Le "Swatting" un jeu vidéo pas très futé et un canular ridicule !
Un premier joueur victime de ce type de canular en France
Un streamer français -qui diffuse sur Internet la vidéo de ses jeux en direct- a été victime d'un canular téléphonique provoquant l'intervention de la police chez lui.
Cette pratique illégale est très répandue aux Etats-Unis.
Le principe consiste à faire un canular téléphonique aux forces de l'ordre dans le but de les faire intervenir chez un joueur, pendant qu'il diffuse sa vidéo en direct sur Internet. Le swatting tire justement son nom du Swat, l'équivalent des policiers d'élite du GIPN français.
C'est ce qu'il s'est passé au domicile d'un joueur, ce streamer est interrompu par les forces de l'ordre, apparemment des membres de la BAC
"Il veut tuer sa femme" !!
"À genoux, les mains sur la tête!", ordonnent les policiers. Bibix, qui cumule plus de 130 000 abonnés sur YouTube et 60 000 sur Twitch, s'exécute et reste calme, tout en expliquant qu'il s'agit d'un canular.
Il explique alors aux forces de l'ordre qu'ils sont filmés en direct. La caméra, puis le micro sont neutralisés -non sans mal- coupant court au canular. Entre-temps, on entend la petite amie du joueur, paniquée, fondre en larmes.
Ce phénomène est particulièrement répandu au sein de la communauté des joueurs en ligne, par de mauvais perdants ayant du mal à digérer leur défaite. D'un esprit revanchard, ces "génies" de l’informatique réunissent le maximum d’informations personnelles sur leur cible via son adresse IP ou ses comptes sur les réseaux sociaux. Plus l’appel est crédible aux yeux des autorités, plus ces dernières prendront la menace au sérieux et plus les moyens dépêchés sur place seront importants.
RAPPEL :Le swatting est puni par la loi aux États-Unis mais aussi en France. La police nationale a d'ailleurs publié un tweet mercredi en début de soirée pour expliquer que, selon l'article 322-14 al.2 du code pénal, ce type de canular est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Un avocat interrogé par Gameblog estime lui que les "blagueurs" tombent sous le coup de l'article 226-10 du code pénal, qui prévoit jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Une enquête a été ouverte.
Libellé de l'infraction :
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n'est pas établie ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée. En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.Le Swatting, un appel qui peut vous coûter cher ! Avez-vous entendu parler du SWATTING, un nouveau "phénomène" qui nous vient des États-Unis ? Il s'agit de provoquer l'intervention des forces de l'ordre au domicile d'un joueur en ligne, en inventant à son insu, des scénarios graves...
Petit rappel : tout appel au 17 ou au 112 malveillant, canular, ou fausse alerte, est puni par la loi.
La Police et la Gendarmerie rappellent à juste titre qu’en mobilisant des équipes entières de forces de l’ordre dans des opérations inutiles et débiles, ce sont d’autres appels, d’autres victimes innocents qui ne peuvent être aidés.