Val d'Oise : gendarmes, policiers et hélicoptère mobilisés pour un canular
Source : Le Parisien du 05 Mai 2013
Elle a simulé une agression et a fait mobiliser une trentaine de gendarmes et de policiers. Les fonctionnaires sont arrivés du Val-d'Oise, des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis, avec l'appui d'un hélicoptère.
Pour rien. La scène s'est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche.
Vers 1 h 30, une jeune femme appelle au téléphone les secours pour dire qu'elle subit une agression. L'appel reçu par la gendarmerie émane d'un téléphone portable. La femme demande de l'aide. «Au milieu de cris de détresse, (une jeune femme) signale se trouver dans les bois poursuivie par des hommes», a expliqué la gendarmerie du Val-d'Oise. Des voix masculines menaçantes couvrent celle de la jeune femme puis la ligne se coupe brutalement, ajoute-t-on de même source.
Une trentaine d'hommes se lancent à la recherche de la prétendue victime !
L'appel est géolocalisé dans le Val-d'Oise, et aussitôt plusieurs unités des groupements de gendarmerie du Val-d'Oise et des Yvelines, ainsi que la police des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis, sont mobilisées. Environ une trentaine d'hommes, se lancent à la recherche (de l'auteur de l'appel au secours), avec l'appui d'un hélicoptère de la gendarmerie doté d'une caméra thermique», poursuit cette source indignée par «des risques que ce genre de vol implique».
Arrivés sur place, les militaires constatent que l'appel a été passé depuis le téléphone portable d'un adolescent de 16 ans. Ce dernier admet avoir «appelé le 17 (appels d'urgence) pour s'amuser avec des copains». Puis il a confié l'appareil à la jeune femme.
Les militaires comprennent alors qu'il s'agit d'un canular qui risque d'avoir, pour son auteur, des conséquences judiciaires fâcheuses. Une procédure correctionnelle est en cours pour «dénonciation de faits abusifs ayant entraîné des recherches ou des secours», annonce la gendarmerie. Les auteurs du canular «pourraient se voir réclamer le remboursement des frais engagés par les services (...), dans ce genre de situation».
Le Tribunal Correctionnel de Nanterre a condamné l'homme âgé de 21 ans à un an de prison ferme assorti d’un mandat d’arrêt pour un canular téléphonique ; le Tribunal a suivi le procureur de la République qui a réclamé entre 6 mois et un an de prison ferme et un mandat d’arrêt, pour « un acte complètement irresponsable », à l’origine d’une « mobilisation exceptionnelle ».
La rédaction ne soutient absolument pas ces actes irresponsables qui effraient la population et qui mobilisent des moyens humains professionnels inutilement lorsque des méfaits bien réels ont lieu chaque jour dans le pays.
Sensibilisez votre entourage en partageant cet article pour éviter à l’avenir de tels actes.
Sources :
http://secoursinfo.fr/