Auteur Sujet: Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?  (Lu 99632 fois)

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Hors ligne Rusty

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #180 le: 17 août 2009, 17:06:22 »
@cricri66: en tant que secouriste, je le répète, on ne doit pas se la jouer médecin. On doit appliquer la CAT qui va bien. C'est pas parce que vous bossez avec des médecins que vous pouvez adapter les CAT comme bon vous semble. Chez les secouristes c'est DSA si et seulement si ACR, point.

On est bien d'accord  :)

Les médecins ont des CAT différentes mais par exemple quand ils choquent une personne conscience, ils la sédatent.

Là par contre,c'est faux et ca prouve encore une fois ta méconnaissance du sujet! Tu as peut-etre lu ça quelque part,mais en réalité il en va bien autrement.

Si un patient scopé et conscient fibrille sous nos yeux,je ne vois pas qui va se dire "attends,je vais lui balancer un peu d'Etomidate. bon alors,où est-ce que ca se trouve déjà? Je prends ma petite seringue,une pompeuse... Combien pesez-vous monsieur au fait? Si,si,c'est important..."
Tu parles,il sera en asystolie avant que le boulet est fini son calcul  ::)

Il fibrille? Palettes,gel et choc. T'inquiete pas que le patient ne nous en voudras pas (et meme si c'est le cas,ca veut au moins dire qu'il est vivant!  ;D )

En plus,faut etre sacrément couillu pour endormir quelqu'un d'aussi instable  :P

Hors ligne Nico99

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #181 le: 17 août 2009, 17:07:39 »
@Nico99: un malaise sur VP n'est pas un AVP. Un AVP par définition c'est un accident impliquant au moins un engin roulant sur la VP.

Accident de la Voie Publique (AVP) :

C'est l'ensemble des accidents se produisant sur la voie publique notamment les accidents de la route concernant poids lourd, voiture, 2-roues, piéton, ...

Par abus de langage un AVP est un accident de la circulation.

Et pour cause, l'accident de la circulation est le plus fréquent des AVP.

Concernant certaines inter effectivement l'effectif pourrai baisser.
Concernant les accidents de circulation pour l'instant je doute fortement sur l'efficacité que vous pourriez avoir n'ayant aucune notion de secours routier, de risque incendie... Sur un accident ou un VSAV seul parfois à du mal je doute qu'une ASSU à 2 puisse faire du meilleur travail.

Forcement, vu que c'est vous qui faites les accidents de la route, nous n'avons que les bases d'extraction, c'est votre travail et pour le risque incendie, comme je l'ai mis, dans les autres pays les pompiers viennent, ca fait parti leur travail.
Ils sont complementaires, comme nous tous si on etait pas a se tirer dans le pattes.

Hors ligne Rusty

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #182 le: 17 août 2009, 17:18:44 »
JP->

Pour éclaircir un peu  ;) Si la régulation vous demande systématiquement une tension bilatérale,c'est un peu éxageré mais au moins ils sont sur que ce sera fait.

On prendra la tension aux deux bras en cas de douleurs thoraciques ou de troubles de la conscience afin d'éliminer une dissection aortique qui provoquera,mais pas toujours (c'est là où c'est traitre),une assymétrie tensionnelle. Attention,on ne parle pas d'un point ou deux de systolique,mais d'un écart très important (courament une hypertension à gauche et une hypotension à droite,par exemple 17/10 à gauche et 7/4 à droite).

Il sera bon également de verifier la symetrie des pouls.

Pourquoi une tension au mollet? Si le patient n'a pas de bras,c'est une bonne option!  ;D Plus serieusement,un cas de double mammectomie,c'est un exemple parmi d'autre, obligera à recourir à cette méthode.

Hors ligne jean-patrick

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #183 le: 17 août 2009, 17:21:06 »
@jp77: Normalement, en dehors de certaines pathologies, la tension artérielle est symétrique (la différence est minime: quelques mmHg). Certaines pathologies engendrent une asymétrie de la tension comme par exemple une dissection aortique c'est pourquoi sur certains bilans (douleur thoracique par exemple) il est bon de la prendre aux deux bras. Maintenant c'est pas plus mal de la prendre aux 2 bras tout le temps. Mais c'est quand même inutile dans la plupart des cas. Après tout dépend de ce que tu tranportes... Je pensais que ton propos était plutôt de savoir si on la prend à gauche ou à droite.

@Rusty: je suis informaticien et secouriste associatif. Je prends aussi des gardes régulièrement avec les pompiers de Paris.

