En dehors des propos à la limite du nauséabond et issus du Café des Spores, et pour revenir au sujet, se pose le problème de l'efficacité, et de la pertinence du lieu où est disposé le DSA.
Il y a 100 000 décès par an dûs à un trouble d'origine cardiaque en France. 40% de ces décès sont imputables à un trouble du rythme qui pourraient être traités par défibrillation.
Mais 80 % de ces décès surviennent à domicile.
Combien de ces décès surviennent aux heures d'ouvertures, à proximité immédiate d'une mairie ou d'un supermarché ? Dans combien de cas les secours (AP/SP, associatifs, voir parfois médicaux) arriveront après l'arrivée du DSA ? Le problème n'est pas non plus le même dans une agglomération moyenne correctement dotée en moyen de secours et dans une petite commune isolée dans la pampa.
Après c'est de la santé publique, le coût est il en rapport avec le bénéfice attendu ? Ici rien n'est moins sûr.