la gendarmerie.
- Des spécialistes qui assurent la transmission des informations.
- Des spécialistes des routes pour d'éventuels travaux ou modification des plans de circulation.
Ça veut dire quoi, Orsec ?
Orsec signifie Organisation de la Réponse de Sécurité Civile.
Qui décide de le déclencher ?
C'est le préfet : le représentant de l'État dans la région où a lieu la catastrophe.
Quand ?
Le plan Orsec est déclenché lors d'une catastrophe de grande ampleur : un très grave accident de la route, une catastrophe naturelle ou technologique, une attaque terroriste, un problème de santé à caractère mortel (épidémie, contamination…). Depuis sa création en 1952, le plan Orsec a surtout été déclenché lors de catastrophes naturelles (la tempête de 1999, les feux de forêt de 2003, ou encore des inondations de 2001, 2002 et 2003). Et aussi lors de l'explosion de l'usine de produits chimiques AZF, en 2001, à Toulouse.
Comment les services d’urgence se préparent-ils ?
Des exercices sont effectués pour préparer les services d'urgence. L'un de ces derniers entraînements, organisé sur l'aéroport de Chaspuzac (Haute-Loire) début octobre, simulait ainsi un crash d'avion sur un aérodrome dont l'accès était compliqué par des arbres couchés sur la route.
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C'est quoi ? Le plan d'Organisation de la réponse de sécurité civile, créé en 1952, a évolué au fil des années. Il a notamment été réformé en 1987 pour prévoir "une réponse spécifique à chaque risque", explique le ministère de l'Intérieur sur son site. Il a encore évolué en 2004, pour intégrer plus de souplesse.
Dans quels cas est-il déclenché ? Le plan Orsec peut être déclenché dans des cas différents. Il est notamment utilisé en cas de catastrophes naturelles, comme lors de la tempête de 1999, des feux de forêt de 2003 ou encore des inondations de 2001, 2002 et 2003. Il peut aussi être déclenché en cas de catastrophe industrielle, comme en 2001, lors de la catastrophe de l'usine AZF à Toulouse.
Qui décide de sa mise en place ? Quand un plan Orsec est déclenché, il est dirigé soit par le maire de la commune concernée, soit par le préfet de département quand il s'agit d'un événement de plus grande ampleur. A Paris et dans les départements de la petite couronne, c'est le préfet de police qui assure la direction des opérations de secours. Dans le cas où l'événement dépasse les limites d'un département, c'est le préfet de zone de défense, voire le gouvernement qui prend le relais. Si c'est en mer que l'événement se produit, le préfet maritime prend les commandes du dispositif.
Quels sont les services concernés ? Quand un plan Orsec est déclenché, tous les services de secours concernés peuvent être mobilisés. Il peut s'agir des sapeurs-pompiers, du SAMU, des forces de l'ordre, ou de tout acteur susceptible d'être impliqué.
Plan blancLe plan blanc est un plan spécifique d’urgence des établissements de santé publics et privés destiné à faire face à une situation exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital. Il permet d’organiser l’accueil d’un afflux massif de victimes d’un accident, d’une catastrophe, d’une épidémie ou d’un évènement climatique meurtrier et durable.
Plan bleuEn 2009, le Ministère de la Santé et des Sports a publié un plan canicule qui a pour objectif principal de définir des actions de prévention et de gérer la crise afin de réduire les risques sanitaires. Ces actions ont été menées à la suite de la canicule de l’été 2003 qui a causé plus de 15 000 décès.
Les CH suivent ces recommandations en cas de forte chaleur :
• hydratation plus importante des patients et résidants
• surveillance accrue, notamment des personnes les plus fragiles
• mise en place de ventilateurs
• non exposition des individus au soleil
• ...
Plan grand froidLe plan grand froid est une organisation permettant de faire face à une période hivernale particulièrement propice aux épidémies infectieuses, comme les infections respiratoires ou digestives (bronchiolites, gastroentérites, syndromes grippaux saisonniers. La période hivernale est également le moment où peuvent s’aggraver certaines pathologies chroniques, notamment cardiaques et respiratoires.
Ainsi, les CH augmentent leur vigilance notamment auprès des personnes vulnérables (personnes âgées et personnes présentant certaines pathologies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes ; sans-abris se présentant aux urgences ; etc).
Plan rougeLe plan rouge est un plan d’urgence destiné à traiter un nombre important de victimes dans un même lieu et à organiser les moyens de secours par rapport à cette concentration des victimes.
Ce plan a pour objectif de remédier aux conséquences d’une situation accidentelle déclarée, en prenant en compte les impératifs suivants :
• la rapidité de la mise en place des moyens
• l’organisation rationnelle du commandement
• l’emploi des moyens suffisants et adaptés
• la coordination dans la mise en œuvre de ces moyens et notamment une bonne organisation de la régulation médicale.
En cas de déclenchement, chaque CH a établi son organisation pour pouvoir y faire face.
CUMP ou cellules d’urgences médico psychologiquesLes cellules d’urgences médico psychologiques ont étés mises en place en 1997 en France suite à un attentat dans le métro Parisien. Elles ont pour but la prise en charge des victimes impliqués et sauveteurs atteints de traumatismes psychique ou stress post traumatique lors d’accidents collectifs.