Je ne parlais pas de fibrillation mais de tachycardie ventriculaire (TV). Lorsqu'une victime passe en fibrillation ventriculaire il devient aussitôt inconscient donc t'as pas le problème. En revanche la TV c'est complètement différent au niveau de la CAT. Arrête donc tes suppositions sur ma méconnaissance du sujet.

A la base votre taff c'est plus le transport sanitaire que l'urgence globalement.

Je ne pense pas me tromper en disant que le pompier se fout de vos cours complémentaires. Car les 3/4 c'est relatif aux spécificités du métier d'AP. Et le reste ils en ont pas besoin je le répète. Comme je le disais dans un précédent post, je pense même que parfois c'est dangereux (rapport bénéfice / risque très défavorable). Ou alors cite moi un contre exemple.

Hors ligne Rusty

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #184 le: 17 août 2009, 17:44:01 »
Et bah au moins comme çà,je sais à qui j'ai affaire et ça m'évitera de faire des "suppositions sur ta meconnaisance du sujet".  8) Je sais donc où tu te places et tes connaissances supposées  (meme si tu peux en savoir plus qu'un autre secouriste,ce n'est pas un mal bien au contraire  ;) )

Si tu fais du réseaux sur Paris,on s'est peut-etre déjà croisé où ça arrivera  ;)
 Et je comprend mieux également l'image que tu te fais des ambulanciers.Tu en as une vision Parisienne,et franchement,je suis le premier à penser qu'à Paris,ça craint.  :-X Mais Paris n'est pas la France...

Par contre la CAT du secouriste sur TV,je vois pas  ;D Sous entendu elle ne sera pas differente que devant tout trouble cardiogénique. Bilan->smur->attente avec surveillance.

 Et non,le passage en coma du patient qui fibrille n'est pas immediat,il est rapide certes,mais s'il est choqué dans les secondes qui suivent le passage en FV il sera conscient,crois moi! Une conscience altérée,certes,mais certains en garde le souvenir.

Le premier exemple qui me vient à l'ésprit,là comme çà? Jamais vu un chef d'agrès évacuer une parturiente en menace d'accouchement imminent face à la route,ça lui vient pas à l'idée. Et ça peut-etre un peu chiant si l'accouchement doit se faire dans le VSAV,bien que ça ne l'empechera pas de se faire,evidemment  :)

Mais sinon,deux ambulanciers tout aussi compétents qu'ils soient n'apporteront rien par rapport à un VSAV,on est bien d'accord,mais le contraire est aussi vrai et c'est ce message qui à du mal à passer!  :P

Nickos

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #185 le: 17 août 2009, 17:48:14 »
...et ton taff c'est bien l'informatique globalement niveau secours tu ne pense pas qu'il serait bon que tu reste à ta place ?

Là franchement ça me fatigue. ::)

Hors ligne jp77

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #186 le: 17 août 2009, 17:54:47 »
c'est peut etre inutile de prendre la tension aux 2 bras pour toi  jean-patrick ! mais on nous l'exige et depuis que je le fait je n'n'ai pas trouvé les meme chiffres et c'est pas toujours des douleurs thoracique
pour le pouls peldieux, c'est qu'a l'examen sa jambe droite etait glacé, la patiente c'est retrouvé en neuro avec transport medicalisé

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #187 le: 17 août 2009, 18:00:08 »
Le  pompier est un secouriste, très souvent protocolé sur la meneur partie de ses interventions. On lui demande pas trop de réfléchir, il fait son travail de secouriste, et on lui protoce son transport.
Ôtez moi d'un doute, l'evacuation de la victime fait bien partit du SAP non ? Parce que là, y a des choses à dire sur les méthodes des pompiers. Pour rappel, j'etait sous-off en SPV, et je me suis souvent battu pour cette cause.
La position de confort du patient ? On s'en fou chez les rouges, un col du fémur doit être coquillé (pourquoi?), ainsi qu'une victime d'un AVP ( tout au moins dans mon departement le 50), une chute de sa hauteur pareil.
Que fais le DEA lui. D'abord il n'a pas les pieds et mains lies par ces protocoles, il va pouvoir trouver le compromi à chaque situation, entre le confort de la victime, et lesobligations face à son état de santé.

Alors quand je lis que les SP n'ont pas besoin des compétences du DEA, je trouve cela très prétentieux, surtout au vu de la qualité médiocre des transports effectues par eux. Comme je le disais plis hait, que les SP fassent du SAP, admettons, ils ont la formation, mais le conditionnement et le transport non, ils n'ont aucune formation officielle pour ça.

