Excuse moi Ambu08, tu as raison, après l'alerte, il faut pratiquer les 2 insufflations, puis attaquer la RCP.
Les insufflations restent utiles, notamment dans le cas des enfants, des noyés ou d’autres personnes souffrant d’un arrêt cardiaque ayant des causes respiratoires. Même dans le cas d’un arrêt cardiaque primaire s’expliquant par une arythmie, une bonne RCP doit comporter des compressions et des insufflations.
Les insufflations doivent interrompre la RCP le moins possible :
les deux insufflations doivent être réalisées en cinq secondes (pour interrompre le massage cardiaque externe le moins longtemps possible). Le ratio entre les compressions et la ventilation reste 30:2.
Si l'on ne peut pas réaliser les insufflations, réaliser au moins les compressions thoraciques est préférable à ne rien faire.
Pour les brontosaures du forum, rien n'empêche, ou rien n'est dit dans le GNR contre la prise de pouls.
Vous pouvez très bien prendre un pouls carotidien ou fémoral tout en recherchant les signes de reprise de la circulation. Du moins, personne ne pourra vous le reprocher, étant donné qu'il s’agit d'un geste appris à l'AFPSAM, donc au CFAPSE.
Merci serpico pour ton rappel à à loi.
Recommandations 2010 de l’ERC pour le sauveteur isolé : quoi de neuf ?
ICI OU
LAVérifiez que la victime ne réagit pas et ne respire pas normalement !!
Demandez à quelqu'un de prévenir les secours d'urgence (le 15 le 18 ou le 112) et d'apporter immédiatement un défibrillateur automatisé externe (s'il est disponible).
Faites tout cela vous-même si vous êtes seul.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques avant d'insuffler de l'air (bouche à bouche).
Pratiquez ensuite 2 insufflations.
Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations.
Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
- Les nouvelles recommandations insistent plus que jamais sur l’importance des compressions thoraciques, qui doivent être interrompues le moins possible pendant l’arrêt cardiaque. Il est précisé que la qualité de la RCP (réanimation cardiopulmonaire) repose avant tout sur la qualité des compressions thoraciques. De plus, il est désormais souhaité des compressions thoraciques ayant une profondeur d’au moins 5 centimètres chez l’adulte, sans aller au-delà de 6 cm.
- Le rythme des compressions doit être d’au moins 100 par minute, avec un maximum de 120. Un rythme de 100 ne signifie pas nécessairement la réalisation effective de 100 compressions dans une minute, en raison des interruptions, mais ces dernières doivent être minimisées autant que possible.
Même dans le cas d’un arrêt cardiaque primaire s’expliquant par une arythmie, une bonne RCP doit comporter des compressions et des insufflations. Mais les insufflations doivent interrompre la RCP le moins possible, et il faut insister sur ce point lors de l’enseignement : les deux insufflations doivent être réalisées en 5 secondes.
Le ratio entre les compressions et la ventilation reste 30 / 2.- La pose précoce d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) qu’il soit DSA ou DEA doit être la règle.
- Pour minimiser les interruptions lors de la RCP, après un choc de défibrillation, on ne vérifie pas la présence d’un pouls, et on n’analyse pas le rythme cardiaque, mais immédiatement après le choc, on revient aux compressions thoraciques.
- Par ailleurs, il est recommandé de continuer les compressions thoraciques autant que possible lorsqu’un DAE (Défibrillateur automatisé externe) est mis en place. Pour cela, pendant que les électrodes sont appliquées sur le thorax, si un deuxième sauveteur est disponible, il continue le massage jusqu’au dernier moment, lorsque le défibrillateur ordonne de reculer pour l’analyse. Cela limite la période de “no flow” (non perfusion).
Bien sûr, si pour une raison ou une autre, on ne souhaite pas ou ne peut pas réaliser les insufflations, réaliser au moins les compressions thoraciques est préférable à ne rien faire.