Bonsoir à tous, je voulais réagir à plusieurs choses.
deuxio, il est hors de question d'oxygéner un IRC avec un gros débit d'oxygene tant qu'il ventille.
Ca c'est faux. Un patient insuffisant respiratoire chronique qui ventile spontanément peut tout à fait recevoir une forte concentration d'oxygène. C'est le cas d'un patient en détresse respiratoire aiguë (par exemple une difficulté à parler, une FR > 30, une cyanose, des sueurs profuses...), qu'il soit IRC ou pas. Il n'y a pas besoin d'avoir un patient IRC en arrêt respiratoire pour apporter de l'oxygène en grande quantité.
Evidemment le patient IRC qui appelle les secours car il se sent un peu géné pour respirer avec une FR un peu augmentée mais sans signes de gravité clinique, lui il y a des chances que deux litres d'O2 suffisent.
En fait c'est juste une question d'appréciation clinique.
Pour rappel une détresse ventilatoire n'est pas un arrêt ventilatoire. Je t'invite à faire une recherche sur le fonctionnement des chémo-récepteurs d'un IRC, et tu comprendras pourquoi.
Sans parler de chémorécepteurs, lorsqu'il y a insuffisance respiratoire aiguë, il y a une baisse sévère du taux d'O2 dans les tissus. Si on ne met pas en place une oxygénothérapie à fort débit chez un IRC en décompensation on va rapidement aboutir à un arrêt respiratoire puis cardiaque.
c'est vrai que de braves secouristes à même pas 1 an d'études pour le pré-hosp contre 3 ans pour le paramed' c'est tellement plus rentable. Et nos bons infirmiers avec leur excellent niveau hospitalier et leur quasi inéxistante formation pré-hospitalière que l'on lache en vl chez les sp ( qui les trois quart du temps met 3 plombes à intervenir ) et qui gonfle les effectifs sur certaines inters à 7 ou 8 personnes pour un pauvre perfalgan c'est tellement plus rentable là où certains pays font du polytrauma à 2 avec des méthodes d'excellence... no comment.
Je suis assez d'accord je trouve souvent qu'il y a beaucoup de monde sur certaines interventions, entre l'ambulancier du SMUR, l'équipier VLI, son inf, le médecin, l'inf du SMUR, les secouristes, c'est français que veux-tu.
Pour les VLI. Le temps d'intervention dépend de tellement de facteurs, je pense qu'on peut pas généraliser. Il y a des situations ou elle arrive avant le VSAV, tout dépend où elle est basée, où se trouve le lieu de détresse etc. De toute façon il vaut mieux une VLI au bout de 20 minutes que rien et un SMUR au bout d'une heure (si si dans certains coins).
La formation des ISP dépend des départements, elle devient assez gonflée et dans certains département devient très sélective.
Ca sert d'envoyer une unité paramédicale pour antalgie et ça marche que ce soit au niveau adulte ou pédiatrique. Les protocoles infirmiers de soins d'urgence dépendent des départements mais ça peut aller du paracétamol à la morphine en passant par les anti-inflammatoires ou le meopa, d'autant plus qu'avant le geste technique de perfusion il y a une évaluation clinique et paraclinique qui doit précéder. Résumer leur intervention à un " pauvre perfalgan " serait comme résumer les ambulanciers au transport de dialyse ou les pompiers à des porte perfs.