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #188 le: 17 août 2009, 18:04:55 »
c'est peut etre inutile de prendre la tension aux 2 bras pour toi  jean-patrick ! mais on nous l'exige et depuis que je le fait je n'n'ai pas trouvé les meme chiffres et c'est pas toujours des douleurs thoracique
pour le pouls peldieux, c'est qu'a l'examen sa jambe droite etait glacé, la patiente c'est retrouvé en neuro avec transport medicalisé

Ne faisons ps d'un cas isolé, une généralité.
Pour la tension, quel est l'avantage de la prendre aux deux bras pour un traumatisme ? Une appendicite ?  Ect...   J'en déduirai plus que si le SAMU vous impose ce protocole, c'est qu'il a pas grande confiance

Hors ligne jean-patrick

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #189 le: 17 août 2009, 18:29:09 »
@ouin-ouin: Je pense qu'il n'est pas nécessaire de te justifier l'immo d'un col du fémur quand même ! Le confort ça vient parfois après. On ne laisse pas les SP réfléchir parce qu'ils n'ont pas le recul suffisant (les AP non plus d'ailleurs) et c'est pour ça que certains font 10 ans d'études pour avoir le droit (et les compétences nécessaires) de prendre ce genre de décisions. Une victime de TC ça arrive qu'elle préfère être assise. Et ben son confort je m'en tamponne.

Un AVP ça dépend du circonstanciel. Pareil pour la chute de sa hauteur. Les SP ne sont pas des moutons non plus. Le médecin régulateur est là pour aide à la décision ou pour confirmer/infirmer nos gestes.

Hors ligne ouin_ouin

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #190 le: 17 août 2009, 18:41:23 »
Excuses moi d'insister, mais j'aimerais la justification du coquille sur un col du fémur. Que l'on soit bien d'accord, je parle pour le transport.

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #191 le: 17 août 2009, 19:54:36 »
Bonsoir à tous, je voulais réagir à plusieurs choses.

deuxio, il est hors de question d'oxygéner un IRC avec un gros débit d'oxygene tant qu'il ventille.

Ca c'est faux. Un patient insuffisant respiratoire chronique qui ventile spontanément peut tout à fait recevoir une forte concentration d'oxygène. C'est le cas d'un patient en détresse respiratoire aiguë (par exemple une difficulté à parler, une FR > 30,  une cyanose, des sueurs profuses...), qu'il soit IRC ou pas. Il n'y a pas besoin d'avoir un patient IRC en arrêt respiratoire pour apporter de l'oxygène en grande quantité.

Evidemment le patient IRC qui appelle les secours car il se sent un peu géné pour respirer avec une FR un peu augmentée mais sans signes de gravité clinique, lui il y a des chances que deux litres d'O2 suffisent.

En fait c'est juste une question d'appréciation clinique.

Pour rappel une détresse ventilatoire n'est pas un arrêt ventilatoire. Je t'invite à faire une recherche sur le fonctionnement des chémo-récepteurs d'un IRC, et tu comprendras pourquoi.

Sans parler de chémorécepteurs, lorsqu'il y a insuffisance respiratoire aiguë, il y a une baisse sévère du taux d'O2 dans les tissus. Si on ne met pas en place une oxygénothérapie à fort débit chez un IRC en décompensation on va rapidement aboutir à un arrêt respiratoire puis cardiaque.

c'est vrai que de braves secouristes à même pas 1 an d'études pour le pré-hosp contre 3 ans pour le paramed' c'est tellement plus rentable. Et nos bons infirmiers avec leur excellent niveau hospitalier et leur quasi inéxistante formation pré-hospitalière que l'on lache en vl chez les sp ( qui les trois quart du temps met 3 plombes à intervenir ) et qui gonfle les effectifs sur certaines inters à 7 ou 8 personnes pour un pauvre perfalgan c'est tellement plus rentable là où certains pays font du polytrauma à 2 avec des méthodes d'excellence... no comment.

Je suis assez d'accord je trouve souvent qu'il y a beaucoup de monde sur certaines interventions, entre l'ambulancier du SMUR, l'équipier VLI, son inf, le médecin, l'inf du SMUR, les secouristes, c'est français que veux-tu.

Pour les VLI. Le temps d'intervention dépend de tellement de facteurs, je pense qu'on peut pas généraliser. Il y a des situations ou elle arrive avant le VSAV, tout dépend où elle est basée, où se trouve le lieu de détresse etc. De toute façon il vaut mieux une VLI au bout de 20 minutes que rien et un SMUR au bout d'une heure (si si dans certains coins).
La formation des ISP dépend des départements, elle devient assez gonflée et dans certains département devient très sélective.
Ca sert d'envoyer une unité paramédicale pour antalgie et ça marche que ce soit au niveau adulte ou pédiatrique. Les protocoles infirmiers de soins d'urgence dépendent des départements mais ça peut aller du paracétamol à la morphine en passant par les anti-inflammatoires ou le meopa, d'autant plus qu'avant le geste technique de perfusion il y a une évaluation clinique et paraclinique qui doit précéder. Résumer leur intervention à un " pauvre perfalgan " serait comme résumer les ambulanciers au transport de dialyse ou les pompiers à des porte perfs.

Hors ligne Anthony31

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #192 le: 17 août 2009, 20:02:54 »
Excuses moi d'insister, mais j'aimerais la justification du coquille sur un col du fémur. Que l'on soit bien d'accord, je parle pour le transport.
je pense qu'il est assez mal venu de persister à comparer qui a le plus gros zizi comme tu le fait, a demander encore quel CAT a tenir, ou autre, pour tester le niveau, sachant que toi meme, tu n'a pas repondu ( page 9 ) à Jean Patrick à propos de je ne sais plus quoi...


Dommage que l'on tourne encore et toujours autour de cette gueguerre incéssante ...

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #193 le: 17 août 2009, 20:26:58 »
Notre équipe a optée pour ce type de méthode car elle permet d'ameliorer la prise en charge du patient sans pour autant déroger à la réglementation Française ( nous travaillons uniquement sur des protocoles techniques ) nous en avons fait une méthodologie de travail et lorsque tu réalise au minimum 30 à 40 kms chez nous avant d'atteindre un CH, le fait de travailler sous forme de protocoles permet d'accélerer considérablement la prise en charge du patient et réaliser des prise en charges se rapprochant du concept de la golden hour. Bien evidement nous aimerions aller plus loin, mais il faut s'adapter en fonction des réglementations.

Le concept marche et optimise la prise en charge du patient, c'est le principal

C'est assez intéressant et novateur alors si vous faites du scoop and run en France !
J'ai quelques questions si tu permets en espérant que ce soit pas confidentiel bien sur !
Qu'appelles-tu " protocoles techniques " ?
Qui les valide ? Quelle instance ?
Comment évaluez-vous vos pratiques innovantes ?
Peux-tu donner un exemple concret ?
Votre travail " sous forme de protocoles " vous permet d'accélérer votre prise en charge apparement, peux-tu donner un exemple concret ?
Merci d'avance ;)

moi je dis que je collerais un DSA sur une personne consciente en fibrillation!

Pour le patient conscient en fibrillation ventriculaire, avouons que c'est pas tous les jours.
Dans un cadre de premiers secours, le DSA ne se pose que lorsqu'un patient est en ACR donc inconscient (en dehors de toute autre demande d'une équipe médicale). En France c'est comme ça pour l'instant jusqu'à preuve du contraire.

je pense qu'une personne en ACR ne fibrillera pas, sauf cas execptionnel? oui ou non que des personnes me donnent leurs avis,car la j'ignore!

Si je peux compléter ce que jean-patrick a dit.
En fait tu confonds peut-être ACR et fibrillation ventriculaire.
Comme il t'a dit une bonne partie des ACR sont des ACR par fibrillation ventriculaire.
L'ACR c'est le diagnostic que tu vas faire, inconscient, respire pas etc. Si on utilise un scope et pas un DSA tout simple, tu auras un rythme cardiaque qui va s'afficher, par exemple la fibrillation ventriculaire mais tu peux aussi avoir d'autres rythmes comme la tachycardie ventriculaire sans pouls (que les DSA choquent aussi d'ailleurs), l'activité électrique sans pouls (AESP) ou une asystolie et tout cela dans un contexte d'ACR.
Et, je résume, pour chacun de ces quatres cas il y aura un traitement médical.



Hors ligne ouin_ouin

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Re : Les sapeurs-pompiers ont-ils peur des nous les ambulanciers ?
« Réponse #194 le: 17 août 2009, 20:32:56 »
Hummmm ça sent le secouriste bénévole ta reflextion !!!!

Je vois pas à quoi j'ai pas répondu, mais bon...

@Jean-Patrick, ta phrase, je te cite " Et ben son confort je m'en tamponne " en parlant de la victime me fais bondir. Qui, mise à part la victime, se doit d'être au centre des preocupations des intervenants ? Depuis plusieurs années, la douleur, le stress sont une priorité pour les équipes médicales et para-médicales. Je cprends très mal cette reflextion de la part d'une personne qui veux nous faire des leçons. Je ne peux que te conseiller d'étudier la pathologie et les risques des transports sanitaires, car une intervention de SAP se termine à l'arrivée aux urgences.
Ta reflextion montre toute la différence entre des secouristes plus ou moins volontaires, et des professionnels du transport sanitaire. Contrairement à ce que disent beaucoup de mes collègues, nous ne faisons pas le même métier.